Rencontre avec Sulema
Par Christian Parmantier
Nous devons apprendre à vivre l’aujourd’hui dans la
paix.
Marie veut nous préparer, car Jésus viendra à
l’improviste.
A l’occasion de la publication de son premier livre`: «`Je viens vous préparer à cet événement`:
l’illumination des consciences`», présenté dans la revue Stella
Maris 498, 499, 500 et 501, Sulema a bien voulu accorder un
entretien à la revue.
Sulema, voudriez-vous nous parler de vos origines`? Vous
êtes née au Canada`?
Je suis née au Salvador en septembre 1954. Dans notre
famille, mon père nous a laissés quand j’étais très jeune.
J’ai un frère plus âgé que moi. A l’annonce d’une
nouvelle naissance, mon père a dit à maman`: «`C’est
l’enfant ou c’est moi`!`» Et ma mère a dit`: «`C’est
l’enfant`!`» J’ai su ensuite que, quand elle me portait dans
son sein, elle m’a consacré au Sacré-Coeur de Jésus. Ma
mère avait une grande foi, elle a su m’éduquer et
entretenir ma foi; elle-même avait une grande foi. Cela
veut dire que mon enfance s’est déroulée entre la joie, la
prière et la souffrance.
Vous avez donc reçu une formation religieuse, avec le
catéchisme, la confirmation…
Oui, j’ai été dans un collège très sévère, tenu par des
religieuses.
De quel ordre religieux étaient les soeurs`?
C’était la congrégation mexicaine Notre–Dame de
Guadalupe.
Alors vous connaissiez les apparitions de la Vierge
Marie`?
Oui, le collège s’appelait collège Notre-Dame de
Guadalupe.
A cette époque votre foi était déjà bien enracinée en vous
ou bien étiez-vous un peu comme tous les enfants`?
Je pense que ma foi était bien enracinée, parce que,
quand j’ai eu six ou sept ans, j’ai eu la première
manifestation de Maman Marie. Pour la première fois, je
l’ai vue, elle m’a regardée et elle m’a souri, sans me
parler.
Ce qui évidemment a beaucoup soutenu votre foi`?
Oui, et quand je l’ai partagé avec ma mère, elle a cru que
Maman Marie m’a souri, mais quand elle en a parlé au
prêtre, il lui a dit`: «`Oh, non. Madame, vous savez, ça,
c’est l’imagination des enfants.»
Bien sûr, c’est la réponse courante pour cet âge.
Mais la réponse du prêtre m’a blessée du fait qu’il ne
m’a pas crue. Il a poursuivit`: «`Quand la petite vous parle
de cela, changez de sujet. Il ne faut pas qu’elle continue à
parler de ça.`»
Inversement le sourire de Maman Marie m’a beaucoup
marquée.
Quand la Vierge vous a souri, vous souvenez-vous
comment elle vous est apparue`?
Plus tard, j’ai vu qu’elle était comme Notre-Dame des
douleurs, tout en noir. Elle avait comme des petits
poignards dans son coeur`: c’était durant la semaine
sainte. C’était un samedi, le samedi qu’on appelle des
Douleurs. Au début, elle manifestait une grande tristesse
et tout à coup, elle me souriait. C’est cela qui m’a
touchée si fort, je venais de la voir toute triste, puis elle
m’a souri.
Donc vous vous souvenez de toutes ses expressions.
Ca m’a tellement marquée que c’est gravé dans mon
coeur.
Où était-ce`?
On était à l’église, la messe était terminée. Après la
messe, maman nous faisait prier le chapelet avec mon
frère. Et juste avant de commencer le chapelet, j’ai vu
Maman Marie.
Et vous étiez surprise`; comment avez-vous réagi à cette
vue`?
Je me souviens que j’étais dans une grande joie. J’ai
pensé que c’était quelque chose de normal. Mais quand
j’ai entendu le prêtre dire que ce n’était pas bon, je me
suis sentie mal. J’en suis restée marquée. Quelques
années plus tard, quand j’ai commencé à entendre des
voix, j’ai pensé que c’était mal.
Si je comprends bien, vous l’avez dit tout de suite à votre
maman et elle l’a dit de suite au prêtre`?
Oui, maman m’a crue, et elle est allée en parler au prêtre, du
fait que le prêtre est passé à côté de nous quand on a eu
fini le chapelet, et maman lui a dit que j’avais vu Marie.
Jusqu’à quand avez-vous continué vos études et votre
formation chez les soeurs`?
J’ai fait toute l’école primaire et une partie de mon école
secondaire chez les soeurs.
A ce moment-là qu’envisagiez-vous pour votre avenir,
avoir une profession, devenir religieuse`? Quel était le
désir de votre coeur`?
Quand j’étais petite, j’aurais voulu devenir religieuse,
mais on ne m’a pas laissée. Alors j’ai continué les études
et, quand est venu le temps de choisir, j’ai choisi de
devenir comptable.
Et vous êtes devenue comptable. Avez-vous exercé votre
métier`?
J’ai pu travailler, mais pas longtemps. A la fin de 1973,
j’ai rencontré mon époux et en décembre 1975, on s’est
marié.
Avez-vous fait une préparation au mariage avec la
paroisse`?
Oui.
Avez-vous participé à quelque groupe de prière ou
mouvement d’action catholique ou bien priiez-vous
seulement en famille`?
Quelquefois j’allais faire des retraites, mais la prière était
plutôt au niveau familial. Cinq ans après notre mariage,
on a dû quitter notre pays pour venir ici au Canada.
En quelle année êtes-vous arrivée au Canada`?
Nous sommes sortis du Salvador en juin 1981, les
mêmes mois et année que le commencement des
apparitions à Medjugorje. Nous sommes arrivés ici au
Canada en juillet 1981.
Étiez-vous au courant de ces apparitions`?
Non, on a quitté le 17 juin et les apparitions de
Medjugorje ont commencé les 24-25 juin. Moi, je n’étais
pas au courant, je l’ai appris étant au Canada.
Le motif de votre départ, était-ce pour raison
économique ou…
C’était la guerre et mon mari a été séquestré.
Ah, c’est une raison politique qui vous a fait partir.
Oui, quand il a été libéré, on a quitté le pays le plus vite
possible.
Votre mari était-il engagé politiquement`?
Non, il était avocat et notaire et il travaillait à son
compte.
Vous souvenez-vous sous quel régime c’était`?
Un régime militaire.
Et qui était le président`?
C’était, je pense, la Junte militaire. A ce moment-là, il y
avait la guérilla et un régime militaire. C’est pourquoi
nous avons quitté notre pays.
Quand vous êtes partis, c’était clair pour vous que vous
alliez de suite au Canada`?
Quand on est parti, on a transité par le Mexique et, le
moment venu, on a choisi de venir à Sherbrooke au
Québec. On est arrivé en juillet 1981 au Canada`; il a fallu
quelques temps pour avoir nos papiers d’entrée.
Vous connaissez Léandre Lachance`? Il est souvent venu
en France.
Oui.
Venons-en maintenant à ce qui est notre objet`: votre vie
spirituelle. Entre le moment de la première apparition de
la Vierge à 6 ou 7 ans et votre arrivée au Canada, avez-vous
eu des locutions`?
Quelques années plus tard, j’ai commencé à recevoir des
petites phrases, des paroles, mais les locutions comme
telles, les dialogues, les conversations débutèrent fin
1992.
