Notre-Dame, 26 août
1994
II a fallu longtemps à l'homme pour en arriver
à décider que Dieu peut-être n'existe
pas, pour dire ensuite que finalement Dieu pourrait
exister. L'homme ménage la chèvre et
le chou et ne fait aucune profession de foi. Avant
de s'engager, il se contente d'attendre pour voir
ce qui va se passer.
Comment l'homme peut-il se dire libre penseur s'il
est incapable de choisir librement en disant :
« Oui, il y a un Dieu » ou « Non,
il n'y a pas de Dieu ». La foi de certains de
ceux qui prétendent croire en Dieu est empreinte
de doutes et de réticence. Ceux-là n'admettent
l'existence de Dieu, sa Parole, que si elle leur convient.
S'il s'agit de quelque chose de trop difficile, ils
n'en tiennent aucun compte ou ils renient Dieu. Ces
gens, incroyants, tant qu'ils n'ont pas besoin de
Dieu, se mettent à espérer en son existence
au moment où il leur devient nécessaire.
La pensée de l'homme actuellement s'appuie
sur sa raison et sur sa science, outils qu'il utilise
en tentant de découvrir la vérité
de la création et la vérité de
Dieu. L'homme actuellement se met à la place
de Dieu lui-même. On dirait qu'il est le souverain
maître de tout. L'homme aujourd'hui s'imagine
que s'il peut découvrir les secrets de l'univers,
il sera l'égal de Celui qui a créé
toutes choses.
Comprendre les créations de Dieu ne permet
pas de tout expliquer. Comprendre l'origine des choses
et le comment de leur existence n'est pas la réponse
au grand mystère de Dieu. L’homme ne
pourra jamais éclaircir le grand mystère.
Il ne pourra jamais saisir le mystère, la majesté,
la grandeur, la divinité de Dieu.
L'homme trouve un jour la solution à une question
compliquée, pour découvrir simplement
qu'une autre question l'attend, plus difficile encore.
L'homme un jour ouvrira la porte qui permet d'expliquer
la création, pour s'apercevoir simplement qu'il
a ouvert la mauvaise porte et qu'il découvre
des questions plus nombreuses encore que celles par
lesquelles il avait commencé.
Tout serait si simple si seulement l'homme pouvait
voir avec les yeux de la foi. On trouve facilement
les réponses quand on examine les problèmes
avec les yeux de la foi et toutes les questions s'évanouissent.
L'homme est ici-bas par la grâce de Dieu. C'est
Dieu qui a donné la vie à l'homme et
qui lui a donné la raison. Dieu a pourvu à
tout ce dont l'homme a besoin pour vivre heureux.
Dieu a donné à l'homme tout ce qui lui
est nécessaire pour mener une vie accomplie.
Dieu a tout donné à l'homme.
Si l'homme ne peut voir cela, il est temps alors pour
lui de s'arrêter, de se regarder attentivement
et de voir ce que cela lui a coûté de
ne pas croire en Dieu et en ses dons. L'homme n'a
qu'à remonter dans le temps. Tous les antécédents
écrits de l'homme racontent ses malheurs. Guerres,
assassinats, vols, haine, cupidité, famine,
peste, luxure, immoralité foisonnent à
travers l'histoire et pourtant l'homme ne cesse d'emprunter
les mêmes chemins. L'homme ne met-il pas à
profit les fautes qu'il a commises ? Faites un retour
sur le passé et voyez quand il y a eu la paix
et le bonheur. Jamais la paix et le bonheur n'ont
régné depuis que l'homme a péché
pour la première fois.
Si le péché n'a apporté que mort,
destruction, douleur et chagrin, pourquoi s'y attacher
? Pourquoi sans cesse revenir à ce qui a échoué
clans le passé ? Il faudrait quand même
tenter une autre stratégie quand tout a échoué.
Les anciens chemins ont mené à l'échec.
Pourquoi ne pas en essayer de nouveaux ? Une nouvelle
ère pourrait en résulter. Ce nouveau
chemin est aussi vieux que le temps, mais l'homme
ne l'a jamais emprunté. Ce chemin, c'est le
chemin de Dieu. Le chemin de l'amour, le chemin de
la simplicité, celui de la douceur, le chemin
de Jésus.
