Dieu le Père, 3
février 1995
Véronique, en essuyant le sang et la sueur
du visage de mon Fils, a témoigné d'un
véritable amour de Dieu. Son geste de compassion
et d'amour a montré que l'amour de l'homme
n'était pas mort. Ce seul geste de consolation
a profondément touché l'esprit de mon
Fils et l'a fortifié en cette heure de détresse.
Le nom de Véronique a résonné
dans le temps et dans les cieux lorsqu'elle n'a pas
craint d'aimer son Seigneur publiquement, au vu et
au su de tous. Son acte a élevé Véronique
à la gloire du ciel et il en sera ainsi pour
tous ceux qui, sans peur, ne craindront pas d'aimer
mon Fils Jésus au grand jour.
L'Esprit-Saint, 6 février 1995
Le feu de l'amour brûle en vous. Il est toujours
là, même si parfois vous ne pouvez le
sentir. Le feu de l'amour vous remplit quand vous
en avez besoin. Il vous remplit des dons qui vous
sont nécessaires pour faire le travail du Père
et du doux Jésus. Le feu de l'amour est toujours
avec vous. Sachez-le et soyez heureux.
Le Seigneur Jésus, 11 février 1995
Fils de Dieu, Fils de l'Homme.
Fils de l'amour, Fils de la pureté.
Fils de la lumière, Fils de l'Immaculée
Conception.
Dans les temps où manquent l'amour, l'espérance
et la miséricorde, tournez-vous vers moi et
trouvez, en mon divin Cœur, votre amour, votre
espérance et votre miséricorde.
Mettez en moi votre confiance comme l'ont fait tous
ceux qui sont au ciel.
Placez-vous en moi comme l'ont fait tous les saints.
Remettez-vous-en à moi comme l'ont fait tous
les martyrs. Puis devenez un avec moi pour toujours.
Il y a bien longtemps, est venu un homme, un homme
de foi. Il y a bien longtemps est venu Dieu. Il y
a bien longtemps est venu l'Homme-Dieu et il reviendra
bientôt.
Dieu le Père,
13 février 1995
Sur une colline se dressait la Croix de la Rédemption,
Sur une colline, se dressait la Croix du pardon,
Sur une colline se dressait la Croix de l'amour.
Il faut aujourd'hui que l'humanité se tienne
à l'ombre de la Croix et trouve la vraie force
de Dieu. Il faut aujourd'hui que l'humanité
se tienne à l'ombre de la Croix et montre sa
vraie force.
Il faut aujourd'hui que l'humanité se tienne
à l'ombre de la Croix et témoigne de
son véritable amour de Dieu. Car c'est le seul
chemin pour aller à la Maison, au ciel.
Dieu le Père, 13 février 1995
J'aimerai les hommes jusqu'à la fin des temps.
J'aurai le désir de les sauver jusqu'au début
de la vie éternelle et je continuerai de dire
pourquoi, jusqu'à ce qu'ils comprennent ce
que cela veut dire.
Dieu le Père, 19 février 1995
La vue du monde au milieu d'une telle souffrance et
d'une telle affliction me remplit de tristesse. Comme
je voudrais que mes enfants changent pour qu'ils puissent
être avec moi, mais ils me tournent le dos.
Ils me traitent avec mépris. Pourquoi font-ils
cela, alors que je n'ai que bonté à
leur offrir ? C'est parce qu'ils ont été
aveuglés par le mal qui prend les allures du
bien. C'est parce qu'ils ont été séduits
par le mal qui a bon goût mais qui n'est qu'amertume
en réalité. Oh ! Comme mon Cœur
se brise, comme il se désole ! Comme je m'afflige
! Combien de parents ressentent-ils cela en voyant
la vie que mènent leurs enfants, puis les voient
ensuite s'améliorer quand la sagesse leur vient
? Il en sera ainsi pour l'humanité, elle changera.
