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25 janvier 2002
 Je participe à la Sainte Messe, dans la cathédrale 
                  de S. Sur le côté gauche s'ouvre la splendide chapelle 
                  du Très-Saint-Sacrement.
 Tout à coup, pour un instant, j'aperçois mon 
                  ange gardien agenouillé sur un banc de cette chapelle. 
                  Son attitude me paraît d'autant plus étrange qu'en 
                  ce moment les Saintes Espèces ne sont pas dans le tabernacle 
                  resté ouvert, parce que, dans la cathédrale, on 
                  célèbre l'Eucharistie.
 Après la Messe, je récite le « petit chapelet 
                  d'amour ».
 A la deuxième dizaine, tandis que je dis : « Jésus 
                  je T'aime, sauve-nous ! », je m'aperçois, intérieurement, 
                  que dans la chapelle du Saint-Sacrement, Marie est là 
                  : la Vierge triomphante, la Vierge de l'icône au manteau 
                  bleu, constellé d'étoiles.
 Voilà pourquoi mon ange gardien restait là : pour 
                  me préparer.
 Et j'entends la voix de Marie :
 « Je suis la Vierge triomphante !
 Le livre "Le Triomphe de l'Immaculée" 
                  envahira la France. Satan sera furibond, mais toi, n'aie 
                  pas peur !
 Il ne pourra rien contre toi, parce que saint Michel Archange 
                  s'interposera entre toi et lui.
 Satan n'aura aucun pouvoir sur toi !
 Bientôt la terre sera enfermée dans mon manteau 
                  !
 Ce qui veut dire quelle aura été purifiée 
                  par mon Immaculée Conception, unie au Sang de mon Fils.
 Je l'offrirai à Jésus, qui la remettra de nouveau 
                  au Père.
 Alors mon Fils reviendra pour reconstruire le Royaume de Son 
                  Père.
 C'est cela le triomphe de mon Cœur Immaculé. »
 
 Oui, Marie. Ainsi soit-il !
 19 mai 2003
 
 Après la Sainte Messe, je m'arrête pour adorer 
                  Jésus exposé sur l'autel.
 Il se présente à mon cœur en tenant dans 
                  la main une balance avec deux plateaux et je sens intérieurement 
                  cette présence comme celle du juste Juge.
 Je comprends aussi comment tout homme se trouve devant le Seigneur.
 Sur l'un des plateaux de la balance, je vois se poser un bloc 
                  métallique, froid et pesant : dans mon cœur, je 
                  comprends que cela représente notre péché.
 Sur l'autre plateau, je vois beaucoup de roses de couleurs différentes 
                  et je comprends qu'elles représentent les vertus. Quand 
                  le plateau de la balance pèse plus du côté 
                  du péché, avec stupeur, je vois s'avancer silencieusement 
                  la Vierge Marie. Elle enlève le bloc métallique 
                  et pose à sa place son Cœur Immaculé.
 Alors, miraculeusement, les deux plateaux de la balance deviennent 
                  égaux.
 L'intervention de Marie pour ses pauvres fils, comme Maman qui 
                  peut tout auprès de son Fils est évidente et elle 
                  m'émeut.
 Jésus, tenant toujours la balance, comme s'il était 
                  soulagé à notre égard, affirme :
 « Tu vois, la Mère secourt toujours avec 
                  son Cœur miséricordieux. »
 La dernière parole, c'est Elle qui la dit...
 Rappelle a tous :
 « Je suis Miséricorde et Justice !... Mais Elle, 
                  Elle est toute Miséricorde ! »
 Jésus sourit...
 
 Oui, c'est l'intercession très particulière et 
                  très puissante de la Vierge jusqu'au dernier moment qui 
                  nous sauvera !
 Oui ! Et Toi, Jésus, Tu l'exauces toujours !
 Lundi 8 décembre 2003
 
 Aujourd'hui, journée dédiée à la solennité 
                de l'Immaculée Conception de Marie, une très belle 
                image est donnée :
 Je vois la Vierge debout sur le globe terrestre.
 Elle étend solennellement ses très belles mains, 
                d'où sortent comme des étincelles et des brillants 
                de lumière descendent sur la terre.
 Marie bouge ses mains avec des mouvements circulaires, comme pour 
                rejoindre chaque coin de la terre.
 Puis, à ma stupéfaction, je vois arriver un immense 
                aigle avec des ailes splendides déployées. L'Aigle 
                que je perçois intérieurement et clairement comme 
                le symbole du Christ, se saisit du globe terrestre, que la Vierge 
                lui tend, et part vers les hauteurs du ciel, alors que Marie continue 
                a répandre ses brillants autour d'Elle, affirmant avec 
                jubilation :
 « Je suis la Promesse !
 Jésus est la Conquête et l'Achèvement ! »
 