Jésus a donné vie à l'antique
Parole de Dieu, son Père. Il était cette
Parole. Jésus a montré à l'homme
comment appliquer la Parole de Dieu. La mettre en
pratique comme lui, Dieu, l'entendait, et non pas
l'homme. Jésus a montré que le monde
deviendrait le paradis — ce qu'il était
censé être — si nous vivions tous
selon la Parole de Dieu. Jésus a montré
le chemin. C'est le moment maintenant pour l'homme
d'essayer de le suivre.
Que faire pour marcher à la suite de Jésus
? C'est facile. Aimer. Vivre dans l'amour de Dieu,
l'amour du prochain et de vous-même. Traiter
tout le monde et toute chose comme un cadeau de Dieu.
Voir dans toute chose une étincelle de Dieu
et la traiter en conséquence. La traiter avec
amour.
C'est un chemin difficile à suivre, mais si
vous vous y efforcez, vos efforts pourraient aider
à sauver d'eux-mêmes le monde et les
hommes.
Quelle tâche que celle que s'est imposée
l'homme en voulant, au moyen de la science et de la
raison, découvrir qui est Dieu, ce qu'est Dieu
et où est Dieu !
Comment la science et la raison peuvent-elles répondre
à ces questions ? Seule la foi le peut. La
science et l'intelligence ne peuvent débrouiller
ce qu'il est impossible de savoir. La foi est seule
à pouvoir le comprendre. La science et la raison
ne peuvent comprendre ce qui leur est extérieur,
la foi est seule à pouvoir le faire.
La science et la raison peuvent-elles guérir
de nombreuses maladies incurables ?
Non, la foi seule le peut.
La science et la raison peuvent-elles faire descendre
la manne du ciel ?
Non, la foi seule le peut...
La science et la raison montrent-elles ce que sont
réellement la vie et le vivant ?
Non, la foi seule le peut.
Que peuvent alors faire la science et l'intelligence
? Elles ne peuvent faire que ce que l'homme leur permet
de faire. Elles pourraient faire bien davantage avec
la foi en Dieu, car Dieu est le grand savant, le grand
calculateur. L'intelligence de Dieu est saine, contrairement
à celle de l'homme. Elle est pure, à
la différence de celle de l'homme. L'intelligence
de Dieu est amour, celle de l'homme ne l'est pas.
Qu'ont de bon la science et l'intelligence si elles
ne vous mènent nulle part, si elles vous conduisent
uniquement à la douleur et à la souffrance
? C'est ce qu'elles font pour une large part.
Pourquoi l'homme ne dit-il pas tout simplement : «
Seigneur, montre-moi le chemin.» Dieu le ferait.
Il lui montrerait alors le meilleur chemin. Il indiquerait
à l'homme le chemin qui pour lui est le plus
facile, le chemin qui pour lui est celui du plus grand
amour.
L'homme était-il là quand le temps a
commencé ? Etait-il là quand tout a
été créé ? L'homme était-il
présent quand la vie a été créée
? Non, Dieu seul était là. Alors pourquoi
l'homme ne se tourne-t-il pas vers lui et ne le questionne-t-il
pas si Dieu était, est et sera toujours ? Il
vous répondra si vous le questionnez. Bien
que ne le sachant pas, l'homme vit avec la foi en
Dieu. Il croit qu'il y aura de l'air à respirer,
que le soleil brillera, que la terre continuera d'exister,
que sa vie va continuer, qu'il a sa vie entière
devant lui, que son heure est encore à venir.
Tant de foi en Dieu que l'homme ne voit pas. La science
et la raison l'ont aveuglé. Faire mauvais usage
de la science et de la raison, c'est simplement employer
d'autres mots pour désigner le péché.
Dieu aime l'homme comme il aime le tout de la création.
Dieu a créé l'homme comme il a créé
la totalité de la création. L'homme
est à Dieu comme tout ce qu'il a créé.
Quand l'homme en viendra à comprendre cela
et à le croire, il finira par réaliser
que sa vraie destinée est en Dieu.
Quand l'homme acceptera Celui qui l'a créé,
qui il est lui-même, ce pour quoi il a été
créé, il pourra vivre dans l'amour et
le bonheur.
Quand l'homme acceptera Jésus comme son Sauveur
et Seigneur, comme son défenseur contre le
mal, comme son amour, son chemin vers le Père
au ciel, il commencera à connaître son
avenir, à savoir comment vivre, comment aimer,
comment être. Tous les hommes doivent accepter
Jésus comme leur Seigneur. Tous les hommes
doivent accepter que Jésus est ressuscité
d'entre les morts. Tous doivent admettre que Jésus
est le vrai Fils de Dieu qui, avec l'Esprit-Saint,
est un avec le Père.
