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Marie-Elisabeth
Toi aussi, annonce ma Venue
Par Christian Parmantier
=> STELLA MARIS 406
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A l’occasion de
la publication, aux Editions du Parvis, du recueil de messages
intitulés «Toi aussi annonce ma Venue», messages confiés à Marie-Elisabeth,
nous avons eu avec elle un entretien en présence de son mari,
Maurice. Marie-Elisabeth nous a fait connaître quelques Rayonnements
de l’Amour divin dans sa vie.
Marie-Elisabeth est née en
1925 à Saint Nicolas Waas en Flandre, de parents flamands. En
fait, on n’avait jamais utilisé ce prénom, mais un surnom…
«Jusqu’au jour où, dit-elle, assise dans mon salon, j’ai reçu
de nouveau ce prénom énoncé par une voix intérieure… que je sais
reconnaître dans le silence et la prière.
Après 10 grosseses, maman espérait une fille et supposait que
je serais la dernière. Aussi a-t-elle dit à la Vierge Marie :
« Si c’est une fille, je vous la consacre totalement ». J’ai ainsi
été consacrée à Marie dès le sein de ma mère. Voilà pour le prénom
de Marie.
Quant à celui d’Elisabeth, comme je suis née un 21 juillet - jour
de la fête de l’Indépendance en Belgique -, j’ai reçu le prénom
de la reine des Belges d’alors : Elisabeth.
Plus tard, j’ai compris la signification de mon prénom, Marie-Elisabeth.
La Vierge Marie annonce la venue de Jésus à sa cousine Elisabeth.
Ce prénom était donc tout à fait approprié puisque ces deux femmes
annoncent la venue du Christ. Ceci m’a éclairée et tranquillisée,
sinon pourquoi changer de nom (1) ?
Comment s’est déroulée votre enfance ?
Deux-trois ans après ma naissance, mes parents ont émigré
en France où j’ai vécu quelques années. On nous avait promis monts
et merveilles pour aller en France, mais là où nous sommes arrivés,
il n’y avait rien… Finalement, nous avons reçu une maison dans
une cité à Armentières. C’est là, à l’église Saint-Wast, que j’ai
fait ma « communion privée » à l’âge de 5 ans. Mon frère qui faisait
ses études au noviciat des franciscains m’a préparée. Il m’a conduit
au banc de communion. Devenu prêtre, il est parti directement
au Zaïre où il est resté 42 ans.
Le Sacré-Cœur nous a procuré de nombreuses bénédictions. Maman
avait une grande foi et une grande confiance envers le Sacré-Cœur.
Chaque soir, elle nous disait : « Mes enfants, vous allez tous
vous mettre à genoux devant la statue du Sacré-Cœur.» Et chaque
soir, tandis que les garçons priaient le chapelet à genoux, mes
sœurs devaient repasser, coudre et repriser… Nous formions une
communauté familiale chrétienne, dévote au Sacré-Cœur, à cause
des promesses.
De retour à Bruxelles en 1935, nous avons vécu des moments très
heureux. Maman a beaucoup souffert d’un ulcère à la jambe alors
qu’elle était enceinte de mon frère futur prêtre. Elle avait demandé
au Seigneur un prêtre dans la famille. Par après, j’ai compris
qu’elle devait offrir toutes ses souffrances pour son fils, futur
prêtre. Permettez-moi de faire l’éloge de mes parents. Il fallait
faire travailler mes frères et sœurs et les nourrir tous les jours.
Quand la guerre est survenue, mes quatre frères, étant en âge
d’y aller, sont partis en France; ce qui a causé un grand chagrin
à maman... Le plus jeune a été déporté en Allemagne. Mais ils
sont tous revenus avant qu’elle ne décède d’urémie en 1944. Elle
était très stricte avec moi… elle attendait beaucoup de sa dernière
fille. Et puis j’ai dû moi aussi aller travailler.
Quand avez-vous commencé ?
C’est-à-dire que je n’aimais pas l’école. C’était un caprice
de petit enfant. J’ai tout fait pour ne pas continuer. J’ai donc
fait les primaires, et puis l’école professionnelle de couture,
parce qu’à l’époque, les mamans voulaient que leurs filles sachent
coudre pour toute la famille. Mais je n’aimais pas coudre non
plus. On ne savait plus que faire de moi !
Qu’est-ce qu’elle aimait Marie-Elisabeth
enfant, jouer ?
Bien sûr. Mes parents, mes sœurs m’avaient gâtée, c’est vrai.