 Puis, dans l'immense vide resté sous les pieds de la Vierge 
                Marie, lentement, naît une nouvelle terre.
 Des jardins de roses multicolores et non seulement, mais des roses 
                aux couleurs jamais vues, remplissent mes yeux intérieurs...
 Le paradis est en train de naître !
 Alléluia !
 
 Viens vite, Jésus !
 Viens vite ravir le monde !
 Et toi, Marie, envoie tes brillants qui renouvelleront la terre 
                et la rendront digne de Jésus !
 Ainsi soit-il !
 Jeudi saint, 8 avril 2004
 
 Un groupe d'amis et de collaborateurs ont offert à mon 
                Enfant Jésus, un nouveau berceau en bois, aux lignes volontairement 
                sobres et pauvres selon les désirs de ce même Enfant 
                Jésus, presque une petite mangeoire, néanmoins rendue 
                précieuse par leur tendresse et par leur amour... Ils ont 
                ajouté également une belle quantité de paille 
                nouvelle et odorante.
 Ce matin, après la Sainte Messe, je m'attarde un peu dans 
                l'adoration du Très Saint Sacrement.
 Je médite la Passion de Notre Seigneur, et voilà 
                qu'au contraire, mon cœur se remplit de tendresse pour le 
                désir de mes amis de dédier une journée en 
                l'honneur de l'Enfant Jésus, avec la célébration 
                de la Sainte Messe, au cours de laquelle le petit berceau sera 
                bénit avec la paille nouvelle, pour recevoir le petit Roi.
 Cette journée sera le 25 avril, fête, pour nous autres 
                Italiens, de la Libération.
 Cette date me semble vraiment indiquée pour fêter 
                le vrai grand Libérateur, Celui qui est venu chez nous, 
                Petit, pour nous libérer.
 Je suis émue et je prie Jésus :
 « Jésus, Notre Seigneur et Dieu, es-Tu content 
                de ce don que nous T'offrirons avec notre pauvreté ? Jésus, 
                je Te prie, accepte cet humble berceau ! »
 Et.. joie des joies, après tant de temps de silence, voici 
                la voix si attendue et si aimée de mon Jésus :
 « La pauvreté de la grotte de Bethléem, 
                n'a pas dédaigné l'amour !
 Et la grotte de Bethléem dans sa pauvreté, fut imprégnée 
                d'amour !
 L'amour de Marie et de Joseph !
 L'amour des bergers !
 L'amour des Mages !
 
 Oui ! J'accueille avec joie ce don d'amour.
 
 Je bénirai ce berceau Moi-même !
 Je bénirai chaque brin de l'humble paille qui comblera 
                ce berceau !
 Je bénirai chaque cœur, parce que Je suis l'Amour, 
                et l'Amour ne dédaigne jamais l'amour !
 Ma fille, chaque petit acte d'amour est un baume pour mon Cœur 
                !
 
 Oui ! Aujourd'hui, justement, commence Ma Passion ; Je te révèle 
                encore mon besoin poignant d'amour.
 Cette Passion, Je l'ai supportée et vécue par amour, 
                et aujourd'hui, comme alors, chaque petit battement d'amour me 
                donne réconfort et soulagement.
 Merci, ma fille. Dis-leur que ce jour-là, je serai avec 
                vous ! »
 
 Merci, Jésus, merci pour toute personne qui T'aime.
 Merci pour les prêtres que tu as mis à mes côtés 
                et qui aiment Ton Œuvre.
 Je ne Te louerai jamais suffisamment pour tout cela... »
 
 Après un instant de silence, Jésus reprend :
 « Chaque prêtre a été choisi 
                par Moi avec soin.
 Moi-même je l'ai préparé.
 Tu dis que cette Œuvre ira toujours plus loin, mais tu n'imagines 
                pas encore jusqu'où.
 Ne crains rien ! J'ai tout préparé Moi-même 
                ! »
 Merci, Jésus ! Ainsi en sera-t-il ! Hosanna, hosanna à 
                notre Roi !
 