Quand l'humanité apprendra cela et l'acceptera
dans la foi, le monde pourra devenir le paradis qu'il
était censé être. Le monde alors
vivra enfin dans la paix, l'harmonie et l'amour.
La plupart, dans le monde, veulent vivre ainsi. Alors
pourquoi n'en est-il pas ainsi ? La plupart, dans
le monde, désirent la paix, l'amour et la sécurité.
La plupart recherchent cela, mais ils ne peuvent le
trouver car ils ne regardent pas là où
il faut.
Si seulement le monde pouvait s'en remettre aux paroles,
aux actes et aux prières du Seigneur Jésus,
il verrait que c'est le vrai chemin vers la paix.
Le Seigneur Jésus n'est-il pas le Prince de
la paix ? Le Seigneur Jésus n'est-il pas l'amour
vivant de Dieu ? N'est-il pas la vraie sécurité
pour l'homme ?
Que cherche l'homme aujourd'hui ? Il se recherche
lui-même alors qu'il devrait chercher Dieu.
Dieu regarde et attend pour apporter son aide. Il
regarde avec un grand désir d'aider. Dieu regarde,
impatient que l'homme accepte son amour.
Quand l'homme le fera, tout son moi changera et il
deviendra l'être qu'il doit être. Qu'a
apporté de bon le fait de s'en remettre à
l'homme, de lui faire confiance et de croire en lui
? Allons, tournez-vous vers Dieu, faites-lui confiance,
croyez en Dieu, aimez en lui et à travers lui
et trouvez le vrai bonheur que vous vous efforcez
d'obtenir.
Notre-Dame, 26 août 1994
Qu'est-ce que prier ? La prière, c'est s'entretenir
avec Dieu. C’est une conversation avec lui.
Prier, c'est être en relation avec Dieu.
La prière peut tout apporter à l'homme
s'il prie comme il faut : la paix, la prospérité,
l'amour, le bonheur et la joie. La prière peut
donner Dieu à l'homme. Elle peut tout apporter.
Vous ouvrez votre cœur à vos amis, vos
parents, quand vous leur parlez. C'est ce qu'il faut
faire quand vous priez. Car Dieu est votre ami, votre
amour, votre tout. De même vous écoutez
ce que vous disent vos amis, vos parents, quand vous
leur parlez. C'est ce qu'il faut faire quand vous
priez. Et pas seulement parler, mais écouter,
écouter Dieu. Si, en priant, vous écoutez,
Dieu vous répond de bien des façons.
Dieu répond avec amour.
La prière est un temps particulier pendant
lequel Dieu est là avec vous et écoute
ce que vous dites. Il écoute et il aime. Il
attend seulement que vous lui offriez vos prières
de sorte qu'il puisse les exaucer.
Dieu vous exauce quand vous demandez quelque chose
en priant humblement, avec amour et vérité.
Il ne vous exaucera peut-être pas de la façon
que vous attendez ou que vous espérez, mais
de la façon la meilleure pour votre âme.
Il voit ce dont vous avez réellement besoin
et il répond.
La prière doit être une expérience
enrichissante. Elle ne peut l'être quand elle
devient une corvée ou un devoir. La prière
doit être l'expression d'un amour spontané,
un complet abandon de soi-même.
La prière est la charge de la batterie de votre
âme qui la fait brûler d'un nouvel amour
de Dieu et d'une lumière nouvelle.
La prière est un cadeau de Dieu, si particulier,
que vous devez y attacher un grand prix.
La prière est destinée à la partie
la plus élevée de vous-mêmes,
à votre âme.
La prière est pour votre bien et pour le bien
des autres.
La prière est une grâce particulière
accordée par Dieu à l'humanité.
La prière est un moment de joie pour Dieu,
car ses enfants viennent à lui dans l'amour.
Prier, c'est vous glorifier et glorifier Dieu. La
prière est pour tous.
La prière peut être faite de paroles
quelconques, pas seulement de celles qu'on vous a
enseignées. A part le Notre Père, Dieu
n'aime rien tant que d'entendre vos paroles à
vous, vos propres sentiments et pensées.
La prière n'est pas seulement parler ou chanter.
Vous priez aussi dans ce que vous faites. Vous priez
aussi si, par vos actes, vous voulez montrer l'amour
de Dieu aux autres ou le glorifier. C’est ainsi,
qu'au moyen de ce que vous faites, vous pouvez prier
sans cesse.
