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Dozulé Sulema Vassula
 

Quelques jours plus tard...

Je récite un « Ave » pour accueillir la Maman envoyée, cette fois, tout exprès par son Fils. Et voici Marie, comme une toute jeune fille: Elle sourit comme si Elle gardait un secret à confier à une amie. Telle une enfant, Elle tient dans ses petites mains une petite colombe toute blanche. Tout à coup, Elle lève un peu les mains et donne une légère impulsion à la colombe hésitante pour la faire s'envoler.
Je ne sais pourquoi, l'envie me prend de chanter ce refrain d'une chanson de mes grands-parents, comme si Marie, Elle aussi, chantait à Jésus :
« Vole ! Blanche colombe, vole !
Dis-le-lui, toi, qu'il reviendra ! »


Et Marie me murmure, avec son doux sourire délicat, presque timide, de Maman pleine d'amour :
« Oui, dis-le-lui, toi, au monde, qu'il reviendra. Oui, dis leur qu'il reviendra pour étancher leur soif. Comme la colombe de la chanson, toi aussi, porte au monde ce message.
Toi, aide-les, mes fils de prédilection trop timorés... Jésus a voulu que soient diffusées les cartes postales illustrées de Sa Croix glorieuse, pour faciliter la tâche.
En expliquant la Croix glorieuse, ils comprendront et feront comprendre...
Les paroles inscrites sur la Croix, sont "Evangile" pur. Là où tu peux, va toi-même, en personne...
Où tu ne peux aller, enseigne à d'autres...
Va, petite colombe, va... dis au monde qu'il ne sera plus seul, parce que Jésus restera pour toujours ! »


Oh ! Mon cœur finalement se réjouit de voir le visage de Marie comme s'il révélait son secret le plus beau. Et c'est vraiment cela !
J'allonge les bras pour mettre mes mains dans celles de la Vierge Marie.
« Marie, tu me guideras, n'est-ce pas ? Tu ne me laisseras pas voler toute seule ? »
Marie me serre les mains et me murmure :
« Nous volerons ensemble pour mon Fils Jésus ! »
Au revoir, Marie. Qu'il en soit ainsi !


30 août 1999

En récitant le chapelet à l'église, j'ai invité mon ange gardien à prier avec moi, même si je sais qu'il est toujours avec moi dans la prière.
Je vois la Très Sainte Vierge Marie qui tient en main une coupe dorée, semblable à un calice fermé. Et je vois mon ange gardien qui tient, lui aussi, une coupe comme celle de Marie.
Au fur et à mesure que la prière monte vers le ciel, je vois se former des bandes de tissu bleu foncé tout autour de la taille de Marie, jusqu'à lui former une immense jupe qui, tel un manteau précieux, recouvre peu à peu la terre tout entière.
Mon ange gardien remplit sa coupe d'encens et la porte à la Vierge Marie qui ouvre la sienne pour unir le tout.

Je comprends alors que nos anges recueillent nos pauvres prières, pour les élever, avec celles de la Reine du ciel et de la terre, comme un sacrifice de louange plus agréable au Père.
La protection de Marie, sur l'humanité tout entière, est semblable à la tendresse d'une poule pour ses poussins.
La terre est comme un nid fragile que couvre et protège le manteau de la Très Sainte Vierge. Et ce manteau grandit, grandit, même par les seules petites prières que nous lui offrons. Ce manteau circulaire me donne l'idée de l'universalité du message : notre salut passe entièrement par les mains de Marie, c'est le projet de Dieu le Père. Elle est la Corédemptrice !
Amen !
Je crois que Satan est furieux de cette image prophétique. Voilà plusieurs jours que je devais l'écrire, mais il m'en empêchait.
Aujourd'hui, devant Jésus exposé sur l'autel, j'ai prié pour qu'il me donne de me la rappeler tout entière et, par Sa grâce, j'y suis arrivée. Mais quelle fatigue ! C'est comme marcher contre un très violent courant d'air. C'est comme si une divinité, construite de main d'homme (une statue de métal, comme était le veau d'or) s'imposait à mon esprit comme le dieu qui possède la terre et la retient prisonnière. Et cette image a tenté de s'imposer de force, cherchant à effacer l'image de la Femme revêtue de Soleil !
Mais, au Nom de Jésus, j'ai chassé cette horrible image infernale.
Mon cœur connaît la Très Sainte Vierge Marie et, par grâce, je connais aussi la vérité de l'union du Cœur de Marie, avec le Cœur de Jésus ; et ce sera bientôt leur victoire sur le monde et la défaite totale de Satan.
Marie, soutiens-moi dans cette lutte ! Amen !


