Extraits
du volume
Avant-propos
Jésus me dit
:
« Vois, Ma petite, J'ai sauvé l'homme une première
fois, au moyen de Noé... puis, tout au long de l'histoire,
avec Abraham, Moïse et d'autres... mais l'homme n'a pas
compris.
Je Me suis incarné. Mais cela non plus, n'a pas suffi.
Après deux mille ans, ici, aujourd'hui, le prophète
le plus grand de tous les temps, c'est Marie, la Reine des prophètes.
A Elle, la tâche de précéder Ma venue. A
Elle, j'ai donné des aides sur tous les points de la
terre...
A toi, la tâche de M'annoncer à travers ce projet
qui est le Mien. Ecris, Ma petite, n'aie pas peur !
Mon plan de salut, commencé avec l'arche de Noé,
s'achèvera avec l'Arche de la Nouvelle Alliance
: Ma Mère et votre Mère.»
« L'humanité ne sera pas sauvée tant que
toute personne, de tous les temps, qui a vécu sur la
terre, ne sera pas rachetée par Mon Sang ; et tant que
l'humanité ne sera pas devenue une unique grande Hostie
pour Mon Père. Tout cela adviendra dans l'Église,
par Ma Mère, l'Immaculée Conception.»
«... Serre-toi contre Ma
Mère. Sans Elle, tu ne pourrais pas y arriver, en ces
temps difficiles.
Dis-le à tout le monde ! Serrez-vous contre Marie : c'est
le seul moyen de pouvoir résister.
Dis-le au monde ! Seul qui s'agrippera à cette ancre
de salut aura la vie !
Il n'est pas d'autre voie de salut pour le monde !...»
« Mon Cœur et celui de Ma Mère sont unis.
Ils battent à l'unisson, pour l'humanité. Le même
sang coule des yeux de Ma Mère et des Miens. Mais le
monde ne croit pas !
Dis-le au monde : quand tout cela cessera, alors tout s'accomplira
!
Je te bénis, au Nom du Père et de l'Esprit-Saint
! »
« Non, je ne viendrai pas pour détruire. Je suis
Miséricorde. Rappelle au monde que Mon Amour ne finira
jamais. Rappelle-lui que Ma Justice ne se sépare jamais
de Mon Amour.
Le triomphe du Cœur Immaculé de Ma Mère,
sera le triomphe de Celle qui n'a pas connu le péché,
sur celui qui est le péché personnifié.
Mais, Ma petite enfant, que serait ce triomphe, si cette victoire
de "la Femme revêtue de Soleil" ne pouvait plus
être partagée par ses fils qui sont aussi les Miens
?
Et cela n'aurait aucun sens que Mes fils ne puissent jamais
jouir de cette réalité pour laquelle je Me suis
immolé ! »
« Moi, le Bon Pasteur, je chemine sur les routes du monde
en portant toujours sur Mes épaules votre Mère,
l'Agnelle sans tache, pleine de Mes petits enfants, ses fils,
qu'Elle conçoit et nourrit, chaque jour, avec un amour
infini. Qui se laissera concevoir dans son sein virginal, sera
formé et nourri dans une parfaite gestation, pour renaître
à une vie nouvelle, pour Moi, avec Moi.
Oh ! Mes enfants ! votre Mère est lasse ! Elle est épuisée
! Sa fatigue, à porter ses enfants, est extrême
parce que trop, beaucoup trop ne veulent pas de son sein.
Et pourtant Moi, votre Dieu, en tant qu'Homme, j'ai été
conçu et nourri par "ce Sein" et je vous assure,
Mes petits enfants, qu'il n'est pas, au monde, de demeure plus
chaude et plus sûre. Mes enfants, laissez-vous aimer par
votre Mère. Seulement si vous demeurez en Elle, vous
pourrez Me suivre. Seulement si vous demeurez en Elle, vous
pourrez rester sur Mes épaules, sur ce chemin qui conduit
vers le Père. En Elle seulement, l'Esprit-Saint peut
engendrer des fils de Dieu. Son sein porte, depuis toujours
et pour toujours, Mon Empreinte. Satan ne pourra jamais y pénétrer.
