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Axelle
Aime-les tous!
De la tiédeur à la ferveur
=> STELLA MARIS 389
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« Chère Madame… je me réjouis de ce que vous apportiez une précieuse
contribution à l’intelligence de la foi en matière de “mystique
pratique”. Puisse votre ouvrage recevoir l’accueil qu’il mérite
auprès d’un large public », écrivait Mgr Dominique Rey, Evêque
de Fréjus-Toulon, en accordant l’Imprimatur au livre d’Axelle
: « Aime-les tous !»
A l’occasion de la sortie de ce livre (fin février) nous présentons
l’auteur et la manière dont le Seigneur et sa sainte Mère ont
guidé son chemin de conversion.
La vie serait-elle une chose absurde?
Axelle
naît à Paris en juin 1954. Avec ses trois frères, elle reçoit
une éducation chrétienne; mais à partir de l’adolescence elle
prend ses distances par rapport à l’Eglise. Pendant ses études
de droit, comme beaucoup de ses contemporains, elle est séduite
par les sagesses orientales. Elle rencontre André et… vit avec
lui. Alors, le fait de ne pas être mariée religieusement ne la
choque pas. Une petite flamme de foi subsiste cependant, sans
être vécue dans toutes ses implications. Bien que peu assidue
à la messe, la famille partage pourtant chaque soir un temps de
prière avec les quatre enfants…
En juin 1995, une tante d’Axelle est assassinée. Lors de ses funérailles,
la foi de son oncle et de ses cousins l’interpelle: Elle les voit
prier pour les assassins et, bouleversée, constate la force que
Dieu leur donne dans cette épreuve. Elle se surprend à faire ce
serment intérieur: «J’irai à la messe chaque dimanche pendant
un an.» Si elle parvient à tenir parole… elle n’arrive pas à accrocher
et sa tiédeur finit par la désoler ! Jusqu’alors, elle pensait
naïvement :
Si tu fais de ton mieux, l’histoire se finira bien !
Mais les difficultés de la vie ébranlent sa confiance en elle-même.
De grands doutes l’assaillent. Elle ne trouve pas de réponse :
La vie serait-elle une chose absurde qui s’achève toujours mal
?
Axelle prend alors conscience qu’il lui manque la clé pour tout
comprendre !
En parlant de Dieu à une amie athée, elle lui déclare :
Je crois en Dieu, je ne mets pas en doute la mort de Jésus sur
la croix, mais je ne sens pas ce que cela me fait, à moi !
Alors jaillit un cri du cœur :
Dieu n’a qu’à faire pour moi comme pour saint Paul, qu’il me mette
à genoux et le problème sera réglé ! Dieu l’a entendu et il l’a
exaucé.
La conversion initiale
C’est
lors d’un pèlerinage marial en octobre 1996 qu’elle a reçu la
grâce d’une conversion si radicale que tous ses proches parlaient
d’un «avant» et d’un «après» à son sujet! Dieu l’a rejointe et
plongée en lui, imprimant en elle une confiance inébranlable en
sa bonté :
J’ai su que ce lieu lui plaisait, j’ai vu les flots de la grâce
qui s’en écoulaient! C’était magnifique! Durant cinq jours, j’étais
tout «absorbée» en Dieu, presque incapable de manger, toute recueillie
pour ne vivre que la relation avec Lui. J’en suis ressortie totalement
autre, de façon directement perceptible par chacun à mon retour
!
Je résumais la situation en disant : «J’ai trouvé mon Dieu devant
qui je me prosterne !» En ces jours bénis j’ai comme abandonné
ma volonté à l’essentiel. J’ai reçu le don des larmes qui signe
pour moi le passage de Dieu et je fonds! Pendant le retour, j’ai
eu la vision de Jésus sur la croix: le sang et l’eau s’écoulaient
de lui, s’infiltraient dans la terre desséchée et en faisaient
jaillir à flots la Vie… Puis « une douche de traits d’or » m’a
arrosée, transpercée et littéralement transformée : j’étais pleine
de joie, de paix et de force pour retourner vers le monde… Je
n’ai su que plus tard que c’était une effusion de l’Esprit Saint
!
Aussitôt Axelle reçoit des paroles intérieures. La première: Aime-les
tous! Elle commence à vivre une relation avec le Seigneur. Il
l’éclaire, parle à son cœur simplement… la forme et lui apprend
à reconnaître sa volonté et à lui obéir.
