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25 janvier 2002
Je participe à la Sainte Messe, dans la cathédrale
de S. Sur le côté gauche s'ouvre la splendide chapelle
du Très-Saint-Sacrement.
Tout à coup, pour un instant, j'aperçois mon
ange gardien agenouillé sur un banc de cette chapelle.
Son attitude me paraît d'autant plus étrange qu'en
ce moment les Saintes Espèces ne sont pas dans le tabernacle
resté ouvert, parce que, dans la cathédrale, on
célèbre l'Eucharistie.
Après la Messe, je récite le « petit chapelet
d'amour ».
A la deuxième dizaine, tandis que je dis : « Jésus
je T'aime, sauve-nous ! », je m'aperçois, intérieurement,
que dans la chapelle du Saint-Sacrement, Marie est là
: la Vierge triomphante, la Vierge de l'icône au manteau
bleu, constellé d'étoiles.
Voilà pourquoi mon ange gardien restait là : pour
me préparer.
Et j'entends la voix de Marie :
« Je suis la Vierge triomphante !
Le livre "Le Triomphe de l'Immaculée"
envahira la France. Satan sera furibond, mais toi, n'aie
pas peur !
Il ne pourra rien contre toi, parce que saint Michel Archange
s'interposera entre toi et lui.
Satan n'aura aucun pouvoir sur toi !
Bientôt la terre sera enfermée dans mon manteau
!
Ce qui veut dire quelle aura été purifiée
par mon Immaculée Conception, unie au Sang de mon Fils.
Je l'offrirai à Jésus, qui la remettra de nouveau
au Père.
Alors mon Fils reviendra pour reconstruire le Royaume de Son
Père.
C'est cela le triomphe de mon Cœur Immaculé. »
Oui, Marie. Ainsi soit-il !
19 mai 2003
Après la Sainte Messe, je m'arrête pour adorer
Jésus exposé sur l'autel.
Il se présente à mon cœur en tenant dans
la main une balance avec deux plateaux et je sens intérieurement
cette présence comme celle du juste Juge.
Je comprends aussi comment tout homme se trouve devant le Seigneur.
Sur l'un des plateaux de la balance, je vois se poser un bloc
métallique, froid et pesant : dans mon cœur, je
comprends que cela représente notre péché.
Sur l'autre plateau, je vois beaucoup de roses de couleurs différentes
et je comprends qu'elles représentent les vertus. Quand
le plateau de la balance pèse plus du côté
du péché, avec stupeur, je vois s'avancer silencieusement
la Vierge Marie. Elle enlève le bloc métallique
et pose à sa place son Cœur Immaculé.
Alors, miraculeusement, les deux plateaux de la balance deviennent
égaux.
L'intervention de Marie pour ses pauvres fils, comme Maman qui
peut tout auprès de son Fils est évidente et elle
m'émeut.
Jésus, tenant toujours la balance, comme s'il était
soulagé à notre égard, affirme :
« Tu vois, la Mère secourt toujours avec
son Cœur miséricordieux. »
La dernière parole, c'est Elle qui la dit...
Rappelle a tous :
« Je suis Miséricorde et Justice !... Mais Elle,
Elle est toute Miséricorde ! »
Jésus sourit...
Oui, c'est l'intercession très particulière et
très puissante de la Vierge jusqu'au dernier moment qui
nous sauvera !
Oui ! Et Toi, Jésus, Tu l'exauces toujours !
Lundi 8 décembre 2003
Aujourd'hui, journée dédiée à la solennité
de l'Immaculée Conception de Marie, une très belle
image est donnée :
Je vois la Vierge debout sur le globe terrestre.
Elle étend solennellement ses très belles mains,
d'où sortent comme des étincelles et des brillants
de lumière descendent sur la terre.
Marie bouge ses mains avec des mouvements circulaires, comme pour
rejoindre chaque coin de la terre.