En Elle, et seulement en Elle : l'Immaculée Conception
! »
« Oh! Mon Roi Mage !...
Le Roi Mage (le pape) de ce temps, qui, illuminé par
Mon Étoile Comète, est en train de vous mener
vers Ma Gloire !
Comme les Rois Mages de l'Évangile, lors de Ma naissance,
laissez-vous conduire par lui, et seulement par lui, vers la
nouvelle Terre promise !
Apportez-moi, en don, votre pauvreté, dans l'écrin
d'or de votre foi.
L'Étoile comète, la Vierge Marie, est l'Étoile
sûre qui conduit aujourd'hui le Roi Mage et vous tous,
vers le Sauveur, dans Sa Gloire ! »
Que la volonté de Dieu soit faite !
Quelques jours plus tard, je reçois une nouvelle image
:
Je suis entièrement recouverte d'une sorte de suaire
blanc. Je sais que c'est moi qui suis là, mais on ne
voit rien de ma personne. Ce suaire est totalement constellé
de grains de chapelet rouges (c'est comme si un entrelacement
serré de chapelets m'enveloppait). Ils sont en bois de
rose, comme le chapelet qui m'a été rapporté
de San Giovanni Rotondo.
Devant moi, s'ouvre un gouffre obscur dans lequel une bête
noire qui ressemble à un ours ou à un loup, se
débat à ma vue, et hurle comme en proie au désespoir.
Mais elle ne peut absolument pas bouger, elle est tourmentée.
C'est affreux tout cela et je ne comprends pas !
Puis j'entends une voix douce qui me murmure :
« Chaque Ave Maria sauvera une âme.»
Mon Dieu, je sens tout à coup que cela paraît trop
simple... et pourtant si difficile pour moi. Un seul Ave pour
une âme ? Comment puis-je ne pas te le donner, mon Dieu.
Mais je sens confusément que je suis appelée à
réciter trois chapelets par jour, pour que cela se réalise.
Plus tard, je reçus une confirmation surprenante, en
lisant dans Témoins de la Croix, vol. II de JNSR (15
mars 1994), cette affirmation :
« Oui, Mes enfants chéris, les 153 (sauvés)
vont remonter du fond des eaux profondes et troubles ; à
chaque fois que vous réciterez le saint Rosaire, ils
seront sauvés.
Oui, Je vous les donne parce que Je veux, avec Ma Sainte Mère
vous les donner... Alors Dieu accorde à ceux qui prieront
avec amour les 153 Ave Maria tous les jours, de devenir des
pêcheurs d'âmes pour JÉSUS et MARIE afin
de remplir le ciel et de vider le pré-enfer.
Car JÉSUS et MARIE vous envoient devant les portes de
l'enfer ; là, votre filet tirera à vous les âmes
à la limite du non-retour à Dieu. »
Enfin nous savons combien Satan et ses légions veulent
détruire Pierre aujourd'hui. C'est-à-dire Sa Sainteté
Jean Paul II, "le doux Christ sur terre". (Les trois
Ave aux intentions du Saint-Père).
8 mars 1998
Fête de la femme...
Que serait-ce qu'être femme si Marie n'était jamais
née ?
Si cette fête coïncidait avec la nativité
de Marie, et si c'était Elle qu'on fêtait, ce serait
pour moi la plus belle de toutes les fêtes !
Merci, ô Père, pour « Notre-Dame »,
l'unique vrai modèle de la femme libre.
Je prie les mystères joyeux du Rosaire. Au quatrième
mystère, tout à coup, cesse pour moi la prière
vocale et je contemple :
L'Esprit-Saint me donne une image de Marie que je dirais (je
ne sais pas si c'est juste) glorieuse. Elle est grande,
belle, vêtue d'azur, avec un manteau de lumière,
de broderie et de perles précieuses.
Tout cela, humainement parlant, je ne peux que tenter de le
décrire ainsi. Mais la réalité est bien
au-delà, elle est inexprimable...
C'est comme si Marie renfermait dans sa majesté, toutes
les richesses et les grâces du ciel et que, de son manteau
précieux, Elle voulait envelopper toute l'humanité.