La prière de silence, quand vous priez, assis
avec Dieu, sans rien dire, peut être un moment
très fructueux. Un temps où Dieu vous
parle par des mots, des sentiments, des pensées
ou des images. Un moment magnifique entre tous où
vous savez que Dieu vous parle.
Cette prière de silence exige de ne pas être
interrompue. Asseyez-vous dans une chambre calme,
mettez le signal sur votre porte « Prière
de ne pas déranger », décrochez
le téléphone, ne vous laissez pas distraire
et dites : « Seigneur, ces instants sont à
toi. Aide-moi à écouter ta Parole, aide-moi
à être en toi, à être avec
toi.» Puis restez là, détendus,
et essayez de vous concentrer sur un seul mot, le
mot le plus important qui soit, le mot qui comble
le plus, le mot le plus aimant, le mot le plus glorieux.
Quel mot ?
Eh bien, Jésus, naturellement. Si en pensée,
vous ne cessez de dire : « Jésus, Jésus,
Jésus », vous commencerez à distinguer
et à sentir venir à vous le message
de Dieu.
Vous aurez beaucoup de distractions. Votre pensée
va errer. Des idées bizarres vont essayer de
vous entraîner — pensées au sujet
de votre famille, de votre travail, concernant le
sport, n'importe quoi. Continuez à dire «
Jésus, Jésus », et tout cela s'en
ira, et vous arriverez à la gloire de Dieu.
Cela prendra peut-être du temps, vous aurez
peut-être besoin de recommencer deux ou trois
fois, mais persévérez. Puis fixez-vous
un moment, chaque jour, et goûtez cet instant
avec Dieu.
Quelques prières à dire aux heures où
l'on prie habituellement :
Mon Père du ciel, je t'aime et je te demande
pardon de mes péchés.
Mon Père du ciel, je t'aime et je te demande
d'écouter les mots d'amour que je veux te dire.
Mon Père du ciel, je t'aime et je te demande
ton amour.
Seigneur Jésus, mon Sauveur, mon Rédempteur,
mon amour, prends-moi par la main et conduis-moi à
ton Père du ciel.
Seigneur Jésus, mon Sauveur, mon Rédempteur,
mon amour, prends-moi par la main et conduis-moi à
ta gloire céleste.
Seigneur Jésus, mon Sauveur, mon Rédempteur,
mon amour, prends-moi par la main et conduis-moi à
la place que tu m'as spécialement préparée
au ciel.
Saint-Esprit de Dieu, feu, colombe, vent et lumière
de Dieu, remplis-moi de toi. Remplis-moi de ton feu,
de ta paix, de ta Parole et de ton amour.
Saint Esprit de Dieu, libère-moi en toi. Saint
Esprit de Dieu, illumine-moi des grâces de Dieu.
Douce Mère de Dieu, Reine du ciel, écoute
mes prières et demande à ton Fils, ton
Epoux et ton Père de m'exaucer.
Aimables saints de Dieu, avec les grâces que
Dieu vous a données, je vous supplie de me
représenter auprès de lui et de prier
le Seigneur d'exaucer mes prières.
Anges de Dieu, veillez sur moi et protégez-moi,
que je serve le Seigneur et puisse venir à
lui le jour de ma mort.
O Trinité Sainte, Dieu Saint, je t'adore, je
te glorifie, je te loue, je te remercie et je t'aime.
Aimable Seigneur, je t'aime.
Dieu le Père, 14 novembre 1994
Tout ce que je demande, c'est que vous m'aimiez. Tout
ce que je réclame, c'est que vous aimiez les
hommes. Aimer, aimer, aimer, c'est vivre en moi.
Le Seigneur Jésus, 14 novembre 1994
Une Croix se dressait sur la colline, A une Croix,
un homme était suspendu, à une Croix,
Dieu était cloué.
L'amour qui fut donné,
L'amour qui fut partagé,
L'amour que fut cet homme, Dieu.
Suspendu à cette Croix, j'ai porté tous
les péchés des hommes,
J'ai porté toute la haine de l'homme, son avidité,
sa luxure, sa colère, sa peur.
J'ai tout porté et j'ai montré que Dieu
pardonne à l'homme toutes ses fautes, toutes
ses erreurs, tous ses péchés.
Je suis venu pour pardonner, pour aimer et pour conduire
l'homme à son vrai destin avec le Père.