Puis, à ma stupéfaction, je vois arriver un immense
aigle avec des ailes splendides déployées. L'Aigle
que je perçois intérieurement et clairement comme
le symbole du Christ, se saisit du globe terrestre, que la Vierge
lui tend, et part vers les hauteurs du ciel, alors que Marie continue
a répandre ses brillants autour d'Elle, affirmant avec
jubilation :
« Je suis la Promesse !
Jésus est la Conquête et l'Achèvement ! »
Puis, dans l'immense vide resté sous les pieds de la Vierge
Marie, lentement, naît une nouvelle terre.
Des jardins de roses multicolores et non seulement, mais des roses
aux couleurs jamais vues, remplissent mes yeux intérieurs...
Le paradis est en train de naître !
Alléluia !
Viens vite, Jésus !
Viens vite ravir le monde !
Et toi, Marie, envoie tes brillants qui renouvelleront la terre
et la rendront digne de Jésus !
Ainsi soit-il !
Jeudi saint, 8 avril 2004
Un groupe d'amis et de collaborateurs ont offert à mon
Enfant Jésus, un nouveau berceau en bois, aux lignes volontairement
sobres et pauvres selon les désirs de ce même Enfant
Jésus, presque une petite mangeoire, néanmoins rendue
précieuse par leur tendresse et par leur amour... Ils ont
ajouté également une belle quantité de paille
nouvelle et odorante.
Ce matin, après la Sainte Messe, je m'attarde un peu dans
l'adoration du Très Saint Sacrement.
Je médite la Passion de Notre Seigneur, et voilà
qu'au contraire, mon cœur se remplit de tendresse pour le
désir de mes amis de dédier une journée en
l'honneur de l'Enfant Jésus, avec la célébration
de la Sainte Messe, au cours de laquelle le petit berceau sera
bénit avec la paille nouvelle, pour recevoir le petit Roi.
Cette journée sera le 25 avril, fête, pour nous autres
Italiens, de la Libération.
Cette date me semble vraiment indiquée pour fêter
le vrai grand Libérateur, Celui qui est venu chez nous,
Petit, pour nous libérer.
Je suis émue et je prie Jésus :
« Jésus, Notre Seigneur et Dieu, es-Tu content
de ce don que nous T'offrirons avec notre pauvreté ? Jésus,
je Te prie, accepte cet humble berceau ! »
Et.. joie des joies, après tant de temps de silence, voici
la voix si attendue et si aimée de mon Jésus :
« La pauvreté de la grotte de Bethléem,
n'a pas dédaigné l'amour !
Et la grotte de Bethléem dans sa pauvreté, fut imprégnée
d'amour !
L'amour de Marie et de Joseph !
L'amour des bergers !
L'amour des Mages !
Oui ! J'accueille avec joie ce don d'amour.
Je bénirai ce berceau Moi-même !
Je bénirai chaque brin de l'humble paille qui comblera
ce berceau !
Je bénirai chaque cœur, parce que Je suis l'Amour,
et l'Amour ne dédaigne jamais l'amour !
Ma fille, chaque petit acte d'amour est un baume pour mon Cœur
!
Oui ! Aujourd'hui, justement, commence Ma Passion ; Je te révèle
encore mon besoin poignant d'amour.
Cette Passion, Je l'ai supportée et vécue par amour,
et aujourd'hui, comme alors, chaque petit battement d'amour me
donne réconfort et soulagement.
Merci, ma fille. Dis-leur que ce jour-là, je serai avec
vous ! »
Merci, Jésus, merci pour toute personne qui T'aime.
Merci pour les prêtres que tu as mis à mes côtés
et qui aiment Ton Œuvre.
Je ne Te louerai jamais suffisamment pour tout cela... »
Après un instant de silence, Jésus reprend :
« Chaque prêtre a été choisi
par Moi avec soin.
Moi-même je l'ai préparé.
Tu dis que cette Œuvre ira toujours plus loin, mais tu n'imagines
pas encore jusqu'où.