Elle pose les pieds sur le globe terrestre.
Sous ses pieds, le serpent est totalement terrassé. Son
pied droit, un petit pied très délicat, blanc,
presque d'enfant tant il est gracieux, écrase la tête
du serpent comme une lourde pierre !
Son pied gauche s'appuie sur la queue. Le serpent, je le comprends
intérieurement, n'est pas mort, mais complètement
inerte.
Marie étend les bras, comme pour envelopper toute la
terre ; Elle incline vers elle son regard maternel, puis se
tourne vers moi pour dire :
« Venez à moi, ô
hommes fatigués et las de lutter contre le pouvoir des
ténèbres ; je vous ferai reposer pour toujours.
Le serpent ne pourra plus vous tenter. (Et Elle me
montre la tête écrasée sous son pied.)
Sa queue ne sèmera plus la zizanie. Abritez-vous
sous mon manteau.
L'échafaudage (de Satan) qui soutient
le monde va bientôt s'écrouler.
Venez-vous-en vite ! Réfugiez-vous sous mon manteau,
vous tous, les consacrés à mon Cœur Immaculé.
Ses jours sont comptés.
L'Ennemi n'a déjà plus de pouvoir sur vous !
Mais toi, vite ! Ecris tout cela.
Maintenant ! Tout de suite ! »
Je me lève et j'écris.
Une grande paix entre en moi. Et dans mes yeux, s'imprime très
nettement l'éclat en transparence de son précieux
manteau. La lumière qui en rejaillit sur nous est indescriptible.
Au-delà de ce manteau de protection resplendit la lumière
du paradis que l'on entrevoit déjà par Elle.
Oui, Elle est la Porte du Ciel ! riche de pierres précieuses
!...
Merci, Marie. Magnificat ! Amen. Alléluia, alléluia
!
Cette image est si vive qu'il semble que, dans mon esprit et
dans mon cœur, plus rien d'autre n'existe.
27 mars 1998
Tandis que je dis le chapelet, une image céleste m'accompagne
:
La Femme revêtue de Soleil se tient, comme une reine,
au-dessus de la terre, mais détachée d'elle. Elle
est entourée d'une multitude d'anges jeunes, superbes,
adultes, et d'une multitude d'angelots enfants.
Les couleurs sont pastel, magnifiques, délicates, d'une
harmonie parfaite.
La lumière est indescriptible ! Elle ne vient de nulle
part ni ne va nulle part, mais tout baigne dans cette lumière.
C'est comme une fête au ciel que je ne saurais décrire.
En bas, dans les profondeurs de la terre, le serpent, enfermé
dans le plus profond des abîmes, comme dans une cage inaccessible,
est désormais vaincu. Il est encore dans la terre, mais
non plus « de la terre ».
Je ne vois pas l'humanité, parce quelle est sans doute
plongée dans les ténèbres qui entourent
la terre.
Puis je vois mon Jésus, resplendissant, plus lumineux
que la lumière elle-même ; Il irradie force, puissance
et gloire... toutes choses qu'une fois de plus je ne sais, ni
ne puis exprimer: Lui est la Lumière !
Jésus est vêtu de rouge pourpre, mais la lumière
qu'il dégage est si intense que ce rouge s'estompe.
Il va vers la Femme revêtue de Soleil dont la majesté
m'enchante ; Il la prend par la main et, l'attirant doucement
à Lui, Il lui dit:
« Viens ! L'heure est venue ! »
Et, ensemble, suivis de toute cette myriade d'anges, ils commencent
leur descente sur la terre.
Alors, tout en écrivant, émue, je demande à
Jésus :
« C'est vrai que tu viendras bientôt ? »
Et Jésus, avec le plus beau sourire que je lui connaisse
:
« Oui, Ma petite, je vais venir bientôt
! »
Ainsi s'achève en moi l'image dont me reste cette certitude.
Amen.