Les premières petites phrases, quand les avez-vous
reçues`? Quand vous étiez au Salvador, encore
adolescente`?
Les premières paroles, je les ai reçues vers 19 ans.
Avant que vous rencontriez votre époux`?
Oui, un peu avant notre rencontre puisque je me suis
mariée à 21 ans et que nous nous sommes connus deux
ans auparavant. J’ai commencé à recevoir des paroles,
mais je croyais que ce n’était pas bon suite à ce que le
prêtre avait dit à maman. Cela a produit comme un
blocage en moi. J’écoutais, mais je croyais que c’était
mon imagination.
Vous en avez parlé à votre maman`?
A ce moment, non. Je le gardais pour moi.
Est-ce que vous les avez notées`?
Quelques fois seulement.
Et je suppose que vous avez mis votre mari dans la
confidence`?
Non, mon époux est resté quarante ans loin de la foi.
Vous ne lui avez rien dit`?
Non`! Il a eu sa conversion à Medjugorje.
Il ne venait pas d’une famille chrétienne`?
Si, il venait d’un milieu intellectuel. J’ai prié pour lui
pendant 26 ans pour obtenir sa conversion. Et
maintenant, il est confirmé`!
Épouser un homme qui ne partageait pas votre foi, cela
ne vous a pas posé de questions`? La foi est quand même
au coeur de votre vie.
Oui, pour moi, la foi est très importante, mais je pensais
toujours`: «`le Seigneur, Il sait pourquoi.`»
Vous étiez suffisamment amoureuse pour supporter la
différence`?
Comment dire`? La foi a été plus grande et je disais
toujours`: le Seigneur sait pourquoi. Car Il m’a bien
appris à respecter la volonté et la liberté de celui ou de
celle qui est devant moi. Alors je le laisse continuer sa
route`; ce n’est pas facile, mais qui sommes-nous pour
essayer de changer l’autre`? Je devais continuer à prier, à
croire et à espérer. Cela m’a été confirmé quelques
années après`; c’était en vue de sa conversion.
C’est un chemin du Seigneur.
C’est vraiment tout un chemin, parce que 26 ans c’est
long.
Vous avez eu beaucoup de persévérance`! Peut-on dire
que les paroles que vous avez reçues, c’était pour vous
guider dans votre avancée spirituelle`?
Oui, c’était pour me diriger, pour me guider et aussi pour
me former.
Cela arrive souvent que le Seigneur forme son messager
un certain temps, avant de lui donner une mission
prophétique. Peut-on dire que, depuis l’âge de dix neuf
ans jusqu’en 1992, toutes ces paroles constituaient une
formation`?
Je pense que oui. Les vraies locutions ont commencé en
1992. A la fin de 1992, c’est devenu clair et fort.
Et comment avez-vous réagit au changement de rythme`?
J’étais très surprise. Je l’ai partagé avec mon époux et il
ne m’a pas crue. Il a dit que j’étais malade, que j’étais
folle.
Et votre maman`?
Elle n’était plus là.
Et n’avez-vous pas parlé aux prêtres, ce n’étaient plus
les mêmes`?
Non, en 1992, non. J’ai eu des prêtres à partir de 1995.
J’ai parlé à un prêtre, je lui ai fait des confidences, mais
il est resté comme neutre.
Il s’est contenté de vous écouter.
C’est le 7 février 1998 que j’ai rencontré Soeur Claire
Gagné. Je participais à une journée charismatique de
ressourcement qui avait lieu au Buisson-Ardant à
Lennoxville, Québec.
A-t-elle accueilli votre charisme`?
Soeur Claire Gagné a annoncé qu’il y avait dans
l’assemblée quelqu’un qui allait vivre une effusion, puis
elle s’est reprise en disant`: «`non, ce n’est pas une
effusion, ça va être une onction de l’Esprit Saint.( 1)`»
Tout à coup j’ai commencé à louer le Seigneur, à haute
voix, sans savoir que c’était moi qui recevais cette
onction.
Mais vous avez loué le Seigneur à haute voix dans
l’assemblée`?
Pour moi, c’était dans mon coeur. Et, à partir de ce
moment-là, ma vie a changé totalement. Une religieuse
m’a accompagnée spirituellement. Puis elle m’a dit`:
«`Sulema, tu dois être suivie par un prêtre, parce que ce
que tu vis, c’est grand.`» Alors elle m’a suggéré de
rencontrer le Père Guy Giroux. Comme c’était le début
de l’été, il était parti en vacances`! Elle m’a suggéré un
autre prêtre, on est allé voir l’abbé Claude Bureau, mais
il était aussi en vacances`! Alors un jour je suis allée au
sanctuaire de Beauvoir et devant le Sacré-Coeur j’ai
commencé à prier.
Quand vous parlez du Sacré-Coeur, c’était une peinture
ou une statue`?
C’est une grande statue du Sacré-Coeur, au-dessus de
l’autel où on célèbre la messe. Je l’ai fixé, je l’ai prié, je
lui parlais, quand tout à coup ça a changé et le Père Doré
est apparu. Je l’ai vu comme une personne, il bougeait, il
s’approchait, il m’a souri.
C’était comme à la TV, comme un tableau`?
Non, ce n’était pas un tableau, ce n’était pas un film,
c’était face-à-face, comme s’il était là. C’était comme
une vision réelle. Je le priais`: «`Seigneur, aide-moi à
trouver un prêtre qui puisse me diriger.» Et tout à coup le
Sacré-Coeur a disparu et un homme est apparu avec un
gilet bleu, un pantalon gris et avec une barbe`! Quand je
l’ai vu, j’ai dit`: «`Seigneur, c’est un mauvais esprit, fais
que je ne le voie plus`!`», parce que sa barbe était
différente de celle d’autres hommes. Mais il était
toujours là. Et quand je l’ai vu se rapprocher, j’ai
constaté que son regard était doux, j’ai senti la paix.
Alors j’ai dit`: «`Jésus, est-ce que c’est ton grand-père`?`»
mais je n’ai pas eu de réponse. J’ai pensé que ce devait
être un saint, parce que j’avais la paix. Après quelques
minutes, il a disparu et le Sacré-Coeur est revenu. J’ai dit`:
«`Seigneur qui est-ce, celui que je viens de voir`?`» Je n’ai
pas eu de réponse. Mais trois mois plus tard, je suis allée
à Saint-Etienne de Bolton au Québec. Là, j’ai été
accueillie par trois dames. Tout à coup, je vois sortir
d’une pièce un homme avec un gilet bleu, un pantalon
gris et avec une barbe. J’étais folle de joie. Je lui ai dit`:
«`Je vous connais`!`» Il m’a dit`: «`Non`! Je ne vous connais
pas.`» «`Mais si, lui-dis-je, je vous ai rencontré au
sanctuaire de Beauvoir.`» Il m’a répondu`: «`Non, cela fait
des années que je ne vais pas à Beauvoir.`» Mais quand je
lui ai dit`: «`Mon Père, j’ai prié le Sacré-Coeur et, tout à
coup, c’est vous qui êtes apparu`!`» Là, il était tout surpris.