Ne crains rien ! J'ai tout préparé Moi-même
! »
Merci, Jésus ! Ainsi en sera-t-il ! Hosanna, hosanna à
notre Roi !
Je restai encore en adoration, pleine de paix pour ce que je venais
de recevoir, quand à l'improviste, se présenta à
moi une image connue et si chère : la Vierge de Lourdes,
la tunique candide, la ceinture bleue, les mains tournées
vers le monde...
Marie, après un instant, parle à mon cœur :
« J'ai dit un jour a Bernadette :
"Je suis l'Immaculée Conception !"
et Bernadette eut la sagesse des docteurs de l'Eglise.
Par mon Immaculée Conception, le sein de chaque femme,
au temps établi par le Père céleste, reviendra,
par la purification, à être, comme celui de ma Très
Sainte Mère Anne, capable de concevoir des créatures
nouvelles.
Je suis les Prémices de ces nouvelles créatures
: conçue sans péché originel, comme c'était
à l'Origine.
La pensée du Père céleste n'avait pas conçu
le péché originel, et n'avait donc pas conçu
des créatures malades.
Je suis le modèle, encore unique, de toute créature
sortie de la pensée de Dieu, avant la rébellion
! »
Merci, Marie !
Comme ta révélation est consolante !
Pas nouvelle, mais pourtant si oubliée.
C'est pourtant ce futur-là qu'il faut espérer, le
futur qui nous attend dans la Gloire de ton Fils Jésus
!
Ainsi soit-il ! Ave Maria !
Jésus
à Angela
J’ai
soif... de votre amour !
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STELLA MARIS 395 |
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Angela
entendait depuis quelque temps ce cri silencieux de Jésus
: «J’ai soif !» quand Jésus parla à son coeur :
« Petite, il est temps que l’humanité me donne son amour,
parce que l’Amour souffre. L’homme peut réciter beaucoup
de prières, il peut chanter et louer, il peut participer
à toutes les célébrations religieuses, il peut aussi recevoir
les sacrements et il peut ne pas me donner son amour.
Je dirai que moi, l’Amour, je demande l’amour, parce que
donner l’amour requiert la conscience. On ne peut donner
de l’amour sans la conscience, parce que l’amour même
est dans la volonté de donner de l’amour.
Je dirai qu’aucun homme ne peut mesurer sa capacité d’aimer
l’Amour, parce que c’est seulement l’Amour qui est la
mesure de l’amour. Mais comme la balance pèse la plus
petite unité de mesure, ainsi, l’Amour mesure chaque plus
petite palpitation d’amour.
J’ai besoin moi, l’Amour, de l’amour de l’homme !
Comme l’offrande de la veuve est passée à travers l’histoire
des siècles, parce que c’était tout ce qu’elle avait,
ainsi, le plus pauvre de vos amours sera élevé avec moi
dans la gloire, comme l’offrande la plus agréable au Père,
parce que seulement l’amour sauve, et l’homme sera sauvé
par l’Amour, à travers son amour.
Quand l’homme rencontrera l’Amour, l’Amour ne lui demandera
pas combien de prières il a faites, à combien de saintes
messes il a participé, combien de groupes de prière il
a fréquentés, mais combien il a aimé. Parce que l’amour,
plus il est misérable, et plus il m’est donné, plus il
est offrande de votre pauvreté que moi, l’Amour infini,
je peux combler.
C’est seulement en me donnant l’amour, que vous me donnez
votre coeur, tel qu’il est, pour que moi, l’Amour, je
puisse l’unir au mien.
Mes petits enfants, donnez-moi de l’amour, sans crainte,
parce que je désire vous aimer comme vous êtes.
Aime-moi comme tu es, mon enfant ! Si tu attends de savoir
aimer, tu n’aimeras jamais, parce que tu n’auras pas su
apprendre de l’Amour.
J’ai soif, mes fils, de votre pauvreté, parce que c’est
uniquement en moi que se fait la richesse.