Je priais avec quelques amis, quand j'ai reçu cette image
significative :
Le ciel est ténébreux, la terre dans l'obscurité,
une passerelle étroite comme un pont suspendu. Je la
traverse, tenant entre les mains un gros cierge blanc, resplendissant
de lumière qui éclaire les ténèbres.
Et j'atteins une porte bleu azur.
La porte azur c'est Marie, la Porte du Ciel. Celle à
travers laquelle nous verrons Jésus.
4 mai 1998
Après la Messe, je commence à prier le chapelet
et, tout de suite, je vois devant moi intérieurement
Marie.
Son manteau bleu est recouvert d'un voile blanc, transparent,
qui, de sa tête, descend sur tout son manteau.
Sous son manteau, une tunique. Celle-ci est bleue, elle aussi,
serrée à la taille par une ceinture d'or, et ornée
autour du cou d'un liseré doré. Sur ses pieds,
deux roses vieil-or.
Comme Elle est belle, Marie ! Impossible à décrire...
Et maintenant que j'écris, je comprends : c'est la Femme
revêtue de Soleil !
Et moi j'oserais dire : la Dame vêtue de ciel, de lumière,
de paradis ! Elle est là, tout près, devant moi
et m'implore en me tendant son tout-petit Jésus endormi,
ravissant, vêtu seulement d'un lange blanc :
« Oh ! Accueille-Le, accueille-Le un peu dans
ton cœur, pour qu'il puisse se bercer dans un cœur
qui L'aime. Tu sais, il y a si peu de cœurs qui L'aiment,
mon tout-petit. Accueille-Le dans ton cœur, afin qu'il
s'éveille dans ton amour ! »
Elle est solennelle, Marie, et en même temps, Elle suscite
en nous la tendresse ! C'est vraiment la maman qui tremble et
craint pour son petit !
Je prends Jésus, avec reconnaissance... Et maintenant
que j'écris, tout redevient vivant.
Je sens à nouveau l'Enfant Jésus dans mon cœur
; je suis heureuse de tant de grâce et de tendresse !
Alors, l'Immaculée m'annonce :
« Bientôt, mon Cœur de Maman triomphera
! »
Oui, Marie... mais c'est comme si quelque chose de profond m'échappait...
18 juin 1998
Après la Messe, je reste devant Jésus exposé
sur l'autel, pour l'adoration et la prière du chapelet.
Tout à coup, la prière cesse en moi et je
contemple la Très Sainte Vierge Marie, là, devant
moi, toute proche. Elle est entièrement vêtue de
bleu roi, peut être un peu foncé. Je la vois debout,
un peu au-dessus de moi, alors que moi je suis assise à
ma place.
Et voilà qu'Elle saisit les pans de son manteau, les
réunit autour de moi, formant comme une niche dans laquelle
Elle m'enferme.
Oh ! Comme c'est beau tout cela ! C'est comme si j'étais
dans un doux berceau... Et Marie parle à mon cœur
comblé de joie :
« Ma petite fille, à moi et à mon
Jésus, enferme-toi dans mon Cœur Immaculé
; l'heure devient grave ! Ne te sépare jamais de moi.
Seulement ainsi tu n'auras rien à craindre. Dis-le au
monde : seul celui qui sera enfermé dans mon Cœur
Immaculé résistera, même quand la tempête
fera rage. »
Et là, de mon bienheureux « berceau », je
vois la tourmente sévir tout autour ! Je ressens la chaleur
et la sécurité de ce merveilleux refuge, couleur
de ciel. Et Marie me recommande encore :
« Reste unie à mes autres instruments...
et combattez ensemble pour sauver un grand nombre de vos frères.
Ne vous séparez jamais ! »
Oh ! Oui, Vierge Sainte, Merci !
11 juillet 1998
Je me suis arrêtée de cuisiner, pour rester un
peu en prière et mieux finir mon chapelet. J'ai dix minutes.
Je suis en train de méditer le quatrième mystère
joyeux quand, subitement, je perçois la présence
de Marie. Je ne prie plus ; je contemple : c'est l'image
de Notre-Dame de Fatima, telle qu'on la voit à Adrano
(Sicile).