Commence alors une période de purification très intense sur tous
les plans: personnel, du couple, des relations sociales et même
divers aspects de la vie matérielle…. L’idée de la réincarnation,
elle, disparaît sans lutte. Axelle entre dans la profondeur de
la prière, vit de plus en plus des sacrements, répond à l’appel
du jeûne puis de la Consécration à la Sainte Trinité par la Vierge.
Enfin en décembre 1997, onction de douceur et de paix sur leur
foyer : André et Axelle reçoivent le sacrement du mariage... Dix-huit
mois s’écoulent au cours desquels des conversions en cascade se
vivent dans son entourage, sans qu’elle n’y soit pour rien…
L’appel accompagné
Lors
d’un deuxième pèlerinage, en avril 1998, Axelle, remplie de ferveur
pour son Seigneur, reçoit une parole qui lui indique une mission
:
Je me servirai de toi pour mener les âmes à Dieu.
Dans le cheminement qui suit, elle expérimente toutes sortes de
souffrances physiques, morales et des difficultés qu’elle apprend
à vivre en union avec Jésus, sous la douce protection de Marie
:
Le désir de Dieu, de le servir, de laisser son Esprit me conduire
s’aiguise avec le sentiment que je l’aime de plus en plus pour
de vrai. Je prends alors davantage conscience des grâces que je
reçois et la mise en œuvre de la mission se dessine…
Le charisme qui consiste à être saisi par l’Esprit Saint dans
la prière et à recevoir sous dictée des enseignements, des prophéties,
des messages… n’a pu s’épanouir que lorsqu’Axelle a rencontré
son père spirituel :
Une amie avec qui nous priions le Rosaire m’a fait connaître un
prêtre montfortain, proche de la Sainte Vierge. Depuis janvier
1999, je le vois très régulièrement, il m’accompagne. J’attends
de lui qu’il me corrige si je m’égare… Tout ce que je reçois,
je le lui confie, sans sélection, ainsi tout est plus simple!
L’obéissance est un garde-fou très sécurisant. Par lui l’Eglise
me redonne ce que je reçois, en me confirmant. Il m’a me déposséder,
à avancer avec confiance.
Sans lui, j’aurais été la proie du doute et des accusations intérieures.
M’en remettre à son discernement a vraiment simplifié l’accueil
de la grâce en moi.
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Me tenir au plus près de Lui
=> STELLA MARIS 389 |
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Durant cet entretien,
nous essayons de découvrir le charisme que le Seigneur a donné
à Axelle.
— Axelle, comment recevez-vous les messages,
les images ? A quel moment ces charismes surviennent-ils ?
Tout
simplement. En général c’est quand je suis dans la prière, en
silence, que les paroles ou les images surgissent. Ni crainte,
ni gêne ! Cela semble tout naturel, mais reste toujours inattendu.
Le Seigneur intervient aussi à tout moment, Il est Dieu ! Il peut
commenter, attirer mon regard sur quelqu’un, quelque chose, m’ordonner
de faire ceci ou cela… L’essentiel n’est pas dans les mots.
— Entendez-vous ?
Très
souvent, le matin après la messe, ou dans mes temps d’oraison,
ou la nuit… j’entends intérieurement des paroles. La voix du Seigneur
est douce, très précise et non timbrée. Elle est située dans mon
espace intérieur. Et, s’il me dit : « Allez, prends ton crayon
et note…» je le fais. La parole me ramène en moi-même.
Le message reçu semble alors limpide, évident, lumineux et plein.
La parole opère en moi ce qu’elle dit et oriente mon action, mon
travail, mes désirs dans ma vie, aujourd’hui et au-delà enseigne
chacun en tous temps !
— «Voyez»-vous ?
J’aime
me tourner vers Dieu dans le noir. En général je ne vois rien
! Mon imagination n’a plus le désir de « produire » et si des
images personnelles montent, je ne les considère pas. Je cherche
Dieu.
Pourtant des impressions visuelles très variées peuvent venir.
Il m’arrive de percevoir dans l’hostie des images, souvent des
visages, que j’ouvre ou non les yeux. Je les accueille comme si
le Seigneur me les présentait lui-même et prie à cette intention.