J’ai soif, mes enfants, de votre petitesse, parce que
c’est seulement en moi que s’opère la grandeur.
J’ai soif, mes enfants, de votre souffrance, parce qu’en
moi elle devient offrande.
J’ai soif, mes enfants, de votre amour, parce qu’en moi
il se fait rédemption.
N’attendez pas d’être grand, d’être guéri, libéré, sain
de corps et d’esprit, pour me donner votre amour, parce
que sans votre amour, je ne peux pas vous guérir, vous
libérer, vous rendre sain.
Moi, Jésus, l’Amour, je vous aime !»
Je
suis la Résurrection et la Vie, p. 310-311
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Jésus
à Angela : « Je suis la Résurrection et la Vie »
Le
petit chapelet d’Amour, rouge et or, fait des merveilles
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STELLA MARIS 398 |
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Voici
quelques extraits du journal d’Angela, explicitant le
sens et la grâce particulière que Jésus donne au petit
chapelet d’Amour rouge et or.
Le
25 novembre 2001
Fête
du Christ Roi de l’Univers, Angela, dans son action de
grâce après la communion, remercie le Seigneur :
« Je Le prie de bénir d’une manière spéciale toutes les
personnes qui, à partir de maintenant, prieront la Petite
Couronne de l’Amour avec le nouveau Chapelet de cristal
rouge et or, comme Lui-même l’a désiré.
Ayant eu la joie d’offrir le premier Chapelet au Saint-Père,
je crois que sa Bénédiction fera de ce Chapelet un signe
efficace de l’Amour de Jésus, du fait que les grains rouges
représentent, comme Il l’a voulu, Son Sang versé pour
nous.
Soudain, j’entends la Voix de Jésus, suave et pleine d’autorité
en même temps :
« Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades
!»
Jésus a répété plusieurs fois cette affirmation dont je
ne comprends pas la vraie signification, et je crains
de me tromper.
Mon coeur bat très fort... mais je ne veux pas penser
à des choses trop grandes pour moi.
En attendant, je garde dans mon coeur cette promesse.»
Prudente, Angela attend que se vérifie la bonne nouvelle
qu’elle vient de recevoir.
Le
jeudi 10 janvier 2002
Les
Paroles de Jésus : «Ce Chapelet ira d’une manière particulière
aux malades !» sont restées dans mon coeur depuis le 25
novembre 2001. Mais aujourd’hui, on me parle d’une personne
très gravement atteinte, et je ressens soudain le devoir
de dévoiler le secret.
J’envoie un Chapelet à F., l’invitant à le réciter et
à faire un acte de foi. Je ne sais pas exactement ce qu’entendait
Jésus, mais je sens qu’un acte de foi est nécessaire.
Quelques jours après, j’apprends que des faits extraordinaires,
surtout spirituels, sont arrivés après que F. avec sa
femme R. ont récité comme chaque soir, mais pour la première
fois avec le Chapelet rouge, la Petite Couronne de l’Amour.
Je suis émue et stupéfaite !
Merci, notre Amour Infini !»
Le
5 juillet 2002
Angela
est en vacances et, épuisée, elle décide de se reposer
un peu dans l’après-midi :
«Je parle à Jésus de mon état physique et spirituel que
je Lui offre, afin que dans Sa Bonté cela puisse servir
à quelque chose.
Soudain, je sens Sa Présence proche et claire, et une
certitude surgit dans mon coeur. Alors je dis à Jésus
:
«Oui, je suis certaine que Tu me regardes, que Tu vois
ce que je ne vois pas et que Tu es en train de faire quelque
chose de grand ! Jésus, je suis Ta petite... » Ceci dit,
une grande paix m’envahit et je m’assoupis. Je ne sais
pas combien de temps passe, quand le téléphone sonne...
Je reçois alors la nouvelle d’une amélioration soudaine
et extraordinaire de L., un petit enfant de seulement
trois ans, affligé par une maladie si douloureuse, qu’elle
l’a immobilisé depuis 40 jours sur son petit lit d’hôpital.