 Je restai encore en adoration, pleine de paix pour ce que je venais 
                de recevoir, quand à l'improviste, se présenta à 
                moi une image connue et si chère : la Vierge de Lourdes, 
                la tunique candide, la ceinture bleue, les mains tournées 
                vers le monde...
 Marie, après un instant, parle à mon cœur :
 « J'ai dit un jour a Bernadette : 
                "Je suis l'Immaculée Conception !"
 et Bernadette eut la sagesse des docteurs de l'Eglise.
 Par mon Immaculée Conception, le sein de chaque femme, 
                au temps établi par le Père céleste, reviendra, 
                par la purification, à être, comme celui de ma Très 
                Sainte Mère Anne, capable de concevoir des créatures 
                nouvelles.
 Je suis les Prémices de ces nouvelles créatures 
                : conçue sans péché originel, comme c'était 
                à l'Origine.
 La pensée du Père céleste n'avait pas conçu 
                le péché originel, et n'avait donc pas conçu 
                des créatures malades.
 Je suis le modèle, encore unique, de toute créature 
                sortie de la pensée de Dieu, avant la rébellion 
                ! »
 
 Merci, Marie !
 Comme ta révélation est consolante !
 Pas nouvelle, mais pourtant si oubliée.
 C'est pourtant ce futur-là qu'il faut espérer, le 
                futur qui nous attend dans la Gloire de ton Fils Jésus 
                !
 Ainsi soit-il ! Ave Maria !
 
 
 
 
                
                   
                    | Jésus 
                        à Angela
J’ai 
                        soif... de votre amour !
=> 
                        STELLA MARIS 395 |  |   
                    |  |   
                    | Angela 
                        entendait depuis quelque temps ce cri silencieux de Jésus 
                        : «J’ai soif !» quand Jésus parla à son coeur :« Petite, il est temps que l’humanité me donne son amour, 
                        parce que l’Amour souffre. L’homme peut réciter beaucoup 
                        de prières, il peut chanter et louer, il peut participer 
                        à toutes les célébrations religieuses, il peut aussi recevoir 
                        les sacrements et il peut ne pas me donner son amour.
 Je dirai que moi, l’Amour, je demande l’amour, parce que 
                        donner l’amour requiert la conscience. On ne peut donner 
                        de l’amour sans la conscience, parce que l’amour même 
                        est dans la volonté de donner de l’amour.
 Je dirai qu’aucun homme ne peut mesurer sa capacité d’aimer 
                        l’Amour, parce que c’est seulement l’Amour qui est la 
                        mesure de l’amour. Mais comme la balance pèse la plus 
                        petite unité de mesure, ainsi, l’Amour mesure chaque plus 
                        petite palpitation d’amour.
 J’ai besoin moi, l’Amour, de l’amour de l’homme !
 Comme l’offrande de la veuve est passée à travers l’histoire 
                        des siècles, parce que c’était tout ce qu’elle avait, 
                        ainsi, le plus pauvre de vos amours sera élevé avec moi 
                        dans la gloire, comme l’offrande la plus agréable au Père, 
                        parce que seulement l’amour sauve, et l’homme sera sauvé 
                        par l’Amour, à travers son amour.
 Quand l’homme rencontrera l’Amour, l’Amour ne lui demandera 
                        pas combien de prières il a faites, à combien de saintes 
                        messes il a participé, combien de groupes de prière il 
                        a fréquentés, mais combien il a aimé. Parce que l’amour, 
                        plus il est misérable, et plus il m’est donné, plus il 
                        est offrande de votre pauvreté que moi, l’Amour infini, 
                        je peux combler.
 C’est seulement en me donnant l’amour, que vous me donnez 
                        votre coeur, tel qu’il est, pour que moi, l’Amour, je 
                        puisse l’unir au mien.
 Mes petits enfants, donnez-moi de l’amour, sans crainte, 
                        parce que je désire vous aimer comme vous êtes.
 Aime-moi comme tu es, mon enfant ! Si tu attends de savoir 
                        aimer, tu n’aimeras jamais, parce que tu n’auras pas su 
                        apprendre de l’Amour.
 J’ai soif, mes fils, de votre pauvreté, parce que c’est 
                        uniquement en moi que se fait la richesse.
 J’ai soif, mes enfants, de votre petitesse, parce que 
                        c’est seulement en moi que s’opère la grandeur.
 J’ai soif, mes enfants, de votre souffrance, parce qu’en 
                        moi elle devient offrande.
 J’ai soif, mes enfants, de votre amour, parce qu’en moi 
                        il se fait rédemption.
 N’attendez pas d’être grand, d’être guéri, libéré, sain 
                        de corps et d’esprit, pour me donner votre amour, parce 
                        que sans votre amour, je ne peux pas vous guérir, vous 
                        libérer, vous rendre sain.
 Moi, Jésus, l’Amour, je vous aime !»
 Je 
                        suis la Résurrection et la Vie, p. 310-311
 
 |  |   
            | 
 
 
                