Ils faisaient un peu mes caprices. Un malheur pour moi. A l’âge
de 18 ans, on a compris que je devais aller travailler. Nous sommes
en 1944. J’ai travaillé dans un ouvroir, pour aider les prisonniers
de guerre. J’y ai beaucoup souffert, puisque je n’aimais pas la
couture. Mais là, j’étais obligée de marcher. C’était très bien
pour moi, j’en avais besoin. J’avais tout à apprendre dans la
vie. Les parents à cette époque n’apprenaient pas la vie à leurs
enfants : « Elle se débrouillera bien comme cela.» Ce qui est
une catastrophe pour l’enfant. Et en effet, à partir de 20 ans,
j’ai eu un temps de flottement, et j’ai perdu la route.
Vous voulez dire la foi ?
Non, parce qu’elle était ancrée en moi. Mais je ne fréquentais
pas des gens dignes d’être fréquentés. J’ai commencé à mener la
vie comme tant de jeunes aujourd’hui, sauf qu’ils connaissent
tout ! C’est très dangereux pour un jeune de ne pas être préparé
à la vie. De se trouver dans l’ambiance de cet ouvroir sans connaître
la vie, on est emporté, on suit le mouvement. Mais je ne me sens
ni coupable ni responsable si j’ai fauté, du fait que je ne savais
pas…
Plus tard, en 1969, j’ai connu Maurice. Dès que je l’ai vu, je
me suis dit: c’est pour moi ! Et j’en suis très heureuse. C’était
à la Noël; il m’a accompagnée à la messe de minuit…
Le soir de notre mariage, j’ai ressenti la présence de maman autour
de moi. C’était très impressionnant... Elle venait me remercier
de ce mariage qu’elle attendait depuis longtemps... Actuellement,
quand je suis en prière et en silence, j’ai assez facilement contact
avec les personnes de l’au-delà.
A ce moment-là, vous ne meniez
pas vraiment une vie de chrétienne ?
Non, pas du tout; nous nous sommes cependant mariés à l’église.
Mais il nous a fallu passer par une conversion, un chemin spirituel.
Et Maurice a eu la grâce des grâces pour la conversion, voici
comment :
Trois jours avant l’annonciation, en 1976, il me dit :
— Tu sais, je vais mourir.
— Et pourquoi tu vas mourir?
— Parce que je ne dors plus.
A l’heure de midi, il me dit : « Non, je ne mange pas. Parce que
je n’ai pas faim !»
Et il a commencé sa belle histoire : « Je ne saurais pas manger
parce que cette nuit-ci (du 22 mars), j’ai vu une très haute statue
de la Vierge dans ma chambre et j’ai entendu : « Viens vers moi.»
J’ai vu ses mains, et à la place de ses mains, c’était des rayons,
comme à la rue du Bac. Et j’ai reçu quelque chose dans mes mains
(comme si ses mains me touchaient) et j’ai été guéri.»
— Tiens c’est curieux, parce que nous sommes maintenant dans les
Rayons d’amour divin ! A l’instant même, j’y pense : toi, Maurice,
tu as vu les rayons dans les mains de Marie, et plus tard, le
Seigneur m’a parlé de l’Ecole du Rayonnement divin; nous retrouvons
les rayons !
Mais vous n’aviez pas fait ce
lien avant ?
Non…chacun a sa mission… Une grande grâce, c’est que le Seigneur
nous a fait nous rencontrer en tant que couple. Etre sur le même
rail, rencontrer quelqu’un qui comprend, qui adhère, qui coopère
dans le travail…
Le lendemain, je dis à Maurice : « Serais-tu d’accord de faire
trois jours de prière chez les bénédictines à Rixensart ?» Et
il m’a dit oui tout de suite. Alors, j’ai compris que quelque
chose s’était passé, parce qu’avant… il n’aurait pas accepté.
Impressionné par ce qu’il avait vécu, il allait chez les religieuses
pour demander des images, mais elles n’étaient jamais assez belles.
Cet événement a déclenché notre conversion à tous les deux. C’est
ainsi que la Sainte Vierge est venue préparer notre mission.
Toujours au monastère, nous avons reçu une nouvelle grâce. L’après-midi,
nous allions prier dans le jardin des sœurs et ensuite, nous avions
un petit goûter. Et là Maurice m’annonce : « Tu sais, j’ai vu
quelqu’un assis sur la chaise que je viens de quitter.» J’ai pensé
: “ça ne va plus ! Il voit une statue de la Vierge, et maintenant,
il voit quelqu’un à côté de sa chaise”:
— En es-tu sûr ?
— Oui, j’en suis sûr, c’est un prêtre revêtu de ses ornements,
mais qui ?
Comme nous étions dans notre « montée du Carmel », j’ai dit à
Maurice : « Nous allons faire un pèlerinage. Et si nous allions
à San Giovanni Rotondo ?»