Peu à peu l'image se fait de plus en plus nette, et je
vois que Marie pleure des larmes de sang. Ces larmes coulent
sur son visage, descendent sur son vêtement blanc, tandis
qu'un autre filet de sang ruisselle le long de ses bras, jusque
sur ses mains. Ses pieds reposent sur le globe terrestre, suspendu
au-dessus d'un cratère noir et informe.
Toute la terre est inondée du sang qui ruisselle des
mains que Marie a étendues sur elle, mais de là,
il ne tombe pas dans le cratère. Au lieu de cela, il
entre irriguer aussi, en plus de la surface, l'intérieur
de la terre. Et c'est comme si s'était fait une séparation
entre la terre et le cratère. J'entends la voix douce
et suave de Marie :
« Petite enfant de mon Jésus et ma petite
à moi, vois que de sang j'ai versé a travers toutes
les images qui me représentent sur la terre ! Vois que
de sang coule sur la terre pour l'humanité que j'aime
et qui ne comprend pas.
Bientôt, tout cela cessera ! Les puissances de l'enfer
n'existeront plus sur la terre !
Mon sang, uni à celui de mon Fils, aura rénové
la terre : elle sera toute belle et toute pure. Alors, mon Fils
reviendra stipuler et resserrer la nouvelle Alliance avec Son
peuple.
Les puissances de l'enfer ne prévaudront plus jamais.
Et l'humanité, rachetée par le sang de mon Fils,
habitera la terre pour toujours.
Ma petite et petite de mon Jésus, dis au monde de chanter,
de jubiler pour ce monde nouveau que vous ne connaissez pas
encore ! »
Ma Mère, qu'en sera-t-il donc ? Je crois que l'homme
ne peut pas s'imaginer ce que sera la nouvelle terre.
Que sera donc la vie sans souffrance, ni méchanceté,
ni jugements, ni mort physique, ni mort spirituelle ? Ce sera
le paradis !
Alors nos cœurs chanteront éternellement, comme
le mien en ce moment mais pour toujours !
Marie sourit. Et je pense qu'alors nous serons tous beaux, jeunes,
dans la paix, plongés dans la joie éternelle,
comme Elle : la Dame revêtue de Soleil ! Revêtue
de Dieu !
Amen !
Dimanche de la Résurrection 1999
Avant de dormir, j'ai voulu lire le message de la Vierge de
Medjugorje. A peine ai-je commencé que je vois, dans
mon cœur, la Très Sainte Vierge Marie. Je la vois
comme une jeune fille, vêtue d'une robe blanche, toute
simple, serrée à la taille par une fine ceinture
dorée ; les pieds nus, les cheveux châtain doré,
ramassés sous un voile. Marie me parle tout de suite
et je sens comme une anxiété dans sa voix. Je
prends la plume et j'écris :
« Ma petite fille et petite de mon Jésus
: mon Jésus est sur le point de revenir !
Fais connaître la Croix glorieuse de mon Fils. Elle sera
pour beaucoup consolation et espérance. Elle sera lumière
pour bien des cœurs désespérés. Ces
images de la Croix glorieuse seront des phares dans la nuit
du monde.
Après cette guerre, les horreurs augmenteront encore
et tous vous les verrez... Le monde est en train de sombrer
dans la nuit la plus épaisse qu'il ait jamais connue
et qu'il ne connaîtra plus jamais.
Je l'ai déjà annoncé à Fatima et
à La Salette et dans d'autres endroits encore où
je suis apparue... Mais le monde se tait.
Ma fille, fais tout ce que mon Jésus te demande. Lui,
Il se manifestera. Toi, n'aie pas peur. Rapporte toute chose
à ton Père spirituel et aux prêtres choisis
par mon Fils. Ils t'aideront.
Ne t'étonne pas, ma fille, de la façon dont Jésus
te guidera. Rien, souviens-toi, rien n'est trop grand pour Lui.
Les images dont te gratifie l'Esprit-Saint sont le mode que
le Père a choisi pour te parler, pour que tu sois Son
instrument.
Ne te demande jamais rien, ma fille, comme je le faisais moi-même.
