LE SOLEIL DU DIVIN
VOULOIR
Ce livre
fait une synthèse de ce que Jésus nous révèle par l’entremise de Luisa Piccarreta.
Préparé
par: Johannes De Parvulis
PRÉSENTATION
de don Pablo-Martin
Sanguiao
L’auteur
de ces pages nous offre un résumé du Message que Jésus nous a transmis par
l’entremise de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, et nous dit en même temps
de quelle façon ce Message l’a touché. Pour ce faire il part d’une vision
panoramique “globale” du Plan de Dieu, qui prévoit qu'en ces temps qui sont les
nôtres, débute le Royaume
messianique,
le Royaume que depuis deux mille ans l’Église nous demande d’invoquer avec les
paroles du Notre
Père:
“Que ton règne vienne: que ta Volonté soit faite sur la terre comme au
ciel”.
Avant
le péché originel, il y avait entre Dieu et ses fils une idylle amoureuse, mais
avec le péché l’idylle a cessé et la tragédie a commencé. L’auteur explique que
le projet de Dieu a été seulement retardé, et qu'il y aura forcément une vie de
bonheur, une vie divine, dans un nouveau paradis terrestre. Dieu
le
Père a préparé un festin pour l’humanité, qui en ce moment est comme le “fils
prodigue” qui retourne à la maison paternelle: la Divine Volonté. Le festin est
celui des noces de l’Agneau”. [Ap 19, 7]
Ce
livre fait une synthèse de ce que Jésus nous révèle par l’entremise de Luisa
Piccarreta. Jésus nous propose une
prodigieuse opération – sorte de “greffe mystique” – qui à partir d’aujourd’hui
nous permettrait de remplacer notre volonté par la Volonté divine.
Les
textes de Luisa rapportés dans ce livre, bien que non officiels (nous sommes en
attente une “editio typica”,
qui sera approuvée par l’Église) m’apparaissent suffisamment
fidèles.
Civitavecchia,
6 décembre 2004
Don
Pablo-Martín
Les 36 cahiers rédigés
par Luisa Piccarreta pourraient se résumer ainsi: «Les hommes qui accepteront de redonner
au Vouloir divin la place d’honneur qu’il occupait dans l’âme humaine
avant le Péché originel retrouveront, même ici-bas, le bonheur du premier
paradis terrestre. »
Tout au long de sa vie
Luisa Piccarreta a été en contact avec le surnaturel, car la mission que
Dieu lui avait confiée depuis sa jeunesse était de nous parler d’un idéal
nouveau, qui consiste pour l’homme à vivre dans le Vouloir divin.
[1] Grâce à cet idéal l’humanité est censée
connaître une résurrection aussi glorieuse que celle que le Christ a connue
après avoir donné sa vie pour accomplir en tout la Volonté du Père.
Luisa Piccarreta n’a
pas eu la vie facile, car plusieurs personnes de son entourage n’étaient pas en
mesure de comprendre la nature des phénomènes mystiques qu’elle vivait. Parmi les exceptions il y a toutefois un
saint prêtre, le Père Annibale Di Francia, qui a été son directeur spirituel de
1910 à 1927.
Le Père Di Francia est
aujourd’hui un saint canonisé. De
son vivant il fut souvent reçu en audience privée par le Pape Pie X. Des témoins [2] rapportent qu’un jour
ce Père revint chez Luisa plus content que jamais. Il lui raconta qu’au cours de l’audience
qu’il avait eu avec Pie X, le Pape lui avait demandé de lui lire une partie
des écrits qu’il se proposait de publier.
Il s’agissait des pages du futur livre: “L’Horloge de la Passion de NSJC”,
que Jésus avait directement inspiré à Luisa. Le Père lisait la page de la Crucifixion
quand tout à coup le Pape l’interrompit pour dire: “Pas ainsi, Père,
mais à genoux il faut lire. C’est
Jésus qui parle”.
Luisa malheureusement
n’a pas été comprise de cette façon par tout le monde. Certains prêtres l’ont négligée,
d’autres l’ont boudée, d’autres l’ont persécutée. Elle a été comme le Christ (et comme Lui
elle continue d’être) une pierre d’achoppement pour
plusieurs.
- I
-
le Vouloir divin et
nous
1. - Vouloir divin: son temps est
arrivé.
Au tournant du vingtième
siècle le ciel a choisi Luisa Piccarreta, [3] une italienne de la
région des Pouilles (le talon d’Italie) pour proposer à l’humanité un nouvel
idéal de vie destiné à ceux qui consentiraient à remplacer leur volonté
humaine par la Volonté divine.
La proposition ressemble à une “nouvelle donne” spirituelle [4] que le ciel offre à
l’humanité pour lui permettre de réaliser le bonheur pour lequel elle a
été créée, mais que le Péché originel lui a fait perdre.
De tous les messages
que le ciel a envoyés à la terre depuis la Rédemption, celle-ci se présente
comme le plus important. En effet,
l’idéal que Luisa Piccarreta propose à l’humanité transformerait le monde en
paradis terrestre. Notre monde
deviendrait l’équivalent du Royaume de Dieu, le Royaume que les chrétiens
invoquent depuis deux mille ans avec les paroles du “Notre Père”: “Que ton règne
vienne … sur la terre comme aux cieux”.
Face à une nouvelle aussi
spéciale et inattendue certaines personnes se demandent si ce Royaume ne
serait pas celui que Jésus a promis à l’humanité pour cette terre. Réfléchissons: Pourquoi Jésus a-t-il accepté
de mourir sur une croix? Lui-même
a dit que le but final de son sacrifice était de voir un jour réalisé son
Royaume. [5] Or ce Royaume, qu’un peu plus tard les
théologiens ont qualifié de messianique, est-t-il déjà apparu sur
notre planète? Certains me
répondent, et avec raison: “Si ce Royaume avait déjà existé nous le saurions”.
En prenant donc pour
acquis que ce Royaume reste à venir, il est évident qu’un jour il finira par
apparaître. Et si ce jour était
déjà là, aux portes? Rien ne
l’exclut. Plusieurs prophéties
récentes l’affirment clairement, en ajoutant que ce royaume est le Royaume messianique, le Royaume que Dieu
a promis à l’homme d’ici-bas comme anticipation du Royaume céleste.
Ce n’est pas seulement
dans l’Évangile que le Royaume messianique
est présenté comme le but ultime du sacrifice du Christ. Maria Valtorta, [6] à qui Jésus dévoile bien de secrets, elle
aussi en parle. Par exemple,
en 1943 Jésus lui dicte le texte suivant:
Jésus à Maria Valtorta: “Comme celui qui cherche
ce qui pour lui est prioritaire, J’ai toujours l’œil sur ce qui a le plus
d’importance: pour moi, c’est mon royaume.
Dans quel but me suis-je incarné? Pour l’avènement de mon royaume. Pourquoi me suis-je soumis aux souffrances
de ma passion et de ma mort? Pour
l’avènement de mon royaume. La
preuve de ma puissance infinie, de ma bonté infinie, de ma sagesse infinie,
c’est l’avènement de mon royaume.
Mon royaume est la preuve de la vie éternelle, de la résurrection
de la chair, et de mon pouvoir de juge.
Donc, dans l’explication que je vous donne de l’Apocalypse, chaque
point, ou presque, est couronné soit par l’idée de mon jugement, soit par
celle de mon triomphe, soit par celle de mon règne, soit par celle de la
défaite de Satan en soi, [7] dans sa créature,
[8] ou dans les précurseurs
de sa créature”. [9]
Ces données suggèrent
qu’il est possible que le Royaume messianique [10] et le Royaume de la Volonté divine
soient la même chose. Cela
est même très probable, car le 15 septembre 1922 Jésus a parlé de la façon
suivante à Luisa Piccarreta au sujet du Vouloir divin:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Je veux que soient connus
les effets de mon Vouloir divin et ses avantages. La gloire complète de ma Création, et
l’accomplissement final et définitif de la Rédemption en dépendent. Oh,
que d’effets demeurent suspendus, autant de la Création que de la Rédemption,
parce que vous ne connaissez pas les bienfaits de mon Vouloir divin, et
que mon Vouloir divin ne règne pas au milieu de vous!” [11]
Si ces paroles sont authentiques – et à
mon avis elles le sont – elles nous permettent d’affirmer que l’Ère nouvelle qui
s’annonce garantira l’accomplissement définitif de la Rédemption, et que cet
accomplissement se réalisera par le triomphe du Vouloir divin. Cette nouvelle est grandiose,
d’autant plus que ce Royaume
messianique présente des
points communs avec l’Ère nouvelle annoncée par tous les prophètes chrétiens
contemporains, et que les deux ressemblent à leur tour au “Millénaire de
Paix” que l’Évangéliste saint Jean nous décrit au début du vingtième
chapitre de l’Apocalypse.
Voici le texte en
question:
“Puis je vis un ange
descendre du ciel, ayant en main la clé de l’abîme ainsi qu’une énorme
chaîne. Il maîtrisa le dragon,
l’antique serpent – c’est le diable, Satan
– et l’enchaîna pour mille ans. Il le jeta dans l’Abîme, tira sur lui
les verrous, et apposa des scellés pour qu’il lui soit interdit de fourvoyer les
nations jusqu’à la fin des mille ans. Cette période de mille ans
terminée, il doit être relâché pour un peu de temps.
Puis, je vis des
trônes, et ceux qui s’y assirent reçurent le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient
été décapités pour le témoignage de Jésus et de la parole de Dieu.
Je vis aussi ceux qui
avaient refusé d’adorer la Bête et son image, et n’en avaient pas reçu le
sceau sur le front et sur la main.
Ceux-ci reprirent vie et régnèrent avec le Christ pendant mille
ans, contrairement aux autres morts qui ne reprirent vie qu’une fois
les mille ans terminés. C’est
la première résurrection. Heureux
et saints ceux qui seront admis à la première résurrection! La seconde mort n’aura pas de pouvoir
sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, avec qui ils régneront
pendant mille ans”. [12]
Devant toutes ces
annonces prophétiques, une question circule de plus en plus: Quand est-ce que ce
Royaume commencera ou pourrait commencer?
Bien qu’il n’existe aucune
date précise, les prophètes chrétiens nous informent qu’au commencement
du monde Dieu a établi que le Royaume messianique commencerait au début
du septième millénaire de l’histoire du monde, ce qui correspond à notre
temps actuel (début du troisième millénaire chrétien) et que juste avant
d’y entrer l’humanité subirait une grande purification. [13]
Luisa Piccarreta nous
confirme que le temps présent est propice aux grandes conversions, et nous fait
savoir que les gens qui souhaitent vivre dans la Volonté divine peuvent tout de
suite s’engager dans cette voie.
Les portes du Royaume de la Volonté divine sont ouvertes à partir
de maintenant.
Grâce au retour sur
terre de la Volonté divine, les malheurs qui tourmentent la terre depuis le
Péché originel ne seront plus.
Disparus complètement!
L’humanité pourra vivre le bonheur pour lequel elle a été créée. Ce bonheur s’implantera partout comme
conséquence directe d’une communion spirituelle générale, rendue possible par la
présence sanctifiante de la Volonté divine dans tous les cœurs humains qui
auront survécu à la Purification.
Combien de gens
sont-ils conviés à ce rendez-vous?
L’offre du ciel concerne tout le monde. On sait toutefois que certains
l’accepteront et d’autres pas. Mais
à ceux qui l’accepteront Dieu donnera la possibilité de récupérer les privilèges
perdus lors du Péché originel, ce qui leur permettra de réaliser le rêve des
rêves, celui de devenir des Fils de Dieu en plénitude.
2. - L’Ordre primordial.
Nous savons par la Bible
qu’Adam et Ève étaient des êtres parfaits au moment de leur création. Par-dessus leur vie physique, intellectuelle
et spirituelle, ils avaient reçu de Dieu le plus grand don que l’on puisse
imaginer, la Vie divine, fruit de la présence en eux du Vouloir
divin. Oui, avant que le
Péché originel ne se produise, le Vouloir divin était greffé à la nature
humaine, intégré à elle, ce qui avait pour effet de diviniser l’être humain
à peine créé, et de le rapprocher de son Créateur d’une manière très intime,
la manière filiale. En un sens
le Vouloir divin était pour l’homme plus précieux que le sang qui coule
dans ses veines. En effet,
si le sang qui coule dans nos veines est susceptible de garantir en nous
la vie physique, le Vouloir divin était en mesure de garantir en nous la
Vie divine, [14] source des béatitudes
les plus ineffables. [15]
Avant le Péché originel,
le Vouloir divin qui habitait l’homme était pour lui une source de bonheur
parfait, mais le Péché qui a chassé loin de nous le Vouloir divin a chassé
loin de nous la Vie divine aussi, car les deux vont ensemble. Privé de la Vie divine l’homme a découvert
la souffrance, la mort, et tous les fils d’Adam et Ève ont hérité de cette condition déchue. Depuis ce temps les humains marchent à
genoux sur une terre parsemée d’épines. [16] C’est que nos volontés humaines, multiples
et imparfaites, ont le malheureux pouvoir de diviser notre corps social,
tandis que le Vouloir divin, unique et parfait, aurait eu l’heureux pouvoir
de l’unifier dans la paix.
Alors Dieu a pensé de
venir à notre secours. Pour
nous permettre de retrouver le bonheur que le Péché originel nous a fait
perdre, Il nous accorde aujourd’hui la possibilité de revenir à l’Ordre
primordial qui était dans notre âme au début de la Création. C’est comme si à partir d’aujourd’hui
Dieu nous accordait la possibilité de refaire le chemin du Péché originel
en sens inverse. [17]
Ceci dit, les personnes
qui se sentent attirées par ce projet n’ont qu’à répondre “oui” à l’invitation
que Dieu leur adresse aujourd’hui par l’entremise de Luisa Piccarreta. Pour cela il suffit qu’elles demandent
à l’Esprit Saint de faire en sorte que le Vouloir divin reprenne en eux
la place d’honneur qu’il avait au début de la création, car pour vivre dans
le bonheur du Royaume messianique qui s’annonce il faut qu’un homme
soit capable de renoncer à son vouloir humain au profit du Vouloir divin.
[18] Cela aura pour effet de rétablir en lui
l’Ordre primordial.
Cet acte d’offrande une
fois accompli, l’Esprit de Dieu s’emparera de ceux qui auront su l’accomplir
par amour. [19] Leur vouloir humain sera remplacé par
le Vouloir divin à la place d’honneur.
La restauration en eux de l’Ordre primordial entraînera la
divinisation de leur être tout entier.
Leur corps sera glorieux, semblable à celui du Christ ressuscité.
Ce moment est proche,
mais il sera décrété par Dieu le Père après la grande Purification qui s’annonce
comme inévitable et imminente.
Luisa Piccarreta,
connue aussi comme: “La Fille toute
petite de la Volonté divine”, nous laisse savoir que le fait de vivre dans
le Vouloir divin a pour effet de nous sanctifier, car ceux qui par amour
acceptent de se conformer à cet idéal vivent la sainteté d’une façon naturelle.
Conclusion: les personnes
qui après la Purification seront admises dans le Royaume messianique
(la Salle des Noces de la parabole des dix vierges[20] ) le seront grâce à
l’amour qu’elles auront exprimé à Dieu par leur acte d’offrande librement
accompli. [21] Il est évident que la force qui se trouve
à l’origine de cet acte doit être l’amour. Les autres sentiments, comme la peur,
le sentiment d’obligation, ou même celui du devoir, ne sauraient pas convenir
parfaitement à cette prière de donation.
3. - L’équivalent terrestre du paradis.
Est-ce
qu’il y a une part d’inconnu dans cet idéal de vie que Dieu propose à
l’humanité? Oui, cet idéal peut
être considéré “nouveau” à bien des égards. La preuve vient du fait que les
personnes qui commencent à s’y intéresser ont tendance à se poser passablement
de questions, dont certaines peuvent paraître bizarres, comme par exemple:
Est-ce que l’être humain a le droit de renoncer à sa propre volonté? Un acte de ce genre serait-il
rationnel? La terre pourrait-elle
accueillir une communion d’êtres qui n’existe qu’au ciel? Etc.