Je lui ai annoncé`: «`ça fait 3 mois que je vous connais.`»
Alors il m’a dit`: «`Je ne serai pas ton guide.`» Je lui ai dit`:
«`Je peux comprendre, moi, j’ai vécu toute ma vie le
rejet.`» Il a poursuivi`: «`Je ne serai pas ton directeur
spirituel`!`» J’ai repris`: «`Oui, j’ai bien compris.`» Et j’ai
interrogé le Seigneur`:
«`Pourquoi me le dit-il une
deuxième fois`?`» J’ai pensé qu’il ne le voulait pas ou
qu’il n’avait pas le temps. Et tout à coup il me dit`: «`Je
serais ton papa spirituel.`» Tout a changé`! C’était le Père
Marcel Doré. C’est lui qui m’a accompagné plusieurs
années, il m’a donné une formation extraordinaire.
De quelle congrégation est-il`?
Il est prêtre des Missions Etrangères. Il a été
missionnaire dans divers pays, notamment au Japon. Il
avait beaucoup voyagé les dernières années, avant que le
Seigneur ne me le fasse connaître.
Vous avez reçu une très belle grâce, parce que vous
savez, parmi ceux qui reçoivent des charismes, beaucoup
ne trouvent pas de prêtre accompagnateur. Le Seigneur,
après vous avoir fait attendre longtemps, vous a bien
servi !
Oui, il m’a fait attendre, mais je suis demeurée dans
l’action de grâce, parce que trois mois auparavant, il m’a
fait voir celui qui devait me diriger. Cela a été
extraordinaire, une grande grâce. C’est ainsi que j’ai eu
mon premier directeur spirituel, un canadien. «`Non,
disait-il, je ne suis pas ton directeur spirituel, mais ton
papa spirituel.`»
Alors vous voyez comme c’est spécial, la manière dont
le Seigneur m’a guidée et formée. C’est extraordinaire`!
Vous avez des locutions. Le Père vous a accompagnée et
il vous a aidée à comprendre ce qui vous arrivait pour
comprendre ces messages`?
Oui, il m’a confirmé que les locutions étaient de Dieu, il
m’a beaucoup aidée, mais il est décédé le 18 février
2001. Après, c’est Lise Guindon qui a continué à me
guider jusqu’à ce que je rencontre le Père José Rubén
Riveros qui m’accompagne en ce moment. Il a fait la
préface du livre. Le Père Guy Giroux est aussi devenu un
conseiller spirituel. Donc j’ai deux prêtres pour
m’assister. Lise était avec le Père Marcel Doré depuis
des années pour l’aider dans son ministère.
Vous êtes désormais très bien encadrée, c’est un grand
soutien, une grande consolation.
Au moment où le Père Marcel vous a accompagnée, les
locutions se sont développées`?
Oui, de plus en plus.
Et il vous a demandé de les écrire ou vous l’avez fait de
vous-même`?
Oui, je les écrivais et je les partageais toutes avec lui. Il
me faisait un suivi, je le rencontrais deux fois par mois.
A un moment donné, je participais à un groupe de prière,
quand il m’a dit`: «`Le Seigneur te demande de vivre la vie
cachée de Nazareth. Alors je me suis retirée, j’ai vécu la
vie cachée avec Jésus.`»
Je comprends très bien, c’est pour permettre au Seigneur
d’agir plus directement sur votre âme et vous avoir
encore plus près de lui, sans les risques et les dangers
extérieurs.
Avant ce premier livre qui vient de paraître, vous tenez
d’autres écrits qui n’ont pas été publiés…
J’avais beaucoup d’écrits personnels et, à un moment
donné, le Père José Rubén m’a dit que c’était pour tous
ses enfants. Quand j’ai rencontré le Père Rubén voilà 10
ans, il a cru, il m’a beaucoup soutenue. Mais un an après
il m’a dit`: «`Sulema, ces écrits étaient pour tous les
enfants de Dieu, il faut les partager.`» Alors j’ai demandé`:
«`Savez-vous, mon Père, quand l’heure va arriver`?`» Il a ri
et a dit`: «`Le Seigneur va nous faire un signe.`»
Quand le Père Rubén m’a annoncé que ces
messages étaient pour tous les enfants de Dieu, et qu’il
fallait les partager, je lui ai demandé`: «`Est-ce vous qui
m’accompagnerez`?`»
Là, il s’est mis à rire et m’a dit`: «`Mais non, mais non.`»
Mais de fait, c’est lui qui m’accompagne. Ainsi, tout ce
que je reçois, je le fais discerner par deux prêtres`: le père
Guy Giroux est le conseiller spirituel de l’oeuvre, le père
Rubén est mon directeur spirituel. Les deux font les
discernements.
Et, voyez-vous, 9 ans plus tard, quand l’éditeur canadien
Christian m’a proposé de faire la publication du livre
(en Europe c’est le Parvis qui publie ce livre), tout
s’est passé tellement vite. Je lui ai répondu que je ne
pouvais pas lui donner de réponse, qu’on allait prier. Et
qu’on ferait selon ce que les prêtres diraient`: s’ils disent
oui, on le fera.
Et à ma grande surprise, ils ont donné leur autorisation.
Et le livre est publié.
Parce que c’est l’éditeur Christian qui vous a proposé
d’éditer vos messages`?
Oui, Christian a proposé de faire l’édition. Et c’est là que
j’ai répondu qu’il fallait l’accord des prêtres pour éditer.
Moi, j’ai senti que ce n’était pas à moi de prendre la
décision, mais aux prêtres. Et ils ont dit que le moment
était arrivé de rendre ces messages publics.
Sauf erreur, les messages publiés commencent à partir
de fin 2010`?
Oui, nous avons décidé que ce serait bien de commencer
avec l’année liturgique, la première semaine de l’Avent.
Le titre, c’est Maman Marie qui l’a donné.
Pourquoi ne pas avoir commencé par les messages
antérieurs à l’Avent 2011`?
Parce qu’il n’y a plus de temps et parce que c’est un
appel urgent pour nous préparer à cet événement.
Probablement qu’après, on fera les autres.
Sulema, quand vous entendez, vous entendez de quelle
manière`?
Par locution intérieure, c’est une voix.
Dans l’oreille, dans le coeur, dans la tête…?
Parfois c’est dans mon coeur, parfois c’est à l’oreille. Et
c’est toujours en français soit pour écrire, soit pour
parler, parce que ce n’est pas ma langue.
Voulez-vous dire que c’est personnel quand vous
entendez dans votre langue`?
Non, dès le début, j’ai reçu les locutions en français, soit
pour moi soit pour les autres. Mais depuis peu, j’ai
commencé à recevoir des locutions en espagnol quand je
me suis trouvée devant des prêtres ou des personnes qui
parlent l’espagnol.
Les messages, comment vous arrivent-ils`? De façon
régulière, toujours à la même heure, n’importe quand`?
Chaque jour. En général je les reçois tôt le matin ou le
soir quand je suis vraiment recueillie dans la prière. Mais
il arrive aussi que j’entende dans mon coeur pendant la
journée, alors, je dois me retirer pour aller écrire.
Sentez-vous un appel intérieur`?
Oui, j’entends l’appel. Et quand il y a des mots que je ne
connais pas, le Seigneur me donne le sens, l’explication,
du fait que je n’ai pas étudié le français`; souvent, si je ne
connais pas la signification d’une parole, il me la donne.
Quand il y a des mots que je ne sais pas comment écrire, il
vient les épeler, ou Maman Marie, sans que j’aie à la leur
demander, c’est merveilleux`!
Quelle durée ont vos communications`? Elles sont brèves,
longues`?