7 septembre 1999

Il est 9h30. Je roule en voiture vers le « Colle Don Bosco » (colline Don Bosco à Castelnuovo d'Asti) pour y passer une journée de prière et de travail pour ces écrits, sous le regard du saint auquel je me sens particulièrement liée.
Après les prières du matin, j'offre encore au Seigneur l'image décrite le 30 août, qui ne cesse de me causer trouble et souffrance de la part de l'Ennemi.
Depuis que j'ai quitté la maison, j'ai, devant mes yeux intérieurs, l'image des Saints Cœurs de Jésus et de Marie. Je demande à Jésus de me libérer de ce qui ne vient pas de Lui. Jésus, alors, marque mon front, ma bouche et mon cœur du signe de la Croix. Et, presque en même temps, j'entends une grosse voix vulgaire éclater grossièrement :
« Oh ! Non ! Le monde ne triomphera pas sous la jupe de cette Femme ! Oh ! Mais oui, il triomphera au contraire, il fleurira même ce monde sous ma jupe à moi, dans la perversion ! Je le couvrirai de violence, de luxure, d'impureté comme jamais. »
Et l'image que je vois devient encore plus vulgaire.
« Sexe et idolâtrie régneront. Les opprobres de la sensualité et de la débauche atteindront des degrés encore jamais vus. Le monde sera à moi ! »
Je suis troublée comme et encore plus que ce que j'ai déjà décrit, même si je n'arrive pas à expliquer ce que j'éprouve. Cependant, au Nom de Jésus, je le chasse encore :
« Va-t'en, Satan ! La pureté de Marie t'enrage. Tu sais déjà que le monde n'est pas à toi. Jésus viendra bientôt le racheter pour toujours.»
Eclat de rire strident, vulgaire :
« Le sexe, la luxure, la violence et des choses encore jamais vues. »
Et de nouveau, éclats de rire sarcastiques, tandis que l'image du monde devient obscène.
« Ô mon Jésus, assez ! Ne permets pas à Satan de continuer. »
Mais au Nom de Jésus et de l'Immaculée, je n'ai pas peur.
Merci, Jésus. Merci, Marie.
Merci, mon ange gardien.
Amen.


20 septembre 1999

Il est 11 heures du matin...
Je viens de quitter Paris pour retourner à la maison, après mon pèlerinage à D.
Dès que le train s'ébranle, je salue cette ville avec un au revoir, mais soudain... à mes yeux intérieurs, une image significative :
La Très Sainte Vierge Marie, toute blanche et resplendissante de lumière, les pieds posés sur un grand nuage, domine de là-haut, une vaste surface géographique. Et moi j'en ai la vision comme si je regardais cela du haut d'un avion. Je vois comme une carte géographique. Je reconnais la forme de la France et j'entends la voix de l'Immaculée qui affirme :
« Par mes nombreuses apparitions, il y a longtemps que j'interpelle cette nation bien-aimée. »

Puis je distingue des détails. Je vois, près du nuage, aux pieds de Marie, la Tour Eiffel illuminée. Et la voix de la Très Sainte Vierge poursuit :
« Si je n'avais pas protégé cette ville d'une manière toute particulière, mille fois déjà elle aurait été détruite. »

L'Immaculée se penche sur Paris et regarde avec tristesse l'immense population qui l'habite.
Je ressens très fort la présence et l'amour de Marie pour la France et sa maternelle protection.
Je pense à la Médaille miraculeuse qui, partie du cœur de cette ville, a atteint les extrémités du monde.
Ave Maria !