Après avoir réfléchi et
prié sur les textes de Luisa, une idée a traversé mon esprit. Nous savons que le Vouloir divin
est l’élément qui unifie les trois Personnes divines au point d’en faire un
Dieu unique. Au ciel cela
s’applique de façon absolue aux Personnes Très-saintes de la Trinité, mais
aussi, dans les limites consenties par cette même Trinité, aux êtres qui sont en
communion avec Elles, et entre eux.
Si le même Vouloir s’installait sur terre comme il l’est déjà au ciel,
serait-il en mesure d’unifier les êtres de la terre comme il unifie les êtres du
ciel?
La réponse ne peut être
que “oui”. Les âmes qui vivent
au ciel adoptent le Vouloir divin comme étant le leur. Si les êtres qui vivent sur terre adoptaient
eux aussi le Vouloir divin comme étant le leur, il est normal de
penser que les conditions de vie qui sont présentes au ciel finiraient par
être présentes aussi sur la terre.
La communion des êtres qui présentement forme l’âme du ciel finirait
par former aussi l’âme de la terre.
Le bonheur céleste et le bonheur terrestre se reflèteraient l’un
dans l’autre. Le résultat est que la terre redeviendrait
ce qu’elle était à l’origine, un jardin semblable à l’Éden. Tout être malheureux serait transformé
en être bienheureux. Le Royaume
que nous invoquons lorsque nous prions le “Notre Père” deviendrait enfin
une réalité. Après l’avoir
attendu et invoqué avec tant d’espoir et de trépidation pendant deux mille
ans, nous en serions les premiers citoyens. [22]
4. - Le contraire du Péché originel.
Les
personnes qui se sentent attirées par l’idéal proposé par Luisa Piccarreta se
posent généralement la question suivante: “S’il est vrai que le temps est arrivé
pour nous de mettre le Vouloir divin à la place de notre vouloir
humain personnel, y a-t-il un chemin susceptible de nous aider à atteindre
cet objectif vite et bien? Si oui,
quel est ce chemin? ”
Le chemin existe. Il consiste à adopter un comportement
qui soit le contraire de celui qui a entraîné Adam et Ève au Péché
originel. Si l’homme d’aujourd’hui
veut honorer le Vouloir divin qu’Adam et Ève ont
offensé, il doit accepter que ce Vouloir reprenne en lui la place
prioritaire que Dieu lui avait donnée à l’origine. En d’autres mots: vu que nos Premiers
Parents ont préféré leur vouloir humain au Vouloir divin, Dieu nous invite
aujourd’hui à préférer le Vouloir
divin à notre propre vouloir.
Tout cela commence par un acte de soumission amoureuse à Dieu: le
contraire de la rébellion initiale.
Bref:
pour honorer le Vouloir divinde
façon convenable il faut de la soumission, pour arriver à la soumission
il faut de l’amour, et que cet amour soit orienté vers Dieu, et que Dieu
l’accepte, et que par suite de cette acceptation Dieu vienne refaire en
nous l’Ordre primordial. Une personne a tous les droits de renoncer
à son vouloir humain au profit du Vouloir divin. Si par suite de ce désir conçu intérieurement,
la même personne s’agenouille devant Dieu et lui demande la grâce de pouvoir
vivre dans le Vouloir divin, cet acte de confiance amoureuse entraîne la
divinisation de la personne qui l’accomplit, car Dieu ne refuse jamais cette
grâce à qui la lui demande avec confiance et soumission amoureuse.
La soumission amoureuse qu’implique cette prière a pour effet de
pousser Dieu à rétablir l’Ordre primordial
dans la personne visée. L’Ordre primordial remet le Vouloir divin
à sa place, la place prioritaire qui seule lui convient, ce qui entraîne
la divinisation de la personne concernée. [23] Mais pour obtenir il faut commencer par
demander.
La
nature de cet acte de soumission amoureuse est si agréable à Dieu, qu’en retour
Dieu s’engage à effacer les traces du Péché originel dans ceux qui
l’accomplissent. L’âme et le corps
de ceux qui adhèrent à cet idéal vont être entièrement renouvelés. Leurs personnes ressembleront à la
personne du Christ ressuscité.
Leurs corps seront des corps glorieux, et l’ensemble de tous ces corps
glorieux formera le nouveau Corps mystique du Christ, la Nouvelle
Église.
Conclusion:
les personnes qui, poussées par l’amour, se sentent appelées à vivre dans
le Vouloir divin, peuvent y parvenir grâce à une simple prière d’offrande
amoureuse. Cette prière, répétée
aussi souvent qu’on le désire, pourrait être la suivante: «Papa Dieu
qui habitez le ciel, je renonce à ma volonté humaine. Je Vous l’offre en sacrifice d’holocauste.
Je Vous demande humblement de la remplacer par la vôtre, qui est
divine. Merci. » [24]
5. - Notre vie en trois naissances.
La lecture des cahiers
de Luisa Piccarreta nous permet de conclure que le projet conçu par
Dieu pour reconstruire notre perfection humaine originelle [25] comporte trois étapes.
Celles-ci correspondent à trois formes de vie: physique, spirituelle,
divine. Chacune de ces trois formes de vie débute
par une naissance, ce qui explique les fameuses paroles de Jésus à Nicodème:
“En vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir
le royaume de Dieu”. [26]
Notre première
naissance, celle de la Vie physique, a lieu au moment où l’être que nous
sommes commence à vivre par l’entremise de sa mère. Cette création individuelle, qui
commence à la fécondation et s’achève à l’accouchement, nous pouvons la
considérer comme un prolongement de la grande Création réalisée par Dieu le
Père.
Notre deuxième
naissance, celle de la Vie spirituelle, a lieu au moment où la partie
spirituelle de notre être commence à vivre au sein de l’Église. Cette rédemption individuelle, qui
débute au baptême et s’achève au moment de notre adhésion volontaire, nous
pouvons la considérer comme un prolongement de la grande Rédemption réalisée par
Dieu le Fils.
Notre troisième naissance,
celle de la Vie divine, concerne la sanctification totale et définitive
de l’être humain que nous sommes, et relève de Dieu le Saint-Esprit.
Elle est en devenir. Sa
gestation se fait depuis que le Christ s’est offert pour nous en sacrifice
d’holocauste. [27] Elle connaîtra son plein épanouissement
– sa pleine maturité – quand la Volonté divine aura repris en nous la place
de choix que Dieu lui avait donnée avant le Péché originel. Cette troisième naissance est un évènement
inédit, nouveau, que les prophètes chrétiens contemporains annoncent comme
imminent. [28]
En conclusion nous pouvons
dire qu’après le don de la Vie physique et celui de la Vie spirituelle
Dieu nous accorde aujourd’hui la plus haute expression de son amour, sa
Vie divine. C’est grâce
à ce don que Dieu achève de reconstruire en nous la perfection initiale
si le don n’est pas refusé. [29]
La Vie divine que Dieu veut nous transmettre
implique la présence en nous de son Vouloir divin. Ce Vouloir, qui est suprême et
parfait, a le privilège de garantir l’unité, donc la vie. Il a été détrôné au moment de la Faute
originelle par le vouloir humain, source inévitable d’individualismes et
de divisions. [30] Si un homme est contre les divisions au
nom de la vie qu’il perçoit dans l’unité, il est normal qu’il aspire à l’Ordre
primordial. Cet Ordre a
le privilège de redonner au Vouloir divin la place d’honneur qu’il avait
dans le cœur humain à l’origine de la Création. [31]
Question n. 1: Pourquoi
le don de la vie divine (qui se manifeste par le don du Vouloir divin) n’a-t-il
pas été accordé à l’humanité avant aujourd’hui? Au dire de plusieurs ce grand don ne pouvait
nous être accordé plus tôt parce qu’il y a un temps pour chaque chose. [32] L’arbre de la Rédemption devait atteindre
l’âge adulte avant de pouvoir donner ses fruits les plus savoureux.
C’est maintenant que les écrits de Luisa Piccarreta commencent à
être connus, et que par eux Dieu nous invite à lui demander de vivre avec
son Vouloir en nous.
Question n. 2: À qui
revient la tâche de réaliser cette transformation mystique chez les personnes
qui la désirent? Ma conviction est
que cette tâche revient au Saint-Esprit.
La seule chose que l’homme doit faire est d’accorder au Saint-Esprit la
permission d’agir. L’homme qui
désire sincèrement que le Vouloir
divin triomphe sur le sien renonce à son propre vouloir au profit du
Vouloir divin, demande au
Saint-Esprit la grâce du changement, puis attend avec confiance qu’au moment le
plus propice Dieu opère en lui la transformation promise. Ce plan étant fondé sur l’amour, Dieu
s’engage à re-installer lui-même son Vouloir en nous s’Il voit que nous
acceptons sa proposition étant, poussés par l’amour.
La présence en nous du
Vouloir divin transformera notre vie de façon radicale. Notre personne, nous le devinons bien,
ressemblera à celle du Christ ressuscité. [33] Vu que Dieu est trinitaire, ce plan qui
est le sien se présente en trois volets.
Pour mieux le comprendre il suffit de réfléchir sur les trois naissances
que voici:
→ Première naissance: Naissance à
la vie physique. À travers
nos parents Dieu le Père nous fait don de la vie physique, le “souffle”.
[34]
→ Deuxième naissance: Naissance à
la vie spirituelle. À
travers son Fils, Dieu le Père nous fait don de la vie spirituelle. L’homme qui accepte la vie qui
est présente dans la Foi du “Credo” chrétien, en devient le possesseur.
Nous pourrions comparer cet homme à un globe électrique qui devient
possesseur de la lumière lorsqu’il accepte l’énergie électrique qui l’investit.
[35]
→ Troisième naissance: Naissance
à la vie divine. Le temps est arrivé pour les humains de retourner
à cette forme de vie dont ils ont perdu même le souvenir. [36] La vie divine va s’ajouter aux
deux précédentes grâce à la présence du Vouloir divin que l’homme aura eu
soin de reconquérir. [37]
Au dire des prophètes
chrétiens contemporains, dont Luisa Piccarreta est une figure de proue,
l’aboutissement final de la Résurrection du Christ est la Résurrection de
son Corps mystique, l’Église. [38] Je suis convaincu que cette Résurrection,
espérée et attendue par toute âme de bonne volonté, est celle que St Jean
l’Évangéliste qualifie de première
résurrection. [39] Elle signifiera au monde le triomphe de
l’amour sur la haine. Elle
annoncera la victoire définitive de la grâce sur le péché, de la vie sur
la mort. Elle coïncidera avec
l’apothéose de la puissance de Dieu sur ses ennemis. Elle inaugurera le Royaume messianique.
[40]
Ce
Plan est une réalité des plus belles, vraiment digne de la sagesse divine, mais
combien acceptent d’en profiter?
6. - Le chemin de la
divinisation.
Le Vouloir divin et le
Pouvoir divin sont inséparables, cela va de soi. Il est donc normal de penser que si un
être humain accepte que le Vouloir divin soit greffé [41] en lui du fait de son
adoption divine, avec le Vouloir divin il reçoit aussi le Puissance divine. Mais que deviendrait le ciel si ses habitants
(ou une partie de ses habitants) décidaient de se servir de leur Puissance
divine pour se révolter contre Dieu? Leur Puissance divine étant de même nature
que celui du Tout-puissant, que deviendrait le ciel si cela se produisait
ne serait-ce qu’une fois? Que
s’est-il produit au moment de la grande révolte de Lucifer qui pourtant
n’était pas uni à Dieu comme un fils adoptif peut l’être?
Cela explique la
nécessité que Dieu a de partager son Vouloir et sa Toute-puissance
– les deux sont liés – avec des êtres désireux de vivre avec lui dans une
parfaite communion d’intentions, une communion que l’amour seul peut
garantir. Donc, si le Créateur
décide de partager sa Toute-puissance avec ses créatures, l’union des
créatures et du Créateur doit être parfaite, ainsi que celle des créatures entre
elles.
Ceci étant dit, vu que
la communion qui existe au ciel est le fruit d’un amour réciproque et total,
les humains qui au cours du troisième millénaire chrétien choisiront d’être
divinisés [42] devront par le fait
même accepter d’aimer Dieu et de s’aimer les uns les autres de la façon
la plus sincère et parfaite
qui soit.
Est-ce possible de parvenir
à un tel résultat sans préparation, sans entraînement? [43] Cela n’est vraiment pas possible. La divinisation exige une préparation,
et cette préparation a lieu sur terre, dans l’amour. L’amour seulement a le pouvoir d’empêcher
les divisions qui tyrannisent les hommes depuis des millénaires.
Les prophètes chrétiens
contemporains nous rappellent que le Plan divin du salut annoncé
par le Christ est que cette terre redevienne ce qu’elle était avant le Péché
originel. Quand? Lorsque les hommes vivront d’amour! Il est vrai que de nos jours l’amour est
bafoué. L’évidence montre qu’aujourd’hui
c’est plutôt la haine qui conduit le monde. Dieu le permet. Il permet que l’ivraie parvienne à sa
maturité pour pouvoir bien la distinguer du bon grain; mais la haine ne
l’emportera pas sur l’amour. Il
n’est pas possible que le chemin qui conduit à la divinisation soit fait
pour des êtres de haine; il est sûrement fait pour des êtres d’amour. [44]
7. - La récolte du blé et le battage.
Sommes-nous vraiment
à l’aube d’une Ère nouvelle? Tout
l’indique. Tout nous confirme
que le temps de la récolte du blé est arrivé, [45] et qu’en cette occasion
un grand battage aura lieu dans la cour de la ferme, comme le veut la tradition,
pour séparer le bon grain de l’ivraie et de la paille. Ce travail de séparation terminé, le bon
grain sera placé dans le grenier du Seigneur, son Royaume messianique,
alors que l’ivraie et la paille iront au feu.
Ces
vérités ne sont pas proclamées uniquement par Luisa Piccarreta. Les prophètes chrétiens contemporains
affirment tous, qui d’une manière et qui de l’autre, que le Règne messianique
est à nos portes, qu’il sera fondé sur le Vouloir divin, et que ce
Vouloir sera réactivé en nous par la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci interviendra en nous suite à
notre adhésion volontaire et grâce à l’appel que nous mêmes aurons lancé vers
Lui.
Lorsque tous les habitants
de la terre accepteront de remplacer leur vouloir humain par le Vouloir
divin, on aura sur terre un Corps mystique vraiment unifié. Le plus tôt c’est le mieux. Et du reste, l’Esprit Saint nous invite
à lui accorder notre adhésion dès aujourd’hui. [46]
- II -
Luisa Piccarreta, Apôtre du Vouloir
divin
1. - Vouloir humain et Vouloir divin: le
choix.
Au sujet du Royaume
messianique nous savons qu’il y a eu une préparation à long terme, et
que maintenant il y en a une à court terme.
Nous savons aussi que la préparation à court terme a été confiée
par Dieu à Luisa Piccarreta, qui a vécu en Italie de 1865 à 1947. Luisa s’est bien acquittée de sa tâche,
autant par la parole que par l’exemple, et le fait d’avoir bien accompli
sa mission a fait d’elle l’apôtre par excellence de la Volonté divine.
[47] L’idéal que Luisa nous propose au nom
de Jésus est simple: au lieu de simplement FAIRE la Volonté de Dieu, il
s’agit de VIVRE dans cette Volonté. [48]
Au dire des maîtres spirituels
chrétiens, une personne ne peut vivre dans le Royaume de Dieu si son état
spirituel n’est pas conforme à la Volonté divine, entièrement uni à elle.
Bref, la vie qui nous attend dans le Royaume messianique exige
la présence en nous de la Volonté divine.
Avant le Péché originel cette Volonté était déjà présente en la personne
d’Adam et d’Ève, mais nos Premiers Parents l’ont délogée de l’endroit où
Dieu l’avait placée. Ils l’ont rétrogradée pour faire place
à leur propre volonté. [49] Or les personnes qui maintenant souhaitent
faire partie du Royaume messianique que doivent-elles faire?
Elles devraient se préoccuper de redonner à cette Volonté sa place
d’origine, la même que Dieu lui avait assignée au tout début.
Une question se
présente: «Est-ce possible pour un homme d’adopter une volonté – divine ou pas –
qui ne soit pas la sienne?»
Possible oui, évident
pour tous non, car certaines personnes trouvent que l’idée ne leur convient
pas. Il faut savoir que le
fait de renoncer à une partie de soi au profit d’un autre, fût-il Dieu,
exige amour, générosité, abandon.