Mais combien se perdront auparavant ?
Notre-Dame, 19 février 1995
Corruption de l'intelligence, corruption des esprits,
corruption des âmes. Elle est partout dans les
programmes de télévision que vous regardez.
C'est normal maintenant de montrer les choses du Mauvais
comme quelque chose d'amusant, sous l'allure d'un
jeu d'enfant. C'est ainsi qu'est le mal. Il est partout,
attaquant les jeunes et les faibles, les innocents.
Il les change ensuite en serviteurs involontaires,
qui deviennent ses complices sans le savoir et qui
se donnent à Satan sans le vouloir.
Le Seigneur Jésus, 23 février 1995
Comme j'aspire, mes chers petits, à vous amener
à moi, comme je suis impatient de vous presser
sur mon Cœur et de vous remplir de chacune de
mes grâces ! Il vous faut, pour venir à
moi, pour vous remplir de moi, vous ouvrir dans la
prière et dans les sacrements. Je peux au moyen
d'eux vous envelopper complètement de mon amour.
Soyez un avec moi par la pensée de mon amour
pour vous quand vous priez et que vous recevez mon
Corps et mon Sang.
Dieu le Père, 24 février 1995
L'humanité, avec le temps, s'est égarée
au point de ne plus pouvoir retrouver le chemin de
la Maison. J'ai envoyé mon Fils pour indiquer
la route, mais combien ont écouté ?
Je désire aujourd'hui montrer à nouveau
la façon de rentrer à la Maison, chez
moi, au ciel. Je désire montrer une fois de
plus mon amour. L'humanité écoutera-t-elle,
cette fois ?
L'Esprit-Saint, 26 février 1995
L'Unique et Sauveur de tous les hommes revient dans
le monde. L'Unique qui vous aime tous revient ici-bas.
L'Unique revient, qui vous unit tous au Père
du ciel. Jésus est l'Unique et il revient bientôt.
Dieu le Père, 4 mars 1995
En scrutant les profondeurs de votre être, vous
trouverez un profond recoin. En regardant à
l'intérieur, vous trouverez votre vrai moi.
Otez tout ce qui s'y est superposé, toutes
les choses superficielles et vous trouverez ce que
vous êtes en vérité. Quand vous
verrez votre vrai moi, sachez que c'est comme cela
que je vous ai faits et que c'est comme cela que vous
devriez être, à l'intérieur comme
à l'extérieur. En réalisant cela,
vous m'apporterez le plus grand cadeau que vous puissiez
me faire : vous-mêmes dans l'amour.
Notre-Dame, 9 mars 1995
Les clous, en pénétrant les mains et
les pieds de mon Fils Jésus, ont percé
mon cœur. La souffrance a rempli tout mon être
quand, avec mon Fils, j'ai soulevé les péchés
de l'homme en les présentant au Père
pour obtenir son pardon. J'ai partagé la douleur
intérieure de Jésus en regardant ses
yeux, remplis de tristesse et de joie. Tristesse devant
la sottise de l'homme et joie devant la défaite
du Malin. Unie à la souffrance de Jésus,
comme je regardais le sang couler sur les joues de
mon doux Fils, les pleurs ont rougi sur mes joues.