25 septembre 1999

Je participe à une Messe célébrée dans un sanctuaire dédié à Notre-Dame des Fleurs.
Dès que je commence à prier, je vois la Très Sainte Vierge Marie, vêtue de blanc. Et non seulement ses vêtements sont blancs, mais aussi son visage, ses mains et ses pieds. Elle est revêtue de lumière blanche.
Elle tient dans ses mains un nid étrange : quatre petits moineaux tout noirs, qui contrastent étrangement avec la blancheur qui les entoure, sont renfermés dans ce petit nid d'argile, de forme plutôt carrée. Chaque oisillon, avec son bec jaune, se tient dans un angle du nid, tourné vers l'extérieur.
Cette image m'accompagnera durant toute la Messe. Puis, sur un geste de la Très Sainte Vierge, voilà que les quatre oisillons que j'identifie maintenant comme étant des aiglons, s'envolent en direction des quatre points cardinaux, le premier vers le sud, le second vers le nord, le troisième vers l'est et le dernier vers l'ouest. Puis je vois qu'autour de chacun, il s'en ajoute beaucoup d'autres, dans chaque direction, au point de former un cercle autour de la terre. Alors, la Vierge Marie annonce :

« Comme les quatre évangélistes, mes prophètes des derniers temps seront bientôt envoyés aux quatre coins du globe. Ni le Nord, ni le Sud, ni l'Est, ni l'Ouest ne seront privés de l'annonce que Dieu m'a chargée de donner au monde de ce temps.
Je m'occuperai encore de vous, comme je me suis occupée de Jean, car vous m'avez tous été confiés, comme Jean, sous la Croix de mon Fils. »


Et je comprends maintenant la signification des aiglons. L'aigle n'est-il pas le symbole de saint Jean l'Evangéliste ?
Merci, Marie. Par Toi, nous serons nourris des enseignements du Christ Lui-même, pour annoncer au monde Sa Gloire au milieu de nous. Pour toujours !
Ô Marie, merci, parce que tu ne nous laisseras pas partir avant l'heure, ni trop tard non plus, parce que tu es la Maman pleine de sagesse, qui triomphe avec Lui, ton Fils Jésus, le Christ.
Amen. Alléluia !


Fête de saint François d'Assise, 4 octobre 1999

Toute la journée, tandis que j'égrène mon chapelet, je vois dans mon cœur la Vierge Marie, telle qu'Elle est apparue à La Salette.
Marie, comme alors, pleure...
« Pourquoi, Vierge Sainte ? »

« Ma fille, parce que après tant d'années et tant d'interventions de ma part, rien n'a changé.
Mes apparitions, ici, en France, mes visites ont été nombreuses ; mes messages, clairs et forts. Mais l'homme, ici surtout, a continué son chemin.
Hélas ! De ce pays et du mystère d'iniquité, naîtra celui qui combattra contre mon Eglise. Bientôt il se manifestera dans toute sa puissance.
Qu'ils prennent garde, "mes prêtres" que j'ai moi-même préparés, pour qu'ils soient forts, le moment venu. Que tout mon peuple prenne garde ! »


C'est vraiment très impressionnant de voir la Très Sainte Vierge aussi austère dans sa déclaration.

Mère,
accueille les pauvres prières
que, même au milieu des distractions de notre monde,
dans notre vie quotidienne,
nous t'adressons.
Ne regarde pas notre petitesse,
mais rends-les puissantes en les présentant à ton Jésus,
le seul qui sauve !
Amen !