Or ces qualités ne sont pas toujours présentes dans le cœur humain. Le sacrifice demandé ressemble à celui
d’Abraham, l’ancien patriarche que tous admirent mais peu imitent, et à
celui du Christ que d’aucuns refusent même d’admirer. [50]
Voilà donc qu’au cours
du présent millénaire, dans ce qu’il semble déjà convenu d’appeler l’Ère
nouvelle, le sacrifice que Dieu nous demande de faire pour nous permettre
d’accéder à son Royaume messianique, est de renoncer à notre volonté
humaine. Une fois ce sacrifice
accompli, Dieu se sentira autorisé à greffer en nous sa Volonté divine,
ce qui aura pour effet de nous diviniser autant sur le plan individuel que
sur le plan collectif. [51]
Par conséquent, si un
être humain veut que cette “greffe” soit effectuée en lui, il doit renoncer
à sa volonté humaine, l’offrir à Dieu en sacrifice d’holocauste, puis inviter
Jésus à la remplacer avec la sienne, qui est divine. [52] Comme un bon vigneron toujours amoureux
de ses plantes, Jésus se fera un plaisir d’effectuer en nous la “greffe
mystique”. À partir de cette
“greffe”, une vie nouvelle poussera en nous, conséquence du Vouloir divin,
et les fruits qu’elle donnera seront infiniment supérieurs à ceux de notre
volonté humaine actuelle, si pauvre et individualiste. [53]
Bref, de même
qu’autrefois Adam et Ève ont choisi de mettre au rancart la Volonté divine,
de même aujourd’hui nous pouvons choisir l’opposé. Dieu verra que nous sommes capables de
mettre au rancart notre volonté humaine au profit de la sienne, [54] et
rétablira en nous l’Ordre primordial du début de la Création.
Même si au commencement le Péché originel a désactivé le plan de
bonheur que Dieu avait préparé pour nous, aujourd’hui nous pouvons réactiver
ce plan. Il suffit pour cela
que nous demandions à Dieu, avec amour, d’opérer en ce sens. L’homme qui humblement exprime à Dieu
son désir d’être restauré s’aperçoit que Dieu opère vraiment en ce sens. La confiance, l’amour et la soumission
exprimés par ce geste poussent Dieu à restaurer la personne qui lui en fait
la demande. Oui, ce geste a
le pouvoir de nous rendre semblables à ce qu’Adam et Ève étaient avant la
Faute originelle. Est-ce cela l’Homme nouveau?
Et quoi d’autre, si ce n’est pas cela?
Luisa
Piccarreta avec son Crucifix.
Dans le texte qui suit,
Jésus nous dit pourquoi Il veut que ses instructions sur le Vouloir divin
soient rendues publiques au plus vite, sans délais
inutiles:
Jésus à Luisa Piccarreta: «La sainteté de mon Vouloir
veut être connue. Voici pourquoi
elle n’est pas liée à un endroit particulier. Elle ne connaît pas les portes, les clés,
les pièces. Elle est partout
comme l’air que l’on respire, et auquel tous ont accès. Le Vouloir divin se laissera respirer
par l’âme et lui communiquera sa vie, ses effets, la valeur de sa vie, si
l’homme accepte de renoncer à son vouloir humain. La plus grande gloire qu’une créature
humaine puisse me donner se trouve dans cet idéal de vie, mais pour qu’un
idéal si saint soit aimé, aimé assez pour que tous veuillent en vivre, il
faut qu’il soit connu. La sainteté
des autres vertus est suffisamment connue dans mon Église, [...] mais la sainteté que constitue le fait
de vivre dans mon Vouloir, ses effets, la valeur qu’elle contient, le dernier
coup de pinceau que ma main de Créateur donnera à la créature pour la rendre
semblable à moi, cela n’est pas encore connu. Voilà pourquoi J’ai si hâte que les enseignements que Je te donne soient rendus publiques.
» [55]
Plusieurs
se demandent: quel avantage y a-t-il à accepter en nous cette “greffe
mystique”?
Quand
je le peux, je réponds que le fait de vivre dans la Volonté divine
transforme en ciel le terrain où cette Volonté s’implante, l’âme d’un individu
ou de celle d’une collectivité. Les
êtres humains qui acceptent en eux cette Volonté finissent par abandonner
de façon radicale tous les caprices qui les rendent orgueilleux, rebelles,
égoïstes. Au cours du troisième
millénaire chrétien cet idéal sera adopté par la totalité (ou la quasi-totalité)
des êtres humains, et donnera naissance à une société de grands saints,
ceux que Jésus appelle déjà: les “Enfants de lumière de la Seconde Génération”.
[56]
Qui
sont-ils ces “Enfants de lumière de la Seconde Génération”? De toute évidence il s’agit des
personnes qui au cours du troisième millénaire chrétien accepteront de vivre
dans le Divine Volonté, car le but de la Création est bien
l’accomplissement de Divine Volonté de la part de tous. Jésus explique à Luisa que la voie que
Lui-même a parcourue pour accomplir l’œuvre de la Rédemption a été celle de
toujours faire la volonté du Père. Il dit:
Jésus
à Luisa Piccarreta:
«Je n’ai jamais fait ma Volonté, mais toujours celle du Père, même dans
les plus petites choses, comme respirer, regarder, parler, etc... Mon humanité ne pouvait ni agir ni avoir
la vie sans être animée par la volonté du Père. » [57]
Luisa
Piccarreta a vécu dans l’effacement.
Dans un premier temps ses écrits ont été approuvés par son directeur
spirituel (le Père Annibale di Francia), mais en 1938 des ecclésiastiques mal
identifiés les ont confisqués et “bannis”.
Cela a été une douloureuse épreuve pour Luisa, qui toutefois a gardé sa
paix grâce à la confiance qu’elle avait en Notre Seigneur Jésus Christ.
Le
“bannissement” de ses cahiers a duré 58 ans. En 1996, grâce aux bons soins de Mgr
Carata et de Mgr Cassati, deux évêques qui récemment se sont succédés à la tête
du diocèse de Trani, les cahiers en question ont pu sortir des archives
vaticanes, ce qui a permis aux deux évêques d’introduire auprès des autorités
vaticanes compétentes la cause de béatification de Luisa Piccarreta. Luisa est aujourd’hui réhabilitée. Qui plus est, il existe des messages
prophétiques qui confirment ses enseignements. En voici deux:
1. - La Sainte Vierge à don Stefano
Gobbi: «La Nouvelle Ère, que Je vous annonce, coïncide avec le plein
accomplissement de la Volonté
divine. Ainsi va se réaliser ce que Jésus vous a
enseigné à demander à Dieu le Père.
“Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”.
C’est le temps où les
créatures humaines accompliront le Vouloir divin du Père, du Fils, et du
Saint-Esprit. À partir du parfait
accomplissement du Vouloir divin, la terre entière sera renouvelée. Dieu va y trouver l’équivalent de son
nouveau jardin d’Eden, et y demeurer en l’aimable compagnie de ses créatures. »
(Voir
le “Livre bleu” de don Stefano Gobbi, à la date du 15 août
1991).
2. - Jésus à Vassula Ryden: «Aussi
longtemps que vous demeurerez accrochés à ce monde passager, vous ne réussirez
pas à comprendre que c’est en vous livrant corps et âme à mon Esprit Saint
que vos pensées se transformeront en nobles pensées. C’est alors seulement que ma Volonté
sera faite, après que vous aurez absorbé en vous la puissance de la divinité.
C’est alors seulement que s’accomplira en vous mon œuvre, et cela grâce à
cette divine noblesse de pensée, à cet état de divine grâce qui aura pris
place en vous. » [58]
La lecture des pages rédigées
par Luisa Piccarreta nous fait prendre conscience qu’il existe une relation
directe entre le Vouloir divin et le Royaume messianique que
depuis deux mille ans nous invoquons avec le “Notre Père”. D’après cette relation [59] le Vouloir divin
est comme une Source, et le Royaume messianique comme la Rivière
qui prend naissance à partir d’elle. Vivre dans le Vouloir divin, ce
sera comme puiser à l’Eau vive de cette Rivière. Et de même que l’Eau de cette Rivière
coule dans son lit, de même le bonheur coulera sur notre terre. L’homme qui boira de cette Eau aura la
joie de vivre comme vivaient Adam et Ève avant le Péché originel. Est-il, cet homme, l’Homme nouveau
qui doit renaître en nous comme Jésus l’a expliqué à Nicodème? Une chose est certaine, l’homme qui accepte
la “greffe mystique” que Dieu lui propose par les messages de Luisa Piccarreta,
sait d’avance que le Vouloir divin fera de lui un fils de Dieu véritable,
déjà entraîné à la vie du ciel.
2. - Divin Vouloir en action:
“Fiat”+“Fiat”+“Fiat”.
Dans le Plan que Dieu
a conçu pour notre humanité, chacune des trois Personnes divines s’est réservé
un rôle, nous dit Luisa Piccarreta.
Le rôle de la Création est celui du Père, le rôle de la Rédemption
est celui du Fils, le rôle de la Sanctification est celui de l’Esprit
Saint. Luisa dit que chacun
de ces rôles peut être exprimé verbalement par le mot latin: “Fiat”. [60] Elle nous dit aussi que dans le Plan divin
les trois “Fiat” trinitaires sont successifs: le premier est celui
du Père, le deuxième est celui du Fils, le troisième est celui du Saint-Esprit.
En ce moment, ajoute-t-elle, l’humanité est aux portes du troisième
“Fiat” divin, celui du Saint-Esprit.
Le tableau qui suit (n. 1) est offert pour faciliter la perception
visuelle des idées exprimées:
Tableau n. 1:
Premier Fiat: “Fiat
Lux” = que la lumière soit.
|
Deuxième Fiat: “Fiat
Redemptio” = que la Rédemption soit.
|
Troisième Fiat: “Fiat
Sanctificatio” = que la Sanctification soit.
|
Étant donné la cohésion
parfaite [61] qui existe entre les
trois Personnes divines, à chaque fois qu’une Personne de la Trinité intervient
pour réaliser la partie du Plan qui lui revient (le“Fiat” qui lui
appartient), la perfection d’unité qui habite les trois Personnes divines
fait en sorte que toutes les trois y adhèrent, et de façon parfaite.
L’extrait suivant en
dit long sur ce mystère de sagesse divine, et sur comment Dieu sait transférer
ses qualités divines au niveau humain, notre niveau. Il s’agit d’un dialogue entre Jésus et
Luisa, daté 24-01-1923 (Cf. vol 15).
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Ma fille, au ciel ma
Volonté inclut le Père, le Fils et l’Esprit Saint. La Volonté des trois Personnes divines
est unifiée au point d’en former une seule. Alors que les trois Personnes sont
distinctes, la Volonté est unique.
Cette Volonté unifiée forme notre égalité d’amour, de puissance, de
beauté, etc…, tout notre bonheur.
Si au lieu d’avoir une volonté unique, Nous en avions trois, Nous ne
pourrions pas être heureux, et encore moins communiquer notre bonheur aux
autres. Nous serions inégaux dans
notre puissance, dans notre sagesse, dans notre sainteté, etc... Donc, notre plus grand bien, c’est notre
Volonté unifiée qui agit en Nous.
Cette Volonté fait jaillir de Nous un nombre incalculable d’océans de
bonheur dont les profondeurs ne sauraient être mesurées par personne. Notre Volonté, en constatant le grand
bien qui se trouve dans l’action Triple dirigée par cette Volonté unique qui est
la nôtre, veut que même sur votre terre il y ait trois personnes distinctes
agissantes sous l’impulsion d’une Volonté unique. Ces trois personnes distinctes sont: la
Mère, le Fils, l’Épouse. Notre
Volonté veut que cette Trinité terrestre fasse jaillir, elle aussi, des océans
de bonheur destinées à porter des biens immenses aux pèlerins de la terre.
»
Luisa Piccarreta à
Jésus:
«Alors moi j’ai dit toute émerveillée.
“Mon amour, qui va être cette Mère chanceuse, ce Fils et cette Épouse,
qui sur terre seront la réplique de la Trinité divine, et qui auront en commun
avec Toi une seule et même Volonté?” »
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Comment, tu ne l’as pas
compris? Deux occupent déjà leur place d’honneur: ma Mère et Moi-même. Moi je suis le Verbe éternel, Fils du
Père éternel et de la Vierge Mère qui est au ciel. Par mon incarnation Je suis devenu
l’enfant véritable de cette Mère.
L’Épouse, c’est la fille toute petite de mon Vouloir. Ma Mère se trouve à ma droite, l’Épouse
à ma gauche, alors que moi je suis au centre. La Volonté qui agit en moi communique
son écho à droite et à gauche pour qu’en nous trois il n’y ait qu’une seule et
unique Volonté. C’est la raison
pour laquelle j’ai versé en toi un si grand nombre de grâces, t’ouvrant les
portes de mon Vouloir. Si Je t’ai
dévoilé les prodigieux secrets que contient mon Vouloir, c’est pour t’ouvrir les
nombreux canaux qui en captent l’écho.
Mais pour être en mesure de vivre uniquement de mon Vouloir il fallait
que d’abord tu effaces le tien.
N’est-ce pas ce que tu souhaites? »
Le tableau n. 2 qui
suit est offert pour favoriser une vision globale des trois “Fiat”
divins.
Tableau n. 2:
“Planification
divine” 3
étapes | ||
Première
étape |
Deuxième
étape |
Troisième
étape (Sanctification)
|
ANCIEN
TESTAMENT |
NOUVEAU
TESTAMENT |
TESTAMENT À
VENIR |
Ère de
Justice |
Ère de
Miséricorde |
Ère de
Sainteté |
Explications:
1) - Ère de justice (au
sens biblique). C’est l’Ère de
Dieu le Père. Elle
commence au moment où Adam commet le Péché originel, et termine au moment où le
Christ, “deuxième Adam”, meurt sur la Croix. La caractéristique principale de cette
Ère de Justice est la suivante: même si Dieu considère une personne comme
“juste” – c’est le cas d’Abraham, Moïse, et de tous les grands prophètes et
patriarches de l’Ancien Testament – l’âme de cette personne ne peut accéder
directement au bonheur du ciel au moment de sa mort. Cela explique pourquoi les justes de
l’Ancien Testament, même St Joseph, avant de pouvoir monter au ciel ont été
obligés d’attendre dans les Limbes…
Attendre que la Rédemption soit accomplie.
2) - Ère de Miséricorde.
C’est l’Ère de Dieu le Fils.
L’Ère de Miséricorde commence quand le Christ meurt sur la croix,
car la Rédemption est accomplie à ce moment-là.
La caractéristique principale de cette Ère est que les âmes qui meurent
en état de grâce peuvent aller directement au ciel, sans être obligées d’attendre
dans les Limbes comme les Justes de l’Ancien Testament étaient
obligés de faire. Par contre,
les âmes qui au cours de cette Ère meurent en état de grâce sans être entièrement
purifiées, vont dans un lieu appelé Purgatoire. [62] Cette Ère de Miséricorde est censée durer
jusqu’au moment où Jésus reviendra dans la gloire pour instaurer son Règne
temporel: le Règne messianique.
En vue de cet événement la terre va être purifiée, renouvelée, et
dotée d’une nouvelle configuration astrale, etc. [63]
3) - Ère de sainteté.
C’est l’Ère de Dieu le Saint-Esprit.
Cette Ère est présentée par les prophètes comme une période de bonheur
qui commencera à la Fin des Temps, et terminera à la Fin du Monde. Cette Fin des Temps semble arrivée,
car en 1948 les Juifs ont reconstitué leur ancien État d’Israël. [64] Cette Ère nous fait penser au “Millénaire
de Paix” que St Jean nous décrit dans l’Apocalypse (Ap 20, 1-6).
Elle nous fait penser aussi au “Royaume de Dieu” que depuis 2.000
ans les chrétiens invoquent par la prière du “Notre Père”.
C’est dans ce “Règne de paix et de bonheur” que la Rédemption atteindra
son épanouissement final.