Quand, au milieu de douleurs atroces, il a relevé
la tête pour supplier son Père de pardonner
aux hommes, je pouvais voir la gloire qu'il rendait
à Dieu, mais je pouvais aussi ressentir comment
il luttait intérieurement pour persévérer
jusqu'à la fin dans ce don qu'il faisait de
lui-même. Mon cœur se brisait de ne pouvoir
toucher mon Fils et le consoler dans ces moments de
détresse. En tant que Mère, je ne désirais
qu'une chose, que les souffrances de mon Fils prennent
fin. En tant que servante du Père, je savais
qu'il fallait cela, aussi me suis-je tue. Mais je
priais Dieu d'apaiser les souffrances de Jésus
et d'y mettre bientôt fin. En tant que Mère
des hommes, je demande aujourd'hui la même chose
au Père, de mettre fin à la douleur
et à la souffrance dans le monde et de ramener
chez lui ses enfants. A nouveau mon cœur se brise,
mes yeux pleurent des larmes de sang et je prie le
Père d'intervenir et de mettre terme à
ces temps de souffrances. Le Père écoute
et exaucera mes prières et l'humanité
sera sauvée. D'abord pourtant, les hommes ont
besoin qu'on leur montre ce qu'ils se sont fait à
eux-mêmes, puis qu'on leur indique le chemin
pour obtenir le pardon du Père. Il n'y a qu'un
chemin et il leur a été montré
sur la Croix. Ce chemin, c'est Jésus.
L'Esprit-Saint, 12 mars 1995
C'est une rude montée que de gravir l'escalier
du ciel. Mais en atteignant la dernière marche
vous trouverez que le mal que vous vous êtes
donné en valait la peine. En regardant derrière
vous, vous constaterez que c'est Dieu qui a guidé
chacun de vos pas. Même quand vous avez trébuché,
Dieu était là pour vous montrer la valeur
que représentait chaque obstacle à surmonter.
Chaque fois que vous vous releviez péniblement
pour reprendre la montée, c'était Jésus
qui, vous prenant par la main, vous aidait à
vous relever. Rappelez-vous cela dans les périodes
difficiles et aussi dans les bons moments.
Dieu le Père, 13 mars 1995
Après bien des années, l'humanité
est entrée dans une époque où
l'on admet quasi totalement le péché.
Il y en a qui le prennent pour ce qu'il est, mais
ils ne sont pas nombreux. Beaucoup de gens ne voient
aucun mal à ce qui se passe sur le plan moral,
éthique, spirituel. Beaucoup prêtent
l'oreille à des arguments ingénieux
en disant qu'ils leur paraissent valables et donc
que tout va bien. Ces arguments ne font que masquer
le mal du péché, brouiller la vérité,
ils ne font que tromper et c'est tout. L'homme est
si naïf qu'on l'abuse facilement. Il est si désorienté
qu'on peut facilement lui indiquer la mauvaise route
et il est si égocentrique qu'on flatte aisément
chez lui un orgueil qui ne demande qu'à grandir.
Les siècles ont passé et les hommes
représentent aujourd'hui un fardeau pour mon
Cœur, un poids qu'il faut enlever. Jésus
aujourd'hui vous demande à tous de changer,
il vous demande à tous d'être ce pour
quoi vous avez été créés,
de redevenir les enfants de Dieu. Ecoutez mon Fils
et épargnez-vous la souffrance qui arrive,
et qui est pour bientôt.
Dieu le Père, 17 mars 1995
Une génération égarée
a besoin de guides, elle a besoin d'aide, besoin de
salut. Jésus apporte tout cela, Jésus
va venir au secours des hommes et les mènera
à son Père du ciel.
Parfum de roses. Puis Notre-Dame me demande d'écrire,
19 mars 1995
Tant de péchés aujourd'hui sont admis
au nom de la raison. Tant de mauvaises actions sont
considérées comme bonnes. C'est ainsi
que le Mauvais travaille : il donne au mal l'aspect
du bien et au bien l'aspect du mal. Il fait de l'amour
une abomination, il transforme la vertu en quelque
chose de méprisable et change le mensonge en
vérité. Comme il est rusé, si
intelligent, si tentant, si attrayant ! Il attaque
toujours les hommes au point faible, faiblesses de
l'orgueil, de l'égoïsme, de la cupidité,
de la paresse, de la vanité. Il y a tant de
façons pour le Mauvais de tromper et d'éloigner
les hommes de Dieu.