Comme cela fait mal de voir que l'homme ne croit et
ne comprend toujours pas ce que Dieu lui a donné,
ce qu'il lui a offert et continue de lui offrir !
Comme la lance a profondément fouillé
mon cœur ! Mais elle n'est pas allée si
avant que la douleur que me cause l'homme aujourd'hui
en refusant Dieu et en se détournant de lui.
Je suis déchiré, comme l'a été
ma peau par les clous sur la Croix, toutes les fois
où je vois l'homme qui se détruit lui-même
de ses propres mains, qui détruit son âme.
La vue de l'homme qui souille son esprit me cause
une balafre semblable à celle du fouet qui
m'entaillait la peau.
La vue de l'homme qui boit à l'amertume du
mal, me fait ressentir le goût amer de l'éponge
de haine que j'ai goûtée à la
Croix.
La vue de l'homme qui perce son être des griffes
du Malin, me rappelle la douleur que m'ont causée
les épines en me perçant la peau. La
vue d'un homme aveuglé par le pouvoir me rappelle
le sang qui me coulait dans les yeux, me privant ainsi
de la vue.
Pourquoi l'homme ne comprend-il pas ce qu'il se fait
à lui-même et ce qu'il fait à
Dieu dans le ciel ?
L'homme sait tout de même ce qui est bien et
ce qui est mal. L'humanité, c'est certain,
peut voir que le mauvais chemin ne cause que peine
et souffrance.
L'humanité veut sûrement emprunter le
bon chemin.
Il y a un seul bon chemin, c'est le chemin de l'amour,
de la bonté, de la douceur, le chemin de Dieu.
Placez vos âmes sur ce chemin et placez-vous
sur le chemin de la joie éternelle.
Je demande au monde de cesser de se blesser, d'arrêter
de torturer son âme. Je lui demande de commencer
sa guérison de sorte qu'il puisse emprunter
le bon chemin avec moi, comme guide, à côté
de lui.
L'Esprit-Saint, 23 novembre 1994
Jésus est le chemin. C'est Jésus le
seul chemin car il est Dieu. Le Père s'est
donné lui-même à l'homme par l'entremise
de son Fils Jésus Christ. L'homme maintenant
doit se donner lui-même au Père au travers
de Jésus. Le Père attend que l'homme
se donne pour pouvoir lui donner tous ses dons, toutes
ses grâces, tout. Les hommes n'ont qu'à
les chercher, à les désirer, à
en être affamés au travers de l'amour
de Jésus, de Dieu.
L'Esprit-Saint, 24 novembre 1994
Vous m'aimez, vous m'adorez et vous êtes avec
moi l'espace d'un instant. Un instant, c'est-à-dire
votre vie, car elle n'est rien qu'un instant dans
l'éternité.
L'Esprit-Saint, 25 novembre 1994
Souvenez-vous toujours de prier. Priez en agissant,
en parlant et au milieu de vos pensées. Priez
sans cesse et vous vous fortifierez en moi.
Le Seigneur Jésus, 25 novembre 1994
Les sacrements sont des dons particuliers que mon
Père a donnés aux hommes pour les rapprocher
de lui.
Les hommes ne doivent pas sous-estimer les sacrements.
Ceux-ci doivent être appréciés
pour ce qu'ils sont vraiment, des grâces de
Dieu pour l'homme. Les sacrements sont surtout pour
le bien des hommes, le bien de leurs âmes, de
leurs esprits. En recevant les sacrements, l'homme
obtient plus qu'il ne croit, il reçoit un pur
cadeau d'amour de la part du Père des cieux.
A l'homme qui reçoit un sacrement, Dieu donne
son amour, un amour qui alimente son âme, qui
nourrit et remplit son esprit.
L'homme, en recevant un sacrement, fait lui aussi
un cadeau à Dieu : celui que représente
son acceptation de l'amour divin, celui par lequel
il montre à Dieu qu'il croit vraiment et au
moyen duquel il lui manifeste son amour.
L'homme doit arriver à comprendre la vraie
signification de chacun des sacrements, le vrai don
qui s'y trouve, l'amour vrai qui l'attend en chacun
d'eux. Communier à Dieu dans l'Eucharistie,
c'est simplement se joindre à lui, devenir
un avec lui par l'entremise du Corps et du Sang du
Seigneur Jésus. Quand vous recevez Jésus
dans ce sacrement, il remplit tout votre être.
