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            | Par Christian parmantierAngela : une vocation de prophète
« Ta mission sera comme celle de Jérémie »=> STELLA MARIS 395 |  |   
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            | A l’occasion de la publication (fin octobre) aux Parvis du premier 
                livre d’Angela, « Je suis la Résurrection et la Vie », nous l’avons 
                interrogée. Elle nous relate son parcours, sa conversion et les 
                circonstances de son appel à une mission prophétique.
 Née 
                au milieu du siècle dernier dans une petite ville de l’Italie 
                septentrionale, Angela est la plus jeune des quatre enfants de 
                la famille. Elle est venue au monde suite au décès de sa sœur 
                qu’elle n’a pas connue. Après une scolarisation normale, elle 
                suit une école de secrétariat de direction. Ensuite elle a voulu 
                faire un travail plus créatif, tourné vers les autres. C’est alors, 
                raconte-t-elle, que « j’ai eu un accident et que je me suis retrouvée 
                à l’hôpital avec un traumatisme crânien. Cela a déterminé ma vocation 
                : j’ai vraiment été guidée pour devenir infirmière ». — 
                Parce que vous avez eu d’excellentes infirmières ?J’ai senti une forte inclination 
                pour un travail qui ne soit pas commercial mais plus humain, un 
                travail qui me permette de mieux exprimer ma personnalité. J’ai 
                alors suivi une formation professionnelle d’infirmière, où j’étudiais 
                en même temps que je travaillais. Et depuis, j’ai toujours travaillé 
                comme infirmière, encore maintenant.
 — 
                Et ce travail vous plaît ? Beaucoup, j’y ai trouvé tant de Jésus crucifiés ! Mais dans le 
                travail, maintenant, il y a peu d’espace pour sentir ces choses 
                dans son cœur, le rendement quantitatif est aussi entré dans l’hôpital, 
                ce n’est plus comme auparavant. On n’arrive plus à traiter les 
                personnes comme nous voudrions, alors que la souffrance est toujours 
                là.
 — 
                Vous avez été élevée chrétiennement ?De mes parents, j’ai reçu le plus grand don, celui de la foi, 
                surtout de mon père qui avait une grande conscience de l’existence 
                de Dieu. Il disait que les athées n’existent pas, mais seulement 
                des gens qui ne savent pas que Dieu existe. Maman avait une foi 
                un peu plus traditionnelle. J’ai reçu une formation chrétienne, 
                mais je n’ai pas fait l’expérience de Jésus vivant, si bien qu’à 
                un moment je me suis éloignée de l’Eglise. J’ai été blessée par 
                des expériences négatives dans l’Eglise, ce qui développa en moi 
                un rapport conflictuel avec Dieu, une peur inconsciente.
 — 
                Cette peur de Dieu, vous êtes parvenue à identifier sa cause ?Je pense à une blessure de l’enfance, provenant de comportements 
                erronés de personnes adultes à mon égard; à travers le prêtre, 
                j’ai eu peur de Dieu, quand il disait « malheur à vous !», je 
                sentais la condamnation… J’ai identifié cette peur au prêtre qui 
                pointait le doigt et me suis éloignée progressivement de la pratique 
                religieuse.
 — 
                Et vous étiez heureuse comme ça ?Non, j’ai eu des souffrances inexplicables que je ne réussissais 
                ni à comprendre ni à expliquer aux autres. Je me suis sentie différente 
                de mes amies à tout point de vue. Il y avait des sujets que je 
                ne pouvais aborder. Je sentais qu’arrivée à un certain point, 
                il ne pouvait pas y avoir de communication, parce que je vivais 
                des souffrances affectives profondes que je ne savais pas expliquer. 
                Je ne savais pas d’où elles venaient. J’ai dû voir des psychologues, 
                mais quand on abordait le côté spirituel, je ne savais pas m’expliquer 
                et les interprétations qu’ils me donnaient ne me satisfaisaient 
                pas.
 Mais pendant ces moments de grandes souffrances intérieures, je 
                cherchais toujours Dieu, un Dieu qu’en réalité je ne connaissais 
                pas. Une des dernières fois où je traversais une période semblable, 
                je n’ai plus cherché le Dieu universel, sans visage, mais le Dieu 
                crucifié. Je me suis identifiée avec le Crucifié, j’ai compris 
                que le Crucifié pouvait me comprendre, Lui, le Dieu fait homme. 
                A nouveau, dans une autre période très difficile où mes souffrances 
                s’accentuaient, je cherchai encore plus Jésus crucifié.
 — 
                Et comment l’avez-vous trouvé ?En 1989, je suis allée en Ouganda et là, j’ai rencontré une sœur 
                italienne qui avait suivi un séminaire de discernement selon saint 
                Ignace de Loyola, avec des Pères jésuites. Et ce qui m’a touchée, 
                c’est qu’elle disait que tous les deux jours, on pouvait rencontrer 
                pour un colloque, un prêtre psychologue ou théologien, au choix. 
                Alors j’ai tout de suite pensé qu’un prêtre psychologue pourrait 
                comprendre ma situation spirituelle. J’ai compris alors qu’il 
                y avait quelque chose qui regardait mon esprit, ce que je n’avais 
                pas encore considéré. Et donc, de retour en Italie, je me suis 
                informée et j’ai pu suivre ce séminaire.
 Durant une méditation sur le cinquième mystère joyeux du rosaire, 
                le Recouvrement de Jésus au Temple, un flot de larmes m’a envahie 
                qui a duré toute la journée, un bain, comme un nouveau baptême. 
                Là, j’ai éprouvé tout le drame intérieur d’avoir perdu Jésus et 
                l’émotion de le retrouver là, à ce moment. Dans les méditations 
                successives, je suis alors tombée éperdument amoureuse de Jésus, 
                totalement amoureuse. En moi-même, je le ressentais profondément 
                et me disais : «Je sais que ce n’est pas un appel à la consécration 
                (religieuse), mais je comprends qu’on peut lâcher le monde entier 
                pour toi.» Je n’ai pas eu un moment de doute, et j’ai compris 
                que pour aucun homme, je n’aurais pu éprouver un amour aussi grand. 
                Ce fut vraiment un coup de foudre !
 Et dans ce séminaire (où tous étaient des personnes consacrées), 
                on était invité à demander au Seigneur de guider, de confirmer 
                ou de clarifier notre vocation. Mais moi, j’étais encore loin 
                de toutes ces choses de l’Eglise, de la Bible… et me demandais 
                : «Tout ça, c’est bien pour eux, pour ces sœurs, ces prêtres…, 
                mais pour moi…?»
 — 
                Et c’est à ce moment que vous vous êtes posé la question de votre 
                vocation ?Quand je me suis retrouvée, seule, dans la chambre, j’ai été inspirée 
                de demander : « Mais pour moi, Jésus, quel est ton appel, quelle 
                est ma vocation ?» Et là, Jésus m’a répondu : Finalement, tu es 
                arrivée, ma fille : Mon Père et moi nous t’attendions depuis toujours, 
                nous avons une tâche importante à te confier. Cela a été pour 
                moi le choc initial. Je ne pensais pas avoir une réponse à ma 
                demande, ni entendre cette parole en moi, si forte et si claire 
                ! Bien sûr, je me suis demandé ce que cela pouvait bien être.
 Il m’est arrivé une autre expérience les jours suivants. Si je 
                ne connaissais pas Jésus, je connaissais encore moins Satan ! 
                J’ai toujours eu une idée très grande de Dieu mais n’étant pratiquement 
                pas formée bibliquement, je me disais que le mal n’existe pas, 
                parce que Dieu est plus grand que tout et donc le mal n’existe 
                pas comme créature : il est seulement en nous. Au contraire, j’ai 
                alors connu personnellement Satan qui est venu me faire des choses 
                très mauvaises. Satan venait de nuit…
 Tous les deux jours, nous avions un colloque avec le Père psychologue 
                et, tandis que je m’apprêtais à rencontrer le Père, une Sœur très 