Nouveauté surprenante:
les trois étapes à peine mentionnées semblent avoir une durée bien précise:
la première une durée de 4.000 ans, la deuxième une durée de 2.000 ans,
et la troisième une durée de 1.000 ans. [65] Voici un troisième tableau conçu pour
résumer visuellement ce qui a été dit jusqu’ici:
Tableau n. 3:
Puisque la cohésion
divine est une cohésion parfaite, chaque fois qu’une Personne trinitaire
intervient pour réaliser la partie du plan qui lui est réservée, c’est comme si
les trois Personnes étaient toutes présentes (avec leur Volonté respective) dans
l’action qui est en cours.
Pour comprendre comment
tout cela se tient, le lecteur est invité à lire l’extrait qui suit. Jésus nous l’a donné par l’entremise de
Maria Valtorta, [66] qui l’a écrit pendant
que le monde vivait la tragédie de la deuxième guerre mondiale.
Jésus à Maria Valtorta: «Comme celui qui recherche
avant tout ce qui est pour lui prioritaire, ce qui pour moi compte le plus,
et que Je vise constamment, c’est mon Royaume. Dans quel but me suis-je incarné? Pour l’avènement de mon Royaume. Pourquoi me suis-je soumis aux souffrances
de ma Passion et de ma Mort? Pour
l’avènement de mon Royaume. La
preuve de ma puissance infinie, de ma bonté infinie, de ma sagesse infinie,
c’est l’avènement de mon Royaume.
Mon Royaume est la preuve de la vie éternelle, de la résurrection
de la chair, et de mon pouvoir de Juge.
Donc, dans l’explication que Je vous donne de l’Apocalypse, chaque
point, ou presque, est couronné soit par l’idée de mon Jugement, soit par
celle de mon Triomphe, soit par celle de mon Règne, soit par celle de la
défaite de Satan en soi, [67] dans sa créature
humaine, [68] ou dans les précurseurs
de sa créature. » [69]
À la suite du schéma
visuel n. 2 nous avons noté que les justes de l’Ancien Testament étaient obligés
d’attendre la Rédemption avant d’être admis au bonheur du ciel, alors que les
“justes” du Nouveau Testament, appelés “saints”, sont admis au bonheur du ciel
dès leur trépas. Sur la base de
cette progression logique il nous est permis de croire que les futurs saints,
ceux de l’Ère nouvelle, connaîtront ou pourront connaître le bonheur du ciel
dès cette terre.
Ce concept est confirmé
par l’Apôtre Jean qui dans l’Apocalypse nous parle de première résurrection. Pour comprendre cette réalité nouvelle
que Jean essaie de nous dévoiler en parlant de première résurrection, il faudrait accepter que les
Saints de l’Ère nouvelle puissent connaître le bonheur du ciel dès cette
terre.
C’est bien ce que Luisa
Piccarreta nous laisse entendre lorsqu’elle dit que l’humanité est faite pour
vivre dans le Divin Vouloir, et
que ce Vouloir nous divinisera.
Cela signifie que le Règne messianique sera à l’image du paradis
terrestre qu’Adam et Ève ont connu avant le Péché originel, ce qui implique que
notre première résurrection
nous permettra de vivre sur cette terre comme si nous étions déjà au ciel.
Est-ce donc dire que
ce Règne, dit messianique, correspond au Millénaire
de Paix dont St Jean nous parle au début du vingtième chapitre de l’Apocalypse?
[70] Ma réponse est “oui”, tout l’indique.
Et ce genre de vie est possible dès à présent sur le plan individuel. En effet, si aujourd’hui une personne
se sent poussée à vivre dans le Vouloir divin, elle le peut. Il suffit pour cela qu’elle renonce à
sa propre volonté humaine – héritière de celle qui nous a tous trahis en
la personne de nos Premiers Parents
– et qu’elle demande à Dieu de la remplacer par la sienne, qui est divine. La réponse de Dieu, sous la forme d’une
Pentecôte d’abord personnelle, ne se fera pas attendre bien longtemps.
3. - Amour triple, toujours actif.
Au nom de Jésus qui lui
dit d’écrire, et qui parfois va jusqu’à lui dicter chaque parole, Luisa
Piccarreta nous a laissé ceci:
Luisa
raconte: «Alors que j’étais dans
mon état habituel, mon Jésus toujours aimable me fit voir le révérend Père qui
doit s’occuper des écrits sur l’adorable Volonté de Dieu. S’approchant de ce prêtre Jésus lui dit:
»
Jésus: «Mon fils, le titre
que tu donneras au livre que tu feras imprimer au sujet de ma Volonté, sera le
suivant: “Le Royaume du “Fiat” parmi
les créatures. Livre du
ciel”.
La
créature doit se rappeler:
l’Ordre
avec lequel elle a été créée,
la
Place dans laquelle elle a été créée,
le But pour
lequel elle a été créée. »
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Tu vois, Je veux que le
titre soit le reflet de la grande œuvre de ma Volonté. Je veux que la créature comprenne que sa
place, celle que Dieu lui a assignée, est dans ma Volonté. Je veux qu’elle sache qu’aussi longtemps
qu’elle ne rentrera pas dans cette Volonté, elle sera sans place, sans ordre, et
sans but. Elle sera dans la
Création comme un corps étranger, sans droits véritables, sans héritage, sans
paix. Moi, ému par son état, Je lui
crierai sans cesse: “Prends la place qui est la tienne, viens dans l’ordre,
viens prendre l’héritage qui t’appartient, viens vivre dans ta maison! [...] Pourquoi vouloir vivre dans des maisons
étrangères, occuper un terrain qui n’est pas le tien? Pourquoi être malheureuse
sur un terrain qui n’est pas le tien, servir d’appât aux choses créées sur un
terrain qui n’est pas le tien? Les choses créées par moi, si elles demeurent à
leur place, elles sont dans l’ordre, dans l’harmonie parfaite. Elles ont la plénitude de leurs biens,
ceux que Dieu leur a assignés. Toi
seule veux être malheureuse? Volontairement malheureuse? Viens donc à ta
place. C’est là que Je t’appelle et
que Je t’attends”. [...]
Luisa, ma fille, nos œuvres sont
si belles! Elles chantent notre gloire éternelle et font notre honneur. Toutes se maintiennent à leur
place. Chacune accomplit sa tâche
parfaitement. Il n’y a que l’homme
qui nous déshonore dans notre Œuvre de création, car le fait de se retirer de
notre Volonté le fait marcher la tête par en bas et les pieds en l’air. [...] Quel désordre, quel désordre! Cela donne
le dégoût seulement à le voir.
[...]
La tâche de la tête est
de dominer, non de marcher. Marcher
est une tâche qui revient aux pieds.
Votre volonté, c’est comme la pierre d’achoppement qui vous fait
tomber à terre de tout votre poids, et provoque le désordre de la famille
humaine. Voilà pourquoi Je suis intéressé à ce
que ma Volonté soit connue. Je
veux que l’homme retrouve sa place, et ne marche plus la tête en bas, mais
avec ses pieds; ne mette plus le désordre dans ses affaires et les miennes,
mais fasse son honneur et le mien. » (Corato, 27 août 1926). [71]
Jésus à Luisa Piccarreta: «Ah! Ma fille, toujours plus
la créature s’adonne au mal! Que
de machines ne sont-ils en train de mettre au point pour détruire!
Ils finiront par épuiser le mal dans son entier.
Mais pendant que de leur côté ils poursuivront leur voie, de mon
côté Je ferai en sorte que vous soyez exaucés dans la réalisation de mon
“Fiat Voluntas Tua”, pour que ma Volonté règne sur la terre, et d’une façon
toute nouvelle. Je me consacrerai à la préparation de
l’Ère du troisième “Fiat”, au cours de laquelle mon amour éclatera de façon
merveilleuse et inouïe. [...] Oui.
Je veux que l’homme soit entièrement confondu par mon amour! Pour cela, sois docile. Je veux que tu sois avec moi dans la préparation
de cette divine Ère d’Amour, digne du paradis. » (8 février 1921). [72]
En conclusion, si on médite sur
ce que Luisa Piccarreta nous explique, on découvre une fois de
plus que “Dieu est amour”, et si nous poussons plus loin notre méditation, nous
découvrons que si l’amour est actif par définition – comme on nous l’a si
bien appris autrefois – en Dieu-Amour il y aurait toujours de l’action, et cette
action divine perpétuelle serait constamment dictée par l’amour.
Le mot latin qui représente une
forme de vie qui se réalise à partir d’une volonté capable de la concevoir,
c’est: “Fiat” = “Que cela soit”. Il
en découle que si le mot Amour
est fusionné ou additionné au mot “Fiat”, à toute fin
pratique cela pourrait définir “Dieu”. En effet l’union de ces deux concepts
en engendre un troisième que nous pourrions appeler: Puissance d’Amour
toujours en action. [73]
- III -
Luisa Piccarreta: sa vie et son
oeuvre
1 - Luisa Piccarreta: l’essentiel
de sa vie. [74]
Luisa
Piccarreta voit le jour le 23 avril 1865
dans une petite ville italienne nommée Corato, située dans la région des
Pouilles, qui forme le talon de la botte italienne. Son père s’appelle Vito-Nicola
Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini.
Ils la font baptiser le même jour.
À l’âge de 9 ans Luisa fait sa première communion, et le même jour elle
reçoit aussi le sacrement de Confirmation.
Environ un an plus tard elle commence à entendre une voix qui lui parle
intérieurement, et qui par ce moyen finit par devenir son guide sur les choses
spirituelles. Elle finit par
comprendre que cette voix est celle de Jésus. Lorsque Luisa atteint l’âge de 16 ans,
Jésus lui propose de se vouer entièrement à la Volonté divine, et elle
accepte.
À l’âge de 17 ans Luisa
commence à vomir sa nourriture, régulièrement, et d’une façon si bizarre
– la nourriture vomie est toujours intacte et parfumée – que sa famille
se voit contrainte d’appeler à son secours presque tous les prêtres de la
ville, un après l’autre. Les
phénomènes sont si étranges que même les prêtres se montrent dépaysés. Ceux qui ne se révoltent pas, capitulent,
et cela provoque chez Luisa des souffrances morales considérables, d’autant
plus que le comportement des membres de sa famille finit par ressembler
à celui des prêtres, plutôt réprobateurs. [75] Dans ce climat d’incompréhension Luisa
reçoit du curé de sa paroisse l’ordre de manger régulièrement, même si elle
sait que quelques instants après elle va régurgiter le tout. Luisa se contente d’obéir.
Luisa est de moins en
moins en condition de mener une vie normale, et à l’âge de 22 ans elle se
voit contrainte de garder le lit en permanence.
Cela a pour effet de favoriser sa vie spirituelle. En effet, le 16 octobre 1888 – elle a
23 ans – Jésus l’invite à accepter des “épousailles mystiques”.
Cette union mystique est ratifiée par la Très-sainte Trinité onze
mois plus tard, le 8 septembre 1889, en la présence de la Cour céleste tout
entière. En cette occasion Luisa reçoit le plus
grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature humaine: le don de la
Volonté divine, un don qui dépasse même celui du mariage mystique.
[76] Si les choses se sont déroulées telles
que rapportées – et rien nous pousse à croire le contraire – en ce 8 septembre
1889, fête de la nativité de la Vierge Marie, Dieu aurait déposée la première
semence de son troisième Fiat, celle de son Royaume temporel, dans un cœur
humain choisi parmi les plus petits et cachés de la terre, le coeur de Luisa
Piccarreta. Et tout cela se
serait produit à l’insu de tous, dans le silence et la modestie la plus
totale. [77]
Luisa de
son vivant
En février 1899, par
obéissance au Seigneur et à son confesseur, Luisa commence à écrire tout ce que
Jésus lui dit d’écrire. Cela dure
une quarantaine d’années, et pendant ce temps Luisa met sur papier tout ce que
Jésus lui explique sur le mystère de la Volonté divine. Luisa meurt d’une pneumonie le 4 mars
1947, cinquante jours avant d’avoir pu atteindre ses 82
ans.
Luisa a eu quatre
sœurs, mais aucun frère. Elle a
vécu toujours à Corato, sauf pour les mois où, au temps de son enfance, sa
famille se rendait à une ferme qui portait le nom de “Torre disperata”. Étant jeune Luisa était timide, peureuse
même. Elle avait souvent des rêves
qui la rendaient craintive; elle voyait la Vierge Marie qui chassait le démon
loin d’elle. À sa mort, survenue à
l’âge de 82 ans, il a été impossible de redresser son corps qui pendant toutes
ces années avait fini par prendre la forme d’un “L”. Pour l’enterrer on a donc fabriqué un
cercueil spécial, lui aussi en forme de “L”.
Outre sa
correspondance, Luisa a laissé 36 cahiers manuscrits qui parlent de la
Volonté divine. Après avoir
été confisqués par des autorités ecclésiastiques pour des raisons encore mal
définies, ces cahiers ont été déposés aux archives vaticanes, et oubliés dans
ces archives pendant 58 ans.
Récemment ils ont été récupérés grâce à l’intervention providentielle de
deux évêques, Mgr Carata et Mgr Cassati, ex-titulaires successifs du diocèse de
Trani où se trouve Corato. En 1994
le Vatican a demandé à Mgr Cassati, alors évêque de Trani, de mettre en marche
le processus de béatification de Luisa Piccarreta. Cela a été fait. Cette cause de béatification a été
officiellement introduite au Vatican le 20 novembre 1994, jour de la fête du
Christ-Roi.
Le cas de Luisa
ressemble un peu à celui de Sœur Faustine Kowalska, totalement réhabilitée après
avoir subi le rejet des siens. Le
Père Annibale Di Francia, ex-directeur spirituel de Luisa et aujourd’hui un
saint canonisé, nous parle de Luisa en ces termes:
Le Bienheureux Annibale
Di Francia au sujet de Luisa: «Luisa, âme solitaire, est une
vierge très pure, toute à Dieu. Elle
apparaît comme un objet de prédilection singulière du Divin Rédempteur qui,
siècle après siècle, multiplie sans cesse les merveilles de son amour.
Il semble que Dieu ait voulu faire de cette vierge, dénuée de toute
instruction, un instrument apte à une mission très sublime, à savoir: le
triomphe de la Volonté divine sur toute la terre. »
[78]
Lorsque Luisa a
commencé à entendre la voix de Jésus lui demandant le détachement d’elle-même et
de tout, elle avait 11 ans.
Quelques années plus tard Jésus a recommencé à lui parler pour lui dire
ceci:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Je veux de toi la parfaite
conformité à ma Volonté, de manière que ta volonté vienne à se fondre totalement
dans la mienne.” [79] Puis ceci:
Jésus à Luisa Piccarreta: “J’ai fait le tour de la
terre, j’ai regardé une par une toutes les créatures pour trouver la plus
petite, et parmi elles Je t’ai trouvée, toi, la plus petite de toutes. Ta petitesse m’a plu, et Je t’ai choisie.
Je t’ai confiée à mes anges afin qu’ils te gardent, non pour te faire
grande, mais pour conserver ta petitesse.
Maintenant Je veux commencer la grande œuvre de l’accomplissement
de ma Volonté. Avec elle tu ne te sentiras pas plus grande,
au contraire, ma Volonté te rendra plus petite, et tu continueras à être
la fille toute petite de ma Volonté”. [80]
Nous avons vu un peu
plus tôt que le 8 septembre 1889 Luisa Piccarreta a vécu l’expérience du
“mariage mystique” avec Jésus, et qu’en cette occasion elle a reçu le “Don du
Vouloir divin”. Quelques jours
après, son céleste époux lui a dit:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Depuis quelques jours,
Nous, les trois Personnes de la Sainte Trinité, sommes descendues du ciel
et avons pris possession de ton cœur.
Nous y avons fait notre demeure perpétuelle. Nous avons pris les rênes de ton intelligence,
de ton cœur, et de toute ta personne. Chaque chose que tu fais maintenant est
une émanation de notre Volonté créatrice en toi.” [81]
Jésus
admet Luisa dans les mystères de son amour en la traitant avec une grande
tendresse, digne de lui seul. Luisa
demeure cependant ce qu’elle est, une créature humaine craintive, portée à se
faire du souci pour ceci ou pour cela.
Des fois ses craintes ont pour objet les phrases qu’elle est en train de
rédiger. Elle s’inquiète sur ce qui
pourrait leur arriver plus tard, même après sa mort. Elle souffre le martyre à l’idée que ces
belles pages puissent un jour servir de repas à la curiosité de personnes
indignes, devenir comme des perles données aux pourceaux. Elle ne voudrait pas que cela se
produise. Alors Jésus vient à son
secours, et pour l’aider à vaincre ses inquiétudes, Il lui parle de façon tendre
et rassurante, comme dans l’exemple que voici:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Ma fille, ne sois pas inquiète.