Ces derniers temps, l'Esprit-Saint m'a montré la Croix glorieuse « au ciel, sur la terre et sous terre » et pendant ce temps, Marie, sentinelle de ce que l'Esprit-Saint me communiquait, a veillé sur moi et sur cette œuvre qui devient de plus en plus grande.
La responsabilité que le ciel m'a confiée, comme me l'avait annoncé Jésus avant mon voyage à D., devient de plus en plus délicate.
Marie, sous les traits de Notre Dame de Fatima, comme la statue pèlerine qui parcourt le monde et que j'ai accueillie chez moi pendant une semaine, est restée durant tous ces jours, silencieusement présente, là-haut, dans le ciel, à la droite de tout ce que je voyais.
Je ne comprenais pas le pourquoi de cette présence, humble et silencieuse.
Et ce matin, durant la Sainte Messe, j'ai vu la petite statue s'éloigner de plus en plus.
C'est comme si Marie se retirait maintenant d'une tâche désormais accomplie.
Quand son image ne fut plus qu'un point presque invisible, voilà que, de ce point, a jailli un faisceau de lumière qui s'est élargi, et ses rayons se sont divisés en trois parties, illuminant les trois images de la Croix glorieuse.
Dans mon cœur, une voix très douce a murmuré :
« Que la lumière de l'Esprit-Saint descende sur vous tous, mes enfants. »


Cela m'a fait surtout comprendre que le rôle de la Vierge Immaculée, partant surtout de Fatima, a été de préparer tous ses enfants à la rencontre avec le Christ ressuscité et glorieux, dans la lumière et la vérité de l'Esprit-Saint.
Merci, Marie.
Amen !


Epiphanie de Notre Seigneur, 6 janvier 2000

Mon cœur est habité par une scène très douce : la maison de Nazareth !
Une maison toute simple, dépouillée, nette...
Une jeune fille est en train de tisser, devant un grand métier (image du verso de la couverture du livre).
Elle tisse et... écoute... comme attentive à capter la voix de Quelqu'un... venant d'un pays de rêve.
Marie est cette jeune fille qui, doucement, parle à mon cœur :
« Votre temps est semblable au temps où, moi, je vivais sur la terre.
Les prophéties annonçaient le Sauveur et nous autres, jeunes filles, nous étions toujours à l'écoute, car nous rêvions toutes d'être la vierge choisie...
La vie, à Nazareth, s'écoulait normalement. Chacun vaquait à ses occupations, mais les yeux tournés vers le ciel.

N'en est-il pas ainsi de ta vie ? Normale, et pourtant toute mystique !
Ce temps est un temps particulier !
C'est le moment de vivre comme moi !
Ce n'est pas le moment de s'agiter !
C'est le moment de travailler et de vivre dans la joie et... dans l'attente ; dans l'attente encore de Lui, le Sauveur ; car Son Œuvre n'est pas encore achevée.
Les yeux au ciel, mes enfants, car au moment où vous vous y attendrez le moins, c'est alors qu'il viendra.
Mais, si vos yeux sont rivés à la terre, aux choses terrestres, comment vous apercevrez-vous de Sa venue ?
En ces derniers temps, les choses de la terre vous perdront si vous n'avez pas le regard tourné vers le ciel et le cœur attentif.

Moi, je travaillais en tendant l'oreille de mon âme et... j'ai entendu la voix de l'ange : "Bienheureuse es-tu..."
Mais, moi, je vous dis, mes enfants : "Bienheureux êtes-vous !
Attendez Jésus !
Soyez "occupés" à L'attendre !
Je vous aime, mes enfants, je vous aime tellement !
Je suis la jeune fille de Nazareth qui, comme vous, attendait !... »


Marie retourne à son rêve de jeune fille et moi, je reviens à ma réalité et j'attends...
Oh ! Cette image, une image de paix et d'espérance, indescriptible !
Ave, ô Maria. Amen !