                souffrante est venue me demander si je pouvais lui laisser la 
                place. Je suis restée alors quatre jours sans voir le Père. Et 
                là, Satan en a profité pour venir me dire : «Tu n’auras pas d’autre 
                homme en dehors de moi !» Il m’a tourmentée la nuit, il voulait 
                pratiquement mon être, ma volonté pour lui ! Je me sentais très 
                mal. Je compris que c’était une énorme tentation, et j’en souffrais 
                beaucoup, mais je devais faire confiance, parce que j’étais dans 
                la maison de Dieu.
 — 
                Finalement, vous avez rencontré le prêtre ?Après quatre jours, j’en parlai finalement avec un prêtre. Comme 
                j’étais inaccoutumée aux exercices spirituels, le prêtre m’a conseillé 
                de les suspendre une journée et d’aller me promener en ville.
 Ce séminaire était un « bon piège » du Seigneur qui m’y attendait, 
                parce que je ne savais rien, pas même que la Bible se composait 
                de versets ! J’avais bien essayé de la lire, mais je ne la comprenais 
                pas, elle me faisait peur !
 Pendant cette journée de détente, j’ai compris que mon cœur était 
                devenu un champ de bataille entre Dieu et Satan. Finalement, je 
                le connaissais en personne. Et je me disais : « Ah non ! Si toi 
                maintenant, Satan, tu veux m’arracher à cet Amour infini, alors, 
                ça, je ne le permettrai jamais.
 Jusqu’à maintenant, tu m’as jouée, parce que je ne te connaissais 
                pas. Mais maintenant, je te dis non. Je choisis Jésus, je le choisis 
                pour la vie.» Cela a été un choix radical et définitif. Ici, symboliquement 
                parlant, j’ai vu l’enfer et le paradis ; la pureté et la tentation 
                du péché, mais j’étais épuisée physiquement par cette lutte.
 Pendant ma promenade en ville j’ai vu une église ouverte; il y 
                avait une messe… Au moment de la communion, je craignais de tomber 
                littéralement de fatigue mais j’y suis allée : j’ai reçu la communion 
                et me suis dit : « Maintenant, je retourne et j’affronte la réalité 
                quelle qu’elle soit.»
 Ce qui a été aussi important, c’est la confession : au-delà de 
                l’aspect psychologique, je me suis confessée d’avoir été jusqu’à 
                maintenant loin de Dieu.
 — 
                Une vie nouvelle a pu alors commencer ?De retour chez moi, ma croissance spirituelle a vraiment débuté, 
                je ne pouvais plus vivre sans l’Eucharistie, sans l’adoration; 
                je profitais de mes temps libres pour aller prier à l’église. 
                J’avais toujours cette souffrance en moi, mais elle avait maintenant 
                une direction : vivre pour Jésus, parce qu’il est mort sur la 
                Croix pour moi.
 L’appel initial (c’est-à-dire la tâche qui m’avait été confiée), 
                je l’avais laissé de côté, craignant une illusion. Et peu à peu 
                c’est comme si la vapeur sous pression de la cocotte-minute s’échappait 
                : toutes les blessures sortaient.
 Je fréquentais la messe, mais je n’avais pas encore compris profondément 
                l’Eucharistie. Plus tard Jésus m’a fait vivre maintes fois, au-delà 
                de mes yeux physiques, sa présence réelle dans l’Eucharistie.
 Ce chemin de conversion a duré un certain nombre de mois, et j’entrais 
                toujours plus dans la prière. Entre-temps j’ai fait la rencontre 
                d’un groupe du Renouveau. La première fois que j’ai mis le pied 
                dans un séminaire de guérison, une personne a eu pour moi une 
                parole de connaissance très précise : «Le Seigneur est en train 
                de guérir une personne qui a lu Jésus est vivant.» Ce fut pour 
                moi un grand signe parce que je venais juste de lire Jésus est 
                vivant du Père Tardif. Ce livre a été important pour moi, parce 
                que j’avais cherché le séminaire de guérison suite à cette lecture 
                et je me suis rendu compte que Jésus savait tout de moi, d’où 
                une nouvelle journée de larmes et un grand moment de guérison 
                : c’est là vraiment que j’ai été libérée de cette peur de Dieu, 
                parce que j’ai vu un instant, de manière très forte, le doigt 
                du prêtre habillé de noir, qu’inconsciemment j’identifiais à Dieu, 
                pointé contre moi ; mais en même temps je me sentais envahie par 
                la force du Saint-Esprit. Il n’y avait pas de jugement sur les 
                autres, je n’accusais personne. Et en échange de cette image qui 
                me faisait identifier la cause de ma peur, j’ai reçu celle du 
                pape Jean XXIII. Quand je priais, je trouvais toujours le bon 
                pape Jean, et moi, toute petite, à ses pieds.
 Mais Satan continuait à vouloir m’accaparer, et me perturbait 
                dans ma relation avec Jésus. Quand je priais, j’avais Jésus présent, 
                mais Satan le salissait en me le faisant voir comme un homme viril, 
                et non comme Dieu. Donc je comprenais qu’il y avait quelque chose 
                qui n’allait pas et je ne voulais plus voir Jésus ainsi.
 Après sept mois, je me suis sentie adulte et le bon pape Jean 
                XXIII m’a dit : « Maintenant tu es guérie, car la blessure que 
                tu avais dans ton cœur ne te permettait pas de grandir dans la 
                foi.»
 C’est pourquoi j’étais restée petite dans la foi. A partir de 
                ce moment, ma prière s’est adressée directement à Jésus. Et alors 
                j’ai commencé à voir clairement son visage. Et Il m’a demandé 
                de porter au confessionnal une blessure que j’avais reçue à l’âge 
                de quatre ans, que j’avais inconsciemment repoussée et qui réapparaissait 
                à ce moment. « Je t’apporte la personne qui m’a blessée et je 
                lui pardonne.» Ce faisant, Jésus m’a donné l’image de ma vie, 
                tel un théâtre (dans le sens mondain) qui se transformait en une 
                cathédrale pleine d’anges, signe de ma renaissance spirituelle.
 — 
                Vous parlez souvent d’images. Toutes ces images que vous recevez, 
                d’où proviennent-elles ? de votre imagination, de votre intuition… 
                elles sont dans vos yeux, dans votre esprit…?Je vois ces images intérieurement, avec des couleurs, je vois 
                vraiment la scène. Jésus m’a donné le don de recevoir des images 
                dès le début des exercices de saint Ignace, où on demande de se 
                représenter, d’imaginer la scène à méditer : et pour moi, en procédant 
                de cette façon, alors que Jésus me faisait le don de recevoir 
                des images, je pensais que c’était une chose normale pour toutes 
                les personnes présentes. Je n’ai compris qu’après qu’il n’en était 
                pas ainsi, et c’est ainsi que cela a commencé.
 Ce don est quelque chose de différent d’un exercice de l’imagination 
                qui est une faculté naturelle. Les images prophétiques que me 
                donne le Saint-Esprit sont dans le cœur. C’est une vue intérieure, 
                profondément différente de l’imagination, bien que de nombreuses 
                fois, j’aie douté.. Tandis que l’imagination est vagabonde, l’image 
                comme don est incisive et il n’est pas en mon pouvoir de la reproduire. 
                Ce don arrive à l’improviste et toujours dans la prière. Jésus 
                donne les images quand je peux les accueillir et y correspondre. 
                Jésus n’impose rien, c’est gratuit et je reste libre de les accueillir. 
                Si elles viennent, je peux manquer d’attention, mais je ne peux 
                ni les éviter ni les provoquer, parce que c’est véritablement 
                un don.
 En fait, Angela a reçu un don prophétique similaire à celui de 
                Jérémie avec qui le Seigneur procédait souvent par des visions 
                d’images avant de lui en donner le sens et la suite. Voir par 
                exemple Jérémie 
                24, la vision des deux corbeilles de figues et son 
                explication. C’est pourquoi Jésus lui a dit : « Ta mission sera 
                comme celle de Jérémie.»
  