                   
                    | Jésus 
                        à Angela : « Je suis la Résurrection et la Vie »Le 
                        petit chapelet d’Amour, rouge et or, fait des merveilles=> 
                        STELLA MARIS 398 |  |   
                    |  |   
                    | Voici 
                        quelques extraits du journal d’Angela, explicitant le 
                        sens et la grâce particulière que Jésus donne au petit 
                        chapelet d’Amour rouge et or. Le 
                        25 novembre 2001Fête 
                        du Christ Roi de l’Univers, Angela, dans son action de 
                        grâce après la communion, remercie le Seigneur : « Je Le prie de bénir d’une manière spéciale toutes les 
                        personnes qui, à partir de maintenant, prieront la Petite 
                        Couronne de l’Amour avec le nouveau Chapelet de cristal 
                        rouge et or, comme Lui-même l’a désiré.
 Ayant eu la joie d’offrir le premier Chapelet au Saint-Père, 
                        je crois que sa Bénédiction fera de ce Chapelet un signe 
                        efficace de l’Amour de Jésus, du fait que les grains rouges 
                        représentent, comme Il l’a voulu, Son Sang versé pour 
                        nous.
 Soudain, j’entends la Voix de Jésus, suave et pleine d’autorité 
                        en même temps :
 « Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades 
                        !»
 Jésus a répété plusieurs fois cette affirmation dont je 
                        ne comprends pas la vraie signification, et je crains 
                        de me tromper.
 Mon coeur bat très fort... mais je ne veux pas penser 
                        à des choses trop grandes pour moi.
 En attendant, je garde dans mon coeur cette promesse.»
 Prudente, Angela attend que se vérifie la bonne nouvelle 
                        qu’elle vient de recevoir.
 Le 
                        jeudi 10 janvier 2002Les 
                        Paroles de Jésus : «Ce Chapelet ira d’une manière particulière 
                        aux malades !» sont restées dans mon coeur depuis le 25 
                        novembre 2001. Mais aujourd’hui, on me parle d’une personne 
                        très gravement atteinte, et je ressens soudain le devoir 
                        de dévoiler le secret.J’envoie un Chapelet à F., l’invitant à le réciter et 
                        à faire un acte de foi. Je ne sais pas exactement ce qu’entendait 
                        Jésus, mais je sens qu’un acte de foi est nécessaire.
 Quelques jours après, j’apprends que des faits extraordinaires, 
                        surtout spirituels, sont arrivés après que F. avec sa 
                        femme R. ont récité comme chaque soir, mais pour la première 
                        fois avec le Chapelet rouge, la Petite Couronne de l’Amour. 
                        Je suis émue et stupéfaite !
 Merci, notre Amour Infini !»
 Le 
                        5 juillet 2002Angela 
                        est en vacances et, épuisée, elle décide de se reposer 
                        un peu dans l’après-midi :«Je parle à Jésus de mon état physique et spirituel que 
                        je Lui offre, afin que dans Sa Bonté cela puisse servir 
                        à quelque chose.
 Soudain, je sens Sa Présence proche et claire, et une 
                        certitude surgit dans mon coeur. Alors je dis à Jésus 
                        :
 «Oui, je suis certaine que Tu me regardes, que Tu vois 
                        ce que je ne vois pas et que Tu es en train de faire quelque 
                        chose de grand ! Jésus, je suis Ta petite... » Ceci dit, 
                        une grande paix m’envahit et je m’assoupis. Je ne sais 
                        pas combien de temps passe, quand le téléphone sonne...
 Je reçois alors la nouvelle d’une amélioration soudaine 
                        et extraordinaire de L., un petit enfant de seulement 
                        trois ans, affligé par une maladie si douloureuse, qu’elle 
                        l’a immobilisé depuis 40 jours sur son petit lit d’hôpital.
 Une amie avait donné à sa maman la Petite Couronne d’Amour. 
                        Et elle l’avait priée avec foi, appuyant sur le coeur 
                        de L. le Chapelet rouge et or, en un acte de confiance 
                        et d’abandon à l’amour de Dieu.
 La fièvre, ce jour-là, descendit soudainement. Les jours 
                        suivants, l’enfant s’est levé, recommençant tout doucement 
                        à manger normalement et à jouer. La chimiothérapie ne 
                        produisait plus les effets collatéraux pesants, qui, précédemment, 
                        avaient affligé le petit L...
 Alors, je comprends !
 Oui, Jésus, Tu étais en train d’opérer quelque chose de 
                        grand !
 O mon Jésus, ce Chapelet est un autre des signes de Ton 
                        Amour et de Ta Miséricorde Infinie !
 Gloire à Toi, notre Seigneur, riche de Miséricorde et 
                        de Grâces !»
 