Ça dépend. Parfois c’est court, parfois c’est long. Quand
je vais pour une conférence, après notre témoignage il y
a toujours un message adressé au groupe qui nous reçoit,
parfois ça peut aller jusqu’à une demi heure.
De qui recevez-vous des messages`?
Parfois, c’est de Jésus, ça peut être Maman Marie ou
Dieu le Père. Et j’en ai reçus aussi de saint Joseph, de
saint Padre Pio, d’une sainte Québécoise Dina Belanger.
Le Père Hurtebise est venu me parler une fois.
Avez-vous la possibilité de dialoguer avec les Personnes
divines, de leur poser des questions…
De dialoguer oui. Je préfère écouter ce qu’elles ont à me
dire.
Et avez-vous eu la vision de Jésus`?
Je l’ai vu deux fois comme Jésus miséricordieux. A
Medjugorje, nous sommes montés sur le mont Krizevac,
mon époux et moi. Quand nous sommes arrivés à la
quatrième station, on a vu la sainte humanité de Jésus. Il
nous a parlé, il était très proche de nous. Il nous a dit`: «`Je
suis le Bon Pasteur et je prends soin de mes brebis.`»
Mon époux l’a entendu en espagnol et moi, je l’ai
entendu en français.
C’est pourquoi vous disiez «`nous`».
Parce que c’est la première fois que mon époux l’a vu et
la première fois qu’il l’a entendu. On n'a rien dit jusqu’au
samedi avant notre départ. Et là, mon époux a compris
que j’entendais vraiment la voix du Seigneur en français
et que je Le voyais quelquefois.
Donc Sabino a vu le Seigneur qui s’est fait voir en même
temps qu’à vous, pour que votre mari vous croie enfin`?
Oui, il a vu plusieurs signes à Medjugorje, mais je pense
que le Seigneur a voulu cela pour lui faire comprendre
que je n’étais pas folle.
En fait, c’est un disciple de l’apôtre saint Thomas, votre
mari`!
Vraiment`! Moi je lui ai dit qu’il était plus incrédule que
saint Thomas, parce qu’il a fallu que le Seigneur se laisse
voir et qu’il L’entende.
Du moment qu’il accepte, c’est déjà bien.
Oui, et proche comme Jésus l’était de nous à Medjugorje,
c’était la première fois`; Il était très près de nous et Il nous
a parlé. C’était le cadeau des cadeaux que de voir la
sainte humanité de Jésus.
Et comment se manifeste cette sainte humanité de Jésus`?
On l’a vue comme le Bon Pasteur. Il portait une robe
blanche, Il était radieux, Il était… oh`!... son regard et son
sourire sont aussi magnifiques. Rien qu’à y penser, j’en
pleure de joie.
Quand nous évoquons cette grâce dans notre témoignage,
mon époux devient tellement ému`; c’est là qu’il a eu sa
conversion et sa guérison.
Avez-vous vu Jésus d’autres fois`?
J’ai vu Jésus trois fois, c’était la troisième fois, mais, en
tant que Bon Pasteur, c’était la première fois. Les fois
précédentes, c’était Jésus miséricordieux.
Comme sur le tableau de Soeur Faustine`?
Oui, comme l’original, celui qu’on voit le plus souvent,
celui qui est chez les religieuses au sanctuaire de
Cracovie. Une fois, j’ai vu la sainte Face.
Le Seigneur vous a-t-il fait voir l’au-delà, le Ciel…?
J’ai vu une fois le purgatoire, parce que le Seigneur
demande que l’on prie pour les âmes du purgatoire.
Quelle impression cela vous a t-il fait`?
Cela m’a fait prendre conscience combien on blesse le
Seigneur par nos péchés, combien on le fait souffrir et
combien les âmes souffrent quand elles comprennent à la
fin, au tout dernier moment, que le péché existe et
combien d’âmes pèchent par ignorance. Cela m’a fait
pleurer, ça m’a fait mal de voir la souffrance que vivent
ces pauvres âmes du purgatoire.
En théologie, on enseigne que pour faire un péché, il faut
le savoir, le vouloir et le faire. Et vous, vous dites que les
gens ont péché par ignorance`?
C’est ce que j’ai compris. Parce que parfois on dit par
ignorance`: «`Oh ça, ce n’est pas un péché`!`», vu qu’on vit
dans un monde où rien n’est mal et où tout est permis.
C’est en ce sens que je dis par ignorance. On croit que le
péché n’existe plus, parce que les gens ne veulent rien
savoir de l’existence du péché. Mais quand on est devant
le Seigneur, j’ai compris que, oui, le péché existe. Même
si on va se confesser, on pense que tout est fini. Mais
non, on doit encore réparer pour nos péchés.
Avez-vous compris tout cela dans la vision du
purgatoire`?
Oui, parce que des personnes disent que la souffrance du
purgatoire vient juste du fait qu’on ne voit pas le
Seigneur. Effectivement, il y a cette souffrance, mais il y
a aussi la souffrance due aux remords du mal qu’on a
commis et qu’on aurait pu éviter, la souffrance due au
manque de réparation qu’on a du mal à accepter
actuellement ou qu’on ignore, oubliant que pour aller au
Ciel il faut non seulement que l’âme soit purifiée de tous
ses péchés par le sacrement du pardon de Dieu, mais
aussi qu’elle ait accompli toutes les réparations.
C’est pourtant l’enseignement de l’Eglise qu’il importe
de rappeler.
Avez-vous eu des communications avec des anges`?
Oui, saint Michel Archange qui m’a donné quelques
messages et, très rarement, mon ange gardien.
Alors, il vous a dit son nom`?
Oui, Il s’est présenté. Il s’appelle Ferkiel et, pour l’écrire,
il m’a dit`: «`comme le fer`!`»
Parmi les anges, il en est un qu’on n’aime pas du tout. Je
suppose qu’il ne vous laisse pas tranquille`?
Oui, j’y ai aussi «`goûté`»`! Quand il y a de petits combats
comme ça, j’en rends compte, j’appelle ceux qui
m’accompagnent. Ils m’ont appris comment me protéger
et Maman Marie et Jésus m’ont appris des prières.
Ce sont des prières spéciales pour vous ou bien…
Moi, je me couvre du Précieux Sang, parce que, à un
moment donné, j’avais des doutes. Je m’interrogeais
pour savoir si cela venait de Dieu ou non. J’avais arrêté
d’écrire. Alors, Jésus m’a dit que pour reconnaître que
c’était lui, je devais toujours me signer et me couvrir de
son Précieux Sang.
Vu que l’autre — c’est son métier — essaie de vous
mettre dans la confusion et de vous troubler.
Oui. Par exemple, mon époux, quand il ne croyait pas,
me disait`: «`Tu es folle, tu es malade...» Alors cela m’a
fait douter et j’ai fini par me dire`: «`C’est vrai, je suis
folle, c’est mon imagination.`» Alors, le Seigneur m’a dit`:
«`Crois-tu, ma fille, que mon adversaire va te dire d’aller
au sacrement du pardon, de venir m’adorer, de dire des
prières, de reconnaître ma Mère comme l’Immaculée
Conception`?... Crois-tu qu’il va te demander de prier
pour le Saint Père`?`» J’ai reconnu`: «`Oui, Seigneur, c’est
vrai.`»
Jésus m’a dit`: «`Dorénavant, pour les messages, les
enseignements que tu vas recevoir, tu commencera par te
signer et te couvrir de mon Précieux Sang. Et à la fin tu
recevras toujours ma bénédiction ou celle de ma très
Sainte Mère.`» C’est pourquoi vous verrez dans le livre
que les messages commencent et se terminent par une
bénédiction. C’est ainsi que le Seigneur m’a rassurée.