                (A 
                  suivre)Christian Parmantier
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            |  |  |  
        
           
            | par Christian ParmantierAngela : une vocation de prophèteAttachez vos ceintures. Nous allons atterrir !=> STELLA MARIS 396 |  |   
            |  |   
            | Après 
                avoir évoqué son chemin de conversion (cf. Stella Maris 395), 
                Angela aborde cette fois divers aspects concernant les messages. — 
                Angela, les messages, comment les recevez-vous?Au début, je restais longtemps devant Jésus-Eucharistie, en 
                vue de rattraper d’une certaine manière, tout ce que je n’avais 
                pas reçu avant. J’avais besoin de me remplir de connaissances… 
                j’avais faim, une faim insatiable de nourritures spirituelles. 
                Aussi, j’ai lu aussi beaucoup de livres qui pouvaient m’aider, 
                sur saint Joseph ou d’autres saints, sur la guérison intérieure, 
                etc. Jésus, lui-même, me les mettait sous la main.
 Les images venaient au début quand je me mettais devant Lui et 
                les messages venaient simultanément. Et Jésus a commencé à reprendre 
                le discours qu’il avait laissé : Mon Père et moi, avons une tâche 
                importante à te confier… Et la première image, qui se répétait 
                souvent, concernait déjà cette Œuvre du Seigneur. Elle me parlait 
                d’une façon si mystérieuse que j’ai eu de nouveau une grande crainte 
                d’être trompée. Un très bel enfant venait vers moi en m’appelant 
                « maman », mais tout de suite après il courait vers Jésus. Cet 
                enfant était si beau et sa relation avec Jésus si parfaite que 
                j’étais conduite à penser chaque fois qu’il s’agissait de saint 
                Jean-Baptiste enfant.
 J’ai fait beaucoup de méditations sur lui, pour comprendre si 
                cela pouvait être une chose vraie ou une tromperie. Parce que 
                je ne comprenais pas comme maintenant, et donc j’ai fait une enquête 
                humaine : « Peut-être me suis-je créé quelque chose que je n’ai 
                pas ?».
 Mais le rapport avec ce petit enfant a quelque chose de profondément 
                différent, de grand.
 Ce petit enfant était quelqu’un que je pouvais penser pouvoir 
                faire entrer dans ma vie, la réalisant finalement. Mais j’ai vite 
                compris que ce n’était pas seulement cela…
 Cette image a été présente en moi plusieurs mois ; chaque fois 
                que je priais, cette image était là. Et cet enfant sain, d’un 
                point de vue spirituel était parfait : il allait vers Jésus et 
                m’indiquait Jésus. Il possédait une connaissance surnaturelle 
                et profonde de Jésus, sans trace d’imperfection ni de doute, une 
                connaissance tout à fait « naturelle » en lui.
 Maintenant, je ne le vois plus, mais c’est une des choses les 
                plus fortes que j’ai vécues. Ce petit enfant qui est sain dans 
                la foi, n’a pas de blessures. Ce petit enfant est particulier 
                et n’existe pas encore.
 