Si seulement les hommes voulaient bien ouvrir les
yeux et voir le mal qui foisonne à travers
le monde, voir la facilité avec laquelle il
se répand. On enseigne aux hommes aujourd'hui,
même dès l'âge le plus tendre,
à admettre le mal et à le considérer
comme quelque chose de passionnant, de séduisant,
qui satisfait tous les besoins. Par le moyen du divertissement,
les hommes montrent aux jeunes que le mal représente
une option acceptable ; ce qui détourne le
divertissement de ce qu'il devrait être et le
transforme en instrument des ténèbres.
En voyant les adultes se distraire soi-disant et s'impliquer
ainsi dans le crime, la violence et les mauvais traitements
sexuels, les enfants se mettent à y voir des
comportements acceptables. Si les adultes en effet
excusent ces façons, ont plaisir à les
regarder à la télévision ou au
cinéma et trouvent tout cela passionnant, c'est
qu'il est bien de se conduire de cette façon.
Les enfants suivent l'exemple de leurs aînés
et s'ils voient leurs parents ou leurs amis plus âgés
admettre de mauvaises choses comme si elles étaient
bonnes, ils les acceptent comme telles. Quelle intelligence
de la part du diable que d'éduquer les jeunes
à sa guise en les formant au mal par l'entremise
de ceux qui les aiment !
Ayant grandi avec ces valeurs qui leur sont enseignées
de façon si astucieuse, les jeunes vivent en
accord avec elles. Le meurtre, le vol, la drogue,
le viol, l'adultère, le mensonge, la haine,
la colère et la violence deviennent la façon
de vivre d'un certain nombre d'entre eux. La plupart
acceptent certaines de ces valeurs, d'autres les adoptent
toutes. Regardez les crimes commis au nom de la sécurité
nationale ou des droits ethniques. Tout est permis.
Il y a ceux pourtant qui prennent le parti de la paix,
de Dieu, de l'amour, de l'espérance, du bien,
mais regardez ce qui leur arrive. Ces gens qui cherchent
à vivre en accord avec ces vraies valeurs pour
l'homme sont souvent tués, humiliés,
méprisés, déclarés faibles
et inutiles. N'est-ce pas ainsi que le diable réagit
habituellement devant la bonté ? Il ne peut
se dresser contre elle, aussi en éloigne-t-il
autant de gens qu'il le peut en usant de son intelligence
pour donner l'apparence du bien au mal et du mal au
bien.
La façon dont réagit le Mauvais est
si évidente. Elle est toujours la même
depuis le début des temps, mais l'humanité
ferme les yeux. L'action du Malin est si flagrante.
Et pourtant les hommes continuent de ne pas comprendre
ce qu'il est et la façon dont il dupe les hommes
en les amenant à se détruire eux-mêmes.
II faut maintenant que les hommes s'arrêtent
et regardent ce qui va arriver à eux-mêmes
et à leurs enfants. Quel avenir attend l'humanité
si elle suit le chemin du péché et du
mal ? Celui-ci ne peut mener qu'à un seul destin
: une éternité de souffrance, une éternité
de ténèbres, une éternité
loin de l'amour de Dieu.
Si les hommes sont capables d'ouvrir leur cœur,
ils verront la beauté, la joie, le bonheur,
l'amour qui pourraient être les leurs s'ils
s'unissaient à Dieu au travers du cœur
de son Fils, Jésus. Ils pourront mettre la
main sur leur véritable identité, leur
vrai moi, leur esprit véritable. Leur identité
qui est l'amour, leur moi qui vit pour les autres,
leur esprit qui est liberté — liberté
dans l'amour de Dieu, liberté qui rend les
hommes aptes à être revêtus du
vêtement de la grâce et de la miséricorde
divines.