Une amie avait donné à sa maman la Petite Couronne d’Amour.
Et elle l’avait priée avec foi, appuyant sur le coeur
de L. le Chapelet rouge et or, en un acte de confiance
et d’abandon à l’amour de Dieu.
La fièvre, ce jour-là, descendit soudainement. Les jours
suivants, l’enfant s’est levé, recommençant tout doucement
à manger normalement et à jouer. La chimiothérapie ne
produisait plus les effets collatéraux pesants, qui, précédemment,
avaient affligé le petit L...
Alors, je comprends !
Oui, Jésus, Tu étais en train d’opérer quelque chose de
grand !
O mon Jésus, ce Chapelet est un autre des signes de Ton
Amour et de Ta Miséricorde Infinie !
Gloire à Toi, notre Seigneur, riche de Miséricorde et
de Grâces !»
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La
Croix Glorieuse
Mystère
pascal pour aujourd’hui
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STELLA MARIS 402 |
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Jésus
a fait d’Angela un témoin de sa Croix Glorieuse. Elle
nous entraîne à entrer en profondeur dans l’aujourd’hui
du mystère de Pâques et nous dévoile le sens de cette
«icône» de la Croix Glorieuse que Jésus a voulue pour
orner la couverture de son livre «Je Suis la Résurrection
et la Vie». Elle en reprend les étapes, et nous livre
le message que Jésus lui a donné à Pâques 2000.
Comme
on peut le comprendre de l’interview publiée dans Stella
Maris(1), la Très Sainte Trinité a beaucoup fait dans
ma pauvre âme, encore mal dégrossie, avant de me parler
de la mission que le Père Céleste, dans Sa bonté, avait
choisi depuis toujours de me confier. Même après ma rencontre
personnelle avec Jésus, ma prière restait assez pauvre
et sommaire, comme elle l’est encore aujourd’hui. Ne sachant
dire à Jésus plus que je L’aimais, souvent je me taisais
devant Lui restant simplement en adoration. Après la Sainte
Messe, je contemplais pendant des heures le magnifique
Crucifix de l’église de Saint-F., qui par Volonté de Dieu,
est toujours plus «mon église».
Quand je risquais d’être écrasée par la souffrance, je
cherchais le Crucifix. Souvent et mystérieusement, les
rayons d’or qui entourent la Croix fascinaient mon coeur.
Alors, j’exultais : «La Croix est Lumière ! La Croix est
Gloire !»
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Ce
n’était certes pas une affirmation théologique, vu que
je ne savais rien des Ecritures ; c’était simplement un
mouvement de l’Esprit-Saint en moi ! Ce Crucifix est certainement
un chef-d’oeuvre d’une grande beauté artistique (ci-contre).
Cependant, cette croix me fascinait, non pas tant par
son art, mais par quelque chose d’indéfinissable qui pénétrait
jusqu’au plus profond de mon coeur. Restant en contemplation
longuement devant Lui, souvent il m’arrivait de perdre
les contours de la Croix et de Jésus Lui-même, qui était
pourtant d’une grande beauté, parce que ce qui occupait
totalement mon esprit était uniquement les rayons de lumière
autour de la Croix. |
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Sans que je sache encore que cela venait par don surnaturel,
quelquefois mes yeux s’ouvraient tellement qu’il arrivait
qu’une Lumière très pure, non plus matérielle, prenne
la place de ces mêmes rayons dorés autour de la Croix.
Tout en moi était uniquement Lumière et j’en restais
extasiée ! Mais ensuite, tout étonnée, j’en sortais
en me frottant les yeux. L’Esprit-Saint était en train
de me préparer; Jésus voulait me parler, au-delà de
Son Sacrifice, de la Gloire de Sa Croix. Le Ressuscité
voulait me former pour qu’un jour je devienne Apôtre
de Sa Croix Glorieuse. Mais je ne le savais pas encore.