 — Cet enfant ne peut-il signifier cette œuvre ?
 C’est la clé de lecture. Je crois que cela peut désigner la 
                réalisation d’un temps nouveau.
 
 — Ce n’est pas un symbole ?
 Si, ce peut être un symbole dans le sens que ça ne regarde 
                pas seulement ma vie, ou peut-être qu’il ne concernera pas ma 
                vie personnelle, mais il pourrait concerner la vie de tous : la 
                créature nouvelle que Jésus viendra établir en nous. Mais aussi 
                une réalité nouvelle. Dans le sens : Vous serez la famille de 
                la nouvelle lignée. A un certain moment, la famille changera, 
                elle sera saine, et les enfants seront sains parce que le couple, 
                la famille seront sains. C’est le fondement de la promesse et 
                de notre espérance, de l’espérance de l’humanité entière (cf. 
                Isaïe).
 
 — C’est une prophétie personnelle ?
 Non, c’est générique. La famille sera renouvelée : le Seigneur 
                s’est servi de moi mais ce sera pour tous, parce que souvent Jésus 
                me disait : Dis au monde…
 J’écrivais et je m’interrogeais : « Qu’est-ce que ça veut dire 
                ?» J’imaginais les grands prophètes qui allaient crier sur les 
                places publiques ! Tout cela m’effrayait beaucoup. Je comprenais 
                pourtant que tout cela pouvait être vrai mais jusqu’à ce que j’en 
                aie eu confirmation de là-haut (guide spirituel) je n’ai jamais 
                dit : « C’est comme ça », mais : « il me semble que…, je comprends 
                comme ça ».
 Ma paix est revenue quand j’ai eu un Père spirituel, et d’autres 
                prêtres qui l’ont confirmé, parce qu’ils ont compris le projet 
                fondamental, et le chemin vers ce projet. Mais jusque-là effectivement, 
                j’ai eu peur de me tromper et de tromper. Je craignais de devenir 
                folle ! Mais je me disais : « Cela se peut, c’est aussi vrai que 
                cela peut être réalisé par Dieu.» Je considérais ce qu’il a réalisé 
                dans l’Ancienne Alliance : rien n’est impossible à Dieu !
 Nous, nous rapportons tout au temps. Mais Dieu ne le fait jamais, 
                parce que dans la Bible, il a pris les gens dans le temps dans 
                lequel ils étaient, mais ils étaient hors du temps humain. Prenons 
                Abraham et tant d’autres exemples : tous étaient hors du temps, 
                parce que notre croissance humaine se fait lentement, par rapport 
                au travail que Jésus voudrait faire avec nous. Moi, je crois que 
                — vu que Jésus a dit : depuis le temps que je t’attendais —, si 
                j’avais dit oui, vingt ans plus tôt, le Seigneur aurait été content, 
                mais il a attendu que je sois mûre. Les temps, pour lui, conviennent 
                toujours, parce qu’il nous attend toujours. Nos modes de pensée 
                sont vraiment loin de la pensée de Dieu. Si on vit selon notre 
                propre mode de pensée, on en vient à ne plus rien comprendre. 
                Dieu n’a pas ces concepts.
 
