Au début de l'année 1990, elle commence à avoir
les premières manifestations surnaturelles, étant
elle-même la première surprise car elle n'a jamais
imaginé voir la Vierge et ne l'a jamais demandé. La
Très Sainte Vierge lui apparaît pour la première
fois dans l'intimité de sa maison ; et ceci va être
une expérience transformante pour elle, parce qu'en fonction
de cette apparition tout va devenir différent dans sa vie
simple.
HISTOIRE DE LA PREMIÈRE
VISION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE
Survient une force qui met à genoux Maria Livia. Cette force
élève son âme et l'oblige à lever la
tête, et là, au milieu d'une immense lumière,
apparaît une jeune fille d'environ 14 ans. Elle a les mains
et les bras étendus vers le bas, desquels jaillissent des
lumières très pures qui descendent comme des rayons
de cristal.
Cette jeune femme est d'une beauté extraordinaire. Maria
Livia ne doute pas qu'elle soit la Bienheureuse Vierge Marie.
Cette apparition demeure à la regarder en silence ; elle
a un visage d'enfant et ses yeux de couleur bleue mer sont grands
et profonds ; ses caractéristiques sont si marquantes que
celui qui la voit ne peut jamais l'oublier et que sa mémoire
reste dans l'âme comme si elle y était imprimée.
Elle porte un vêtement d'un blanc très pur, un manteau
bleu profond avec des étincelles verdâtres et un voile
blanc couvre sa tête. Ses pieds nus sont appuyés sur
un petit nuage qui reste à quelques centimètres du
sol.
Cette jeune personne lui parle en se présentant elle-même.
Après cette expérience, Maria Livia n'a pas mangé
durant trois jours et a dit qu'elle ne pouvait avaler sa salive.
En mai 1990, elle reçoit
ses premières locutions. Depuis, celles-ci l’ont conduite
à une vie spirituelle très profonde et beaucoup de
rayonnement. En 2001, la Vierge lui a demandé de monter sur
la colline du Cerro, proche de la ville, pour y prier chaque samedi.
Cette prière a réuni une foule croissante qui compte,
aujourd’hui, 20 à 30 000 personnes.
Carlos, son mari, parfaitement
heureux dans leur ménage, eut quelque mal à accepter
au fond de son cœur que Dieu compte plus que lui dans le cœur
de son épouse. Mais il l’accepta finalement et se mit
totalement au service de son épouse et de sa cause. Il est
son défenseur efficace et c’est lui qui a fondé
le groupe fervent des servidores, pour organiser ces réunions
de prière massives qui durent de midi à 19 ou 20 heures.
Maria Livia prie pour chaque pèlerin qui le demande, c'est
à dire presque tous, chaque samedi.
Carlos a négocié l’acquisition de la colline
par le carmel de Salta, avec toute l’organisation nécessaire
: nivellement de larges parkings pour des centaines d’autocars
et des milliers de voitures, lieu de prière à l’abri
du soleil, chapelle, sans oublier des toilettes : une douzaine à
la mesure de ces foules avec des servidores pour accomplir
tous les services nécessaires, qu’ils font avec le
sourire mais en silence, pour ne pas troubler la prière.
C'est un groupe d’élite que Maria Livia forme régulièrement
: beaucoup de jeunes, depuis les plus petits. Carlos s’est
donné ainsi tout entier à Dieu et il a pleinement
rejoint sa femme en Dieu même, dans un nouvel et suprême
accomplissement de leur amour sans ombre depuis l’adolescence.
Selon les directives prudentes et réservées de Rome
en ces matières, l’archevêque garde ses distances.
Mais il a nommé deux commissions successives pour étudier
et guider ce vaste mouvement international de prière. Chaque
année, il autorise la messe le 8 décembre sur la colline.
Il a reçu l’Abbé Laurentin comme expert privé
au contact de la Commission.
Le message stimule la conversion des cœurs, la récitation
du chapelet, le jeûne du mercredi et du vendredi, la lecture
de l’Evangile, la messe et la confession fréquente.
Chaque samedi, il y a des conversions nombreuses, des guérisons,
des libérations y compris de cas de possession. On y voit
de nombreux « repos dans l’esprit ».
La saison torride de l’été austral (janvier-mars)
interrompt les samedis au Cerro, lesquels reprennent à la
mi-mars. L’Abbé Laurentin est venu à Orléans
présenter Maria Livia, invitée par l’association
Témoins de l’Amour et de l’Espérance à
la session du 1er au 4 mai 2008.
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