 
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                    | La 
                        Croix GlorieuseMystère 
                        pascal pour aujourd’hui=> 
                        STELLA MARIS 402 |  |   
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                        Jésus 
                          a fait d’Angela un témoin de sa Croix Glorieuse. Elle 
                          nous entraîne à entrer en profondeur dans l’aujourd’hui 
                          du mystère de Pâques et nous dévoile le sens de cette 
                          «icône» de la Croix Glorieuse que Jésus a voulue pour 
                          orner la couverture de son livre «Je Suis la Résurrection 
                          et la Vie». Elle en reprend les étapes, et nous livre 
                          le message que Jésus lui a donné à Pâques 2000. Comme 
                        on peut le comprendre de l’interview publiée dans Stella 
                        Maris(1), la Très Sainte Trinité a beaucoup fait dans 
                        ma pauvre âme, encore mal dégrossie, avant de me parler 
                        de la mission que le Père Céleste, dans Sa bonté, avait 
                        choisi depuis toujours de me confier. Même après ma rencontre 
                        personnelle avec Jésus, ma prière restait assez pauvre 
                        et sommaire, comme elle l’est encore aujourd’hui. Ne sachant 
                        dire à Jésus plus que je L’aimais, souvent je me taisais 
                        devant Lui restant simplement en adoration. Après la Sainte 
                        Messe, je contemplais pendant des heures le magnifique 
                        Crucifix de l’église de Saint-F., qui par Volonté de Dieu, 
                        est toujours plus «mon église».Quand je risquais d’être écrasée par la souffrance, je 
                        cherchais le Crucifix. Souvent et mystérieusement, les 
                        rayons d’or qui entourent la Croix fascinaient mon coeur. 
                        Alors, j’exultais : «La Croix est Lumière ! La Croix est 
                        Gloire !»
 