Ces écrits ne sont pas à toi; ils sont à moi.
Cesse de te demander dans quelles mains ils finiront.
Personne ne pourra les salir en les touchant. Je saurai les préserver. Ils m’appartiennent. Ceux qui les liront avec bonne volonté
y trouveront une chaîne de lumière et d’amour, la même lumière et le même
amour qui me poussent à aimer chaque être humain individuellement. [...]
Ces âmes sentiront en elles les flammes de mon amour lorsqu’elles les liront
par soif de vérité. Ils se
sentiront transformés en amour, et m’aimeront encore plus.” [82]
Ou
comme dans cet autre exemple:
Jésus à Luisa
Piccarreta: “Ne te trouble pas, ma
fille, courage. Ce que J’ai fait en
toi était nécessaire à mon amour.
Il fallait que tu sois instruite au sujet de ma Volonté divine. Cette Volonté est celle qui m’a servi
dans ma propre vie, celle qui m’a permis d’accomplir l’œuvre de la
Création. Voilà la raison pour
laquelle il est nécessaire qu’au commencement de cet état qui est le tien,
J’emploie avec toi des stratagèmes d’amour. Le degré d’intimité que Je t’accorde
tient de l’incroyable. Je suis
arrivé à ce résultat, et t’ai fait tant souffrir aussi, pour voir si tu te
soumettais à tout. Puis Je t’ai
inondée de mes grâces et de mon amour, et t’ai de nouveau soumise à la
souffrance pour m’assurer que tu ne m’avais rien refusé. Tout cela pour vaincre ta volonté. Donc, tout ce que j’ai fait au début de
cet état qui est le tien était nécessaire.
C’était de la préparation.
Il fallait préparer une toile de fond, un scénario, quelque chose de
beau, quelque chose de saint pour que tu sois bien disposée face aux grandes
vérités que Je m’apprêtais à te transmettre au sujet de ma Volonté divine. [...]
Donc ces écrits seront
plus sous ma protection que sous la tienne. Après tout, ce sont mes écrits. Une seule vérité sur mon “Fiat” me coûte
un prix qui dépasse la valeur de toute la Création. La Création est simplement mon œuvre,
alors que ma vérité, c’est ma vie, la même que Je veux donner à mes créatures
humaines. Songe, pour comprendre,
aux souffrances auxquelles tu as été soumise, aux grâces que Je t’ai accordées
pour parvenir à te communiquer les vérités qui touchent à mon saint Vouloir.”
[83]
Mais
Luisa souffre énormément de l’obligation qu’elle a de mettre par écrit les
secrets de sa vie spirituelle, tout cela au nom de la sainte obéissance. Lorsque cette souffrance devient trop
forte, au point de lui faire peur, elle s’ouvre à Jésus. Elle lui confie qu’elle n’en peut
plus.
Luisa
raconte: “Pendant que j’écrivais,
je sentais le grand poids du sacrifice que comporte pour moi le fait
d’écrire. J’offrais ce sacrifice à
mon Jésus pour obtenir la grâce que sa Volonté divine soit connue, recherchée,
et aimée de tous. [...] Comme j’étais souffrante, et que je
poursuivais l’écriture au prix d’un grand effort, mon doux Jésus pour me
fortifier m’a ainsi parlé:”
Jésus à Luisa
Piccarreta: “Fille bien-aimée,
courage! Je suis avec toi. Pendant
que tu écris, ma complaisance est telle qu’à chaque mot que tu écris, Je te
donne un baiser. A chaque mot Je
t’embrasse, Je te fais cadeau d’une parcelle de ma Vie divine. Veux-tu en connaître la raison? C’est
que Je vois dans ces écrits la reproduction de l’éternelle vie d’amour de notre
Trinité, la copie de notre Volonté divine en action. L’amour trinitaire, qui s’est vu refoulé
pendant six mille ans, s’épanche, donne des rafraîchissements à la grande soif
qui le brûle, fait savoir à quel point Il aime la créature humaine, jusqu’à
vouloir lui donner sa Volonté comme vie.
Tout cela pour que d’un côté comme de l’autre nous puissions dire: “Ce
qui est à moi est à toi”, et pour que nous puissions dire aussi que notre amour
réciproque est enfin de force égale:
“Ce que Je veux, elle le veut”
[...]
Si dans notre amour il
y avait une disparité, l’amour de l’un et de l’autre se trouverait affecté. Si l’un de nous deux voulait une chose
et l’autre ne la voulait pas, l’union serait brisée, l’amour aussi. Et puisque mon amour est un amour vrai,
sachant que la créature humaine possède amour et volonté finis, Je lui fais
cadeau de mon amour et de ma Volonté infinis. Ainsi nous pourrons dire que nous nous
aimons d’un seul amour, et qu’entre nous il y a une seule et unique
Volonté. Si chacun de nous deux ne
devient pas la volonté de l’autre, l’amour vrai n’existe pas, et la source de
l’amour demeure inaccessible. Tu
devrais donc te réjouir de ton sacrifice d’écrire, sachant que mon amour
s’exprime grâce à ce sacrifice. Mon
amour, comme tu sais, s’est vu réprimé pendant des siècles, et la chaleur de ses
flammes est si forte que J’en perds la raison.
Aimons-nous donc d’un
seul cœur, et disons tous les deux “ce que tu veux, je le veux”. Dis ceci “Jésus, prends ma volonté dans
la tienne, ou donne-moi la tienne pour vivre”. [84]
Luisa commence presque
tous les chapitres de ses livres par l’expression: “En poursuivant mon état
habituel”. Ces mots indiquent une
condition de vie qui la plonge dans le Vouloir divin. Elle est liée à Dieu. Le fait de vivre dans cet état lui
permet de participer à tout ce que Dieu fait dans les créatures et en Lui-même,
au ciel et sur la terre, dans le temps et dans l’éternité. Plongée dans l’immensité du Vouloir
divin elle exprime à son Créateur sa reconnaissance, son adoration, sa
louange, et la reconnaissance de toute sa gloire. Son “état habituel” est donc le fait de
vivre en Dieu, plongée en lui en étant plongée dans le Vouloir
divin. Jésus l’encourage en lui
disant par exemple:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Continue ton vol dans mon
Vouloir, parce que la volonté humaine renferme des faiblesses, des passions,
des misères, qui sont des voiles qui empêchent de pénétrer dans ma Volonté
éternelle.” [85]
Luisa après son
décès
Un
jour Jésus confie à Luisa que son agonie au Gethsémani a été plus douloureuse
que celle de la croix. Cette
dernière, lui dit-Il, était le triomphe sur tout et l’achèvement de tout, mais
le Gethsémani en était le commencement.
Au cours de l’agonie du Gethsémani Jésus s’est senti défaillir. Cela s’est produit lorsque les péchés du
monde lui ont été présentés un à un.
Voici ses propres paroles:
Jésus à Luisa
Piccarreta: “Mon humanité languissait,
et J’étais sur le point de recevoir le coup de grâce mortel. Sais-tu ce qui en a empêché l’exécution
pour que Je ne meure pas à ce moment-là? Sais-tu ce qui a soutenu mon humanité?
La première a été ma Mère, mon inséparable Mère. M’ayant entendu appeler au secours elle
est accourue vers moi pour Me supporter.
Alors que la mort m’envahissait J’ai posé mon bras droit sur elle, et en
la regardant J’ai trouvé en elle ma Volonté dans toute son immensité. Elle était intacte. Or ma Volonté est vie.
Étant donné
que le Père éternel était inflexible, et que la mort m’était donnée par les
créatures, ce fut une créature habitée par la vie de ma Volonté qui me redonna
la vie. Ma Mère, qui dans un
prodige de ma Volonté m’avait déjà conçu et permis de naître dans le temps, ma
Mère à ce moment-là me redonna la vie une deuxième fois pour que Je puisse
porter à terme l’œuvre de la Rédemption.
Par la suite J’ai regardé vers la gauche, et Je t’ai trouvée, toi, fille
toute petite de mon Vouloir divin.
Tu étais la première, avec à ta suite d’autres filles de ma Volonté. De la même façon que J’avais posé mon
bras droit sur ma Mère, l’ayant choisie comme premier anneau de ma miséricorde
(car Je voulais que les portes de cette miséricorde s’ouvrent à toutes les
créatures humaines), ainsi J’ai posé mon bras gauche sur toi, t’ayant choisie,
toi, comme premier anneau de ma Justice (Je voulais que tu m’aides à la soutenir
pour qu’elle ne frappe pas les créatures humaines qui font tout pour la
mériter). Avec ces deux appuis,
J’ai senti en moi comme une nouvelle vie, et J’ai marché à la rencontre de mes
ennemis d’un pas résolu, comme si Je n’avais rien souffert. Au milieu des souffrances de ma Passion,
dont certaines étaient de nature à provoquer ma mort, ces deux appuis ne m’ont
jamais quitté. S’ils me voyaient
proche de mourir, alors, avec ma Volonté qui était en elles, elles me
soutenaient et me donnaient des regains de vie.
Oh! Les miracles de ma
Volonté! Qui jamais pourra
les compter, ou exprimer leur valeur?
Voilà pourquoi J’aime tant les personnes qui vivent dans ma Volonté. En elles Je reconnais mon image, mes propres
traits de noblesse. En elles
J’entends ma propre voix, Je sens ma propre respiration. Si Je renonçais à les aimer, Je me ferais
du tort à Moi-même. Je serais
comme un roi sans héritiers, sans la noble suite de sa cour, sans la couronne
de ses enfants. Et si Je n’avais
pas d’héritiers, ni de cour, ni d’enfants, comment pourrais-Je me considérer
roi? Mon Royaume est constitué
de ceux qui vivent dans ma Volonté. Ma Mère, ma Reine, mes enfants, mes ministres,
mon armée, mon peuple tout entier, sont tous choisis dans ce Royaume.
Pour moi ils sont tout, et pour eux Je suis tout.” [86]
Jésus explique à Luisa
qu’il est typique de son Vouloir suprême d’opérer les plus grands prodiges dans
des âmes vierges et inconnues.
Jésus à Luisa Piccarreta: “Non seulement vierges de
nature, mais aussi vierges d’affections, de cœur, de pensée, parce que la
vraie virginité est l’ombre divine.” [87]
2 - Luisa Piccarreta: “Première
des âmes qui formeront la Seconde Génération des Enfants de lumière”. [88]
Les “Enfants de
lumière”, on le devine bien, ce sont les saints. Il y en a eu dans le passé et il y en
aura aussi dans l’avenir. Mais que
signifie: “Enfants de lumière de la Première Génération”, et
“Enfants de lumière de la Seconde Génération” ? D’où vient cette distinction? Est-ce que les saints ne sont pas tous
de la même trempe, candidats au ciel au même titre?
Ces expressions sont de
Jésus, qui les utilise au cours des dialogues qu’Il a avec Luisa. Au tout début elles m’apparaissaient
mystérieuses car pour bien les comprendre la simple connaissance des événements
du passé ne me suffisait pas. Il me
fallait une certaine connaissance des choses à venir. Cette connaissance m’a été donnée au fur
et à mesure que ma lecture progressait.
J’ai compris, en écoutant les confidences de Jésus à Luisa, que la
sainteté de l’avenir dépassera de beaucoup la sainteté du passé, pour une raison
bien simple: au lieu d’être une sainteté humaine, la sainteté du futur sera
divine. Luisa dit que les futurs
saints seront comme les grands arbres d’une forêt, alors que les saints du passé
seraient comme des buissons.
Pour prouver et
clarifier tout cela, rien de mieux qu’une partie du dialogue survenu entre Jésus
et Luisa le 6 octobre 1922. Ce
dialogue nous donne une idée de comment seront les Saints de l’Ère
nouvelle. Luisa elle-même semble
désorientée face à ce que Jésus lui dévoile. Voici le dialogue:
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Ce ruisseau du Vouloir
divin, Je veux qu’il sorte de toi. »
Luisa Piccarreta à
Jésus:
«Jésus, mon amour, l’Église est en vie depuis des siècles. Elle a mis au monde beaucoup de
Saints. Plusieurs d’entre eux ont
émerveillé et le ciel et la terre par leurs vertus et par les merveilles qu’ils
ont accomplies. Est-ce possible que
ces Saints n’aient pas œuvré dans ton Vouloir divin de façon à commencer le
ruisseau dont tu parles? Pourquoi
fallait-il que ça soit moi? Je suis
la plus malhabile, la plus ignorante, la plus espiègle. Il me semble que cela ne tient pas
debout! »
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Écoute, ma fille. Ma sagesse connaît des chemins que
l’homme ignore complètement. Devant
ma sagesse l’homme est tenu de baisser la tête en silence, et en esprit
d’adoration. Ce n’est pas à lui de
me dire quoi faire, qui choisir, à quel moment. Ma bonté a déjà pensé à tout cela. De toute façon, il fallait que d’abord
soient constitués les Saints qui selon leurs capacités devaient me ressembler en
imitant le plus parfaitement possible mon humanité. Cela a été fait. Ces limites atteintes, ma bonté exige
maintenant qu’on les dépasse. Ma
bonté veut montrer de quelle sorte d’amour elle excède. Elle veut que les nouveaux Saints
entrent dans mon humanité et copient ce que l’âme de mon humanité faisait dans
la Volonté divine.
Les Saints du
passé ont coopéré au plan de la Rédemption en sauvant des âmes, en enseignant la
Loi, tout cela dans les limites des siècles où ils ont vécu. Les Saints de l’avenir, eux, franchiront
ces limites. Ils copieront ce que
l’âme de mon humanité faisait dans la Volonté divine. Ils embrasseront tous les siècles et
toutes les créatures. Ils
s’élèveront au-dessus de tous, et remettront en vigueur les droits de la
Création, des droits qui me reviennent, et qui vous concernent en tant que
créatures de Dieu. Ils reconduiront
toute chose à l’origine première de la Création et au but pour lequel la
Création a été pensée et réalisée.
Tout est ordonné en moi. Si
la Création a fait fausse route, il faut que maintenant elle me revienne dans
l’ordre, le même ordre qu’elle avait à l’origine.
Le
premier plan des actes humains changés en actes divins dans mon Vouloir a déjà
été fait par moi, mais Je l’ai laissé comme en suspens, et vous n’en avez rien
su, sauf ma chère Maman qui ne peut être séparée de moi. Et cela est nécessaire. Si l’homme ne connaît ni le chemin, ni
la porte de mon humanité, ni comment sont ses pièces, comment pourra-il y entrer
pour copier ce que moi je faisais? C’est maintenant que le moment est arrivé
pour que l’homme entre dans ce plan, et y mette du sien par dessus le mien. Y a-t-il de quoi être surpris si moi
j’ai décidé de te choisir la première?
Veux-tu
en savoir plus? Tu es vraiment la première à avoir été appelée. Personne avant toi, même la plus chère,
n’a eu la révélation de comment on vit dans mon Vouloir, personne n’a jamais su
quels sont ses effets, ses merveilles, les bienfaits que l’homme reçoit en
œuvrant dans le Vouloir suprême.
Examine toutes les vies de Saints que tu veux, toutes les doctrines que
tu veux, nulle part il est question des prodiges de mon Vouloir œuvrant dans le
vouloir humain, ou du vouloir humain œuvrant dans le mien. Au plus tu trouveras la résignation,
l’union des deux vouloirs, mais le Vouloir divin qui opère en l’homme et l’homme
en moi, tu ne le trouveras pas.
Tout
ceci pour te dire qu’avant aujourd’hui le moment n’était pas encore arrivé
pour l’homme de vivre dans cet état sublime.
C’est maintenant que ma bonté l’appelle à cela. »
[89]
Le
dialogue suivant entre Jésus et Luisa nous montre en quoi consiste la mission de
Luisa, qui pour Jésus est déjà la: “Première des âmes qui formeront la Seconde
Génération des Enfants de lumière”.
Luisa raconte: Je pensais à ce que Jésus
m’avait dit quelques jours plus tôt, [90] et je me disais à moi-même.