Je
vis une Croix Glorieuse d’une beauté inexprimable
Le
10 décembre 1997, j’étais en train de méditer sur les
apparitions extraordinaires de la Vierge de Medjugorje
et réfléchissais sur le signe annoncé par la Reine de
la Paix quand mes yeux intérieurs s’ouvrirent sur une
extraordinaire image : Je vis une Croix Glorieuse (c’est
ainsi que je la définissais spontanément), d’une beauté
et d’une lumière inexprimables, d’un feu vif qui ne s’éteignait
pas. Je vis ensuite qu’elle était sur un mont. Je m’approchai
et je vis qu’elle était de lumière très pure (voilà pourquoi
elle ne s’éteignait pas) et tout naturellement, j’y entrai,
m’avançai et m’arrêtai à l’intérieur. Je crois que je
ne serais plus retournée en arrière ! Cependant, je percevais
que d’autres personnes avaient peur de s’y accoster et
revenaient en arrière. Je dis à Jésus : «Beaucoup ont
peur, mais quand ils verront Ton Visage, beaucoup seront
illuminés : même ceux de la dernière heure.» Oh, quelle
Béatitude ! Aucune parole ne pourra suffisamment décrire
ce qui est indescriptible !
Le 17 janvier 1998, pendant la Sainte Messe, ayant à peine
reçu Jésus-Hostie, je levai les yeux vers le très beau
Crucifix de l’autel. En un instant, comme si mes yeux
s’ouvraient et que mon coeur se dilatait, je vis intérieurement
les plaies ouvertes de Jésus. Il en sortait comme du feu,
mélangé à des braises incandescentes, qui descendaient
pour frapper les coeurs des hommes. Ces braises, maintenant
que j’écris, me deviennent plus significatives : Elles
sont la «chair» de Dieu qui se donne au monde avec son
Amour (le feu) !
Puis, toute la Croix et l’autel s’enflammèrent d’une Lumière
extraordinaire et je me retrouvais à l’intérieur de cette
Lumière. Je n’essaie même pas de décrire ce que j’ai éprouvé,
je ne trouve pas les paroles ! Amen !
La
Croix est Glorieuse, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude
; c’est le Paradis !
Le
15 février 1998, un dimanche, je voyageais en train, récitant
le Saint Rosaire : une grande angoisse m’unit à Jésus
que je vis sur le Calvaire, chargé de la Croix. Me tournant
vers Lui, je Lui dis : «Que puis-je faire pour Toi, dis-moi,
mon Seigneur ?»
«Ma petite, essuie Mon Visage par ton amour et j’imprimerai
sur ton coeur Mon Regard Miséricordieux pour l’humanité.
Sois ma Véronique encore !»
Oh, que c’était déchirant de voir Jésus de la sorte !
Je continuai à prier et, récitant les mystères douloureux,
spirituellement, je m’agenouillai sous la Croix. Soudain,
la Croix devint lumineuse, puis grandit, toujours plus,
jusqu’à ce qu’elle m’enveloppe. Je sentis une paix incroyable.
La Croix est Glorieuse ! Je dirais, ce n’est plus la Croix,
mais la béatitude : c’est le Paradis !
Oh, mon Seigneur, qui continue à souffrir pour nous, pour
nous donner Ta Gloire, fais que tous les hommes le comprennent.
Je commençai à comprendre que je serais impliquée directement
dans ce Projet de Salut. Je priai Jésus :
«Toi qui enveloppes ta petite fourmi dans la lumière de
cette Croix qui bientôt enveloppera la terre, Jésus auquel
les hommes ont refusé d’obéir pour réaliser un grand Projet
en Ton Nom, Toi qui bien que refusé, ne te fatigues pas
de nous, fais que l’humanité ne refuse pas une fois encore
Ta Croix Glorieuse qui, par Ta Miséricorde incroyable,
veut attirer tout à Elle ! En Elle seulement est le Salut
! Viens vite, Jésus !» (Il y a quelque temps, une amie
m’a parlé de D., mais je commence seulement maintenant
à comprendre que l’Esprit-Saint me donne connaissance
de cette même Croix Glorieuse qui n’a pas été accueillie
là.)