 
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                    | Ce 
                        n’était certes pas une affirmation théologique, vu que 
                        je ne savais rien des Ecritures ; c’était simplement un 
                        mouvement de l’Esprit-Saint en moi ! Ce Crucifix est certainement 
                        un chef-d’oeuvre d’une grande beauté artistique (ci-contre).Cependant, cette croix me fascinait, non pas tant par 
                        son art, mais par quelque chose d’indéfinissable qui pénétrait 
                        jusqu’au plus profond de mon coeur. Restant en contemplation 
                        longuement devant Lui, souvent il m’arrivait de perdre 
                        les contours de la Croix et de Jésus Lui-même, qui était 
                        pourtant d’une grande beauté, parce que ce qui occupait 
                        totalement mon esprit était uniquement les rayons de lumière 
                        autour de la Croix.
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                    |  
                        Sans que je sache encore que cela venait par don surnaturel, 
                          quelquefois mes yeux s’ouvraient tellement qu’il arrivait 
                          qu’une Lumière très pure, non plus matérielle, prenne 
                          la place de ces mêmes rayons dorés autour de la Croix. 
                          Tout en moi était uniquement Lumière et j’en restais 
                          extasiée ! Mais ensuite, tout étonnée, j’en sortais 
                          en me frottant les yeux. L’Esprit-Saint était en train 
                          de me préparer; Jésus voulait me parler, au-delà de 
                          Son Sacrifice, de la Gloire de Sa Croix. Le Ressuscité 
                          voulait me former pour qu’un jour je devienne Apôtre 
                          de Sa Croix Glorieuse. Mais je ne le savais pas encore.
 Je 
                        vis une Croix Glorieuse d’une beauté inexprimableLe 
                        10 décembre 1997, j’étais en train de méditer sur les 
                        apparitions extraordinaires de la Vierge de Medjugorje 
                        et réfléchissais sur le signe annoncé par la Reine de 
                        la Paix quand mes yeux intérieurs s’ouvrirent sur une 
                        extraordinaire image : Je vis une Croix Glorieuse (c’est 
                        ainsi que je la définissais spontanément), d’une beauté 
                        et d’une lumière inexprimables, d’un feu vif qui ne s’éteignait 
                        pas. Je vis ensuite qu’elle était sur un mont. Je m’approchai 
                        et je vis qu’elle était de lumière très pure (voilà pourquoi 
                        elle ne s’éteignait pas) et tout naturellement, j’y entrai, 
                        m’avançai et m’arrêtai à l’intérieur. Je crois que je 
                        ne serais plus retournée en arrière ! Cependant, je percevais 
                        que d’autres personnes avaient peur de s’y accoster et 
                        revenaient en arrière. Je dis à Jésus : «Beaucoup ont 
                        peur, mais quand ils verront Ton Visage, beaucoup seront 
                        illuminés : même ceux de la dernière heure.» Oh, quelle 
                        Béatitude ! Aucune parole ne pourra suffisamment décrire 
                        ce qui est indescriptible !Le 17 janvier 1998, pendant la Sainte Messe, ayant à peine 
                        reçu Jésus-Hostie, je levai les yeux vers le très beau 
                        Crucifix de l’autel. En un instant, comme si mes yeux 
                        s’ouvraient et que mon coeur se dilatait, je vis intérieurement 
                        les plaies ouvertes de Jésus. Il en sortait comme du feu, 
                        mélangé à des braises incandescentes, qui descendaient 
                        pour frapper les coeurs des hommes. Ces braises, maintenant 
                        que j’écris, me deviennent plus significatives : Elles 
                        sont la «chair» de Dieu qui se donne au monde avec son 
                        Amour (le feu) !
 Puis, toute la Croix et l’autel s’enflammèrent d’une Lumière 
                        extraordinaire et je me retrouvais à l’intérieur de cette 
                        Lumière. Je n’essaie même pas de décrire ce que j’ai éprouvé, 
                        je ne trouve pas les paroles ! Amen !
 La 
                        Croix est Glorieuse, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude 
                        ; c’est le Paradis !Le 
                        15 février 1998, un dimanche, je voyageais en train, récitant 
                        le Saint Rosaire : une grande angoisse m’unit à Jésus 
                        que je vis sur le Calvaire, chargé de la Croix. Me tournant 
                        vers Lui, je Lui dis : «Que puis-je faire pour Toi, dis-moi, 
                        mon Seigneur ?»«Ma petite, essuie Mon Visage par ton amour et j’imprimerai 
                        sur ton coeur Mon Regard Miséricordieux pour l’humanité. 
                        Sois ma Véronique encore !»
 Oh, que c’était déchirant de voir Jésus de la sorte ! 
                        Je continuai à prier et, récitant les mystères douloureux, 
                        spirituellement, je m’agenouillai sous la Croix. Soudain, 
                        la Croix devint lumineuse, puis grandit, toujours plus, 
                        jusqu’à ce qu’elle m’enveloppe. Je sentis une paix incroyable. 
                        La Croix est Glorieuse ! Je dirais, ce n’est plus la Croix, 