Arrivé là-bas, on montrait un film sur Padre Pio qui était pour
nous un inconnu. Et pendant la projection, Maurice me pousse le
bras, et il me dit : « Mais, mais c’est lui que j’ai vu sur la
chaise !»
C’est ainsi qu’il a pu identifier ce prêtre.
Mais après ces phases préparatoires,
pour vous, Marie-Elisabeth, comment les messages ont-ils commencé
?
C’est le Saint Curé d’Ars qui est intervenu dans la préparation
de tous ces messages. Au début, je refusais de l’écouter. Un jour,
je faisais le ménage… et je l’ai entendu me parler, mais je ne
comprenais rien du tout. J’avais peur. J’étais très ennuyée. Mais
la Providence veillait. Une personne d’ici connaissait bien l’ancien
Père Abbé de l’abbaye d’Orval (Ardennes). Elle m’a encouragée
à aller le voir en me disant qu’il saurait m’expliquer ce que
je vivais. J’y suis allée, et j’ai raconté à ce très bon Père
ce qui m’était arrivé, cette voix du saint Curé d’Ars... Je lui
demandais :
— Que dois-je faire avec ça ?
— Mais continuez.
— Mais comment ?
— Ecrivez, continuez à écrire.
Non, il s’était fait entendre par sa présence dans le cœur; il
s’est présenté comme le saint Curé d’Ars. Mais ici, je dois vous
dire que le saint Curé a joué un rôle dans ma vie, du fait qu’à
l’époque où mon frère étudiait chez les franciscains, vers les
années 30-35, au noviciat, dans les séminaires, on parlait beaucoup
du saint Curé d’Ars pour préparer les prêtres. Mon frère avait
aussi vécu quelques années en France où l’on parlait beaucoup
du saint Curé d’Ars. Ce n’était donc pas un étranger pour moi…
Plus tard nous avons rencontré un passioniste, le Père Jean, qui
nous a donné une petite statue du saint Curé, confectionnée par
un prêtre de la paroisse. Je ne m’attendais pas à recevoir un
tel présent. Un jour, alors que je disais au saint Curé : “entre
nous, je voudrais bien arranger un peu ton visage” (parce qu’il
n’est pas très beau, comme ça) ; il a réagi très fort : « Ne me
touche pas ! Je suis bien comme ça !» C’est le Saint Curé qui
a donné le signal. Mais cela m’a étonnée.
Vous l’avez reconnu de suite ?
J’étais en face de sa petite statue, façonnée par les mains
d’un consacré, et je n’osais plus l’approcher.
J’ai poursuivi avec l’ancien Père Abbé et je lui ai fait part
de mon inquiétude de devoir écrire. Mais il m’a demandé de continuer.
Au début je refusais… Mais là, l’obéissance au Père spirituel
a son poids. L’obéissance est très importante pour celui qui reçoit.
Sinon, je n’aurais peut-être pas continué.
(à suivre)
Note:
(1) Souvent dans la Bible, en donnant une mission, Dieu change
le nom d’une personne. Ici, le Seigneur change le prénom utilisé
en rendant à Marie-Elisabeth son prénom d’origine.
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Jésus à Marie-Elisabeth
« Puis-je entrer chez vous ?»
Toi aussi, annonce ma Venue !
Par Christian Parmantier
=> STELLA MARIS 407 |
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Marie-Elisabeth, l’obéissance
vous a libérée de vos inquiétudes dues à ces locutions ?
Les paroles de l’ancien Père
Abbé m’ont rassurée.
Ensuite, j’ai eu un deuxième Père spirituel qui m’a aussi beaucoup
aidée. Quand il n’a plus pu continuer, j’ai eu un 3e Père spirituel
à qui j’ai obéi, mais j’ai dû changer: J’avais reçu des choses
très simples à Beauraing devant le Saint-Sacrement et ce prêtre
me disait que je me trompais, que ce n’était pas vrai, qu’on ne
pouvait pas recevoir des choses enfantines comme ça. Ceci m’a
fait beaucoup souffrir; j’étais très très troublée. Quand je priais,
je pleurais… devant la face de Jésus : « Mais Seigneur, comment
pouvez-vous admettre cela ? C’est quand même vous qui me l’avez
dit ! Mais Seigneur, pourquoi me laissez-vous souffrir comme ça
? Venez à mon secours !»
C’est très dur d’entendre son directeur spirituel vous dire :
« Qu’est-ce que c’est que vous écrivez là ? Ce n’est pas possible
des choses comme ça !». Par après je lui ai dit qu’il m’avait
fait beaucoup souffrir et il s’est excusé.
Il faut bien faire attention quand le Seigneur dit quelque chose.
Il ne faut pas dire : « Ce n’est rien », ou « je me suis trompée,
ça n’ira pas.» Il faut marcher dans la foi et dans l’obéissance
au Seigneur quand on l’entend.