Marchant main dans la main avec Jésus, les
hommes verront comment trompe le Malin. Ils verront
l'immense différence qui existe entre le bien
et le mal, ils ôteront le masque de leurs yeux,
la pierre qui pèse sur leur cœur. Et le
mal qui est dans le monde deviendra si flagrant que
les hommes en seront malades de voir ce qu'ils ont
admis, de voir ce qu'ils ont nié. La croix,
que portent les hommes aujourd'hui, leur sera enlevée
et, en ce jour radieux, le doux Cœur de Jésus
brillera des rayons de la miséricorde divine
et du pardon de Dieu sur tous ceux qui le recherchent.
Dieu le Père, 31 mars 1995
La paix reviendra sur la terre quand l'homme regardera
la vérité et l'acceptera au lieu d'accepter
des mensonges. Les hommes, dans leur existence, semblent
si disposés à admettre et à accueillir
le mensonge et la tromperie, même quand tout
le monde peut voir que ces menteries contredisent
la vérité. Regardez toutes les fois
où les hommes admettent le meurtre comme quelque
chose d'admissible en le justifiant par un châtiment
à exercer, par la guerre ou l'amour du pays.
Le meurtre n'est jamais admissible, mais ils sont
si nombreux, si nombreux, ceux qui le voient comme
tel. Combien de gens regardent de leur hauteur ceux
qui dans d'autres pays sont torturés ou mutilés,
disant d'eux que ce sont de toute façon des
inférieurs, que ce n'est donc pas vraiment
important ! Tous les hommes sont égaux et sont
importants, voilà la vérité.
Mais on n'en tient aucun compte souvent. Combien de
fois des peuples acceptent-ils que d'autres meurent
de faim en disant que c'est de leur faute et en ne
faisant rien pour leur venir en aide ! Ce sont ces
mêmes peuples qui exploitent ceux qui souffrent
de la faim en prenant leurs ressources naturelles,
leur richesse, leur patrimoine et qui en font usage
comme si c'était la propriété
des seules nations riches. Les ressources naturelles
dans le monde sont là pour tous et doivent
être réparties également entre
tous les hommes, membres d'une même famille
humaine, voilà la vérité. Combien
d'exemples n'y a-t-il pas de ces refus de la vérité
! Les moyens qu'emploient les hommes pour la couvrir
et la dissimuler sont innombrables. La vérité
est Dieu et la rejeter sous quelque forme que ce soit,
c'est rejeter Dieu, et refuser Dieu, c'est accepter
le Malin. Ouvrez les yeux maintenant et vivez conformément
à la vérité, vivez pour aimer
et vivez avec Dieu.
Dieu le Père,
2 avril 1995
La vérité
La vérité est aujourd'hui très
difficile à trouver car il est fréquent
que même la vérité la plus simple
soit altérée ; elle n'est donc plus
la vérité.
Il semble qu'on ait perdu la vérité
dans le monde d'aujourd'hui. Les dirigeants des nations
eux-mêmes mentent ouvertement en déclarant
qu'ils disent vrai, jusqu'à ce qu'on découvre
qu'il n'en est rien. Comment les hommes peuvent-ils
mener des vies honnêtes si leurs chefs, leurs
gouvernements et souvent la hiérarchie religieuse
elle-même leur racontent des histoires ?
« Tu ne mentiras pas », voilà l'un
des commandements que j'ai donnés par l'entremise
de Moïse et que mon Fils Jésus a reformulés.
Je n'ai pas dit : « Tu ne mentiras pas quand
cela t'arrangera, mais tu peux le faire à d'autres
moments.» J'ai dit : « Tu ne mentiras
pas.» Le mensonge ne peut se justifier, même
quand on estime que c'est dans le meilleur intérêt
de ceux qui sont concernés. Comment un péché
peut-il jamais servir au mieux l'intérêt
de quelqu'un ? Il ne peut qu'aller à son encontre.
Mentir pour dissimuler ce qui représente un
péché ou une faute ne fait que grossir
le problème et propager le péché.