“Comment est-ce possible que je sois le deuxième appui de Jésus,
juste après ma céleste Mère?” Alors Jésus, m’attirant vers lui à l’intérieur
d’une grande lumière me dit: »
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Ma fille, pourquoi ces
doutes? Qu’est-ce qui te fait douter ainsi? »
Luisa à
Jésus:
Ma grande misère! »
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Oublie ta misère pour
l’instant. De toute façon, si Je ne
t’avais pas élue, j’aurais dû prendre quelqu’un d’autre de la famille humaine,
car celle-ci a rejeté ma Volonté, et par ce geste a torpillé le projet que la
Création devait me rendre en termes de gloire et d’honneur. Donc quelqu’un de la famille humaine –
une personne continuellement unie à ma Volonté, vivant avec ma Volonté bien plus
qu’avec la sienne, et embrassant toute chose dans ma Volonté – aurait eu pour
mission de s’élever au-dessus de tout, de façon à déposer aux pieds de mon trône
la gloire l’honneur et l’amour que les autres ont négligé de m’offrir. Le but véritable de la Création n’est
pas d’accomplir de grandes œuvres, mais celui d’accomplir ma Volonté. Tout ce qui n’est pas le fruit de ma
Volonté Je le considère futile, et le méprise. Cela explique pourquoi des quantités
d’œuvres humaines tombent en ruines au moment crucial. Cela vient du fait qu’elles n’abritent
pas en elles la vie de ma Volonté.
Lorsque l’humanité
s’est séparée de ma Volonté, elle a détruit ce qui pour moi comptait le plus,
l’objectif pour lequel Je vous ai créés.
Et alors que de son côté l’humanité s’est complètement ruinée, de mon
côté J’ai été privé de la gloire et de l’amour que j’aurais dû recevoir en tant
que Créateur. Mais puisque mes
œuvres portent la marque de l’Éternel, ma sagesse et mon amour éternels ne pouvaient pas laisser l’œuvre de la Création sans les
résultats prévus par Dieu pour sa propre gloire. Voilà donc la Rédemption, par laquelle
J’ai expié les péchés des hommes, et non seulement par mes souffrances multiples
mais aussi en renonçant à ma volonté humaine au profit de la Volonté divine,
même dans les choses les plus insignifiantes, comme respirer, regarder, parler,
etc… Mon humanité ne bougeait pas, ni ne vivait, à moins d’être animée par la
Volonté de mon Père. J’aurais
préféré mourir mille fois plutôt que de respirer une seule fois contre sa
Volonté.
Étant donné qu’en ma
personne Je suis vrai homme et vrai Dieu, cela m’a permis de renouer la
volonté humaine à la Volonté divine,
[91] et de redonner à mon
Père la gloire qui lui revient de droit.
Mais ma Volonté et mon
amour ne veulent pas rester seuls dans mes œuvres. Ils veulent créer des êtres qui soient
le reflet de ma Personne. Mon
humanité avait rétabli la Création selon le dessein du Créateur, mais J’ai vite
constaté qu’à cause de l’ingratitude des hommes, dont un grand nombre était en
perdition, l’objectif de la Rédemption était en péril. Alors, pour m’assurer que la Rédemption
m’apporte une gloire complète et me remette les droits qui me sont dus, J’ai
choisi dans la famille humaine une autre créature. J’ai choisi ma Mère, fidèle réplique de
ma vie, car sa volonté était complètement immergée dans la mienne. J’ai concentré en elle tous les fruits
de la Rédemption de manière à préserver les objectifs de la Création et de la
Rédemption. Même si, par hypothèse,
personne n’avait profité de la Rédemption, ma Mère à elle seule m’aurait accordé
tout ce que les autres créatures humaines m’auraient nié.
Et maintenant revenons
à toi. J’étais vrai Dieu et vrai
homme, et ma chère Mère était innocente et sainte. Or notre amour nous poussait plus
loin. Nous voulions, ma Mère et
moi, qu’une autre créature, conçue comme tous les enfants des hommes, prenne la
troisième place à mes côtés. Je
n’étais pas satisfait que ma Mère et moi, nous soyons les seules personnes
intégrées à la Volonté divine. Nous
voulions que d’autres enfants vivant en complet accord avec notre Volonté nous
donnent gloire et amour divin pour tous, et au nom de tous. Je t’ai donc choisie “ab æterno”, alors
que rien encore n’existait ici-bas.
Et de même que Je contemplais avec plaisir ma chère Maman, me réjouissant
en elle, la caressant, et déversant sur elle des torrents de grâces divines, de
même Je me réjouissais en te contemplant et en te caressant, toi.
Les
torrents de grâces qui pleuvaient sur ma Mère se déversaient même sur toi, dans
la mesure où tu pouvais les recevoir.
Ces torrents de grâces t’ont préparée, enrichie, embellie. Ils ont permis que ma Volonté s’intègre
à toi, et que ce soit elle – ma Volonté et non la tienne – qui anime tes actes,
même les plus petits. En chacun de
tes actes coulait ma vie, ma Volonté, tout mon amour. Quelle satisfaction! Quelle joie! Voilà pourquoi Je te considère un appui,
le deuxième après ma Mère. Je ne
m’appuyais pas sur toi – car tu étais un rien sur qui
Je n’aurais pas pu m’appuyer – mais sur ma Volonté qui était en toi. Ma Volonté est vie, et celui qui la
possède, possède la vie, et peut servir d’appui à l’auteur même de la vie. De même que J’ai centré le dessein de la
Création en moi, et qu’en ma Mère j’ai centré les fruits de la Rédemption, ainsi
de même J’ai centré les desseins de ma gloire en toi comme si mon Vouloir était
présent en tous, car par toi me viendra l’escadron des autres créatures
humaines. Les générations ne
passeront pas sans que d’abord Je n’aie réussi à atteindre cet objectif.
Luisa poursuit son
récit:
Alors moi, stupéfaite, j’ai dit: “Mon amour, est-ce possible que ta Volonté
m’ait remplie complètement, et que dans toute ma vie il n’y ait pas eu une seule
cassure entre ta Volonté et la mienne?
J’ai l’impression que tu te moques de moi”. Alors Jésus, d’une manière encore plus
douce m’a répondu:
Jésus à Luisa
Piccarreta: Je ne me moque pas de
toi. Il est vrai qu’entre toi et
moi il n’y a pas eu de cassure.
Quelque légère blessure, peut-être, mais mon amour, comme du ciment très
fort a réparé ces lésions et rendu ma Volonté encore plus forte en toi. En observant tes actes un à un, Je
faisais en sorte que ma Volonté y accède comme on accède à une place
d’honneur. Je savais bien que de
nombreuses grâces étaient nécessaires pour que s’accomplisse en toi le plus
grand miracle du monde, celui de vivre constamment dans mon Vouloir. Dans son agir l’âme se sent appelée à
assimiler Dieu qui est immense, pour ensuite le redonner intégralement tel
qu’elle l’a assimilé, et pour ensuite l’assimiler de
nouveau.
Cela surpasse le
miracle même de l’Eucharistie, car le pain et le vin en tant que matières
accidentelles n’ont ni la raison, ni la liberté de s’opposer à ma vie
sacramentelle. L’hostie ne fait
rien par elle-même, c’est moi qui fais tout. Il suffit que Je le veuille, Je le
fais. Mais pour que se réalise le
miracle de vivre dans ma Volonté, Je dois plier une volonté humaine, une raison
humaine, des désirs humains, un amour humain, qui sont libres d’accepter comme
de refuser. Il en faut combien de
temps et d’énergie?
Voilà pourquoi les âmes
qui font la communion et prennent part au miracle eucharistique sont nombreuses,
car le sacrifice est moindre, mais lorsqu’il s’agit de se sacrifier vraiment
au point de vouloir que le miracle de ma Volonté se réalise en elles, très
peu y adhèrent. » [92]
Des références sur ce
même sujet il en existe beaucoup.
En voici deux autres:
1. Jésus à Luisa Piccarreta: «Je
te parle de la vie dans ma Volonté.
Jusqu à ce jour Je ne l’ai manifestée à personne. On a connu tout au plus l’ombre de ma
Volonté. […] Mais y pénétrer, en embrasser l’immensité,
se multiplier avec moi et pénétrer partout, même en restant sur la terre
[…] cela n’a pas encore été
dévoilé. » [93]
2. Jésus à Luisa Piccarreta: «Nous
avions créé l’homme dans le but de le laisser vivre comme s’il était notre
fils. Nous l’avions créé pour
qu’il soit totalement heureux d’avoir nos biens à sa disposition. Nous l’avions créé pour pouvoir ainsi
nous réjouir de son bonheur. L’être
humain qui aujourd’hui accepte de vivre dans notre Vouloir divin nous permet
de revenir aux joies, aux fêtes, au but premier de la Création. […] Il se peut que cela te paraisse quelque
peu négligeable, mais pour moi, c’est très important. C’est le but ultime de toutes mes œuvres.
» [94]
Pour conduire à terme son projet
de Rédemption (le deuxième Fiat de Dieu, après celui de la Création),
Jésus s’est fait aider par sa Mère, chez qui la Volonté divine s’est toujours
conservée intacte. Mais pour
conduire à terme le projet de Sanctification (troisième Fiat de Dieu)
Jésus a choisi Luisa Piccarreta, une personne aux apparences les plus
ordinaires.
Voici à ce propos l’extrait d’un
dialogue que Jésus et Luisa ont eu sur ce sujet:
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Ta mission, qui consiste
à faire connaître la Volonté éternelle, se trouve entrelacée avec la mienne, et
avec celle de ma très chère Mère.
Il était nécessaire que le Soleil éternel de ma Volonté se concentre sur
une seule créature humaine ayant reçu la mission de servir au bien de tous. Il était nécessaire que ce Soleil puisse
émaner ses rayons lumineux et bienfaisants à partir d’une seule personne ayant
reçu cette mission unique de les rendre accessibles à tous. Cela rendait nécessaire une chose: que
par respect pour cette Volonté Je déverse mes grâces en toi, avec l’amour, la
lumière, les connaissances qui auraient permis de préparer une digne habitation
au Soleil de mon Vouloir
[…]
Il faut que tu saches ceci. Il en est de toi comme de moi. De même que mon humanité a conçu toutes
les âmes à travers la Rédemption,
[…] ainsi de même ton humanité doit les concevoir à travers ta mission,
les tâches qui y sont rattachés, et en vertu de ma Volonté qui est en toi. Es-tu consciente que dans ma Volonté tu
embrasses tout le monde, depuis la première créature humaine jusqu’à la dernière
qui existera sur la terre? Es-tu consciente de comment tu voudrais satisfaire,
aimer, servir cette Volonté suprême, la lier à tous, enlever les obstacles qui
freinent ou empêchent son empire dans les créatures, la faire connaître de tous?
Es-tu consciente qu’au prix même de souffrances, c’est toi qui t’engages au nom
de tous à satisfaire la Volonté suprême qui tellement veut se faire connaître
pour enfin triompher chez les humains?
C’est à toi que Dieu a confié le
soin de faire connaître les vertus, la valeur, les bienfaits que contient cette
Volonté, et son éternelle douleur de vivre cachée, peu connue des hommes, et
même méprisée ou insultée par les méchants, placée par les bons au même niveau
que les autres vertus, comme si elle était une petite lumière allumée par les
hommes et non un Soleil éternel. Ma
Volonté est un Soleil, vos vertus sont des petites lumières
humaines.
La
mission qui t’est confiée au sujet de ma Volonté est la plus grande qui
soit. Il n’y a pas de bien
qui n’en découle ni de gloire qui n’en provienne.
Tout est centré sur ma Volonté: les activités intérieures à Nous
comme les activités extérieures à Nous, la création des anges, du monde,
des hommes, toutes les vertus, tous les mérites, toutes les prédestinations,
tous les biens, toute la gloire des élus, tous les mystères encore inconnus
des hommes au sujet de l’amour infini, le présent, le passé, l’avenir… le
tout uni et actif dans un seul point, l’Acte divin. »
[95]
Il arrive que Luisa,
sans trop s’en rendre compte, pose à Jésus des questions curieuses. En bon pédagogue, Jésus se sert de
toutes les questions de Luisa, même des plus originales, pour développer toutes
sortes d’arguments. Cette fois-ci
Luisa fait entrer dans sa question... le Pape et la hiérarchie! Dans sa réponse Jésus explique à Luisa
qu’il est typique de son Vouloir suprême d’opérer les plus grands prodiges dans
des âmes vierges, inconnues, humbles, petites au point d’apparaître
insignifiantes, plutôt que dans des âmes très en vue. Voici un extrait de ce dialogue:
Luisa
raconte: «J’étais en train de
penser. Je me disais: si pour Jésus
il est si important que le Vouloir divin soit connu, car c’est par lui que doit
débuter une nouvelle ère dans le monde, dont les bienfaits dépasseront même ceux
de la Rédemption, pourquoi n’a-t-Il pas choisi d’en parler au Pape? En tant que chef de l’Église le Pape a
beaucoup d’autorité, et son intervention pourrait avoir un effet immédiat sur
les membres de I’Église, [...] ou bien à des personnes haut placées. Pour une personne de ce calibre la tâche
serait bien plus facile que pour moi, qui suis une pauvre ignorante, inconnue de
tous. De quelle façon puis-je
diffuser ce grand bien, moi?
Alors Jésus, m’attirant
à lui et me serrant contre lui encore plus m’a répondu:
Jésus à Luisa
Piccarreta: Fille de mon cœur, pour
réaliser ses plus grandes œuvres, mon Vouloir suprême a l’habitude de se choisir
des âmes vierges et inconnues. Non
seulement vierges de nature, mais vierges aussi d’affections, vierges de cœur,
vierges de pensée, car la virginité, la vraie, c’est comme l’ombre divine, et
moi J’ai besoin de mon ombre pour féconder mes œuvres les plus
grandes.
Même lorsque Je suis
venu vous racheter, il y avait des Pontifes, des autorités, mais Je ne suis pas
allé vers ces personnes, car l’ombre divine n’y était pas. J’ai plutôt choisi une vierge inconnue
de tous, mais bien connue de moi.
Étant donné que la virginité est mon ombre, l’élection d’une vierge
inconnue était le fruit de ma jalousie divine qui la voulait toute à moi, et
inconnue aux autres. Toutefois,
même si cette vierge digne du ciel est demeurée dans l’ombre, cela ne m’a pas
empêché de me faire connaître, moi, et d’ouvrir mon propre chemin pour que les
fruits de la Rédemption pleuvent sur tous.
Plus l’œuvre que Je veux accomplir est grande, plus Je couvre avec ce
qu’il y a de plus ordinaire l’âme qui doit M’aider à l’accomplir. Concernant donc les personnes que tu
mentionnes, la jalousie divine ne saurait les surveiller. Sans parler de l’ombre divine, qui est
si rare!
Et puis, J’ai le droit
d’élire qui bon me semble. Il
a été établi que deux vierges viennent au secours de l’humanité, la première
pour aider à sauver les êtres humains, la deuxième pour faire régner ma
Volonté sur la terre, donner à l’homme son bonheur terrestre, unir les deux
volontés, humaine et divine, pour en faire une seule, de manière à ce que
le but pour lequel l’homme a été créé soit pleinement réalisé. Pour ce qui est de mes écrits, Je ferai
Moi-même le nécessaire pour qu’ils ne demeurent pas cachés. Ce qui compte pour tout de suite, c’est
d’avoir la première créature humaine qui Me laisse concentrer en elle ce
Vouloir qui est le mien, afin qu’il vive en elle, et qu’il en soit sur la
terre comme il en est au ciel. Le
reste viendra en temps et lieu. » [96]
3 - Jésus nous
renseigne sur le Vouloir divin.
Extrait # 1.
[97]
L’extrait qui
suit, daté du 13 mai 1924, dit que la véritable adoration consiste dans l’accord
de la volonté humaine avec la divine.
Luisa
raconte: «J’étais
dans mes prières habituelles, et alors que je m’abandonnais entièrement entre
les bras de la Volonté suprême pour faire en elle mes adorations à la divine
Majesté, mon Jésus m’a ainsi parlé: »
Jésus
à Luisa Piccarreta: «Ma
fille, l’adoration parfaite et véritable est dans l’accord complet de l’union de
la Volonté divine avec l’âme. Plus
une âme réussit à unifier sa volonté avec celle du Créateur, plus son adoration
est complète et parfaite. Si la
volonté humaine n’est pas une seule chose avec la divine, si elle n’est pas
disposée à recevoir le baiser de l’union de la Volonté suprême, au lieu
d’adoration elle risque de m’offrir froideur et
indifférence.