 — Angela, quel est le message central que l’Esprit 
                vous demande de transmettre ?
 Préparer nos cœurs dans l’attente de Jésus qui viendra dans 
                la gloire. Beaucoup de personnes me demandent : « Quand Jésus 
                revient-il ?» Bien sûr, personne ne le sait. Mais Jésus nous a 
                donné de comprendre à travers des signes que nous sommes dans 
                une phase particulière de son retour.
 Et j’ai alors pensé répondre avec cette métaphore : un très long 
                voyage en avion a commencé voilà presque deux mille ans. Et Jésus 
                qui est aussi le commandant de l’avion vient d’annoncer l’atterrissage 
                pour notre temps. Donc l’atterrissage a commencé, seulement nous 
                ne savons pas quand l’avion touchera terre. Il faut que la piste 
                soit libre… que nos cœurs soient libres, qu’il n’y ait pas de 
                dangers… Il faut que toutes les bonnes conditions soient réunies. 
                Et les hôtesses, qui pourraient représenter les prophètes, vont 
                vers tous pour leur dire : « Mettez les ceintures de sécurité, 
                parce que nous allons atterrir !» Maintenant, Jésus nous dit : 
                « Je suis en train de revenir.» Donc soyons sereins, avec les 
                ceintures de sécurité, c’est-à-dire la prière, la conversion, 
                être attentifs, être comme Marie nous le dit.
 Ce message est fondamental. Vivre ses occupations normales, en 
                paix. Marie savait qu’elle devenait la Mère de Jésus, ce qui ne 
                l’empêchait pas de vivre simplement. Marie nous dit une belle 
                parole : « Soyez occupés et non préoccupés ! Occupés à attendre 
                Jésus sans faire de calculs.» D’ailleurs Jésus Lui-même nous dit 
                dans l’Evangile que personne ne connaît ni le jour ni l’heure, 
                mais seulement notre Père du ciel.
 C’est aussi un message d’amour. Avec le « petit chapelet d’Amour 
                », Jésus demande que nous donnions des petits bouts d’amour pour 
                qu’il puisse faire des miracles. Il l’a démontré avec cette prière 
                du « petit chapelet d’Amour ». Je connais déjà des cas de guérison 
                spirituelle et peut-être de guérison physique. Jésus demande notre 
                amour, petit, pauvre, pour accomplir de grandes choses.
 Jésus veut que nous aimions son Eglise, même si elle nous blesse 
                parfois : « J’ai constitué mon Eglise imparfaite, et je l’aime 
                comme elle est. Je ne vous demande pas de ne pas voir l’imperfection 
                de mon Eglise, Je l’ai constituée par amour et par amour je la 
                sauverai.»
 
 — Quels sont les thèmes les plus importants dans la 
                révélation que vous recevez, pour votre mission ?
 En dehors de la Croix glorieuse, l’intervention de Jésus et 
                de l’Immaculée qui annoncent le triomphe de leurs Cœurs unis sur 
                le monde, ils nous parlent et nous instruisent sur les techniques, 
                sur les moyens de communication modernes. Jésus nous avertit : 
                « Le monde engloutit les fils du monde et il y aura beaucoup de 
                choses qui disparaîtront.» Aussi sur la génétique et la donation 
                des organes, sur les transfusions de sang, sur la sexualité et 
                la procréation, Jésus dit : « Malheurs à ceux qui profanent le 
                corps humain, car il est sacré. Il est le temple de l’Esprit.»
 
 — Jésus dit aussi « bienheureux » ?
 Oui, bienheureux, lié aux Béatitudes, et lié aussi à ceux 
                qui accueillent la thèse de son retour.
 Jésus et Marie reprennent souvent les discours de leur temps en 
                le rapportant à notre temps. Tout cela est écrit dans les messages.
 
 — Votre mission est-elle universelle, ou seulement 
                pour l’Italie ?
 Depuis le début, Jésus a toujours employé cette expression: 
                Dis au monde… Et quand il a demandé les cartes postales, il a 
                dit: Je désire que ces images atteignent le monde entier. Et j’ai 
                dit : « Comment est-ce que je ferais ?» et puis cela s’est fait…
 
 — Avez-vous reçu des prophéties plus spécifiques ?
 Oui, le message de la Croix glorieuse et du Triomphe du Cœur 
                Immaculé de Marie, et plus tard, des enseignements sur la réalité 
                de l’Eucharistie.
 
 — Dans vos expériences mystiques, y a-t-il quelque 
                chose de particulier pour la France ?
 Non, pas directement pour la France, même si quelquefois la 
                Vierge Marie a dit : « Avec mes nombreuses apparitions, j’ai repris 
                depuis longtemps cette nation bien-aimée !» Je ne sais pas interpréter 
                ce que Notre-Dame a voulu dire par cette parole où elle apparaît 
                en larmes comme à La Salette. « Nos interventions ont été nombreuses 
                en France, mais tout est resté comme au début, et malheureusement, 
                de ce pays naîtra celui qui combattra mon Eglise.» Je ne sais 
                si « de ce pays », elle entend dire précisément la France, ou 
                si elle se réfère plutôt à un certain contexte culturel.
 
 — Avez-vous reçu des signes ou des dons spéciaux ?
 J’ai reçu de Jésus un très grand don : l’échange de nos cœurs 
                ! C’est le don pour lequel je me suis sentie le plus indigne.
 