                        mais la béatitude : c’est le Paradis !
 Oh, mon Seigneur, qui continue à souffrir pour nous, pour 
                        nous donner Ta Gloire, fais que tous les hommes le comprennent.
 Je commençai à comprendre que je serais impliquée directement 
                        dans ce Projet de Salut. Je priai Jésus :
 «Toi qui enveloppes ta petite fourmi dans la lumière de 
                        cette Croix qui bientôt enveloppera la terre, Jésus auquel 
                        les hommes ont refusé d’obéir pour réaliser un grand Projet 
                        en Ton Nom, Toi qui bien que refusé, ne te fatigues pas 
                        de nous, fais que l’humanité ne refuse pas une fois encore 
                        Ta Croix Glorieuse qui, par Ta Miséricorde incroyable, 
                        veut attirer tout à Elle ! En Elle seulement est le Salut 
                        ! Viens vite, Jésus !» (Il y a quelque temps, une amie 
                        m’a parlé de D., mais je commence seulement maintenant 
                        à comprendre que l’Esprit-Saint me donne connaissance 
                        de cette même Croix Glorieuse qui n’a pas été accueillie 
                        là.)
 Jésus, à travers ces images et bien d’autres nombreuses 
                        images, que j’écrivais régulièrement dans les cahiers 
                        et que je soumettais au discernement de mon Père Spirituel, 
                        m’unissait toujours plus à Son Projet. Et maintenant, 
                        Il m’invite à recueillir tout cela dans un livre dont 
                        Il me montra avec clarté la couverture.
 J’écrivais le 13 mars 1998 : Depuis quelques jours, l’Esprit-Saint 
                        montre à mon coeur des images se rapportant au cahier. 
                        Comme un puzzle, Jésus me montre la couverture et lentement, 
                        avec des images toujours plus précises, Il m’instruit 
                        sur le sens du message fondamental qu’Il veut donner au 
                        monde. Il est extraordinairement beau ! Je suis émue et 
                        je me rends toujours plus compte que l’Auteur de tout 
                        cela est et doit rester uniquement l’Esprit-Saint.
 Oh, la Lumière ! La Lumière de cette Croix est extraordinaire 
                        ! Où trouverai-je quelque chose de semblable sur la terre 
                        ? Comment pourrai-je la réaliser ? Comment ferai-je pour 
                        la communiquer ? Guide-moi, Toi Jésus ! Amen !
 Toujours 
                        plus nettement, se détache une Croix immense, GlorieuseLe 
                        5 avril de la même année, je vois dans mon coeur l’image 
                        d’un cercle autour d’une grande Croix, composée de tant 
                        de personnes, certaines connues et d’autres inconnues. 
                        C’est comme une grande chaîne, parce que tous, nous nous 
                        tenons par la main, autour de cette Croix apparemment 
                        commune. Dans mon coeur, je reçois ce message :«Vite, tous ceux qui ont reçu la charge et la mission 
                        d’annoncer la Croix Glorieuse, que Jésus Lui-même hissera, 
                        seront réunis (je crois comprendre) à D.!»
 Je perçois clairement une Promesse ! Ainsi soit-il !
 Puis, le 22 avril 1998, mon coeur reçoit une révélation 
                        plus grande : l’Universalité de la Croix Glorieuse, qui 
                        renferme la bienheureuse espérance qui conclu l’évangile 
                        (Ap 
                        22,20) : «Amen, viens Seigneur Jésus !»
 Pendant la Sainte Messe, l’Esprit me donne cette image 
                        très vive et profondément prophétique :
 Je vois dans mon coeur une colline sur laquelle est érigée 
                        une Croix avec Jésus mort. Le ciel est ténébreux, des 
                        éclairs et des coups de tonnerre qui font peur se déchaînent 
                        sur cette colline. Puis l’Esprit me porte pour observer 
                        la particularité de cette Croix : de toutes les parties 
                        où on l’observe, elle présente toujours le corps de Jésus. 
                        C’est-à-dire qu’on ne la voit jamais de côté ou en arrière, 
                        mais toujours de face. C’est comme si Jésus voulait rendre 
                        vivant le témoignage de Sa mort pour nous, simultanément 
                        au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. C’est comme si depuis 
                        la Croix du Calvaire, Jésus voulait, avec Son Sacrifice, 
                        embrasser le monde entier dans une unique étreinte d’amour 
                        universel (Il n’est pas facile d’expliquer tout cela).
 Ensuite, lentement, c’est comme si un feu vivant, une 
                        lumière, prenait naissance à la Croix et enflammait cette 
                        colline. C’est comme si tout reflétait cette lumière.
 Puis, toujours plus clairement, se détache une Croix immense, 
                        Glorieuse. Jésus n’est plus sur la Croix.
 Lui-même, Jésus est la Croix !
 J’oserais dire : la Croix est une Personne, c’est Lui 
                        vivant.
 Et cette Croix a les mêmes caractéristiques: on peut la 
                        voir en même temps au nord, au sud, à l’est, à l’ouest.
 La Croix a les bras étendus partout où on la voit.
 C’est quelque chose de mystérieux et de miraculeux !
 Notes:1. Cf. Stella Maris n° 395 à 398.
 2. Cf. photo page 8
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