Le
premier acte d’adoration est de reconnaître la Volonté de son Créateur pour
l’accomplir. Si cela n’est pas, il
arrive que l’on adore avec les paroles, et qu’on fasse le contraire avec les
actes. Donc l’accord entre la
volonté humaine et la Volonté divine est le premier anneau de jonction entre le
Créateur et la créature. À travers
cet anneau le Créateur fait descendre en sa créature les vertus divines comme à
travers un canal. Ces vertus
produisent en la créature la véritable adoration et le parfait amour envers son
Créateur. Autant de fois l’âme
s’élève pour plonger dans cette Volonté éternelle, autant de fois elle acquiert
de nouvelles variétés de beauté divine.
Par conséquent, l’âme qui fait ma Volonté devient ma joie, mon
contentement. Dès qu’elle plonge
dans mon Vouloir, moi, avec en main le pinceau du Vouloir divin, Je la retouche,
J’imprime en elle une nuance supplémentaire de ma beauté, de mon amour, de ma
sainteté, et de toutes mes qualités divines. Donc rester au ciel ou rester en elle,
c’est pour moi la même chose, car d’un côté comme de l’autre Je trouve la même
adoration, ma Volonté, mon amour.
Et
puisqu’il y a toujours quelque chose à donner à la créature, Moi-même Je suis
tantôt comme un vaillant peintre, qui peins en elle mon image, tantôt comme un
maître, qui lui apprend les doctrines les plus élevées et les plus sublimes,
tantôt comme un amant passionné qui donne et veut de l’amour! J’utilise tous les
arts dans le but d’enrichir cette âme toujours plus. Et quand mon amour, offensé par les
créatures, ne sait pas où se réfugier, et que Je voudrais retourner au ciel,
alors Je cherche protection dans l’âme qui contient ma Volonté, et en elle Je
trouve ma puissance qui me protège, mon amour qui m’aime, ma paix qui me donne
du repos. En un mot, Je trouve ce
que Je veux.
Donc,
ma Volonté réunit le ciel et la terre.
À partir de cette unité de vouloir jaillissent tous les biens possibles
et imaginables. Je peux bien le
dire: l’âme qui fait ma Volonté, elle est tout pour moi et Je suis tout pour
elle. »
Extrait # 2.
[98]
L’extrait
suivant, daté du 31 mai 1926, explique la différence qui existe entre une âme
qui vit dans le Vouloir divin et une âme qui vit dans la
résignation: la première est comme un soleil, la deuxième comme la terre
qui vit des effets de la lumière.
Luisa
raconte: «J’étais
totalement immergée dans la lumière du Divin Vouloir; et Jésus, tout tendresse
et amour, m’a dit:
Jésus
à Luisa Piccarreta: Ma fille, Je
veux te faire connaître encore mieux l’énorme différence qui existe entre celui
qui vit dans ma Volonté – dans l’unité de sa lumière – et celui qui vit résigné
et soumis à cette même Volonté.
Observe: du
haut du ciel le soleil répand ses rayons jusqu’à la terre, comme si soleil et
terre s’étaient entendus pour que sur terre ne manquent jamais les lumineuses
caresses du soleil. En se
soumettant au soleil – au contact de sa luminosité – la terre reçoit les effets
contenus dans la lumière. Les
effets de la lumière transforment la surface de la terre, la rendent verdoyante,
la font refleurir, permettent le développement de ses plantes, le mûrissement de
leurs fruits, et l’accomplissement de beaucoup d’autres merveilles qui rendent
plus belle la Création. Mais le
soleil ne se départit pas d’elle, même s’il donne les effets de sa
luminosité. Au contraire, jaloux ou
presque, il garde pour lui l’unité de celle-ci. En plus, les effets du soleil ne sont
pas fixes, ce qui fait que la pauvre terre est tantôt fleurie, tantôt dénuée. À chaque
saison elle est appelée à changer, à subir des mutations. Si au lieu de se limiter à donner les
effets de sa luminosité, le soleil cédait cette dernière, la terre n’aurait plus
besoin de mendier les effets de la luminosité. Elle l’aurait en elle-même, tout comme
le soleil. Elle aurait le contrôle
de la source des effets contenus dans le soleil. L’âme qui par soumission se résigne à ma
Volonté, ne possédant pas la lumière, vit des effets qui se trouvent dans le
Soleil du Vouloir éternel, dans ma Volonté divine. Elle est à peu près comme une terre qui
tantôt est riche, tantôt est pauvre en vertus, variable selon les
circonstances. Et si elle n’est pas
résignée et soumise à ma Volonté, elle est alors comme une terre qui refuse de
se laisser toucher par la lumière du soleil: dépouillée, sans la moindre
végétation.
Tel a
été Adam après son péché: ayant perdu l’unité qu’il avait avec la lumière, il a
perdu la source des biens et des effets que contient le Soleil de ma
Volonté. Il n’a plus été en mesure
de ressentir en lui la plénitude du Soleil divin, ni de retrouver l’unité de
lumière que son Créateur avait placée au fond de son âme, et qui faisait de lui
la copie fidèle du Créateur en lui communiquant sa ressemblance. Avant son péché Adam possédait la source
de la lumière, qui était la Volonté de son Créateur. Ses actes, même les plus petits, étaient
comme des rayons de lumière qui envahissaient la Création, et allaient se fixer
au centre du Créateur. Ils lui
portaient l’amour et la reconnaissance de tout ce que Dieu avait créé pour
l’homme. Adam harmonisait tout ce
que Dieu avait fait pour lui dans la Création. Il était la note qui formait l’accord
entre le ciel et la terre.
Mais à
partir du moment où il s’est détaché de ma Volonté, ses actes n’ont plus envahi
le ciel et la terre comme des rayons de lumière, mais se sont rétrécis dans le
petit circuit de sa nature humaine, tels des plantes et des fleurs
rabougries. En perdant l’harmonie
avec l’ensemble de la Création, Adam est devenu la note discordante de cet
ensemble. Quelle descente amère!
Que de larmes ne versa-t-il pour avoir perdu l’unité d’avec la lumière, unité
qui faisait de lui le petit Dieu de la terre en le plaçant au-dessus de toutes
les choses créées!
Ma
fille, à partir de ce que Je t’ai dit, tu es maintenant en mesure de comprendre
que si quelqu’un vit dans ma Volonté, il possède la source de l’unité, la
lumière de mon Vouloir, tous les effets qui y sont rattachés. Dans chaque acte de cette créature
surgissent la lumière, l’amour, l’adoration. Et en se constituant Acte pour chaque
acte, Amour pour chaque amour, ces Actes envahissent tout, harmonisent tout,
réunissent tout en la créature comme ferait la lumière du soleil. Et l’homme-créature, comme un rayon
éclatant, ramène à son Créateur la contrepartie de tout ce que Celui-ci a fait
pour chaque créature.
L’homme-créature devient la véritable note formant l’accord entre le ciel
et la terre. Oh, l’énorme
différence qui sépare celui qui possède le soleil de ma Volonté, source de tout
bien, de celui qui vit seulement de ses effets! Une différence analogue existe
entre le soleil et la terre: le soleil possède toujours la plénitude de la
lumière et de ses effets. Il est
toujours éclatant et majestueux dans la voûte des cieux. Il n’a pas besoin de la terre. Il peut toucher chaque chose, alors que
lui-même demeure loin, et ne se laisse toucher par personne. Même si quelqu’un essayait de le fixer,
il serait vite éclipsé, aveuglé, terrassé.
Mais la terre a besoin de tout.
Elle se laisse toucher et dépouiller. Elle serait comme une prison sombre,
pleine de triste misère, si ce n’était de la lumière du soleil et de ses
effets.
Voilà
pourquoi il n’y a pas de comparaison possible entre celui qui vit dans ma
Volonté et celui qui ne fait que s’y soumettre. Adam a possédé l’unité de la lumière
avant son péché, mais après il n’a plus été capable de la récupérer de son
vivant. Il lui est arrivé comme à
la terre. Pendant que celle-ci
tourne autour du soleil – car elle n’est pas fixe – la partie opposée au soleil
se retrouve dans les ténèbres de la nuit.
Pour
que l’homme soit stabilisé à nouveau de façon à pouvoir jouir de l’unité de
cette lumière, il fallait l’intervention d’un réparateur supérieur à Adam; pour
redresser le tout il fallait disposer d’une force divine: voilà la nécessité de
la Rédemption. Ma céleste Maman a
possédé l’unité de la lumière de mon Vouloir divin, c’est pourquoi, telle un
soleil, elle peut donner de la lumière à tous. Entre elle et la Majesté suprême il n’y
a jamais eu de nuit, ni aucune ombre, mais toujours le plein jour. Cette unité d’avec la lumière de mon
Vouloir faisait couler en elle toute la Vie divine, à chaque instant. Et cette Vie divine lui portait des
océans de lumière, de joie, de bonheur, d’intuitions divines; des océans de
beauté, de gloire, d’amour. Et elle
portait tous ces océans à son Créateur, de façon triomphale, comme s’ils étaient
les siens, pour lui témoigner son amour et son adoration. Elle possédait tant d’amour qu’elle
pouvait aimer pour tous, adorer et supplier pour tous, comme si cela était pour
elle une seconde nature. Ses actes
les plus petits, accomplis dans l’unité de cette lumière, étaient supérieurs aux
actes les plus grands, supérieurs aussi aux actes de toutes les créatures
réunies. Si on compare les
sacrifices, les œuvres, l’amour des autres créatures, aux actes de la Reine
Souveraine, on obtient comme des petites flammes en face du soleil ou des
gouttelettes d’eau devant un océan.
Grâce
à l’unité de cette lumière du Vouloir suprême qui en elle a triomphé sur tout,
elle a vaincu son Créateur même, elle l’a fait prisonnier dans son sein
maternel. Ah, seulement l’unité de
cette lumière de mon Vouloir pouvait opérer un si grand prodige! Adam se ruina et forma la nuit de son
esprit en perdant l’unité qui le liait à cette lumière. Il forma ses faiblesses, ses passions,
et celles des générations à venir.
La Vierge insigne, au contraire, en ne faisant jamais sa volonté, elle a
formé en elle le jour éternel; elle a fait en sorte que le Soleil de justice se
lève sur toutes les générations.
Si la
Reine vierge n’avait rien fait d’autre que conserver au fond de son âme
immaculée l’unité de la lumière du Vouloir éternel, cela aurait suffi à Nous
redonner la gloire de tous, les actes de tous, et la reconnaissance d’amour de
toute la Création. Mais par son
entremise, grâce à ma Volonté, la divinité a senti qu’on lui remettait les joies
et le bonheur qu’elle avait décrété de recevoir de sa Création. Pour cela la Sainte Vierge Marie peut
être appelée la reine, la mère, la fondatrice, la base, le miroir de ma Volonté,
en qui tous peuvent se regarder pour recevoir d’elle la Vie
divine.
Enfin,
ma fille, alors que ma Mère et Adam – Adam dans son état d’innocence – ont
possédé l’unité de la lumière de ma Volonté en vertu d’une grâce communiquée par
Dieu, et non par vertu propre, mon humanité, elle, l’a possédée par vertu
propre. Car en ma sainte humanité
il n’y avait pas seulement l’unité de la lumière du Vouloir suprême, mais aussi
le Verbe éternel: ma sainte Humanité dépassa donc de façon infiniment parfaite
aussi bien l’Adam innocent que ma propre Mère. En eux c’était la grâce, en moi c’était
la nature. Alors qu’ils devaient,
eux, puiser la lumière, la grâce, la puissance, la beauté auprès de Dieu, moi
j’étais la source qui faisait naître la lumière, la beauté, la grâce,
etc.
Donc,
ma fille, fais attention. Ton Jésus
est la source de tout bien, source toujours active, toujours prête à te
communiquer ses biens: c’est pour cela que Je suis anxieux de te faire connaître
la longue histoire de ma Volonté suprême, en passant par l’énumération des
grands prodiges qu’elle contient. »
Extrait # 3.
[99]
Dans
l’extrait qui suit, daté du 9 avril 1926, Jésus explique la différence qu’il y a
entre la Volonté de Dieu, divine en tout, et les vertus qui sont les
nôtres.
Luisa
raconte: «J’étais
pensive, et en moi-même je disais: mon doux Jésus m’a dévoilé de si grandes
vérités au sujet de la Volonté divine, des vérités si merveilleuses, si
sublimes, si admirables. Malgré
cela j’ai l’impression que les créatures ne se rendent pas vraiment compte des
merveilles qu’abrite le Vouloir divin.
Au contraire, on dirait qu’elles mettent ce Vouloir au même niveau que
les vertus, qu’elles font plus de cas pour celles-ci que pour la très sainte
Volonté de Dieu. Pendant que,
pensive, je songeais à tout cela, mon aimable Jésus, tout tendresse, m’a dit:
Jésus
à Luisa Piccarreta: Ma fille,
veux-tu savoir pourquoi? Parce que
les vertus qui se pratiquent sur terre sont souvent contaminées par des buts
humains, tels que l’amour propre, la gloire propre, le désir de comparaître et
de plaire à d’autres personnes, etc.
La volonté humaine gagne toujours quelque chose dans les vertus qui se
pratiquent sur terre. Si au
contraire on fait ma Volonté, celle-ci ne tolère aucun but humain. Ce que ma Volonté fait en premier, c’est
de détruire la volonté humaine.
Ma
Volonté est du ciel; elle veut mettre dans l’âme ce qui appartient au ciel, ce
qui est divin. Le moi humain
demeure donc sur sa faim. Et il a
l’impression de mourir. Autrement
dit, ma Volonté veut son ciel au fond de l’âme, sans quoi elle resterait
coincée, et sa Vie divine ne réussirait pas à
s’épanouir.
Donc,
la différence qui sépare la sainteté des vertus et celle de ma Volonté est grande. Les
vertus peuvent appartenir aux créatures et former tout au plus une sainteté
humaine. Ma Volonté, elle, est de
Dieu. Pour cela elle forme une
sainteté toute divine. La
différence est énorme.
Les
créatures, cela est vrai, sont plus influencées par les petites lanternes des
vertus que par le grand soleil de ma Volonté. Cela vient du fait qu’elles sont
habituées à regarder vers le bas.
Regarde ce qui
se passe au moment où le soleil se lève.
Toute chose paraît transformée.
Les plantes deviennent comme argentées, remplies de perles; les fleurs
reçoivent la vie qui est dans le parfum et la couleur de chacune d’entre elles,
d’après leurs qualités distinctes.
Toutes les plantes, dirait-on, reçoivent la vie de la lumière du soleil,
une gorgée après l’autre. Elles se
développent et se forment grâce à elle. À vue humaine, cependant, il n’y a
qu’une seule lumière et une seule chaleur.
Rien d’autre. Mais alors,
d’où proviennent tous ces effets multiples, toutes ces tintes différentes que la
nature reçoit? Tout vient du soleil.
Dans sa lumière et sa chaleur, le soleil détient le germe de la substance
des couleurs et de toute fécondité.
Or nous savons qu’il n’est pas possible de donner quelque chose aux
autres si d’abord on ne la possède pas soi-même. Si donc le soleil ne contenait pas en
lui tous les effets qu’il produit, il ne serait pas en mesure de transmettre la
fécondité, en donnant la douceur aux fruits et la couleur aux fleurs, et en
opérant sur la terre toutes les merveilles qu’il
opère.
Le
soleil symbolise ma Volonté. Dès que ma Volonté surgit dans une âme,
l’âme se retrouve vivifiée, enrichie des tintes les plus belles de la sainteté
divine, ornée de grâces, transformée en Dieu. Et de même que le soleil ne perd rien en
faisant à la terre tout le bien qu’il lui fait, de même ma Volonté ne perd rien
en donnant à l’homme ce qu’elle possède.
Bien au contraire, elle se trouve glorifié dans l’œuvre de la
créature.
Le travail de
Luisa: dentellière.
