"Petit Journal" de Sainte Faustine

1107. Durant la dernière soirée d’étude, qui était une préparation au renouvellement de nos vœux, le Père parla du bonheur qui résulte de trois vœux, et de la récompense accordée à ceux qui les auront fidèlement observés. Or tout-à-coup, mon âme se trouva précipitée dans de très grandes ténèbres intérieures. Au lieu de joie, mon âme s’emplit d’amertume et je ressentis dans mon cœur une violente douleur. Je me suis sentie si misérable et si indigne de cette grâce ! Ayant le sentiment de cette misère et de cette indignité, je n’oserais tomber pour les baiser aux pieds de la benjamine des postulantes. Je les voyais en mon âme, ces postulantes, belles et agréables à Dieu, et je me voyais, moi, dans un gouffre de misère.
Après la conférence, je me suis jetée aux pieds de Dieu, tout abîmée dans la douleur et les larmes. Je me suis plongée dans la mer de l’infinie miséricorde divine et ce n’est que là que j’ai connu quelque soulagement et que j’ai senti Sa Toute-Puissante Miséricorde m’envahir.

 

 


Cette page appartient au site http://www.temoins-amour-esperance.fr/