27 février 2000

Cette matinée de repos, je la passe à la maison.
Après le petit-déjeuner, heureuse de pouvoir prier avec calme et de m'emplir le cœur de la compagnie de mon Seigneur, je m'assieds dans mon fauteuil pour réciter la « Petite couronne d'amour ». Puis, je commence le Rosaire, par les mystères joyeux. Au mystère de la Nativité de Jésus, je m'approche de mon petit Enfant Jésus, je le prends dans mes bras et je reviens m'asseoir dans mon fauteuil. Mais, dès les premiers Ave Maria, la Vierge Marie se présente à mon cœur :
Elle est très jeune, presque une enfant... Sa robe et son voile sont d'une blancheur immaculée, mais d'une trame plutôt pesante, comme d'une petite laine rustique ou du chanvre. Marie est assise à l'orientale, je ne sais pas si c'est sur ses talons ou sur un petit tabouret bas. Elle tient dans ses bras l'Enfant Jésus nouveau-né.
Je contemple, étonnée, Marie, assise là, de cette manière devant moi, à mes pieds, et je suis quelque peu embarrassée :
« Marie, lui dis-je, c'est moi qui devrais être là, à ta place, assise à tes pieds. Peut-être que je devrais m'agenouiller devant ton petit Enfant. »
Mais la Vierge m'arrête par ces mots :
« Non, je suis ici pour te dire que Jésus est très heureux quand tu Le prends dans tes bras, que tu L'embrasses, Le caresses, et Le serres sur ton cœur, pendant le chapelet.
Chaque "Ave Maria" Le console des outrages qu'Il reçoit chaque jour dans Son Corps eucharistique. Merci, ma fille, pour mon Petit Jésus. Merci pour l'amour que tu nourris pour Lui.
Tu sais, mon Enfant est éternel.
Il est mort sur la Croix, mais... Il continue d'être le Tout-Petit qui a besoin des caresses et des baisers légitimes de Sa Maman.
Quand tu L'embrasses, même si c'est un petit Enfant Jésus de plâtre, tu panses réellement Ses plaies. »


«Ô Marie, quel spectacle ravit mes yeux ! »

Ainsi soit-il !
Ave Maria !

Je reprends, la méditation du chapelet, mais au quatrième mystère joyeux, la présentation de Jésus au Temple et la Purification de Marie, la Vierge parle encore à mon cœur :
« C'est dans la pleine obéissance à la Loi que s'ouvrent les portes des cieux.
J'étais vierge et pourtant j'ai obéi ! Je suis restée vierge, car Jésus est Dieu !
Bien qu'il fût Dieu, Son petit Corps était vraiment de chair !
Toutefois, pour faire comprendre Sa divinité, Il n'a eu besoin d'aucune intervention humaine, ni pour Sa conception, ni pour Sa naissance.
Je suis donc restée vierge et n'ai pas eu, physiquement, d'autre enfant. Tout mon être, en effet, tant physique que spirituel, n'a été créé par Dieu le Père, que pour être accessible uniquement à la Très Sainte Trinité.
Mon époux lui-même, saint Joseph, est toujours resté vierge, même si c'était de sa part une coopération volontaire.
Par son adhésion parfaite au Projet divin, il s'est rendu, lui aussi, inaccessible au monde.
Que les sages ne soient pas induits en erreur ; qu'ils ne se perdent pas en vaines discussions... en hypothétiques condescendances.
La vérité est une seule et la voici : Ma virginité, comme te l'a montrée l'Esprit-Saint (image du 7 décembre 1999), existe depuis l'éternité et pour toute l'éternité, comme très pure Pensée du Père créateur.
Mes enfants, parce que vous êtes fils de Dieu, que votre foi soit simple ! Les chicaneries ne mènent pas à la compréhension des mystères.
Cherchez à être mes petits enfants, et non pas de curieux investigateurs de ma mystérieuse maternité.
"Je suis" la Vierge Marie !
"Je suis" l'Épouse perpétuelle de l'Esprit-Saint ! Amen ! Merci, ma fille ! »


Merci à Toi, Marie, ma toute belle Maman ! Ainsi soit-il !