C'est en disant la vérité qu'on arrête
net le péché. Cela l'empêche de
couver et de se diffuser. C'est au moyen de la vérité
que l'on vient à bout du Malin, car le diable
ne peut l'affronter, il s'enfuit et il s'en cache.
Il faut que les hommes aujourd'hui essayent de revenir
à la vérité, car c'est cela qui
retiendra le monde de glisser sur la pente qui mène
à l'abîme des ténèbres.
La vérité est une grâce que je
vous ai donnée. Je vous l'ai offerte pour l'utiliser
et non pour la rejeter. Utilisez-la comme elle est
censée l'être, et avec amour.
Dieu le Père, 2 avril 1995
L'adultère
C'est enfreindre un autre des commandements que je
vous ai donnés que de prendre l'époux
ou l'épouse d'un autre, son associé
dans l'amour. « Tu ne commettras pas l'adultère
», voilà le commandement que je vous
ai donné, car l'homme et la femme deviennent
un à mes yeux quand ils font le serment du
mariage. Cet engagement solennel est pris devant moi.
C'est une promesse qui lie l'homme et la femme dans
l'amour. Ce serment est sacré et il ne peut
être rompu. Par cette promesse solennelle, vous
déposez, dans mon cœur, vos deux âmes
qui n'en font qu'une. Ce serment est un cadeau que
me font les deux époux, c'est un don qui magnifie,
dans l'amour, chaque jour qu'ils passent ensemble.
C'est un don qui augmente jour après jour la
joie qu'il me procure. C'est un don que je garde précieusement
dans mon cœur, que je ne veux jamais perdre,
que je veux garder toujours avec moi de façon
à pouvoir le regarder et jouir de sa pureté
et de son amour. Ce don est l'un des plus précieux
que l'humanité puisse me faire.
C'est une offense pour moi que la ruine des mariages,
car elle m'enlève le don que j'ai donné.
Le Malin le sait ; aussi, pour me faire affront, essaie-t-il
de détruire tous les mariages. En commettant
l'adultère, on ne porte pas seulement atteinte
au mariage, on nuit aussi à ceux qui prennent
part de l'extérieur à ce péché.
« Je me soucie peu de toi, disent-ils ainsi
à leur Dieu. Je me moque de mes frères
et de mes sœurs ; je ne m'intéresse qu'à
moi.» Ceux qui participent activement à
l'adultère ne sont pas les seuls à pécher
; pèchent aussi ceux qui regardent sans rien
dire ou même l'encouragent.
La destruction d'un mariage par l'adultère
est un péché si grave, il m'offense
tellement, moi, votre Dieu, que je m'en détourne,
attristé, car je n'en puis supporter la vue.
Ces enfants perdus, mes enfants, se remarient parfois
et pensent alors qu'ils ne pèchent plus, puisqu'ils
sont mari et femme aux yeux des hommes. Comme le Malin
les trompe, car ils vivent ainsi dans le péché
continuel, un état qui s'aggrave tous les jours.
Ils ne reconnaissent pas ce péché, et
souvent leurs familles et leurs amis non plus. Ceux-ci
se contentent de l'accepter. A nouveau le péché
grandit et se répand, agissant sur tous ceux
qui viennent à son contact. Il faut que ceux
qui vivent dans cet état recherchent le pardon
de mon Fils Jésus. Et qu'ils n'y reviennent
pas, quand ils l'auront reçu.
Il y a parfois d'autres raisons à la désagrégation
des mariages : la violence, la colère, l'égoïsme,
l'avidité, la méchanceté, il
y a tant de motifs ; mais tous proviennent du Malin.