 — Comment vivez-vous la prière ?
 Il y a des moments différents. Pour moi, la prière se partage 
                en deux parties essentielles. La première est la sainte messe 
                d’abord, celle que j’aime le plus, qui me coûte le moins de fatigue 
                et pour laquelle je trouve toujours le temps. La messe est ma 
                joie et ma vie. Et puis, mais beaucoup plus difficile pour moi, 
                la prière du rosaire, parce qu’elle m’oblige à me concentrer sur 
                une prière établie, alors que j’aime beaucoup parler avec Jésus 
                et avec Marie, comme à des personnes présentes. C’est un peu un 
                sacrifice. Le rosaire est toujours difficile pour moi. Quand je 
                le dis, je suis heureuse, mais seule, c’est dur. Je préfère m’exprimer 
                à ma manière avec Jésus. Et puis il y a l’adoration que j’aime 
                beaucoup ; hélas, je n’ai pas beaucoup de temps. Mais, après la 
                sainte messe, c’est ma prière préférée, parce que outre le dialogue, 
                c’est la prière du silence et de l’écoute. Et puis Jésus m’a donné 
                le « petit chapelet d’Amour » ; et comme il se récite à la manière 
                du rosaire, il m’est aussi un peu difficile. Mais Marie demande 
                incessamment le saint rosaire et Jésus lui-même a donné le « petit 
                chapelet d’Amour », ce qui veut dire que c’est important.
  
                (A suivre) |   
            |  |  |  
        
           
            | par Christian ParmantierAngela : une vocation de prophète (3)Toi, ne retourne pas en arrière !=> STELLA MARIS 397 |  |   
            |  |   
            | Après 
                sa conversion et ses messages (cf. Stella Maris 395 et 396), Angela 
                aborde cette fois certaines visions, ses rapports avec l’Eglise 
                et l’Œuvre que le Seigneur lui a confiée. Le livre « Je suis la Résurrection et la Vie », contenant les 
                messages de Jésus à Angela, est maintenant disponible.
 — 
                Vous avez vu votre ange gardien ?Oui, je le décris. Au moment où Jésus m’a dit : Ta mission 
                sera comme Jérémie, il m’a aussi révélé la présence de l’ange 
                que je ne connaissais pas. Je le voyais depuis quelques jours 
                et j’ai éprouvé une grande joie, mais j’attendais une explication. 
                Et ensuite, durant la messe, Jésus m’a fait sentir la grande joie 
                de Sa Présence à Lui. Et puis il m’a posé une question: N’est-elle 
                pas égale, la joie que tu éprouves maintenant, à la joie que tu 
                as éprouvée de la présence de la créature que je t’ai envoyée 
                ?
 Il m’a dit qu’il s’appelle Aristide, et un ami m’a dit qu’Arestos 
                en grec signifie « le meilleur ». Dieu choisit pour chacun de 
                nous, l’ange qui sera le meilleur pour nous. Et il m’a aussi dit 
                qu’il était là pour me défendre.
 
 — Dieu vous a-t-il donné d’autres anges ?
 J’ai mon ange gardien ; mais saint Michel Archange s’est manifesté 
                diverses fois.
 
 — Pouvez-vous nous dire quelque chose de son caractère 
                ?
 Ah ! Saint Michel ! Il est puissant. Devant lui, on ne peut 
                pas résister. Il te fait comprendre la protection que le Ciel 
                te donne. L’ange gardien aussi, mais quand c’est l’archange saint 
                Michel, on comprend la hiérarchie céleste, c’est comme si l’ange 
                gardien se mettait sous son ombre. Auparavant j’avais eu une très 
                belle image des archanges Gabriel et Raphaël à Fatima. Ils m’ont 
                accompagnée durant tout le Chemin de Croix, je les voyais grands 
                comme moi parce qu’ils me touchaient sur le bord des épaules, 
                mais si je m’éloignais, je les regardais et je les voyais beaucoup 
                plus grands.
 
 — Comment les distingue-t-on l’un de l’autre ?
 Je n’ai rien remarqué, je ne comprenais pas qui ils étaient 
                et c’est eux qui me l’ont dit. Ils sont venus pour m’accompagner, 
                et je me suis sentie abandonnée quand ils sont partis. Ils étaient 
                venus spécifiquement parce que ce Chemin de Croix était très intense 
                pour moi. Et s’ils ne l’avaient empêché, j’aurais été dérangée 
                par Satan. Ils m’ont laissé sentir juste un instant son intrusion.
 
 — C’était donc un secours spécial de Dieu dans un moment 
                particulier ?
 Oui. Souvent je fais l’expérience de ces aides célestes ponctuelles. 
                En pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, 
                c’était une réalité spirituelle, il était immense, plus grand 
                que l’espace que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds 
                sur la terre et il a dit : « Je suis l’ange des Nations et je 
                suis venu pour éviter la destruction qu’Israël s’est procuré par 
                son iniquité.» Et Jésus à Dominus flevit avait dit : « Et pourtant 
                ma Croix glorieuse s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la 
                Jérusalem nouvelle. Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour 
                eux qui sont aussi mes fils. La Croix glorieuse s’étendra avec 
                ses bras sur tout le monde et aussi sur Jérusalem.»
 En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de vie, et il disait 
                : Tout est en train de s’accomplir. J’ai vu un aigle qui prenait 
                ce Livre de vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le 
                Vatican, la coupole de Saint-Pierre…
 
 — Vous avez des visions du ciel, du paradis ?
 Oui, quand je vois la Madone avec tous les anges autour d’elle, 
                avec les âmes; j’ai vu aussi ma famille. L’année 2001, le 2 novembre, 
                jour de commémoration de tous les fidèles défunts, j’ai éprouvé 
                le besoin de remercier mes parents. Et je me disais : « Qui sait 
                si papa pourrait partager ce que je vis, et que les miens ne connaissent 
                pas ?» Et soudain, j’ai vu le Père céleste, puis papa et maman 
                vêtus comme quand ils sont partis pour le ciel, avec les pieds 
                dans le vide, tout transfigurés : d’en-haut, ils ont imposé les 
                mains sur moi et je l’ai ressenti comme un don du Père céleste. 
                J’ai vu très souvent la transfiguration des morts, surtout au 
                début de mon appel.
 
