Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes
représentent dans leurs images et dans leurs livres ! Non, Non
! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon
Esprit-Saint. C'est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l'enfant
jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami,
puisque JE suis toujours avec vous, et de frère, puisque JE
ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi.
Que
Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs
enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis
! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance,
un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous.
Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?
JE
voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin
que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père
qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux.
Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous
regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce
qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses
sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut". JE suis là
exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut : "demandez
et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté, Je vous donnerai
tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père
vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE
désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image
que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire
que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection
toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là,
chaque jour, la famille me fera part de ses besoins, de ses
travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et
aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche
ses enfants.
Je
le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité.
Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les
petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les
vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent
ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma
gloire.
La
preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en
Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous
pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour
que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je
pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce
que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous ?
Voyez,
J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai
laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour
à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches.
JE
veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant
de mal dans le monde ! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent
séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent
à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un
qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le
mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que
toute autre créature ne vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout
près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE
vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le
présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne
vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous
ai créés. Venez ! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père
doux et infiniment bon tel que Moi.
Sans
M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos
de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant
parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis
choisis, prêtres et religieux : à vous, les enfants chéris de
Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.
Au
PAPE
Avant
tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi
Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Œuvre qui devrait
être la première de toutes et que, par la crainte que le démon
a inspiré à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps.
Ah
! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette Œuvre,
sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais
que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité
présente et future ! Si tu savais comme JE désire être connu,
aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial ! Ce désir,
JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier
homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes,
surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais
compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu
qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE
M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir,
dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler
aux hommes, sans qu'elle s'aperçoive de la grandeur de l'Œuvre
que JE voudrais faire parmi eux !
JE
ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer,
elle ne comprendrait pas.
JE
permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Œuvre
par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant
de mettre cette Œuvre à l'étude et de la mener très vite à exécution.
Pour
être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial, JE ne demande
rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1°)
Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer
tout particulièrement sous le NOM DE PERE DE L'HUMANITE toute
entière.
JE
voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propre. Il
n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Écriture
Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche,
JE choisis le premier dimanche d'août : si vous prenez un jour
de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même
mois.
2°)
Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout
qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que
JE serai toujours auprès d'eux, c'est-à-dire le Père le plus
tendre et le plus aimant de tous les pères.
3°)
JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans
les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes,
les salles de délibération des ministres des nations, partout
enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une
seule ! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit
une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi
tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de
leur Père et j'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature
que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants
seront comme sous le regard de leur tendre Père.
Sans
doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être
représenté d'une manière sensible.
4°)
Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques
exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations
ordinaires.
Que
sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations
porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les
âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les
infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de
la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes
enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent
la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus
chrétiennes.
5°)
JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires,
dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que
tous, du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et
M'aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.
6°)
Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures
ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré,
relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils
travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté
à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que
JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres,
les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont
les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages, plus
que les hommes du monde.
Certes
il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de
ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait
connaître ! Mais un jour avec les prières et les sacrifices
des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette Œuvre de Mon
Amour, oui, un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils
bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras
pour Ma Gloire.
A
L'ÉVÊQUE
JE
veux te dire un mot à toi aussi ! Mon Fils, Alexandre, pour
que Mes désirs soient réalisés dans le monde.
Il
faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" de Mon
Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Œuvre, c'est-à-dire
de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes
enfants que JE confie cette Œuvre et son avenir si important.
Parlez,
insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois
connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez
fait ce que J'attends de vous : c'est-à-dire Ma volonté et vous
aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans
le silence.
De
tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour
votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel
et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que
JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux
qui travailleront dans ce même but.
J'ai
créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT
pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors
de son Père et son Créateur, parce que son cœur n'est fait que
pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est
si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi
les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma
Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes
enfants : les hommes du monde entier. Votre Ciel à vous mes
créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut
dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle
vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel
à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes ! Oui, c'est
sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et
ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir
pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire
et l'attend de vous.
Ma
joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que
J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie
mortelle ; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu
de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot IL était
toujours Moi.
A
vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi,
je vous dis comme à Lui : vous êtes mes enfants bien-aimés en
qui JE mets mes complaisances ; c'est pourquoi JE jouis en votre
compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous
est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien
disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai
en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour
infini.
Pour
vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse,
JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès
de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter
à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous
voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt
JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans
lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour
pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe
parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes,
pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent
que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant
du jour.
Cependant
JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester
auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez
à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant
de mourir.
Voici
par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure : cette âme
a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (*)
JE
la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens,
ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle
M'offensait gravement. JE l'attendais ; JE la suivais partout,
JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les
biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle
avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de
nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle
ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie
fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais
Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même ;
JE l'aimais ; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait,
J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir
que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle
reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.
Enfin
son dernier jour approche : JE lui envoie une maladie pour qu'elle
puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps
passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans, à sa dernière
heure. JE suis là encore, comme toujours : JE lui parle avec
plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils
prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre...
A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre
les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné
du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même,
puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit,
il Me dit :
"O
mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été
grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si
mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur.
Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez
en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande
pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon sauveur".