Si l'amour, dans le mariage, est nourri et entretenu,
gardé présent à l'esprit et dans
le cœur, rien de tout cela n'arrivera car l'amour
surmonte tout. Dans leur faiblesse malheureusement,
il arrive que mes enfants succombent au mal et ne
laissent plus transparaître leur amour. Si cela
arrive et que l'un des conjoints décide de
s'en aller, l'autre doit rester fidèle à
la promesse qu'il a faite en ma présence. Si
tel n'est pas le cas, ce conjoint est lui aussi entraîné
dans le péché. Celui-ci doit continuer
à vivre comme si l'autre était toujours
là. C'est ainsi qu'il ou elle manifeste un
amour véritable à Dieu et à l'élu
de son cœur. C'est un cadeau de sa part qui m'est
tout particulièrement cher et je lui garde
en retour une place toute particulière dans
mon cœur.
Que les hommes n'oublient pas que c'est une grâce
très particulière que de s'unir dans
l'amour devant Dieu. Ne la rejetez pas et ne la détruisez
pas, car vous porteriez gravement atteinte à
votre âme, à votre esprit.
Dieu le Père, 2 avril 1995
La vie ou la mort
J'ai donné un autre commandement à mes
enfants : « Tu ne tueras pas.» Pourquoi
l'ai-je donné ? Pourquoi ai-je dit que c'est
mal de tuer ? L'explication en est très simple.
En tuant sciemment l'autre, vous détruisez
ma création, une création de mon amour.
Vous faites plus encore, vous tuez votre âme
même et vous vous privez de la vie éternelle
au ciel.
Il y a bien des manières de tuer et de nombreuses
justifications sont apportées au meurtre. Mais
quelle que soit la façon de le faire et le
motif, c'est toujours mal et cela reste un péché.
Si vous tuez par équité ou pour le bon
motif, c'est un péché. Si vous tuez
au nom de la vérité et de l'honneur,
c'est un péché. Si vous tuez pour vous
venger ou pour votre pays, c'est un péché.
Toutes les formes de meurtre sont des péchés,
à moins qu'il ne s'agisse d'un accident ou
d'un acte involontaire.
Le fait d'ôter la vie à quelqu'un m'offense
gravement, moi, votre Dieu, quel qu'en soit le motif.
Et votre âme en porte la trace mortelle. Ceux
qui approuvent le meurtre en y voyant un acte de miséricorde,
un moyen de porter secours à quelqu'un qui
souffre, en portent la marque sur leur âme.
Ceux qui restent là à ne rien faire
et qui regardent sans rien dire tandis que d'autres
donnent la mort portent la cicatrice de leur inaction
sur leur âme même. Ceux qui tuent dans
le but d'empêcher d'autres meurtres deviennent
semblables à ceux qu'ils combattent, pleins
de péchés. C'est toujours mal de tuer.
Toutes les formes de meurtre m'offensent, moi, votre
Dieu, et vous éloignent de Moi.
Dieu le Père, 2 avril 1995
L'avidité et l'envie
C'est l'avidité et la jalousie du prochain
qui amènent les hommes à pécher
autant. Ils veulent plus, toujours plus. Peu importe
ce qu'il ont déjà, ils s'évertuent
à obtenir davantage. Ce qui peut être
une grâce pour ceux qui recherchent plus d'amour,
de bonté, de joie, de vérité,
de bonheur et de foi. Mais c'est un péché
si ce plus pour soi signifie que d'autres ont moins,
si c'est pour gaspiller plus et partager moins, si
l'on a en vue sa propre gloire et non celle de Dieu,
si on dépasse ses propres besoins.
En regardant ce qu'ont les autres, les hommes se disent
qu'ils veulent en avoir autant. Et ils le prennent,
insensibles aux maux de leurs frères et de
leurs sœurs, indifférents à la
souffrance des animaux et aux dommages causés
à la planète. Insensibles à tout.
On commet tant de péchés par avidité
ou jalousie, on provoque tant de douleur et de souffrance,
tellement de choses qui retirent l'homme à
Dieu et l'emportent dans les ténèbres
éternelles.
Il faut que l'envie et l'avidité se changent
en joie de donner et en satisfaction d'avoir ce que
l'on a. Les hommes pourront alors reprendre le chemin
du ciel.