N’avez-vous pas eu à subir des sévices corporels, comme
certains messagers`?
Par deux fois, oui, je peux dire que j’ai eu des attaques
physiques. Alors j’ai dit`: «`Seigneur, aide-moi et couvre-moi
de ton Précieux Sang.`»
Avez-vous aussi reçu d’autres charismes, en dehors des
locutions`?
Oui, outre la prophétie et les visions, le Seigneur me fait
sentir et voir des choses, par exemple quand je prie
proche d’une personne.C’est un charisme de
connaissance, très utile pour la mission.
Parfois, il me montre par avance des choses qui vont
arriver, mais Il m’a dit que ce n’est pas pour faire peur,
mais afin de prier pour les personnes qui vont mourir ou
souffrir.
Avez-vous d’autres charismes encore`?
Je ne sais pas`! J’entends les personnes, mais je ne peux
pas les identifier. Si j’entends quelque chose, je dis`:
«`Gloire à toi, Seigneur`», je ne prête pas attention à ce
que disent les gens autour de moi. Je leur demande de se
fixer sur le Seigneur et non sur l’instrument.
Ce que j’entends souvent dire des gens, c’est qu’ils
sentent très fort la Présence, soit de Maman Marie, soit
de Jésus.
Vous voulez dire quand vous parlez…
Oui, quand je parle, quand je donne une locution ou
même quand des personnes sont proches de moi`; très
souvent c’est la présence de Jésus ou de Maman Marie
que les personnes disent ressentir. Plusieurs prêtres
m’ont dit qu’ils ressentaient une présence mariale en
moi.
Sulema, vos messages, vous les écrivez d’abord. Ensuite,
ils sont…
J’écris les messages sur une tablette. Après, je fais une
dictée à mon époux et il les transcrit sur l’ordinateur.
Ensuite, on les sort pour faire les corrections
orthographiques ou pour reprendre les tournures de
phrases. Par exemple j’écris «`mon prochain retour`», et il
faut dire «`mon retour prochain`!`»
Vos messages, en dehors des prêtres qui vous
accompagnent, étaient-ils déjà connus autour de vous
par votre entourage, ou est-ce seulement maintenant
qu’on connaît votre charisme`?
J’étais dans un groupe de prière et, quand je priais sur les
personnes, après la messe ou après la communion, le
Seigneur parlait. Donc certaines personnes me
connaissaient déjà sous cet angle. Mais avec la parution
du livre, ce fut une surprise. Je vivais tout cela dans mon
coeur et peu de personnes étaient au courant. Le Seigneur
m’avait dit`: «`Ce que tu vis en ce moment, c’est pour toi.
A mon heure, je vais le faire connaître.`» Alors, voyez-vous,
même à mon frère, je n’en ai pas parlé. Ma fille l’a
su quand le Seigneur l’a voulu. Pour mon époux, c’est à
Medjugorje qu’il a réalisé que ce que je vivais venait du
Seigneur. J’ai compris que je n’avais pas à parler. Tout le
monde me connaissait et quand le livre est sorti, ils
m’ont dit`:
«`Mais comment se fait-il que tu ne nous aies
jamais rien dit`?`» J’ai répondu qu’il ne m’appartenait pas
de le dire, mais au Seigneur de le faire à son heure. Ainsi
j’ai passé ces années comme une inconnue.
Quand, dans le groupe de prière, vous priiez sur les
gens, vous aviez aussi des locutions, des messages pour
eux`?
Oui, mais les gens pensaient uniquement à des paroles de
connaissance, à de petits messages. Le Seigneur a choisi
seulement quelques personnes pour être les témoins de
ce que je vivais.
Votre charisme est donc resté très caché, en dehors des
prêtres et de soeur Claire, avant que la parution du livre
ne vous fasse connaître des fidèles.
Oui, et c’est une grâce que le Seigneur m’a donnée pour
me rassurer, d’avoir toujours des prêtres proches de moi
pour m’accompagner. Ils parlaient aussi avec mon époux
qui était comme saint Thomas, jusqu’à ce qu’il voie.
Et par rapport à l’Eglise institution`? Votre curé, votre
évêque, sont-ils au courant de votre charisme de
prophète`?
Notre éditeur Christian Laflamme a envoyé un livre à
l’Archevêché à l’attention du vicaire général, comme
pour les livres de Léandre Lachance. C’est sûr que notre
évêque est au courant, comme notre curé qui ne peut pas
se prononcer. Je vois que l’Eglise reste neutre. Au moins
ils n’ont pas condamné ou défendu la distribution du
livre.
Ce que je remarque, c’est que nous sommes de plus en
plus invités dans les églises et même lorsque nous allons
dans les salles, il y a la sainte messe, parfois avec
plusieurs prêtres. Jusqu’à maintenant, il n’y a eu que 2
fois où on n’a pas eu la messe. C’est-à-dire il y a eu la
messe à 98%`! C’est une bénédiction du Seigneur n’est-ce
pas`? Plusieurs prêtres nous ont invités pour donner des
conférences et des témoignages. Mais comme vous le
savez, il y a toutes sortes de messagers, ils sont prudents.
Ce qui est en train d’ouvrir leur coeur, c’est que ce livre
n’est pas pour faire peur. On me rapporte à ce sujet
qu’on y ressent la paix. Plus de cinquante fois, le
Seigneur et Maman Marie disent`: «`N’ayez pas
peur`!...C’est un livre qui vient pacifier, qui vient nous
préparer et nous encourager. Il ne donne pas la première
place aux côtés catastrophiques. Ils viennent nous
apprendre à rester dans la paix .»
Et vous, maintenant, vous êtes toute enveloppée de cette
paix.
Je pense que le grand succès de ce livre, c’est qu’il vient
nous pacifier.
Aujourd’hui, les gens sentent que tout leur échappe… La
peur de l’avenir grandit.
Oui, on vit dans la peur. Le Seigneur ne me parle pas
«`des refuges.`» Mais on entend`: «`Comment va-t-on croire
que le Seigneur va juste sauver les personnes qui sont
dans ces refuges`?`» C’est faux`!
Le Seigneur dit`: «`Le seul
refuge, c’est mon Sacré-Coeur et le Coeur Immaculé de
ma Mère`!`» C’est le seul`! Voyez-vous la grande
confusion`?
Je comprends les prêtres qui sont réservés à ce sujet,
c’est normal.
Finalement, quel genre de difficultés rencontrez-vous à
exercer votre charisme`? Chaque vocation est éprouvée.
Pour vous, il semble que tout ait été relativement facile`!
Non, ma grande souffrance, c’est que je suis une femme
d’écoute, sans dispositions pour parler. Et maintenant le
Seigneur m’envoie pour parler`! Dernièrement à Québec,
il y avait trois cents personnes`! Et moi, si je dois parler à
deux personnes, je vous avoue que mes genoux
applaudissent`! J’étais tellement gênée. J’ai soupiré`:
«`Seigneur, que me demandes-tu`?`» Et il m’a répondu`:
«`Dans chaque personne que tu vas rencontrer et à qui tu
vas parler, ce sera devant moi, c’est moi que tu vas voir`!