D’autres images comme à contre-jour ou plus nettes, peuvent surgir
intérieurement, spécialement en priant le rosaire. Elles me marquent
et me rendent présente au mystère…
L’image, même forte, reste une image que je peux considérer ou
non tandis qu’une vision me saisit et me marque plus profondément
qu’une perception des sens.
Le plus indicible est d’être en présence intérieure physique de
Jésus ou Marie, de les « voir sans représentation sensible » mais
avec cette certitude totale qui émeut et bouleverse. Je sais alors
où se tient Jésus, ce qu’il fait, comment il est, mais sans image…
Inexprimable est la puissance de Dieu qui absorbe alors tout mon
être…
— Comment faites-vous la part entre ce qui vient
de votre esprit, de votre imagination et ce qui vient de l’Esprit
Saint à travers le charisme ?
Par
hypothèse, je me défie de moi, c’est pour cela que je n’aime pas
poser de questions, mais je ne m’analyse pas ! Longtemps j’ai
refusé d’écouter toute parole hors de la présence réelle de Jésus-hostie.
J’essaie de me tenir au plus près de Lui ; je me confesse très
régulièrement et participe à la messe en semaine le plus souvent
possible. Je cherche à vérifier ma bonne volonté en débusquant
tout sentiment de possession de ce que je vis. Ceci n’est pas
sans combat… Parfois je voudrais seulement le silence, être «
comme tout le monde », mais j’aime me laisser enseigner.
L’essentiel est de reconnaître l’action de l’Esprit Saint sous
toutes ses formes. Un critère est que Dieu est toujours une surprise
et qu’il signe sa présence par la paix, la douceur, la joie… J’ai
expérimenté tant de fois les merveilles qui surviennent lorsque
j’accueille la volonté de Dieu et que de tout mon cœur j’y tends.
Pour moi, agir pour Dieu n’est jamais le produit d’une réflexion
mais le fait de ressentir son onction…
Il y a eu des étapes, une progression. Avant d’écrire, j’ai obéi
sous de très nombreuses formes. D’abord lors de ma conversion,
j’ai reproduit des gestes, accueilli les motions intérieures non
verbales puis fait ce que le Seigneur me poussait à faire : un
sourire à telle personne, proposer mon aide, écrire une lettre
de demande de pardon…
Puis, la Sainte Vierge m’a donné de reconnaître ce qui vient de
Dieu ou de l’adversaire. Je ne saurais le définir, mais pour moi
c’est très précis, déjà sur le plan spatial intérieur et dans
la hauteur, le ton… enfin la paix de Dieu est inimitable. Il ne
s’impose ni ne varie. Lorsqu’il parle, son idée se développe sans
que je sache où il va. Satan s’impose et fait dérailler un fil
intérieur paisible… il n’a pas le ton juste… il ne faut tout simplement
pas le considérer. Ne pas répondre, ne pas lutter, mais se tourner
vers Dieu, louer ! En cas de doute je me place sous le voile béni
de Marie. Je crois qu’il est très dissuasif pour lui…
— Avez-vous la faculté de poser des questions
?
Je
ne le fais pas volontiers, je préfère me mettre à la disposition
de Dieu. Je dépose mes intentions, mes soucis… mais Lui, s’il
le désire, au moment qu’il choisit, exprime quelque chose. Parfois
il me demande de poser une question… et parfois une question m’échappe,
sous forme d’une pensée à laquelle il répond…
— Quel rôle attribuez-vous aux signes ? — En
avez-vous demandé ?
Les
signes sont les attentions qu’on attribue à Dieu à tord ou à raison.
J’essaie de vivre, de ne pas interpréter, c’est plus simple, plus
sûr. J’en ai très rarement demandé, je ne les cherche pas, je
m’en méfie même, mais Dieu m’en donne sans cesse !
La Sagesse éclaire et met en relation des éléments ou des événements
qui sembleraient sans lien…. en ce sens tout ce que je vis peut
être signe pour moi. Sa parole est plus qu’un signe !
(à
suivre)
Christian
Parmantier
Renseignements sur Axelle
Axelle a été choisie pour transmettre ce que Jésus dicte à son
cœur : « Axelle, tu dois guider les âmes vers Dieu. Ne crains
pas, va de l'avant. Ouvre la bouche, exhorte, encourage, avertis.
Il faut chercher Dieu et se convertir sans tarder.»
— Axelle est disponible pour donner des conférences, témoignages
ou enseignements.