17 juin 2000

Je suis à la maison, en train de prier la Sainte Vierge pour qu'Elle nous guide toujours vers la volonté de Dieu. Une question affleure à mon esprit; une question qui m'est souvent posée et à laquelle il m'est difficile de répondre. J'en parle à notre Maman du ciel :
« Comment discerner la volonté de Dieu ? Bien souvent les gens sont persuadés de suivre le bon chemin et pourtant, à la lumière de l'Esprit-Saint, je vois dans mon cœur qu'il n'en est rien, qu'ils vont même contre les enseignements de Notre Seigneur.
Je vois que, souvent, nous sommes trompés sur le sens du bien et du mal, parce que ce que le monde nous propose est d'une toute autre mesure. Il arrive que des personnes agissent en bonne foi, mais sans savoir que certains choix ne tiennent pas compte du vouloir de Dieu.
Je t'en prie, Marie, Toi la Maîtresse parfaite du discernement de la sainte volonté de Dieu, obtiens-moi, en plus de la lumière de l'Esprit-Saint, les paroles adéquates pour faire comprendre aux autres ce que, par grâce, j'ai intimement compris, mais qu'il m'est parfois difficile d'expliquer.
Je te le demande, ô Mère, à Toi qui ne t'es jamais trompée, comment leur indiquer la voie juste à suivre ? »

Marie me parle au cœur tandis que mes yeux se dilatent sur une image très significative :
Je vois devant moi un carrefour, ou mieux une bifurcation, vu que, d'une seule route, il en part deux parallèles : celle de droite qui monte et celle de gauche qui descend. La route qui monte est une route goudronnée, bien bordée et propre, éclairée par un soleil de midi, haut dans le ciel ; la route qui descend est de terre battue, caillouteuse par endroits, ou défoncée, ou encombrée d'immondices, telle une décharge, et même, par endroits, tout à fait sombre, car elle s'enfonce dans la vallée.
Et voici ce que Marie me dit au cœur :
« Mes enfants, bénissons le Seigneur ! Voyez, comme l'Esprit-Saint le montre à notre élève, ce n'est ni impossible, ni si difficile de discerner la volonté de Dieu.
Ce n'est pas difficile, à condition que vous la cherchiez. Mais regardez, mes enfants, comment se présente votre vie : constamment à un carrefour ! La route qui monte, pénible, fatigante, est celle qui mène à Dieu. Oui, elle est pénible, jamais facile ! Et cependant, elle est toujours claire, parfaitement tracée, illuminée par le soleil de la vérité, même quand tombe la nuit. Vous ne pouvez pas, non, vous ne pouvez pas vous tromper, mes enfants.
La route qui descend est facile, mais périlleuse. On y glisse parfois doucement vers le bas, mais il y fait toujours noir. Il s'y cache toujours des embûches, des saletés... Et remonter la pente ensuite, sans l'aide de Dieu, est impossible. Il y fait noir, rappelez-vous, et l'on ne voit plus rien.
Regarde, ma fille, comme le contraste est grand !
Non, mes enfants, vous ne pouvez pas vous égarer ; sur la route de la volonté de Dieu, on ne trébuche pas ! Elle est là, devant vos yeux, pas à pas ; elle est dure ; il faut la choisir moment par moment. Vous ne pouvez pas vous tromper, mes enfants !
La route sombre, une fois que vous vous y êtes engagés, ne vous permet plus de choisir. Vous y marchez à tâtons et vous glissez dans le noir...
La route qui monte fait naître la joie de la conquête, parce que le terme en est le sommet et le Sommet, c'est Dieu ! La route descendante engendre la mollesse de la facilité, dans l'ennui et le vide de ce noir sans Dieu.
Non, mes enfants, si vous la cherchez, elle n'est pas difficile à trouver : la route montante vient au-devant de vous ; la route descendante disparaît à votre regard.
Mes enfants, n'ayez pas peur ! Moi, votre Mère, je me tiens au carrefour comme un agent de la circulation.
Si vous regardez vers moi, vous ne pourrez pas vous tromper. Merci, ma fille. »


Merci plutôt à Toi, ô Mère ! Maintenant, je sais ce que je dois dire : tournons-nous vers Marie !
Elle nous indiquera la route qui mène à la divine volonté. Ainsi soit-il.