Dans les jours suivants, un prêtre missionnaire de passage célébrait
la messe. J’ai compris que ce prêtre-là allait m’aider et me délivrer
de ce fardeau. J’ai demandé un signe de vérification au Seigneur,
pour m’assurer que je devais parler avec lui. J’ai suivi cette
voie. Je ne sais pourquoi, je suis allée au fond de l’église,
et j’ai croisé ce même prêtre vu à l’autel :
— Je voudrais vous parler, mais ce sera peut-être un peu long…
— Cela ne fait rien, si vous voulez, je viens chez vous.
Il est venu ici et je lui ai exposé ma situation…
Ce prêtre m’a dit : « Si vous avez des messages, vous pouvez vous
attendre encore à autre chose.» C’était consolant et en même temps
je devais m’attendre à autre chose ! De fait, j’ai beaucoup souffert
avec ce Père spirituel… Le missionnaire est aussitôt reparti en
mission, mais il m’avait réconfortée, apaisée.
On voit l’intervention du Seigneur pour nous aider quand il y
a erreur, et si le directeur spirituel n’est plus dans la vérité,
le Seigneur vous donne des signes pour vous guider. Un prêtre
âgé me disait : « Le Seigneur prend soin de ses messagers.» Quand
on vit ces épreuves, la foi et la confiance augmentent, parce
que vous voyez la confirmation de Sa présence.
Un jour, nous étions allés aux offices de la Basilique du Sacré-Cœur
à Bruxelles et j’ai demandé à Maurice, mon époux, de rentrer de
suite, parce que je ne tenais plus intérieurement; j’étais attaquée
d’une façon exceptionnelle. Nous avons prié trois heures d’affilée
ensemble. Sur le chemin, mon mari voyant mon comportement me dit
:
— Tu pourrais recevoir un message. Tu devras l’écrire.
— Ecoute, cela, je ne sais pas.
Mais comme le Père Abbé et mon époux me le demandaient, je me
suis dit : je dois obéir, je leur dois obéissance. C’était très
important que Maurice me le dise ; je sentais que selon la loi
de Dieu, « la femme doit obéir à son mari.» Obéir était pour moi
le plus important. J’ai aussitôt commencé à parler, parler. Et
Maurice m’a dit : « Je ne parviens pas à te suivre !»
Ce dont je me souviens, c’est cette parole que j’ai entendue clairement
: « Puis-je entrer chez vous ?» alors que nous arrivions à la
porte d’entrée.
— Seigneur, bien sûr que vous pouvez entrer, vous savez que vous
êtes chez vous !
— Oui, mais j’entre comme un mendiant. (Forte émotion dans la
voix de Marie-Elisabeth…)
Cette parole m’a beaucoup impressionnée. Je ne comprenais pas
ce que cela voulait dire. Le Père spirituel m’a souligné l’humilité
de Jésus : « Vous vous rendez compte, Dieu qui demande à entrer
dans une maison ! L’humilité de Dieu !»
A partir de ce moment-là, j’ai compris qu’il fallait parler plus
lentement, pour que Maurice puisse écrire tout ce que je disais.
Dans ce que je disais, j’annonçais la mort du roi Baudouin sans
le savoir. Nous étions dans la période avant le vote en faveur
de l’avortement. Et j’ai compris : « si la Belgique accepte la
loi de l’avortement, vous perdrez quelqu’un de très important
de la famille royale.» Et c’est ce qui est arrivé, nous le savons.
Voyez comme Dieu est discret. Il n’a pas dit que ce serait le
roi Baudouin, mais un membre de la famille royale.
En 1995, nous sommes allés poursuivre notre conversion dans une
retraite de prière auprès d’une communauté religieuse. Là, une
sœur est venue frapper à notre porte : « Le roi Baudouin est mort
!» J’ai pensé de suite à cette prophétie. Je suis allée dans le
jardin, quand sur un petit monticule, seule, dans le silence,
j’ai entendu la voix du roi Baudouin dans mon cœur. J’étais tellement
heureuse, sûre qu’il était au Ciel. Quand je suis rentrée dans
la chambre, j’ai dit : « Ecoute, Maurice, on enterre le roi demain
; eh bien, toute la journée, je porterai du blanc. Puisqu’il est
au ciel, je ne vois pas pourquoi je mettrais autre chose.»
Les sœurs chez qui nous étions voulaient suivre toute la cérémonie
des funérailles à la télévision. Elles suggéraient par leurs regards
: « Elle est folle celle-là de s’habiller en blanc !» Mais quand
elles ont vu la reine en blanc !… Ah oui ! Puisque je savais que
le roi Baudouin était au Ciel, dans mon cœur je voulais célébrer
cette joie. C’était un grand événement pour moi, c’était aussi
le signe que c’était vrai. Cette confirmation m’a affermi dans
ma mission.