Et dans chaque femme, ce sera ma très sainte Mère.`» Il
m’a dit`: «`Avec moi, tu parles`!`» J’ai répondu`: «`Oui
Seigneur, mais c’est différent`!`» «`Non, non, tu vas parler
devant mes enfants.`» C’était une grande épreuve pour
moi. J’ai repris`: «`Seigneur, d’accord, j’accepte, mais je
t’en prie, ne me fais rien préparer.`» Et il m’a exaucée,
parce que, quand je suis invitée, je ne prépare rien. De
quoi vais-je parler`? Je l’ignore. Mais j’aime beaucoup
m’entendre parler, parce que je ne sais jamais ce que je
vais dire`! Et c’est beau`!
C’est le Saint-Esprit qui vous assiste, comme Jésus l’a
promis.
J’aime beaucoup m’entendre parler, en ce sens que je me
dis`: «`Ouaaaah`! Qu’est-ce que c’est beau ce que je dis`!`»
Je reste dans l’émerveillement de voir ce qu’Il sort de ma
bouche et quand j’écris, c’est la même chose, parce que
je m’interroge`: «`Seigneur, pourquoi me parles-tu en
français`?`» «`Parce que tu ne connais rien en français.`»
Vous voyez, il me fait parler et écrire une langue qui
n’est pas la mienne, je n’ai jamais suivi de cours en
français. Comme on dit, les choix du Seigneur sont folie
pour le monde`!
C’est le Seigneur alors qui vous a appris le français,
non`?
Oui, je peux dire oui, oui. Sabino, mon époux par contre
a étudié. Parfois au début, on avait des disputes. Il me
faisait voir des conjugaisons, des règles de grammaire…
Et je disais`: «`Non, c’est comme ça qu’on doit l’écrire.`»
Et on avait des discussions. Mais à la fin, Sabino disait`:
«`Oui, tu as raison.`» C’était vraiment des étapes très
difficiles. Mais Jésus me disait, ta souffrance vient
féconder ta mission.
C’est pourquoi je vous avais interrogé sur vos difficultés.
Ah, oui, mon mari a beaucoup étudié`; c’était dur, mais à
la fin il comprenait. Quand je lui faisais la dictée, il
essayait de l’écrire d’une autre façon. Mais Maman
Marie me montre exactement où est l’erreur, où il a
changé`! C’est étonnant pour moi et pour lui de voir que
Maman Marie me montre exactement où. Je lui dis`:
«`Non, non, regarde là`!`» et il se sent découvert… Je
pense que par ces petits gestes, il comprend que ce n’est
pas moi. C’est le Seigneur, vraiment qui est bien présent.
Et maintenant, si nous en venions au contenu des
messages`?
Oui, les messages continuent.
Quelle est la spécificité des messages que le Ciel vous
donne`?
Maman Marie dit qu’il y a un lien très fort entre Fatima,
Medjugorje et le livre.
J’ai constaté que dans le livre, il y a plusieurs références
à Fatima.
Maman Marie demande qu’on revienne à ce qu’elle a
demandé à Fatima`: la dévotion des cinq premiers
samedis du mois, la communion réparatrice, et comme à
Medjugorje, les cinq «`petits conseils`» qu’il faut suivre.
Presque toujours Maman Marie se présente comme
Marie, Reine de la paix.
Mais au début, vous avez bien dit Notre-Dame des
Douleurs`?
Oui, c’était quand je l’ai vue pour la première fois,
lorsque j’avais 6 ou 7 ans. Mais depuis, elle se présente
comme Marie, Reine de la Paix ou comme l’Immaculée
Conception. Ce sont les deux vocables qu’elle donne.
Elle fait beaucoup de références à ce qu’elle demande à
Medjugorje`; par exemple, la confession, lire la Bible,
l’Eucharistie, la prière du rosaire, prier pour les
incroyants, le jeûne. Et surtout elle insiste beaucoup pour
que nous demeurions dans la paix`; parce qu’elle dit
qu’en ce moment, le combat le plus fort et le piège où
l’on tombe, c’est celui de la peur. Parce qu’avec la peur,
on se bloque`; la grâce ne passe plus`; si on a la peur, on
ne peut plus recevoir la force, le courage de continuer.
Je pense que le livre veut nous apprendre à revenir au
Seigneur en lui faisant confiance. On parle partout de
faire des provisions, parce que les jours de famine s’en
viennent. Elle dit toujours que nous devons faire des
provisions, mais pour elle, les provisions sont`: l’huile de
la foi, la prière et l’adoration.
C’est l’actualité de la parabole des vierges sages qui ont
de l’huile et des vierges folles qui n’ont plus d’huile`!
Voyez-vous, Maman Marie vient mettre les choses en
ordre. Elle répète`: «`Le seul refuge, c’est le Sacré-Coeur
de Jésus et mon Coeur Immaculé. Les provisions que
vous devez faire sont celles de votre foi et de votre
prière. N’ayez pas peur, c’est la paix qu’on doit garder.`»
Elle vient combattre la curiosité qui réside chez un grand
nombre de ses enfants qui cherchent à connaître l’avenir
en curieux. C’est pour cela qu’elle dit`: «`Je viens vous
préparer.`» Cela veut dire que nous devons apprendre à
vivre dans la paix et vivre l’aujourd’hui.
Donc, dans le titre`: «`Je viens vous préparer à cet
événement`: l’illumination des consciences`», le plus
important c’est`: «`Je viens vous préparer à cet
événement`»`?
Oui, l’important, ce n’est pas l’illumination des
consciences, mais «`Je viens vous préparer à cet
événement`». Maman Marie a annoncé que le Père a
donné une onction spéciale de paix, de libération, de
conversion et quelques fois de guérison à ce livre. Et de
fait, on entend partout dire qu’on sent la paix en le lisant.
Puisque vous parlez de Dieu le Père, comment identifiez-vous
les personnes divines entre elles, comment trouvez-vous
le Père`?
Oh`!... Avant j’avais peur du Père, parce que mon père
m’a abandonnée. Mon époux aussi`; pendant seize ans il a
voyagé, assez souvent, de longues périodes. Aussi, je
vivais seule et j’ai vécu une grande solitude ici. Alors, je
priais Jésus, le Saint-Esprit, Maman Marie, mais pas le
Père. C’est mon «`papa`», le Père Marcel Doré qui m’a
appris à Le connaître et à L’aimer et surtout à me laisser
aimer. Et quand je L’ai découvert, moi je vous dis que
chaque fois que je sens qu’Il me parle, oh`! mon Dieu…,
c’est… comment vous dire, lorsque c’est Jésus qui me
parle, je le sais à l’avance, je sens sa joie, son grand
amour, sa paix… mais le Père, je ne peux pas l’expliquer
avec des mots humains, c’est un amour, une tendresse
incroyable, une majesté… C’est différent. Moi, je
n’avais pas connu la tendresse, mais avec Lui, Il me la fait
éprouver.
Le Père, cela me fait penser à ce que saint Jean a écrit`:
«`Dieu est Amour, Dieu est Lumière`». D’entendre cette
parole me vient l’amour du Père. Et ce qui m’a fait mal à
ce moment-là, c’est de voir qu’on ne veut pas Le
connaître et surtout qu’on ne veut pas se laisser aimer par
Lui. Et le Père, que veut-Il`? Qu’on se laisse aimer par Lui,
qu’on Le connaisse comme un Père aimant, comme un
Père qui aime ses enfants.