— Dans le cadre de retraites, elle peut suivre un groupe. Sa tâche
alors est de prier, faire prier, pour aider les âmes à s'élancer
vers Dieu.
— Avec une petite fraternité, elle anime des veillées de prières…
Leur CD « Seigneur Jésus » porte cette onction dont Mgr Rey dit
« qu'elle nous aide à nous sentir davantage les enfants de Marie.»
Contacts : Axelle lit le courrier qu’elle reçoit, prie aux intentions
confiées et répond s'il y a lieu. (écrire aux Editions du Parvis,
qui feront suivre.)
Conférences : (tél. du secrétariat) 06 89 05 18 08 de préf. entre
10-12h ou 17-20h ou par e-mail : axelledejesus@wanadoo.fr
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Axelle, prophétise à la mesure de ta foi !
=> STELLA MARIS 390 |
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Nous poursuivons notre entretien avec Axelle à propos
de son charisme, Axelle dont le livre Aime-les tous ! vient de
paraître aux Editions du Parvis.
— Comment l’Eglise reçoit-elle votre charisme
?
Les
prêtres en général n’ont pas beaucoup de temps pour lire ce que
je reçois : déjà écrasés sous leur propre fardeau, ils sont peu
motivés pour s’investir à discerner ! Pourtant dès le début, je
n’ai rien caché de ce que je vivais aux prêtres auxquels je me
confessais, mais sans trop insister. Que le Seigneur les bénisse,
car tous m’ont toujours encouragée à me mettre à Sa disposition,
à poursuivre mon cheminement…
Dans ma vie quotidienne, je suis intégrée et active dans ma paroisse
où je ne mets pas en avant ce que je vis. Là, le « travail spirituel
» n’est pas de « parler en son nom », mais nourrie par lui, d’être
son témoin en vivant sa loi : en aimant, en priant, et en servant
! Je suis centrée sur ce perpétuel travail intérieur. Je n’ai
aucun sentiment de sensationnel !
En 1998 à Lourdes, un jour où mon cœur m’accusait sans cesse et
très douloureusement, je suis allée me confesser et demander le
discernement du prêtre sur ce que je vivais. S’il s’avérait négatif,
j’étais décidée alors à combattre en mon cœur… Je lui ai lu un
passage où Jésus me parlait de mon rôle envers les prêtres justement.
Je trouvais que cela pouvait faire très prétentieux de le montrer.
Encore une fois ce prêtre m’a rassurée. Il m’a dit que ces paroles
venaient de Dieu et que dès mon arrivée il avait senti la présence
de la Sainte Vierge. Je l’ai alors regardé… et c’était le visage
du prêtre que le Seigneur m’avait montré le matin même pendant
la messe en me disant : « Tu te confesseras chez ce prêtre !»
Sans l’avoir choisi, (je n’avais vu ce prêtre que de dos), le
Seigneur me confirmait doublement… Je dansais littéralement de
joie après cette confession !
Ayant fait la connaissance de Mgr Rey, j’ai soumis mon manuscrit
à son discernement d’évêque dans un esprit de soumission à l’Eglise.
Il m’a confirmée dans ce charisme, ce qui m’est une grande source
de paix. Les prêtres pourront être rassurés, ce qui est très important
je crois. Ainsi ils profiteront peut-être des enseignements reçus
!
— Comment comprenez-vous votre appel ?
Mon
appel c’est de proclamer tout haut ce que Jésus dicte à mon cœur
! Je n’ai pas à interpréter mais à m’en réjouir, répondre oui
comme Marie, et tendre à faire tout ce que Jésus dit :
"Axelle, tu dois guider les âmes vers Dieu. Ne crains pas,
va de l’avant. Ouvre la bouche, exhorte, encourage, avertis. Il
faut chercher Dieu et se convertir sans tarder. La fécondité de
ton apostolat repose sur l’approfondissement de cette prière du
cœur. Par toi, j’accomplirai des miracles. Crois !
Tu dois ouvrir les yeux de ceux que je t’amène, afin que leur
péché - le vrai - leur soit révélé.
Parle, ce qui est reçu dans la foi s’accomplira. Ce qui n’est
pas accueilli ne germera pas.
Aucune de mes paroles ne doit rester seulement pour toi quand
il s’agit d’un autre."