 — Dans votre famille, on est au courant de votre charisme 
                ?
 Non. Par moi, non. Peut-être ont-ils entendu par ailleurs 
                ? Je l’ignore.
 
 — Et avec l’Eglise, quel accueil avez-vous reçu ?
 Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour l’amour, la 
                compréhension et l’appui reçus de la part de prêtres que Lui-même 
                a choisis pour me soutenir et me guider.
 Mais je ne leur parle jamais de moi-même, je ne dis rien. Je n’interpelle 
                personne, parce que Jésus m’a dit : « Seulement quand tu trouves 
                un cœur ouvert, parle.»
 
 — Votre évêque vous connaît ?
 Au début, pas personnellement. Mais je sais qu’un prêtre avait 
                porté à l’évêque les livres, disant : « C’est une amie, je ne 
                la suis pas moi-même, mais le Seigneur me l’a aussi envoyée. Alors 
                l’évêque a demandé qui est le Père spirituel. Et il a dit : « 
                Si c’est D. R., je n’ai pas besoin de m’en préoccuper, je suis 
                tranquille.»
 Jésus au début m’avait demandé d’informer quatre prêtres et une 
                religieuse qui est une compagne d’école, que je n’avais plus revue 
                depuis longtemps. Elle a été appelée au Vatican pour suivre certaines 
                causes de béatification, comme postulatrice… Tous les cinq se 
                connaissent. Ils ont, en fait, une tâche spéciale.
 Puis en 2001, j’ai été invitée à donner, en hommage au Saint-Père, 
                toute l’œuvre écrite et le chapelet (pour la récitation du « petit 
                chapelet d’Amour »). Quelle émotion intense ! Suite à cela, un 
                vicaire auxiliaire de l’archevêque de mon diocèse a rencontré 
                mon Père spirituel et, paternellement, à travers lui, m’a donné 
                certains conseils pratiques que je suis avec confiance.
 Cette année, le 23 avril 2003 j’ai finalement rencontré personnellement 
                notre évêque. Il a été très cordial. Il a pris toute l’œuvre pour 
                la remettre à un théologien du diocèse, et m’a donné des conseils 
                que j’ai accueillis avec joie. La Sainte Eglise est Mère, et moi, 
                je suis la fille, c’est pourquoi je veux toujours entrer davantage 
                dans le cœur de la sainte Eglise de mon Seigneur.
 L’obéissance à l’Eglise est importante pour moi et précieuse pour 
                connaître la volonté de Dieu.
 
 — De la part des prêtres, vous avez toujours eu bon 
                accueil ?
 J’ai aussi eu des refus. Initialement, le Seigneur avait appelé 
                cinq personnes que je connaissais personnellement, mais ce projet 
                n’a pas été accueilli. Ces personnes, avec lesquelles nous fréquentions 
                des séminaires de guérison et les personnes sur qui nous priions 
                ensemble, accueillaient les images que le Seigneur donnait pour 
                tous ceux qui étaient présents. Cela a duré plusieurs années. 
                Par la suite, un esprit de division est entré dans le groupe et 
                ce groupe, avec le prêtre, a refusé de poursuivre. Nous avions 
                reçu beaucoup de dons du Seigneur, notamment des images qui ont 
                guidé les séminaires. Puis cette cassure…
 
 — Et ce projet initial a changé ?
 Oui, les cinq premiers sont partis et maintenant, ils ne sont 
                pas cinq, mais vingt, trente… Le Seigneur m’avait dit : Toi, ne 
                retourne pas en arrière, maintenant, reste ferme, continue d’aller 
                de l’avant, tout ce qui te sera utile viendra à toi. Et de fait, 
                ce projet du Seigneur a avancé…
 
 — Et la période entre la retraite et la rencontre avec 
                le Père spirituel ?
 Heureusement j’avais déjà un Père spirituel quand la rupture 
                est arrivée.
 J’ai rencontré Jésus vers 1990 et en 1994 il m’a donné un Père 
                spirituel. Quatre années de recherche très lourde, parce que Jésus 
                me disait : Dis au monde…, et je lui disais : « Mais comment, 
                si ton Eglise ne sait pas… Elle pourrait ne pas être d’accord, 
                et je pourrais ne rien dire au monde. Tu le sais…»
 
 — Et le Père spirituel vous a demandé d’écrire.
 Pendant deux mois, il m’a écouté ; je lui ai tout raconté. 
                Et quand j’ai eu fini, il m’a dit de tout écrire. Et j’ai mis 
                des mois pour tout écrire, et entre-temps, Jésus a commencé à 
                me donner régulièrement des images.
 
 — Ce n’est pas Jésus qui a demandé d’écrire ?
 Non, j’ai tout écrit après, et la Madone a confirmé. Souvent, 
                je demandais à mon Père spirituel : « Tout cela est seulement 
                pour moi ?» ou : « Mais que veut le Seigneur de ma part ?»
 Et le Père me répondait : « Arrête de t’agiter, Il te le fera 
                comprendre.» Mais quand j’ai compris que Jésus voulait des livres, 
                comme Jésus l’avait guidé à m’éprouver dans l’obéissance pendant 
                une année entière, il n’a pas donné son accord immédiatement.
 A ce moment-là, Jésus m’a donné de très belles images, sur l’Eglise, 
                sur la façon dont il procédait pour créer des racines profondes, 
                pour que cette œuvre ne soit pas renversée au premier coup. Ce 
                passage a été difficile mais très beau. C’est seulement dans l’obéissance 
                à l’Eglise que se forment les racines profondes nécessaires pour 
                que l’œuvre soit forte et ne puisse pas être détruite par des 
                causes externes ou par l’ennemi lui-même. Hors de l’obéissance, 
                il n’y a pas de vérité.
 La Madone est intervenue pour me tranquilliser : « Comprends les 
                difficultés du Père spirituel, de celui qui doit discerner ce 
                qu’il ne voit pas et n’entend pas. J’invoquerai pour lui l’Esprit 
                de sagesse…» Après cela et après d’autres confirmations significatives, 
                mon Père spirituel a donné son accord.
 Quand, un an plus tard, les livres ont été publiés en italien, 
                cela a été une véritable explosion. Parce que, pendant plus d’une 
                année, Jésus a énormément parlé ; si bien que lorsque j’ai eu 
                l’autorisation de publier, il y a eu deux livres qui sont sortis 
                en même temps. Et c’était bien, parce que le premier seul ne pouvait 
                suffire pour faire comprendre le projet de Dieu. Jésus avait raison, 
                ils devaient sortir ensemble. Puis le troisième est sorti, et 
                ensuite les autres. Aujourd’hui, ces livres sont déjà diffusés 
                en plusieurs parties du monde.
 