C’est vraiment le drame de l’humanité !
Il demande qu’on le fasse découvrir, qu’on sache qu’il
est là pour nous. C’est pour cela que j’aime beaucoup
l’image qui est sur la couverture du livre, parce que là,
on y voit le Père.
Et alors, percevez-vous une différence dans les enseignements
entre le Père, le Fils, Maman Marie`?
Maman Marie, sa voix est plus douce, d’une douceur et
d’une tendresse incroyable.
C’est une maman`!
Plus qu’une Maman`!
Comment pourriez-vous nous résumer les demandes du
Ciel`?
C’est pour se faire connaître et pour nous faire
comprendre qu’ils ne sont pas loin, qu’ils sont parmi
nous, qu’ils sont avec nous comme Jésus l’a promis,
qu’Il sera avec nous jusqu’à la fin des temps.
Pourquoi ce message a-t-il été donné`?
Jésus dit que cette génération est celle qui a été la plus
privilégiée à recevoir des messages célestes. Et, à mon
avis, c’est pourquoi Il nous a donné ces messages, parce
qu’Il veut nous préparer à ce qui va venir, parce que nous
allons le vivre et nous ne sommes pas prêts. Il a dit aussi
que ce livre est un des derniers.
Est-ce que la diffusion du livre se fait bien`?
Oui, cela passe par des prêtres qui l’annoncent dans les
églises, par la revue «`En route`» et beaucoup par le
bouche à oreille. Ils sont aussi en vente en librairie. Nous
sommes aussi en train de préparer un site.
Sulema, voyez-vous déjà des fruits de cette révélation`?
Oui, nous avons déjà reçu de très beaux témoignages de
conversions, de paix que les gens ressentent à la lecture
des messages. Ce qui nous touche beaucoup, c’est la
paix, presque unanimement, et la libération. Les enfants
sentent que Maman Marie ou Jésus leur parle à eux. Cela
a suscité la création de groupes de prière qui se
rassemblent pour l’adoration, pour écouter et vivre les
messages et mettre en pratique la parole. On a reçu
plusieurs personnes qui font désormais partie d’un
groupe d’adoration. C’est beau.
Des personnes qui vivaient dans la crainte et la peur, en
lisant les messages, ont vu revenir peu à peu la paix dans
leur coeur. C’est extraordinaire de voir comment le
Seigneur est en train de pacifier les coeurs par ces
messages.
Nous recevons aussi des témoignages de personnes qui
reviennent recevoir le sacrement du pardon, ce qu’ils ne
faisaient plus.
Les groupes de prières ont-ils vocation à se structurer
autour de cette révélation`?
On constate que des personnes commencent à se
rassembler dans des maisons. C’est un départ. Certains
groupes qui avaient arrêté de se rassembler pour prier,
ont recommencé suite à la lecture du livre.
Quand la routine s’installe dans des groupes, le goût de
la grâce initiale se perd… Alors ces prophéties ont un
rôle d’aiguillon pour réveiller et motiver la foi`?
Déjà plusieurs se sont accomplies, ce qui a été dit pour
les Etats-Unis, ce que le Saint-Père vient de vivre.
Maman Marie avait aussi parlé d’un méga tremblement
et j’ai été étonnée quand au Japon, c’est ainsi qu’ils l’ont
qualifié. Voyez-vous aussi tout ce que fait le vent. Il y a
des vagues de froid. Quand Maman Marie dit «`les
voisins du sud`», cela veut dire les Etats-Unis. Voyez ce
qu’ils sont en train de souffrir… Maman Marie dit qu’il
ne faut surtout pas s’arrêter aux prophéties pour nourrir
notre curiosité, mais à la profondeur du message qui est
de garder la paix.
Comme Jésus l’a annoncé dans l’Evangile, les gens
seront dans une grande angoisse…
Ce qu’il faut voir, c’est le retour en gloire du Seigneur,
c’est qu’il vient installer son règne en nos coeurs.
Comment comprendre ce retour de Jésus`?
Ce sera dans sa gloire et dans notre coeur.
Est-ce un retour «`intermédiaire`»`?
Son retour glorieux, oui.
Est-ce un petit instant de notre temps, ou bien est-ce
d’une certaine durée de notre temps`?
D’une certaine durée de notre temps.
Est-ce le moment où il anéantira définitivement tout mal
sur la terre (quand Satan sera lié) et où il instituera son
règne de paix`?
Ce que Maman Marie a dit, c’est que le retour glorieux
de Jésus sera avant sa dernière venue pour le jugement
final.
Il viendra pour un jugement que nous ne sommes pas
encore préparés à accueillir`: l’illumination des consciences
ou avertissement. C’est pour cela qu’elle veut nous
préparer, car Il viendra à l’improviste.
Il viendra par sa Mère, par son Coeur Immaculé pour
établir son Règne de paix, d’amour et de joie. Lorsqu’on
nous dira`: Jésus est là`! Le Messie est ici`! Non, n’y
croyez pas. Il faut qu’Il vienne dans nos coeurs, ne nous
laissons pas tromper. Le triomphe du Coeur Immaculé de
Marie prépare la venue du Règne glorieux de Jésus. Il
viendra instaurer son Règne dans le monde après avoir
vaincu et anéanti le mal.
Savez-vous si ce retour impliquera la conversion des
hommes de bonne volonté, animistes, juifs, chrétiens,
musulmans et athées…?
Oui, bien sûr.
Ou si cette conversion succédera à l’illumination des
consciences`?
Je ne le sais pas.
Certains messagers ont déjà vécu cette illumination de
leur conscience, en anticipation. Est-ce aussi votre cas`?
Non.
A propos de l’illumination des consciences ou de
l’avertissement`: y aura-t-il différentes façons de le vivre,
entre les consacrés au Coeur immaculé de Marie et les
autres…?
Nous allons vivre cette grâce tous au même moment, où
que nous soyons. Pour ceux qui sont dans l’état de grâce,
ce sera l’Illumination des consciences`; pour ceux qui ne
veulent pas se convertir, revenir à la grâce et faire la paix
avec Dieu le Père, ce sera l’Avertissement, car chacun(e)
va voir où l’ont conduit ses péchés. Et nous allons tous
comprendre l’importance des sacrements, spécialement
le sacrement du pardon, l’importance de vivre les
commandements de Dieu et l’Evangile.
Pourriez-vous ordonner chronologiquement ces
différentes étapes`: Purification, triomphe du Coeur
Immaculé, Nouvelle Pentecôte, retour de Jésus, règne
glorieux et purifié de paix`?
Je crois que ce sera la purification, la grande purification,
la Nouvelle Pentecôte, le triomphe du Coeur Immaculé de
Marie, le retour de Jésus pour instaurer son règne
glorieux et purifié de paix.
Quels moyens concrets le Ciel nous présente pour hâter
le triomphe du Coeur Immaculé de Marie`?
Faire la consécration au Coeur Immaculé de Marie, la
prier davantage et la faire connaître pour que les gens
apprennent à l’aimer et la respecter. Plus on va la
connaître, plus on va l’aimer, plus on va ouvrir notre
coeur et plus nous allons vivre notre consécration à son
Coeur Immaculé. Plus nous allons prier et adorer, plus le
mal sera enchaîné et plus nous allons hâter son triomphe.