Vous avez reçu d’autres prophéties
?
Le Seigneur m’avait aussi avertie
de la chute prochaine du mur de Berlin.
Une autre fois, nous étions dans une chapelle, en France. Le prêtre
nous a parlé d’un fils spirituel handicapé. J’ai “reçu” que ce
handicapé allait guérir par l’intervention de la Sainte Vierge.
Et effectivement, il est guéri.
Ce n’est pas tout de recevoir des prophéties, il faut voir par
après si elles se réalisent ! C’est essentiel.
Le Seigneur vous a donné
d’autres dons ?
Il m’arrive assez souvent maintenant,
lorsqu’il y a un décès parmi nos amis, que la personne défunte
vienne parler. Le dimanche après Pâques, où l’Eglise célèbre la
fête de la Miséricorde, à la Basilique, j’ai vraiment senti la
présence de sœur Faustine, ainsi que la présence de la nièce d’un
de nos amis qui nous accompagnait. Marc, lui ai-je dit : « Ecoute,
ta nièce était là. Ecoute, attends, parce que si c’est ta nièce,
elle reviendra parler.» Nous avons prié et je lui ai décrit ce
qu’il devait faire et je lui ai annoncé la joie de sa nièce d’être
dans la béatitude, ce qui l’a beaucoup soulagé.
La maman d’un ami qui travaille avec nous pour l’Ecole du Rayonnement
divin était décédée. Et le soir même, je l’ai reçue. Et son fils
l’a reconnue à ses paroles typiques. Et comme je ne parle pas
très bien le flamand, elle m’a dit : « Tu essaieras de parler
un peu mieux le flamand.» Ce qui les a fait sourire et peut-être
leur a fait plaisir ! Ils ont reconnu leur maman à l’expression
des paroles qu’elle leur disait.
Les mauvais coups du Malin,
vous connaissez ?
Aussi bien Dieu que les ténèbres
savent ce qu’une personne aura comme mission à accomplir. Plusieurs
fois, dès ma naissance, j’ai failli mourir. A l’âge de trois ans
j’ai survécu à une méningite. On voit que le malin a voulu me
supprimer à plusieurs reprises…
Dernièrement, j’accompagnais mon mari dans un établissement. Au
moment de descendre les escaliers, j’ai vraiment entendu une voix
me dire : « Tu ne dois pas prendre la rampe pour t’aider, c’est
inutile et elle est sale.» Et à la quatrième marche, j’ai été
poussée. Je suis mal tombée et du coup je me suis cassé l’épaule
et le coude. Et l’on m’a mis deux broches qui restent à demeure…
Vous n’avez pas identifié
cette voix ?
Non, je ne l’ai pas reconnue.
C’était une leçon pour moi de faire attention quand j’entends
quelque chose. Le Père spirituel était d’accord que je n’étais
pas tombée de moi-même, à cause de la parole entendue.
Un petit retour en arrière : Au moment de faire ma communion solennelle,
pendant la retraite, je suis devenue très malade ! Je n’ai pu
achever ma retraite, mais le Seigneur m’a sauvée. Il a mis les
bouchées doubles par après, car je n’ai pas fait tout mon catéchisme.
A ce moment, j’ai rencontré un prêtre qui avait compris quelque
chose de l’Evangile. Je ne savais pas que ce prêtre allait jouer
un rôle dans ma vie.
Vous recevez toujours des
communications ?
Oui, je dois vivre dans le silence
et la prière pour être disponible pour recevoir. Au fond, c’est
une disponibilité continuelle, quand on sait que le Seigneur veut
vous dire quelque chose. Et c’est dans l’amour de Dieu qu’on devient
de plus en plus disponible.
La mission des messages du
livre et celle des Ecoles du Rayonnement divin est internationale
?
Oui. Parce que dans les groupes,
on demande que ces Rayons d’Amour divin s’étendent sur toute la
terre, et ils le font en guérissant les malades… C’est une évangélisation.
Le Seigneur réalise ses promesses, dans des conversions, des guérisons…
Il y a là une confirmation de la part du Seigneur. Il le dit :
« J’attirerai tout à moi par ces Rayons d’Amour divin.» Donc,
si vous avez une intention particulière où, selon la volonté de
Dieu, vous voulez absolument que telle chose survienne, vous demandez
au Seigneur d’envoyer ses Rayons d’Amour divin sur tel ou tel,
et de même par les Rayons d’Amour divin de la petite enfance.
Il ne faut pas mettre le Seigneur au défi ; ça, c’est horrible.