Jésus, à travers ces images et bien d’autres nombreuses
images, que j’écrivais régulièrement dans les cahiers
et que je soumettais au discernement de mon Père Spirituel,
m’unissait toujours plus à Son Projet. Et maintenant,
Il m’invite à recueillir tout cela dans un livre dont
Il me montra avec clarté la couverture.
J’écrivais le 13 mars 1998 : Depuis quelques jours, l’Esprit-Saint
montre à mon coeur des images se rapportant au cahier.
Comme un puzzle, Jésus me montre la couverture et lentement,
avec des images toujours plus précises, Il m’instruit
sur le sens du message fondamental qu’Il veut donner au
monde. Il est extraordinairement beau ! Je suis émue et
je me rends toujours plus compte que l’Auteur de tout
cela est et doit rester uniquement l’Esprit-Saint.
Oh, la Lumière ! La Lumière de cette Croix est extraordinaire
! Où trouverai-je quelque chose de semblable sur la terre
? Comment pourrai-je la réaliser ? Comment ferai-je pour
la communiquer ? Guide-moi, Toi Jésus ! Amen !
Toujours
plus nettement, se détache une Croix immense, Glorieuse
Le
5 avril de la même année, je vois dans mon coeur l’image
d’un cercle autour d’une grande Croix, composée de tant
de personnes, certaines connues et d’autres inconnues.
C’est comme une grande chaîne, parce que tous, nous nous
tenons par la main, autour de cette Croix apparemment
commune. Dans mon coeur, je reçois ce message :
«Vite, tous ceux qui ont reçu la charge et la mission
d’annoncer la Croix Glorieuse, que Jésus Lui-même hissera,
seront réunis (je crois comprendre) à D.!»
Je perçois clairement une Promesse ! Ainsi soit-il !
Puis, le 22 avril 1998, mon coeur reçoit une révélation
plus grande : l’Universalité de la Croix Glorieuse, qui
renferme la bienheureuse espérance qui conclu l’évangile
(Ap
22,20) : «Amen, viens Seigneur Jésus !»
Pendant la Sainte Messe, l’Esprit me donne cette image
très vive et profondément prophétique :
Je vois dans mon coeur une colline sur laquelle est érigée
une Croix avec Jésus mort. Le ciel est ténébreux, des
éclairs et des coups de tonnerre qui font peur se déchaînent
sur cette colline. Puis l’Esprit me porte pour observer
la particularité de cette Croix : de toutes les parties
où on l’observe, elle présente toujours le corps de Jésus.
C’est-à-dire qu’on ne la voit jamais de côté ou en arrière,
mais toujours de face. C’est comme si Jésus voulait rendre
vivant le témoignage de Sa mort pour nous, simultanément
au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. C’est comme si depuis
la Croix du Calvaire, Jésus voulait, avec Son Sacrifice,
embrasser le monde entier dans une unique étreinte d’amour
universel (Il n’est pas facile d’expliquer tout cela).
Ensuite, lentement, c’est comme si un feu vivant, une
lumière, prenait naissance à la Croix et enflammait cette
colline. C’est comme si tout reflétait cette lumière.
Puis, toujours plus clairement, se détache une Croix immense,
Glorieuse. Jésus n’est plus sur la Croix.
Lui-même, Jésus est la Croix !
J’oserais dire : la Croix est une Personne, c’est Lui
vivant.
Et cette Croix a les mêmes caractéristiques: on peut la
voir en même temps au nord, au sud, à l’est, à l’ouest.
La Croix a les bras étendus partout où on la voit.
C’est quelque chose de mystérieux et de miraculeux !
Notes:
1. Cf. Stella Maris n° 395 à 398.
2. Cf. photo page 8 |
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