Il vous remplit de son amour, de sa lumière,
de lui-même. C'est la personne elle-même
qui paralyse l'amour, la lumière, Jésus,
en ne croyant pas que l'Eucharistie est vraiment le
Corps et le Sang du Seigneur ressuscité. Elle
est alors empêchée de tirer pleinement
profit de ce qui est là pour elle dans ce sacrement,
la vraie joie et la gloire d'être une avec Dieu.
Quand vous recevez l'Eucharistie, acceptez-la pour
ce qu'elle est vraiment, Jésus, et permettez
au Seigneur de vous aimer totalement. Il faut communier
au minimum toutes les semaines, et tous les jours
pour manifester à Dieu que vous l'aimez vraiment.
Il faut voir dans le sacrement de réconciliation
ce qu'il est vraiment. C'est Dieu, votre Créateur,
qui vous lave, vous pardonne et vous purifie. C'est
votre Dieu qui vous dit : « Je t'aime et je
veux que tu t'aimes toi-même, je veux que tu
arrêtes de te blesser en péchant. Je
veux que tu sois un esprit pur et vrai, ce pour quoi
tu as été créé.»
C'est ton Dieu qui te manifeste sa miséricorde,
sa bonté, sa douceur, son amour.
C'est ton Dieu qui te dit qu'il se préoccupe
de toi et donc qu'il te pardonne.
C'est ton Dieu qui te dit : « Je t'aime, et
je veux que tu m'aimes.»
C'est ton Dieu qui te dit : « Sois heureux,
sois content de demeurer dans mon amour et débarrassé
du péché.»
C'est ton Dieu qui te dit : « Je comprends ta
faiblesse, ta fragilité et je t'aime toujours.»
Notre-Dame, 4 décembre 1994
Debout au pied de la Croix, j'ai regardé mon
Fils Jésus donner sa vie pour les hommes. Debout,
j'ai prié le Père du ciel de leur pardonner
ce qu'ils faisaient. J'ai prié le Père
de soulager la souffrance de Jésus et je lui
ai demandé la force de pouvoir assister à
son martyre atroce. Jean à mes côtés
et moi, nous avons offert tout notre amour au Père
pour qu'il adoucisse sa souffrance, ne serait-ce qu'un
peu. Nous nous sommes totalement offerts à
lui pour qu'il débarrasse le Messie de ce fardeau.
Je savais qu'il ne le pouvait pas, car ce sacrifice
était nécessaire pour délivrer
l'homme de ses propres chaînes, ces chaînes
que l'humanité s'est elle-même forgées.
Je voulais embrasser mon Fils et le consoler. Je voulais
le tenir dans mes bras et lui dire que je l'aimais
et que sa maman était là. Je voulais
le couvrir de baisers comme je le faisais lorsqu'il
était petit. Je voulais que mon Fils vive,
mais je savais qu'il ne le pouvait pas, qu'il devait
subir la mort pour pouvoir montrer à l'homme
combien Dieu l'aime. Les larmes de douleur qui coulaient
de mes yeux ont formé des flaques d'amour,
des flaques d'attention maternelle et de joie sans
fin. Mon cœur serré a créé
l'amour que je ressens pour tous les hommes, a créé
un lien particulier entre moi et toute l'humanité.
Aujourd'hui encore je verse des larmes en voyant mes
enfants insensés suivre le chemin de l'autodestruction,
le chemin du mal et du péché. Mon cœur
doit-il à nouveau se briser ? Dois-je endurer
le chagrin de la mère qui voit ses enfants
se faire du mal ? Dois-je à nouveau pleurer
la mort de mes enfants, une mort qui durera éternellement
? Tout ce que je veux pour mes enfants, c'est le bien,
tout ce que je veux pour eux, c'est l'amour, c'est
le ciel. Je veux tout pour mes enfants. Si aujourd'hui
les hommes pouvaient changer, s'ils pouvaient se mettre
à prier, à aimer Dieu et à s'aimer
mutuellement, à recevoir souvent les sacrements
et se mettre à mener la vie pour laquelle Dieu
les a créés, alors et alors seulement,
cette terre pourrait devenir le paradis qu'elle était
censée être. Si les hommes pouvaient
apprendre à pardonner, à accepter les
autres sans se soucier des différences et devenir
une seule famille, la famille de Dieu, c'est alors,
mais seulement alors que l'éternité
(le ciel) pourrait leur appartenir.
Prière pour obtenir des grâces