Je dois prier et faire prier, intercéder et parler de Marie afin
de susciter dans les cœurs le désir de l’imiter, car celui qui
l’imite prend le meilleur chemin pour s’approcher de Jésus.
Je n’ai pas à chercher à m’imposer de quelque façon que ce soit,
car comme Jean-Baptiste le disait : « Je dois diminuer pour qu’il
grandisse.» Mais je dois m’impliquer pour « révéler la proximité
de Son amour à chacun » : "Tu dois transmettre, mais aussi
aider au cheminement. Ton travail consiste à aider l’âme à sentir
et mieux comprendre le mouvement qu’elle doit faire pour se tourner
vers Moi.
Enfin prier pour que ta foi grandisse : Ta parole est une grâce,
l’accueillir c’est Me recevoir; plus tu exerceras ce don, pour
ma plus grande gloire, plus je le renforcerai et je te rappelle:
prophétise à la mesure de ta foi ! Sois audacieuse tout en restant
soumise."
— Vous rencontrez des difficultés ?
Lorsque
je reçois une parole, c’est toujours limpide, évident, lumineux
et plein, mais après, il peut survenir un combat dans mon cœur…
Lorsque je relis, tout me semble à nouveau paisible !
Tendre à vivre chaque instant en Dieu est d’abord épuisant. Aimer…
c’est difficile ! Il faut toujours mieux aimer, se laisser faire,
tout revisiter avec son regard. C’est difficile d’être cet être
pécheur qui fait obstacle à la grâce.
Le démon est l’adversaire qui m’impose d’être vigilante… car il
est toujours prêt à l’action. Mais, comme il n’est que ce que
Dieu lui permet, plus il se fait présent, moins je le regarde.
Je me réfugie dans les Cœurs unis de Jésus et Marie. Offrande,
louange et prière sont là pour m’aider à choisir Dieu.
Prendre la mesure de ma mission : ce que Dieu attend de moi, en
dehors de ma vie personnelle, mais de façon publique n’est pas
non plus aisé : "Accepte d’être mal perçue, accepte avec
humilité tous les mauvais jugements et bénis sans cesse ceux qui
réagissent mal ; ainsi tu les délieras de leur enfermement."
Sa parole résonne : "Ose et aussi laisse-moi t’agir… sois
ce vase en lequel je m’épanche !…" C’est si émouvant, l’amour
de Dieu ! Il nous rend libres ! Dieu est bon, en lui seul ma certitude
! Alors, les difficultés, je les aime de plus en plus, car elles
me permettent d’exercer la foi, l’espérance et de témoigner à
Dieu mon amour…
— Quelle place tient la prière dans votre journée
?
Dans
ma journée, la prière est omniprésente… elle vit même toute seule
en mon cœur… mon cœur désire Dieu en chaque instant et s’y efforce…
c’est une grande grâce car en fait rien d’autre ne m’intéresse
que Dieu et tout ce qui s’y rattache… mais les miens et tous les
autres et même mes obligations matérielles sont en lui, l’action
n’interrompt pas la prière.
Rien n’est établi autoritairement car la vie impose beaucoup de
dérangements que je m’efforce d’accueillir comme des grâces, mais
je prie au moins un chapelet chaque jour, je vis la messe le plus
quotidiennement possible, je prie les offices… et prends de longs
temps d’adoration… sans compter la prière en famille chaque soir,
et une prière hebdomadaire dans le groupe paroissial !
— Quel rôle tient l’adoration dans ce que vous
recevez ?
L’adoration
est cet hommage que je dois rendre à Dieu en tout instant, ce
que je ne peux faire que si je suis tout imprégnée de lui ! Si
je ne prenais pas la peine de m’arrêter pour être en sa présence
aimante, je n’écouterais alors probablement que mes propres pensées
! L’Esprit ne pourrait se révéler à mon cœur !
Les temps d’adoration sont essentiels à la vie en Dieu. Je crois
qu’adorer commence après « l’oraison », une fois tout déposé,
au-delà de tout désir, une fois que le cœur se tait ! L’adoration
est un mouvement, celui du Ciel qui envahit l’être tout entier
!
Les adorations devant le Saint Sacrement sont les joies du repos
en son Cœur, même sans « ressenti.» Dieu donne ce qu’il veut et
c’est bien !
— A quelle ligne, quel genre pouvez-vous rattacher
vos messages ?