28 janvier 2001

Aujourd'hui, c'est dimanche. Au « Colle Don Bosco », lieu de sa naissance, on célèbre la fête de ce saint, mort le 31 janvier 1888.
J'ai voulu monter à la basilique qui lui est dédiée, pour lui témoigner ma reconnaissance pour la grâce qu'il m'a faite, voilà un an. Le saint, en effet, m'avait assuré de sa protection et de celle de Marie Auxiliatrice, sur cette Œuvre de Dieu.
Et durant toute cette année, j'ai pu toucher du doigt la vérité de cette promesse à divers signes dont il m'a favorisée.
J'arrive donc au « Colle Don Bosco » plongée dans un état d'âme très particulier : le monde surnaturel me semble si proche !... J'ai l'impression que la Vierge Marie, mon ange gardien et Don Bosco lui-même sont là, personnes vivantes, autour de moi.

Au cours de la Messe solennelle, dans cette église pourtant grande, mais toutefois limitée, Jésus m'apparaît, dans Son infinie majesté ! Puis, doucement, aux pieds de Jésus, un autre personnage, plus petit comparativement, mais tout aussi imposant : la Vierge Marie !
A nouveau, Marie se présente, comme à Medjugorje, vêtue d'une robe gris perle.
Je remarque un détail qui m'étonne parce que je ne l'avais jamais vu auparavant : la robe de Marie descend jusqu'à lui couvrir entièrement les pieds.
Instinctivement je m'approche et, avec crainte, je soulève un peu le bas de sa robe... Je découvre alors deux petits pieds, parfaits, presque aussi blancs que la lune, que je recouvre aussitôt... remplie de crainte et de respect.
Oui, ce sont bien les pieds de la Vierge Marie, mais ils sont cachés, qui sait par quel mystère...
Marie, telle une aimable jeune fille, se tient devant Jésus, comme si Elle voulait Le précéder.


Je garde au cœur ce doux mystère, tout en écoutant l'homélie, mais les yeux de mon cœur s'ouvrent tout grands. La voix suave de ma Mère ne tarde pas...
« Ma fille, jusqu'à maintenant, j'ai beaucoup marché, silencieusement, sur les routes du monde, pour préparer la voie à mon Fils Jésus.
Bientôt, je vais me retirer, pour qu'il apparaisse dans toute Sa Gloire. Mon Cœur Immaculé triomphera ! »


Cette annonce n'est pas nouvelle...
Mais elle me paraît si proche maintenant.
Ave Maria. Qu'il en soit ainsi.


25 avril 2001

J'ai pour hôte, chez moi, W., venue offrir à la Vierge son travail de traduction en français de cette brochure.
Je prie pour que tout se passe selon la volonté du Père céleste.
Soudain, apparaît la silhouette, connue et familière, de saint Michel Archange, accompagné de mon fidèle ange gardien.
L'archange saint Michel, de son pied droit, écrase un drap noir qui laisse entrevoir la tête d'une forme cachée sous le drap noir.
Son épée levée est prête à frapper, tandis que son pied appuie si fortement sur cette tête qu'il écrase complètement la forme cachée et la fait disparaître sous la terre. Au même moment, j'entends comme une lamentation sinistre :
« Pas en France, non !... en France, non !... »

Alors je comprends...
Satan est furieux et extrêmement gêné par cette traduction ! Et qui sait par quel obscur stratagème il s'apprêtait à agir, sous ce drap noir. Mais, grâce à saint Michel Archange, l'allié par excellence de l'Immaculée Vierge Marie, et à mon très fidèle ange gardien, il a été maîtrisé.
(Site Internet : http://www.saintmichel-princedesanges.com/)

Merci, Esprit-Saint, qui ne me laisse jamais seule, jamais dépourvue dans cette lutte contre qui voudrait porter préjudice à cette Œuvre, ou même l'arrêter.
Les jours suivants, en effet, les tribulations n'ont pas manqué, mais... Gloire à Dieu, la Vierge triomphera !

 
 
Sacré Coeur - Témoins de l'Amour et de l'Espérance
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