Mais dire : « voilà Seigneur, vous avez promis qu’on pouvait vous
demander telle grâce par vos Rayons d’Amour divin, et vous avez
promis que vous alliez la donner. Alors, sur votre parole, j’ai
foi et je vous demande cette grâce.» Aussi longtemps que vous
ne l’avez pas reçue, vous le lui rappelez en disant : « Seigneur,
je n’ai encore rien reçu des Rayons d’Amour divin que vous nous
avez promis, alors je vous renouvelle ma demande aujourd’hui.»
Avez-vous remarqué que partout dans les églises, les statues et
les tableaux sont toujours environnés de rayons ? Le Sacré-Cœur,
la Sainte Vierge parlent des rayons…
Toi aussi, annonce ma Venue.
Le Seigneur à dû vous en parler. Vous vous êtes fait une idée
de cette Venue de Jésus ?
Je vais vous dire ce que j’ai
compris. Je Le vois revenir dans sa splendeur, et apparaître dans
un certain désert qui est la planète. Il se fera une très grande
lumière et dans cette lumière, nous le verrons. Il nous changera
chacun personnellement dans nos cœurs. Parce que, si les humains
ne changent pas, il faudra que le Seigneur fasse un arrêt. Les
hommes sont occupés à nous préparer des choses invraisemblables,
inconcevables. Alors le Seigneur fera un stop, ce sera son retour.
Avant son retour, par la souffrance de l’humanité, il fera comprendre
qu’il revient. Dieu emploiera malheureusement la souffrance pour
se faire connaître et aimer, en sorte que l’on aille vers lui.
Parce qu’il ne peut pas revenir dans les ténèbres (2). Il doit
d’abord nous préparer pour qu’on puisse le reconnaître. Car, à
moins d’être pur intérieurement, on ne pourra le reconnaître.
Nous ne devons pas spéculer sur ce retour, puisque « nul ne connaît
ni le jour ni l’heure.» Mais qu’il y ait transformation de la
planète, j’en suis persuadée. Le monde nouveau sera tellement
différent du nôtre et nous aussi nous serons différents, parce
que nous aurons reçu une onction, par ses rayons divins.
Je me souviens qu’un jour de retraite, dans le jardin, le Seigneur
m’a dit que je recevais l’onction. Je ne comprenais pas ce que
cela voulait dire. Je suis allé trouver le Père prédicateur pour
savoir : « Père, j’ai reçu cette parole, une onction, qu’est-ce
que cela signifie ?»
Comment avez-vous reçu cette
image du retour du Christ glorieux ?
Je suis allée visiter un grand
malade aujourd’hui décédé, qui était un peintre. Il ne dessinait
que des figures du Christ et de Marie. Brusquement il me dit :
« Comment, vous, vous voyez le retour du Christ ?»
Je lui ai décrit la façon dont je voyais ce retour de Jésus (comme
je le reçois intérieurement).
Je voyais le Christ revenir dans sa gloire, en montrant ses plaies,
avec ce mouvement. C’est le retour qu’il faut montrer.
— Et comment le voyez-vous habillé ?»
Je le vois avec un très beau drapé, étincelant, une robe royale.
— Eh bien, je vais le peindre ainsi.
Et il a peint cette image avant de mourir.
(à suivre)
Note:
(2) Ndlr. Marie-Elisabeth parle ici du retour de Jésus dans
la gloire, et non de l’avertissement antérieur où il se fera connaître
à chaque homme. |
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Marie-Elisabeth
Les Ecoles du Rayonnement divin
=> STELLA MARIS 409 |
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Le Seigneur Jésus a invité Marie-Elisabeth à fonder les Ecoles
du Rayonnement divin. Nous lui avons demandé de nous les présenter.
Sur
la cheminée, vous voyez une représentation du Christ miséricordieux.
En le priant, surtout la nuit, j’ai reçu des confirmations sur
l’Ecole du Rayonnement divin, sans savoir ce qui allait arriver.
J’ai dit : « Seigneur, c’est beau ce que vous dites ! Mais je
vous laisse faire, je ne comprends pas, je ne sais pas ce que
vous voulez.» Je n’ai pas demandé d’explications.
La meilleure façon, quand on ne comprend pas, c’est de laisser
faire. Si le Seigneur le veut, il fera signe. Il faut marcher
jusque-là. J’étais là sans savoir ce que cela allait devenir.
Fonder une Ecole du Rayonnement divin, c’est quelque chose d’important.