Tu ne te sentiras jamais suffisamment digne pour ton Dieu mais
sois, comme moi, un instrument entre Ses mains.
Rapporte fidèlement ce que tu vois et ce que tu entends
à mon fils de prédilection (le Père spirituel).
Comprends aussi ses difficultés : il a la tâche
de discerner ce qu'il ne voit ni n'entend. J'invoquerai sur
lui l'Esprit de sagesse, pour te guider désormais.
Les autres Prêtres et Sœur Catherine ont été
choisis pour le soutenir, car chacun a un rôle particulier
à exercer.
Qu'ils se rencontrent sous ma bénédiction et je
leur donnerai de l'énergie.
Je suis la Reine des prêtres, car c'est moi qui ai donné
au monde le premier Prêtre, en vous donnant le Corps du
Christ. Et toi "bienheureuse es-tu, parmi les femmes de
ton temps", parce que tu annonces et tu verras la Gloire
de mon Seigneur et votre Seigneur Jésus-Christ !
Je te parlerai encore. Reçois ma paix, ma petite sœur
! »
La Vierge Marie s'approche de moi et dépose un léger
baiser sur mon front.
Mon cœur aride a reçu Ta paix, ô Marie !
24 juin 1999
Depuis quelques jours, dès que je suis en prière,
même si c'est dans la rue, je contemple de mes yeux intérieurs
une image d'une grande beauté et pureté.
Je vois la Vierge Sainte, entièrement vêtue
de blanc, qui pose ses pieds sur un globe, blanc lui aussi et
entouré d'un nuage blanc.
Tout autour de la tête de Marie, voltigent des tourterelles
(ou peut-être de petites colombes) blanches elles aussi.
Je reçois au cœur cette image, mais je ne comprends
pas. Je pressens toutefois quelque chose que je ne saurais définir.
C'est comme si Marie était anxieuse...
Ce matin, au réveil, j'ai commencé à réciter
la « Petite couronne d'amour ». Mais je n'y arrivais
pas, parce que, dans mon esprit, je me retrouvais sans cesse
à réciter le Credo.
D'un coup, me revient très vive à l'esprit
l'image des tourterelles. Et à mon interrogation muette,
voilà que Marie, en indiquant les tourterelles qui voltigeaient
autour d'Elle, me murmure :
« Ma toute petite, voilà l'armée
de mon Cœur Immaculé ! »
Etonnée, je Lui dis : « Oh ! Mais elles sont très
peu. Je pourrais les compter ! »
« Oui, ma fille, ils sont peu, et même trop
peu nombreux mes fils de prédilection qui restent avec
moi, à attendre mon Jésus et à préparer
le monde pour Son retour ! »
Dans mon cœur, je pense pourtant à la grande participation
du Mouvement sacerdotal marial, avec Don Stefano Gobbi... et
je ne comprends pas.
Mais Marie continue :
« Oui, certes, ils sont nombreux mes fils
de prédilection, qu'à travers "cet humble
fils qui m'est tout acquis", j'ai préparés
et continue de préparer au triomphe de mon Cœur
Immaculé, c'est-à-dire au retour de Jésus
dans Sa Gloire. Mais ils sont peu, si peu, ceux qui préparent
mon peuple dans l'attente de mon Fils Jésus !
La plupart d'entre eux voudraient des certitudes mathématiques
pour en parler... c'est comme si Abraham avait dit à
Dieu : "Si tu m'assures que tu ne frapperas pas mon fils
unique, alors je partirai pour le sacrifice." Ils ne se
fient pas aveuglément à ma présence auprès
d'eux, ni à mon aide maternelle.
Est-ce possible qu'une mère laisse ses enfants dans l'erreur
? Et pourtant ils se taisent ! C'est pourquoi ils sont si peu,
avec moi, à attendre Jésus. Et pourtant, Il reviendra...
Mais, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ?
S'ils sont rares, les pasteurs qui mènent leur troupeau
vers le but final, combien de brebis ne vont-elles pas s'égarer
?
La confiance en Celle qui a reçu cette tâche du
ciel, voilà ce qui manque ! »
« Oh ! Vierge Marie, que puis-je faire ? »