Je
n’ai pas lu beaucoup de messages. Parfois je trouve que ce que
je reçois ressemble en petit à la Bible ; il y a des conseils,
des prières, des chants, des poèmes d’amour, des prophéties, des
enseignements, des histoires… Ce que Jésus me confie éclaire sans
cesse ce que reçois par la liturgie que je goûte toujours davantage.
— Quels en sont les thèmes ?
Les
thèmes ? Dieu me dit comme à chacun : Je suis là pour toi, pour
te combler car je t’aime ! Il m’apprend à mettre un pied devant
l’autre tout simplement mais sur lui, le Chemin, à m’abandonner
à lui par Marie ! Il m’aide à accueillir toute souffrance, à aimer
mes croix pour vivre sa joie… et ce que signifie aimer Dieu et
son prochain. Reconnaître et accepter ma pauvreté est essentiel
pour approcher l’infini de son amour de Miséricorde ! Il parle
beaucoup du chemin vers le Père qui passe par son Cœur uni à Celui
de Marie. Il veut mon bonheur maintenant et m’apprend le Présent
! Il fait naître mon désir : ne plus être que le sien !
— Avez-vous reçu des messages particuliers pour
la France ou d’autres pays ? Des messages personnels ?
Oui,
j’ai reçu des messages pour la France…Je reçois des messages,
parfois pour un proche, mais aussi pour des personnes que je ne
connais pas du tout: une personne que je croise ou par exemple,
« pour la deuxième personne sur le banc à ta gauche…» Il m’est
arrivé d’avoir des messages pour des prêtres en diverses circonstances…
Aucun ne m’a jamais repoussée. Le Seigneur est très inventif et
me décontenance souvent. Je dois seulement obéir et j’ai tant
de retours si incroyables… parfois de vraies conversions s’ensuivent
sur une seule parole !
A chaque fois je me sens démunie, pauvre, je dois vaincre la peur
de ce l’on va penser de moi, par exemple que je veux me mettre
en avant. J’essaie d’être discrète mais ressens comme un devoir
incontournable de transmettre ! (cf. Ezéchiel
chapitre 33 !)
Une fois seulement quelqu’un l’a mal pris et m’a attaquée immédiatement…
Amen ! Jésus m’a appris le mouvement d’amour, bien difficile il
est vrai en la circonstance. Parfois les cœurs se ferment après
coup à la grâce reçue ! Je deviens alors objet de jugements négatifs.
Je le comprends même si c’est douloureux.
Maintenant je suis plus sereine mais l’accusateur est là, le doute
intérieur, mon ennemi, toujours tapi…! Heureusement Dieu est plus
grand que mon cœur comme dit Saint Jean !
— Quel est l’effet des communications célestes
sur votre vie, sur votre foi ?
L’essentiel
c’est que je sais que Dieu est là même si je ne le sens pas, je
ne suis jamais seule, quoi qu’il arrive ! Dire : « Jésus j’ai
confiance en toi », signifie : « pas en moi.» J’ai pris conscience
que ma foi est bien petite mais que même avec ce peu, je dois
intercéder, prier pour qu’elle grandisse, naisse ou renaisse tant
en mes frères qu’en moi. Je ne veux pas seulement consommer le
Seigneur, en profiter, je sais qu’il a choisi de se servir de
nous pour agir. Sa volonté est la meilleure, alors je suis motivée
pour me laisser transformer et servir !
Par ailleurs, il y a des étapes dans le cheminement. Ma vie s’apaise,
s’éclaire peu à peu, prend du sens. J’ai de moins en moins peur
et me détache davantage de moi-même avec l’impression d’être un
oignon qui se laisse toujours mieux peler… Je suis « heureuse
de Dieu !»
— Votre mission est-elle spécialement pour votre
pays ou pour le monde entier ?
Ma
mission est pour l’Eglise : Je t’ai choisie comme instrument modérateur
et pacificateur entre les différents courants de mon Eglise vivante…
A travers moi, Jésus parle et enseigne : A travers toi ma grâce
passe qui ne s’épuise pas au passage mais toujours se développe
à travers chacun tant qu’elle est accueillie.
Enfin, Il m’a dit que nous irions sur les chemins de France et
du monde. Amen !
Littérature:
«Aime-les tous!», 240 pages,
14,5 x 22 cm E 15.– CHF 22.50
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