C’est à ce moment, le 29 octobre 2001, que nous avons été invités
chez Jean R. ; nous étions sept personnes. Nous priions, et
il y a eu des signes, et des parfums d’encens. M. R.M. voulait
me poser une question et, avant qu’il n’ait eu le temps de me
la poser, j’avais répondu à sa question. D’entendre mes paroles,
il était bouleversé et ému, si bien que les larmes lui coulaient
sur le visage. La même chose s’est reproduite pour une autre
question avec une autre personne. Je me demandais comment cela
était possible. Et elle m’a dit : « Ce que vous dites, je le
vis.» C’est alors que mon mari s’est exclamé : « Mais c’est
cela le Rayonnement divin !» Deux jours plus tard, le Seigneur
confirmait dans un message que nous venions de vivre la première
Ecole du Rayonnement divin.
Ensuite, j’ai reçu des messages à ce sujet. Alors j’ai dit au
Seigneur : « Ecoutez, je veux bien, mais il faut me donner le
programme ! Ce n’est pas tout de dire de fonder une Ecole, il
faut les instructions !» Il me les a données ! Et en février
2002 nous avons produit le premier bulletin de liaison des Ecoles.
Au début, nous étions nombreux dans la même école, mais ensuite
j’ai compris que ce n’était pas nécessaire d’être beaucoup :
« Faites des petites cellules de trois personnes.»
Priez pour que beaucoup d’Ecoles puissent êtres fondés de par
le monde. Commencer avec trois personnes, tous peuvent le faire.
J’étais très étonnée qu’à un certain moment où je recevais les
messages, le Seigneur parlait de petits groupes, trois par trois,
parce que dans l’Evangile, les disciples vont par deux. J’en
ai demandé l’explication. On m’a répondu que c’était le symbole
de la Sainte Trinité. Quand le groupe arrive à 10 – 12, on repère
d’autres « veilleurs » pour former un nouveau groupe avec ceux
qui sont les plus disposés. Et le Seigneur envoie quand c’est
son œuvre à lui. Dans l’Ecole du Rayonnement divin, nous n’avons
plus mission d’aller vers, mais de faire venir, par l’attraction
de l’Amour de Dieu. Pour cela il faut recevoir la grâce de l’Ecole
du Rayonnement divin. Quand on est dans cette Ecole, on reçoit
une grâce très importante.
Quelle
est la spécificité de cette grâce des Ecoles ?
Au
fond, c’est une évangélisation par l’amour, à cause de ces multiples
petits groupes qui prieront suivant la méthode de Jésus, en
aimant. A un moment donné, chaque personne dans le groupe lit
un passage des messages qui parlent du retour de Jésus. Donc,
par ces petits groupes, on prépare le retour de Jésus en même
temps qu’une évangélisation se réalise, parce qu’en méditant
sur ces paroles, il s’opère une évolution spirituelle.
Le
Seigneur a confirmé par des signes ?…
Nous
avons reçu beaucoup de grâces, de tout genre. Par exemple, lors
d’une échographie prénatale, on découvre que le fœtus de 7 mois
a un trou dans la tête et qu’il lui manque une moitié de jambe.
Les parents et les grands-parents, dans un acte de foi, ont
accepté de prier et d’envoyer les Rayons d’amour divin sur la
mère et sur l’enfant. Le mois suivant, l’échographie montrait
que l’enfant était redevenu normal. Il est né parfaitement sain
un mois plus tard.
La guérison de ce petit enfant a donné un coup d’envoi aux Ecoles.
Dernièrement, un proche qui travaille à l’abattoir a pu obtenir
la conversion d’un collègue. Il nous a raconté qu’il a prié,
supplié que le Seigneur envoie ses Rayons d’amour pour que cet
homme se convertisse. Et il s’est converti.
Le Seigneur a promis dans un message : « je vous exaucerai »,
et il explique ce que c’est que l’énergie de ses rayons:
« Comprenez que les Rayons divins sont des Rayons d’énergie
que Dieu emploie à travers votre être, instrument à l’image
et à la ressemblance de la nature divine. J’attirerai tout à
moi, par mes Rayons d’amour. Faites de votre coeur une petite
cellule génératrice.»
C’est assez curieux ce terme “génératrice”, parce que cela fait
penser à un moteur ! J’ai été étonnée de l’emploi de ce terme.
Au fond, quand cela ne va plus, confectionnez une petite cellule
génératrice d’amour divin.
Le Seigneur veut une évangélisation en envoyant ses Rayons d’amour.
« De là, à tous ceux qui me le demandent, je puis bien sûr envoyer
mes Rayons d’amour infini, et je les donnerai. Parce que je
veux ressusciter dans les coeurs, je veux être le divin compagnon
de leur vie. Mes enfants choisis rayonneront le bienfait de
ma présence.»
Ceux qui adhèrent à ces petits groupes sont fidèles ; ils reviennent.
Avant mon opération chirurgicale, je parlais assez souvent des
Rayons d’amour divin, ce qui a emballé les “écoliers”! A l’ère
des rayons laser, beaucoup comprennent mieux ce langage que
si nous disons grâce et Saint Esprit.