 — Voulez-vous nous présenter vos livres ?
 L’œuvre principale s’appelle Dalle Tenebre alla Luce en quatre 
                volumes pour l’italien. Elle est éditée en français sous le titre 
                : Je suis la Résurrection et la Vie.
 Le premier livre concerne mon appel et la croissance personnelle, 
                jusqu’à l’annonce de la Croix glorieuse, déjà à la fin du premier 
                volume.
 Ensuite dans le deuxième volume, commence vraiment la mission, 
                avec la certitude de l’appel à une mission plus spécifique et 
                tout le travail nécessaire pour arriver là. Jésus nous parle tout 
                particulièrement de son amour et demande notre pauvre amour.
 Le troisième donne plus la pensée de Jésus sur l’humanité d’aujourd’hui, 
                et il est caractérisé par l’intervention de l’Enfant Jésus qui 
                fait comprendre ces choses.
 Le quatrième nous parle de la miséricorde : plus l’homme en fait 
                voir à Dieu, plus il use de miséricorde.
 Le Seigneur a ensuite demandé de prendre des extraits sur deux 
                arguments spécifiques et d’en faire deux livres séparés :
 Le premier livre intitulé Le Triomphe de l’Immaculée, par volonté 
                expresse de Jésus, a été demandé pour que la voix de sa Mère résonne 
                jusqu’aux confins de la terre, annonçant le triomphe de son Cœur 
                Immaculé.
 Le deuxième livre intitulé Qui est l’Eucharistie ? exprime le 
                désir touchant de Jésus de faire connaître à tous les hommes que 
                l’Eucharistie est une personne vivante au milieu de nous.
 Dans toute cette œuvre, Jésus manifeste grandement Son infinie 
                Miséricorde.
 
 — Pourquoi, dans le troisième volume, l’Enfant Jésus, 
                plutôt que Jésus-Maître ?
 Oui, c’est toujours Jésus-Maître qui parle. Mais en partant 
                de la souffrance qu’il peut y avoir dans Son Corps mystique, parce 
                qu’il vit la réalité de chacun de nous, et donc il vit la réalité 
                des enfants, et comme tout petit, il s’identifie à ces enfants. 
                La Madone dit : « Merci d’adorer mon enfant ; si tu savais combien 
                encore aujourd’hui, mon enfant a besoin d’être aimé. Il est mort 
                et ressuscité, mais il est aussi éternellement enfant, il a besoin 
                de soins. Etant éternel, Jésus est toujours tout ce qu’il a été 
                successivement sur la terre. Jésus se lie à tous les enfants d’aujourd’hui 
                qui sont les nouveaux martyrs. Jésus a confié : « Si tu savais 
                combien je souffre dans le corps des enfants qui sont violentés, 
                maltraités, vilipendés.»
 
 — Et autour de vous, y a-t-il aussi beaucoup de personnes 
                pour soutenir l’œuvre ?
 Oui, proches de moi, choisies par le Seigneur, et qui connaissent 
                l’œuvre, même si certaines sont venues spontanément en une seconde 
                phase. Et puis ces derniers temps, grâce à ces personnes, Jésus 
                a fait connaître cette œuvre qui est la Sienne, dans les monastères, 
                les couvents également, ou dans les cellules de prison, à l’extérieur 
                aussi comme en France et en Espagne. Certains ont trouvé ces livres 
                fort utiles pour leur méditation.
 Jésus a appelé beaucoup de personnes qui ont généreusement aidé 
                avec leurs talents et leurs connaissances de façons diverses, 
                comme artistes, comme traducteurs ou comme experts en communication 
                sociale, et qui ont mis spontanément à notre disposition une partie 
                de leur temps pour que soit toujours plus connu ce message. Bénis 
                soient-ils!
  
                Christian Parmantier |   
            | En pèlerinage 
                en Israël
En 
                pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, c’était 
                une réalité spirituelle, il était immense, plus grand que l’espace 
                que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds sur la terre 
                et il a dit: «Je suis l’ange des Nations et je suis venu pour 
                éviter la destruction qu’Israël s’est procurée par son iniquité». 
                Et Jésus à Dominus flevit avait dit: «Et pourtant ma Croix Glorieuse 
                s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la Jérusalem Nouvelle. 
                Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour eux qui sont aussi 
                mes fils. La Croix Glorieuse s’étendra avec ses bras sur tout 
                le monde et aussi sur Jérusalem.» En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de Vie, et il disait 
                «Tout est en train de s’accomplir.» J’ai vu un aigle qui prenait 
                ce Livre de Vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le 
                Vatican, la coupole de Saint-Pierre…
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