Il
mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le jugeai
avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé ; et il est sauvé.
Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera
heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant
sa vie dans l'espoir de le sauver par son repentir, JE jouis
encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et
d'être Son Père pour toute l'éternité.
Quand
aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante,
JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles.
Je leur confie l'USAGE DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles
trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur
Saveur !
(*)
NOTE de Mère Eugenia: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel
que notre Père nous le dit et que je l'écris.
Ainsi
finit le premier cahier du Message.
DEUXIÈME
CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE
Le
deuxième cahier commence le 12 août 1932.
Un
jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.
"JE
viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à
la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures
que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles
passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous
soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me
suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous
ouvrir Mon Cœur, d'où sortira une Source rafraîchissante, où
tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies
qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici, à cause de ce poids
immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre
Père.
C'est
depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir
cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle, je la
vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le Cœur de
mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense
pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein
d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et JE leur
permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire
pour le temps et pour l'éternité.
Si
vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous
parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer, jusqu'au
point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre
Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.
Pourquoi
vous étonner de ce que Je vous dis ? Ne vous ai-je pas créés
à Mon Image ? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne
trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous familiarisez
avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu ; car vous êtes
devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour
Paternel et Divin.
Puisque
Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel
Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien
de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un.
Lui,
Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes
puissent aller puiser dans Son Cœur qui est toujours rempli
de l'Eau du salut jusqu'à déborder ! Mais il faut vous assurer
de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez
vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable ! Alors,
venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi
vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître
Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés,
rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies;
votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il
n'avait jamais goûté jusqu'ici !
Mais
comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah ! venez
par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi
en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante
et toute puissante arrive à vous désaltérer.
Mais
si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous
manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez
froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de
Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour,
la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés
de votre Père et Créateur.
Puisque
Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous
puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse,
faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas,
qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux
et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de
MOI, dans l'éternité !
Je
suis l'Océan de la Charité ; mes fils, voici une autre preuve
de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel
que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même
pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants,
indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures
raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité.
Cette
preuve la voici : JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai
fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer
et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers
tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle
pour que vous vous y jetiez les yeux fermés ! Pourquoi ? parce
qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes
amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume
dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses
d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-même,
par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une
goutte amère, JE suis encore un Océan de la Charité prêt à recevoir
cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour
faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.
Voulez-vous,
mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la
joie ? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y
toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette
même vie sera sanctifiée par la Charité.
Quand
à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus
forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections
pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps,
resplendit plus sensiblement que jamais.
C'est
le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis
là en personne pour vous parler ; Je viens comme le plus tendre
et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour
vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez
aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez
de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous
ne vivez pas seul, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères,
vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre
de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour.
Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein
paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand
vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes
pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans l'Océan
de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-même
pour vivre éternellement en Moi.
Notes
de Sœur Eugenia
Notre
Père m'a dit, dans un colloque intime : "La source est le symbole
de Ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre
confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi
pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans
l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance
qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors
JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus
grandes grâces".
REPRISE
DU MESSAGE
Je
suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui
profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes
: "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes
comme Il le désire".
Les
Écritures posent ensuite la question : "Pourquoi ?" et elles
répondent : "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour
et de louanges à jamais !"
Moïse
a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre
à communiquer aux hommes : "Aimez, Adorez Dieu ! "
Les
hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire : "Nous, nous
aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre
conversion ; puisque nous disons souvent dans l'Oraison Dominicale
: "Notre Père qui êtes aux Cieux !" Oui, mes enfants, c'est
vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première
demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous
verrez : "Que votre Nom soit sanctifié ! " Mon Nom est-Il sanctifié
? Continuez : "Que votre Règne arrive ! " Mon Règne est-Il arrivé
?
Vous
honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon
Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais, refuserez-vous
à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du
moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me
connaître et M'aimer ?
Je
désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon fils
en réparation des insultes qu'Il a reçues devant Pilate et aussi
de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente
humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au
contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur ; mais
pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi
connaître Son Royaume !
Or,
pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite,
il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce
Royaume.
En
vérité mes enfants, l'Église, cette société que J'ai envoyé
fonder par Mon fils, complétera Mon Œuvre en faisant honorer
Celui qui en est l'auteur : Votre Père et Votre Créateur. Parmi
vous mes enfants, certains pourront Me dire : L'Église a grandi
sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux ; c'est
là une preuve suffisante que notre Église est complète ! Sachez
mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès
son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit,
Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant
n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL
que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux,
bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité
et de sincérité cette religion Sainte !
N'est-il
pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez
un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini,
vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles
à vos devoir de Chrétiens, même de citoyens pour être justes
et pour rendre justice à DIEU et aux hommes !
N'est-il
pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous
aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle
tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux
et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous
mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de
l'humanité, laquelle ne connaît pas encore cette société de
Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur
Père.
Si
quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs
superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles
savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il
leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense
à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite
affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra
la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus
nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains,
en examinant l'Œuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu
des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi : Mais
les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses
bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont venus dans ces
pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils
en parlent tout le temps ?
Des
Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure
où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous
ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me
proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger
l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.