« Enlevez toute crainte de votre coeur, les écoles fleuriront
et leur parfum spirituel se répandra au fur et à mesure de mon
action divine.» Que c’est beau ! Ce sont des promesses !
«Je captive les coeurs de mon amour. Aidez-vous les uns les
autres dans la mesure de vos possibilités.» Nous constatons
dans les groupes une grande aide de tout genre. C’est une confirmation,
un signe de véracité.
Dans les groupes, je préviens : Le Seigneur a donné tout son
programme. Vous l’avez reçu, vous devez le suivre ! Ce n’est
pas moi qui dis ce qu’il faut faire. Il ne faut donc pas en
ajouter. Certains disent : « On va encore faire cette petite
prière.» Ou : « Ah, mais moi, si vous saviez, la belle prière
que j’ai apportée…». Et je réponds : « Vous avez reçu ce programme,
vous devez le suivre. Sinon, vous ne faites pas la volonté de
Dieu, et ça n’ira pas. Le Seigneur a donné ses directives. Si,
dans ces groupes, vous ajoutez chacun votre dévotion préférée,
eh bien, les gens ne viendront plus.»
Et le Seigneur m’a donné un chant. D’abord les paroles : « O
Jésus donne-nous tes Rayons divins… tes Rayons d’amour… tes
Rayons de paix… tes Rayons de joie…». Après les paroles, je
reçois le ton, la mélodie. Je commence à entonner cet air, que
je connaissais, mais je ne savais pas ce que c’était. Alors
je l’ai chanté devant le Père spirituel. (Marie-Elisabeth chante).
Il m’a dit que c’était l’air de la Symphonie du nouveau monde
! Alors j’ai compris que le Seigneur l’avait donné pour que
nous le chantions avec ses paroles précises dans les groupes.
Ce qui est tout à fait symbolique de ce que Jésus désire de
ces Ecoles du Rayonnement divin. Et je vous assure que dans
les groupes quand on chante ça, c’est du tonnerre.
Ces
écoles se développent ?
Maintenant,
il y a des écoles en Belgique, en Hollande, en France et en
Suisse, au Luxembourg et en Côte d’Ivoire.
Jésus m’a dit : « Vous pouvez vous réunir au bord de la mer,
près des lys des champs, ou bien sur la montagne.» Ce qui est
assez typique de ces groupes. Et il m’a donné l’explication
: « Comme lorsque j’enseignais au bord de la mer, assis dans
la barque, ou à la montagne, quand je donnais les Béatitudes;
ou quand nous passions dans les champs, au milieu des lys.»
Je trouvais que cela ressemblait bien à l’Evangile. Quand j’écris,
je me dis : « ça, ça me paraît juste.» Il faut sentir le texte.
Et
l’organisation ?
Quand
le Seigneur a dit de faire ces Ecoles, avec le programme, je
lui ai demandé : « Qui va être responsable de cela ? Et comment
voulez-vous qu’on les appelle ? Je ne peux pas les appeler comme
les autres, parce qu’on va confondre, Seigneur.» «Ah, oui, eh
bien tu les appelleras les veilleurs.» Et c’est le groupe qui
choisit son veilleur.
Comment
fonctionne le groupe ?
Il
y a un programme :
On porte un foulard ou une écharpe de couleur blanche, en mémoire
de notre baptême. Après un petit temps de silence, on redit
le but de l’Ecole du Rayonnement divin et on loue le Seigneur,
puis on prie l’Esprit Saint, on fait la consécration à Marie
et l’on renouvelle ses promesses du baptême, 3 fois : « Je renonce
à Satan, à ses pompes et à ses œuvres…»; on récite la prière
à saint Michel pour se couvrir au départ et l’on prend le chant
de l’ERD.
Les recueils sont sur la table. Chacun à son tour choisit et
lit un petit passage des messages, une phrase, selon ce qu’il
sent dans son coeur. Ensuite, il y a un partage sur les lectures,
et des témoignages. Puis on dépose les intentions de chacun
dans le coeur de Jésus et on lui demande d’envoyer ses Rayons
d’Amour sur chacun et dans le monde entier. Après le Salve Regina,
on termine par des remerciements et l’action de grâce.
Pour
recevoir la notice pratique de l’Ecole du Rayonnement divin,
écrire à:
TAAMV Belgique,
BP 19 B-1040 Etterbeek 2.
TAAMV France,
BP 76 CDIS F-78331
Fontenay le Fleury Cedex.
Littérature:
«Toi aussi, annonce ma Venue» (vient
de paraître!)
384 pages, 14,5x22 cm Euro 21.– CHF 32.– |
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Le Seigneur a rappelé à Lui Marie-Elisabeth le dimanche
7 mai 2006 <<< |
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