Quel rôle a l’adoration pour le triomphe des deux
Coeurs`?
Un rôle très important, Jésus et Maman Marie ne cessent
de nous dire`: priez, adorez, l’heure est trop grave,
l’heure est à la prière, à l’adoration. Ça veut tout dire,
n’est-ce pas`?
A chacun donc, de prendre ses responsabilités en
fonction de sa foi. Avez-vous reçu des messages
particuliers pour votre pays, l’Europe, l’Afrique, le
monde`?
Spécifiquement pour l’Afrique, non. L’Europe portera
une très lourde croix et grande sera la destruction. Le
Canada sera durement touché, car il est en train de
tourner le dos à Dieu. Les Etats-Unis seraient un des
pays les plus gravement touchés.
Pour le monde`: il y aura beaucoup de catastrophes un
peu partout sur terre, personne ne sera épargné. Nous
devons tous vivre la purification et nulle place ne sera
épargnée, la terre aussi doit être purifiée.
Sulema, en quoi consiste l’essentiel de votre mission`?
Nous avons reçu une mission de couple. Jésus nous a
demandé de témoigner de l’importance du sacrement du
mariage et de la manière dont on peut vaincre toutes les
épreuves en puisant les grâces nécessaires dans ce
sacrement que l’on essaie de détruire et de ridiculiser
actuellement.
La conversion de mon époux, 40 ans après avoir vécu
sans religion, est quelque chose de grand`!
Maintenant mon époux a reçu le charisme de la musique
et des chants inspirés`!
Et par le livre, Maman Marie veut transmettre un
message de paix et d’espérance pour pacifier les coeurs
angoissés, car en ce moment on vit dans la peur,
l’incertitude et l’insécurité`; c’est pour cela qu’elle a
donné une onction spéciale de paix, de libération, de
conversion et de guérison. Ce que confirment les
témoignages reçus.
Nous faisons aussi l’accompagnement dans les agapethérapies
à Saint-Etienne de Bolton, (Québec) avec le P.
Rubén, Lise Guindon et l’équipe.
Avez-vous reçu des messages spécifiques concernant les
couples`?
Non.
Pour votre couple`?
Oui, Jésus nous demande de témoigner notre vécu.
De quelle manière témoignez-vous avec votre époux
Sabino`?
Je témoigne comment j’ai découvert l’amour de Dieu le
Père, comment j’ai surmonté les épreuves en notre
couple et comment par la persévérance de la prière,
Maman Marie m’a obtenu la conversion de Sabino.
Sabino donne le témoignage de sa conversion, comment
le Seigneur lui a fait comprendre et accepter ce que je
vis, comment sa vie a changé, d’une vie mondaine à une
vie spirituelle et l’importance et la valeur du sacrement
du mariage. Comment il a reçu le charisme de la musique
et du chant inspiré. Et toujours comment Jésus ou
Maman Marie viennent pour parler à leurs enfants.
Sabino était-il déjà musicien`?
Non, mais il connaît le solfège.
Avez-vous fait (ou ferez-vous) un CD/DVD de ces chants
inspirés`?
Un jour on fera des CD. Au moment choisi par le
Seigneur, on va rencontrer la personne qui le fera. On
prie pour cela.
Est-ce qu’il y aura un livre de messages spécifiques
concernant le couple, le mariage…?
Je ne le sais pas.
Y a-t-il d’autres livres en préparation`?
Oui, le 2e tome du livre.
Votre mission est-elle spécialement votre pays ou pour le
monde entier`?
Pour le monde entier. Nous donnons notre témoignage là
où l’on nous invite.
Actuellement, avez-vous toujours des communications
célestes, à quel rythme`?
Oui, quotidiennement.
Quel est l’effet de ces entretiens avec le Ciel, sur votre
vie, sur votre foi`?
Ma vie a changé totalement, ma foi est plus solide.
Ce qui vous a marquée et vous apporte le plus`?
Ce qui m’a le plus marquée, c’est la façon dont mon
Abba, Jésus et Maman Marie, m’ont appris à être en
union avec eux, une intimité si spéciale. C’est
merveilleux de savoir qu’ils sont là, à chaque instant de
ma vie, que je peux compter sur eux. Ils ne me laissent
pas tomber`; leur présence me donne une grande sécurité.
De savoir que jamais ils ne vont m’abandonner me donne
une joie immense, ça m’apporte beaucoup plus que ce
que quelqu’un pourrait imaginer ou comprendre.
Comment vivez-vous la prière… Quelle place tient-elle
dans votre journée`?
Je vis la prière dans une grande paix et joie, car elle fait
partie de ma vie. Dans ma journée elle prend toute la
place, car tout ce qu’on dit, tout ce qu’on fait, on le fait
pour la gloire de Dieu, donc toutes mes actions
deviennent une prière que je peux offrir à Dieu pour le
salut des âmes. La prière nous tourne vers nos frères et
soeurs qui souffrent et, en priant pour eux, nous nous
tournons vers le Père pour intercéder pour tous ceux qui
nous demandent des prières.
Quelle place donnez-vous pratiquement à l’Eucharistie,
au chapelet, à l’oraison`?
Vivre le saint sacrifice de la messe, me préparer à
recevoir le Roi des rois, mon Seigneur et mon Dieu dans
la sainte Eucharistie, voilà le moment le plus important
de ma journée. Mon époux et moi, nous prions le
chapelet tous les jours. L’oraison m’ouvre la porte à ce
dialogue, à cette intimité, qui m’est si nécessaire.
Avez-vous reçu des prières qui ne sont pas dans le livre,
mais utiles à faire connaître`?
En ces temps que nous vivons, Jésus m’a fait
comprendre l’importance de se couvrir de son Précieux
Sang. Alors Il m’a donné cette prière à réciter tous les
jours, pour nous et tous ceux que nous portons dans notre
coeur`:
O Sang de Jésus répandu
sur la Croix, purifiez-nous, lavez-nous et protégez-nous.
O Sang de l’Agneau Immolé,
défendez-nous de toutes les attaques du Malin.
O Sang jailli du Coeur de Jésus, préservez-nous de tout
mal.
Avez-vous une parole pour notre mission d’éditeur à
faire connaître les OEuvres du Saint-Esprit dans l’Eglise
aujourd’hui`?
Marie, Reine de la Paix`:
«`Paix à vous, mes enfants. Ne craignez pas, continuez
votre grande et belle mission, l’Esprit Saint vous
accompagnera en toutes vos démarches. Invoquez-le, il
sera là pour vous ouvrir les portes qui doivent être
ouvertes et fermer celles qui doivent être fermées et aussi
pour vous donner l’Esprit de discernement qui est très
nécessaire pour annoncer toujours la vérité et les oeuvres
de lumière. Rendez grâce à mon divin Fils de vous avoir
choisis. Confiance mes enfants, je vous aime et
continuez à tout me confier, je veille sur vous tous.
Soyez bénis. Amen.`»
Sulema, au nom des lecteurs de Stella Maris, un grand
merci pour votre témoignage et votre fidélité à l’appel du
Seigneur.
Note`:
(1) L’onction est une manifestation de l’Esprit Saint plus
forte qu’une effusion de l’Esprit Saint. Dans onction, il
y a durée, consécration et mission. |