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1588. L’âme dans l’attente de
la venue du Seigneur.
Je ne sais, ô ! Seigneur, à quelle heure Tu viendras,
Je veille donc sans cesse et je tends l’oreille,
Moi Ta bien-aimée que Tu as choisie,
Car je sais que Tu aimes venir inaperçu ;
Cependant le cœur pur, Seigneur, Te pressent de loin.
Je T’attends, Seigneur, dans le calme et le silence,
Avec une grande nostalgie en mon cœur
Et un désir inassouvi.
Je sens que mon amour pour Toi se change en brasier
Et comme une flamme s’élèvera dans le ciel, à
la fin de mes jours ;
Alors tous mes vœux se réaliseront.
Viens donc enfin, mon très doux Seigneur,
Et emporte mon cœur assoiffé
Là-bas chez Toi, dans les hautes contrées des cieux
Où règne éternellement Ta vie.
Car la vie sur terre n’est qu’une agonie,
Car mon cœur sent qu’il est créé pour les hauteurs
Et rien ne l’intéresse des plaines de cette vie
Car ma patrie, c’est le ciel. Je crois en cela invinciblement. |