L’Être
que Nous sommes est un équilibre parfait et éternel, qui ne peut ni grandir ni
décroître. Imaginez un vent qui
investit la surface de la mer et forme des ondes. Si les ondes débordent, la mer ne perd
rien. Dès que les ondes débordent,
la mer revient immédiatement au même niveau qu’elle était. Entre Dieu et l’âme, c’est la même
chose. L’âme est comme un petit
vent qui forme des ondes sur la mer divine. Quelle que soit la quantité d’eau que
l’âme y puise, le niveau de Notre Mer reste toujours le même. Notre nature est telle qu’aucune
mutation ne peut l’affecter. Donc,
plus l’âme puisera en moi, plus elle me plaira. Et en elle Je me sentirai glorifié.
»
Luisa
raconte: «Après
cela, je réfléchissais à la différence qui existe entre se laisser dominer par
la Volonté divine et se laisser dominer par la volonté humaine. Pendant que je songeais à cela, j’avais
l’impression de voir un homme courbé au point que son front touchait presque ses
genoux. Il était recouvert d’un
voile noir, et marchait dans un épais brouillard qui l’empêchait de voir la
lumière. Pauvre homme, il
paraissait ivre. En marchant, il
tombait tantôt vers la droite tantôt vers la gauche. Il faisait pitié. Alors que je regardais cet homme, mon
doux Jésus m’a dit:
Jésus
à Luisa Piccarreta: Ma fille,
cet homme est l’image de celui qui se laisse dominer par sa propre volonté. Le vouloir humain écrase l’âme d’une
façon telle que cette dernière se voit contrainte de regarder uniquement la
terre. Dans cette condition l’âme
ne connaît que la terre, et elle n’aime que celle-ci. Ensuite, un brouillard noir et épais se
forme autour de cette connaissance et de cet amour. Ce brouillard enveloppe l’âme d’une
façon telle, que celle-ci n’est plus en état de voir le ciel, ni la lumière des
vérités éternelles. Remplie des
choses de la terre qui la rendent ivre, la raison humaine n’est plus capable de
marcher droit. Elle chancelle
tantôt à droite, tantôt à gauche, entourée en plus par de profondes
ténèbres.
Pour
une âme, il n’y a pas de malheur plus grand que de se laisser dominer par sa
propre volonté, et il n’y a pas de bonheur plus grand pour elle, que d’accepter
d’être dominé par ma Volonté. Dans
mon Vouloir l’âme grandit droite, au point qu’il lui est impossible de se plier
vers la terre. Et puisque son
regard est toujours orienté vers le ciel, elle ne voit que la lumière. En éclipsant et en faisant disparaître
tout ce qui est terrestre, cette lumière lui permet de voir uniquement ce qui
est du ciel. Enfin l’âme ne connaît
que le ciel et n’aime que ce qui vient du ciel. Pas de danger qu’elle trébuche, son pas
étant rendu ferme par ma Volonté.
Éclairé par cette Volonté et par la lumière qui l’enveloppe, son esprit
la fait passer d’une vérité à l’autre, lui faisant découvrir des secrets divins,
des mystères ineffables, des joies célestes. Pour une âme, la plus grande chance est
de se laisser dominer par ma Volonté.
Alors elle se place au-dessus de tout; elle occupe la première place
d’honneur dans toute la Création; elle se tourne continuellement vers le Père
céleste pour lui chanter sa gloire, son amour, les prodiges de son éternelle
Volonté. Et le Père, à son tour,
lui communique son amour, et en abondance, lui donne ses premiers baisers, lui
prodigue ses amoureuses caresses, lui accorde les nombreuses grâces qui
débordent continuellement de son divin Cœur.
Nos
secrets divins ne peuvent être confiés qu’à elle. Étant la plus proche de Nous, elle est
toujours avec Nous, et Nous la mettons au courant de tout ce qui Nous
concerne. Sa vie et son bonheur
sont formés par Nous, et puisque sa volonté et la Nôtre forment un tout, elle
possède notre Vouloir et notre bonheur.
En retour elle Nous communique joie et bonheur. Pas surprenant que toutes ces joies
soient réciproques.
Ma
fille, notre Volonté contient une puissance créatrice, voilà pourquoi dans votre
âme s’installent la force, la grâce, la lumière. L’âme se découvre habitée par
une force divine, comme si cette force était la sienne. Elle découvre qu’elle possède une grâce
suffisante pour le bien qu’elle doit faire, ou pour la peine qu’elle doit
souffrir, et une lumière qui lui permet de voir le bien qu’elle fait de façon
naturelle et spontanée. Attirée et
séduite par la beauté de l’œuvre divine qu’elle accomplit, elle se réjouit et
fait la fête.
Oui,
les œuvres qui dans l’âme sont accomplies par ma Volonté, sont empreintes d’une
joie et d’une fête perpétuelles.
Cette fête avait commencé lors du “Fiat” de notre Création, mais elle a
été interrompue par la cassure survenue entre la volonté humaine et celle de
Dieu. Aussitôt que l’âme accepte
que le Vouloir suprême agisse et domine en elle, voilà que la fête recommence,
et que les joies, les amours, les délices reprennent entre Nous et la créature
humaine.
Les
douleurs et les misères n’existent pas en Nous. Comment pourrions-Nous le transmettre
aux créatures humaines? Si ces dernières souffrent des malheurs, c’est parce
qu’elles abandonnent la Volonté divine en se renfermant dans le petit enclos de
leur volonté humaine. Lorsque elles sont de retour dans le Vouloir suprême,
alors seulement elles retrouvent les joies, le bonheur, la puissance, la force,
la lumière, la beauté de leur Créateur.
Une fois qu’elle s’est emparée de tous ces biens, l’âme sent qu’en elle
il y a une substance divine comme naturelle, une substance qui parvient à lui
donner de la joie et du bonheur, même dans la
souffrance.
Au
contraire, dans la volonté humaine il n’y a pas de puissance créatrice, et même
si la volonté humaine voulait exercer les vertus, elle ne serait pas capable de
créer la patience, l’humilité, l’obéissance, etc. Voilà le pourquoi des peines et de la
fatigue dans la pratique des vertus.
C’est qu’il manque à la volonté humaine la Force divine pour la soutenir,
ainsi que la Puissance créatrice pour l’alimenter et lui donner la vie. D’où son inconstance qui la fait passer
des vertus aux vices, de la prière à la dissipation, de l’Église aux
divertissements, de la patience à l’impatience. Tout ce mélange de bien et de mal fait
le malheur de la créature. Mais
celui qui accepte en lui ma Volonté, celui-là se sent fixé dans le bien. Il sent que toute chose lui communique
de la joie et du bonheur, car toute chose créée garde l’empreinte, le germe de
la joie et du bonheur de Celui qui lui a communiqué la
vie.
Oui,
Nous avons communiqué la vie aux choses que Nous avons créées, afin qu’à leur
tour elles communiquent à l’homme le maximum de bonheur. Chaque chose créée a reçu de Nous le
mandat de communiquer à la créature le bonheur et la joie dont elle
dispose. Quelle n’est pas la joie
que la lumière du soleil n’emmène avec elle! Quel n’est pas le plaisir qu’un ciel
d’azur, ou un pré rempli de fleurs n’offre à nos yeux! Quelle n’est pas la satisfaction qu’une
mer qui murmure n’offre à nos oreilles!
Quel n’est pas le goût que n’apporte à la bouche un fruit doux et
savoureux, une eau vraiment fraîche, et tant d’autres choses! Toute chose créée dit à l’homme dans son
langage muet: je te porte le bonheur et la joie de mon Créateur.
Mais
en qui ces choses trouvent-elles l’écho de leur joie et de leur bonheur? En celui chez qui ma Volonté règne et
domine, car en lui la Volonté qui règne est unique et intégrale. Puisque la volonté qui règne dans l’âme
est celle de Dieu lui-même, les mers de joies, de bonheur, et de contentement
sont mises en commun. Et c’est une
vraie fête.
En
conclusion, ma fille, chaque fois que tu acceptes la fusion avec ma Volonté, et
que tu fais le tour des choses créées pour me garantir ton amour, ta gloire, ton
adoration sur chaque chose, Je sens que ma joie, mon bonheur, ma gloire se
renouvellent comme lorsque J’ai voulu donner l’existence à l’ensemble de la
Création.
Tu ne
sais pas la joie que tu nous donnes lorsque Nous voyons que toi, avec ta
petitesse, en voulant tout embrasser dans notre Volonté, tu Nous récompenses en
amour et en gloire pour toutes les choses créées. Notre joie est alors tellement grande
que Nous sommes entièrement occupés à jouir de cette joie, de cette fête que tu
nous donnes. Vivre dans le Vouloir
suprême, c’est la chose la plus grande pour Nous et pour l’âme; c’est
l’aboutissement du Créateur dans la créature. En se déversant sur la créature, le
Créateur lui donne sa forme, lui communique toutes ses qualités divines. C’est ainsi que Nous voyons nos œuvres,
notre joie, notre bonheur se répéter en elle. »
4 -
Jésus nous dévoile l’âge véritable de l’humanité.
Depuis
combien de temps la race humaine est-elle présente sur la terre? La science tente de répondre, mais ses
réponses varient d’un scientifique à l’autre, et d’une époque à l’autre. Dans le texte qui suit, écrit par
Luisa Piccarreta le 29 janvier 1919, Jésus nous dit que l’histoire de
l’humanité a commencé il y a six mille ans. Jésus s’exprime en ces
termes:
Jésus
à Luisa Piccarreta: «Fille
bien-aimée, Je veux te faire connaître l’ordre de ma providence. À chaque cours de deux mille ans J’ai
renouvelé le monde. Après les
premiers deux mille ans Je l’ai renouvelé avec le Déluge. Après les deuxièmes deux mille ans les
bons et les saints eux-mêmes ont vécu des fruits de mon humanité, et par moments
ils ont bénéficié aussi de la jouissance de ma divinité. Maintenant nous sommes rendus à la fin
des troisièmes deux mille ans et il y aura un troisième renouvellement. Voilà le pourquoi de toute cette
confusion. C’est par cette
confusion que le troisième renouvellement se prépare.
Au cours
de la deuxième période J’ai manifesté ce que mon humanité opérait et souffrait,
mais très peu vous a été dévoilé au sujet de l’action de ma divinité.
Maintenant, dans le troisième renouvellement, après que la terre
sera purgée, et que la majorité de la génération présente sera détruite,
Je serai encore plus généreux envers mes créatures humaines.
J’accomplirai le renouvellement en manifestant ce que ma divinité
faisait dans mon humanité, comment agissait mon Vouloir divin avec mon Vouloir
humain, comment tout en moi demeurait lié, comment tout était fait et refait
par moi, comment même la dernière pensée de la dernière créature était refaite
et scellée par mon Vouloir divin. » [100]
Le texte
qui suit, écrit par Luisa en 1925, à Corato, confirme le précédent. Il a comme titre: Appel du Roi divin
qui promulgue le Règne de sa Volonté. [101]
Jésus à
l’humanité: «Mes fils
bien-aimés, Je viens parmi vous
[...] pour demeurer avec
vous, uni à vous, vivant avec vous dans une seule Volonté. [...] Sachez que mon amour pour vous est si
grand que Je mettrai de côté votre vie passée, vos fautes passées, tous vos
malheurs passés. Ces choses seront
enterrées dans la mer de mon amour, et comme brûlées, afin qu’ensemble nous
puissions commencer une nouvelle vie, entièrement fondée sur ma Volonté. [...] Oh! Que de soupirs, que de gémissements, que
de larmes de ma part, parce que Je veux que mes enfants chéris demeurent avec
moi, en vivant dans ma Volonté!
Voilà
six mille ans que dans ma
sainte humanité Je soupire et Je pleure amèrement parce que Je veux, Je réclame,
que mes enfants soient autour de moi, de façon à les rendre saints et
heureux. [...] Si vous me donnez votre volonté, tout va
être réglé. Je serai heureux, et
vous serez heureux. Je ne désire
rien d’autre, mais que ma Volonté s’établisse en vous. Le ciel et la terre vous souriront. [...] Veuillez donc m’écouter, mes chers
enfants. Je vous prie de lire ces
pages avec attention. C’est moi qui
les place devant vous. Si vous les
lisez, vous sentirez le besoin de vivre dans ma Volonté. Lorsque vous lirez, Je me placerai près
de vous. Je vous toucherai l’esprit
et le cœur afin que vous compreniez ces choses, et vous vous décidiez à
accueillir en vous le don de mon “Fiat” divin. » Corato,
1925.
Des
trois extraits qui suivent, deux sont des dialogues entre Luisa et Jésus, le
troisième est une lettre que Luisa a écrite pour répondre à l’un de ses
correspondants. Le premier et le
troisième confirment que l’âge véritable de l’humanité est de six mille ans, le
deuxième avertit que le Divin vouloir fera le salut ou la perte de
beaucoup.
Extrait # 1.
[102]
Luisa
dit à Jésus: «Jésus,
mon bien-aimé, ce règne dont tu me parles, quand est-ce qu’il va venir?
»
Jésus
à Luisa Piccarreta: «Ma
fille, pour l’avènement de la Rédemption il a fallu quatre mille ans, car
le peuple qui priait et soupirait pour la venue du Rédempteur promis était le
plus petit, vraiment très petit en nombre.
Mais les âmes qui maintenant appartiennent à mon Église forment plusieurs
peuples, et leur nombre est bien supérieur, oh, oui, bien supérieur à celui
d’autrefois. Donc le nombre
raccourcira le temps.»
Extrait # 2.
[103]
Jésus
à Luisa Piccarreta: «Pour ce
Règne tout est préparé. Tout est
prêt. Pour que l’homme en prenne
possession il ne reste qu’à ouvrir les portes et à le faire connaître. Lorsque Je suis venu sur la terre pour
racheter l’homme, de moi on a dit que Je serais salut et perte pour
beaucoup. Maintenant on dira la
même chose au sujet du Vouloir divin.
Mon Vouloir sera pour beaucoup la cause d’une grande sainteté, car mon
Vouloir est absolument saint, mais pour bien d’autres il sera la pierre
d’achoppement qui causera leur chute.
[...] Donc, sois
vigilante. Que ton regard soit
constamment fixé sur mon Vouloir divin.
En vivant dans ma Volonté tu te retrouveras avec la plénitude de la
grâce. » (21 septembre, 1923).
Extrait # 3.
[104]
Lettre
de Luisa Piccarreta à un correspondant: «Très
cher fils dans le Vouloir divin, je réponds à votre lettre très agréable, et je
prie Jésus de vous donner toujours des nouvelles grâces, de la nouvelle lumière,
pour que vous puissiez faire comprendre à tous ce que c’est que de vivre dans le
Vouloir divin. Oh! Le Vouloir divin
fait soupirer Jésus, qui le souhaite au point même d’en
pleurer.
Jésus
veut que nous connaissions son saint et Vouloir divin. Vraiment Il veut que ce Vouloir règne en
dominateur dans le monde entier, car la Trinité Sacro-sainte a décrété que le
Vouloir divin doit être fait sur la terre comme Il l’est au ciel. De même que fut décrétée la Création, et
de même que fut décrétée la Rédemption, de même il est décrété que sur terre se
réalise le Règne du Vouloir divin.
Donc Dieu prendra tous les moyens, mettra sa créature humaine en état de
siège, enverra des châtiments terribles, fera des miracles éclatants, tout cela
pour l’avènement de ce Royaume, et le premier à se sacrifier pour ce Royaume
sera Jésus. Il se mettra à la tête
de tous nos actes pour faire en sorte qu’ils coulent tous vers la mer de sa
Volonté divine.
Si à
présent Dieu nous envoie des châtiments, la raison en est que ses créatures
humaines, surtout du côté des religieux, au lieu de se laisser prendre par le
biais de l’amour, comme lui le voulait, ils se sont laissées prendre par le
biais des châtiments.
Pauvre
Jésus! Que de souffrances et de
soupirs! Que de larmes versées à
cause de ses créatures humaines qui ne le prient pas, ne le supplient pas de leur concéder le don de vivre dans le
Vouloir divin. Mais s’Il en trouve
une, Il la prend dans ses bras, saute de joie, et se sent victorieux comme un
roi qui a devant lui sa première conquête, peu importe si pour en arriver là Il
a dû lutter pendant six mille ans, et recevoir plusieurs blessures et
plusieurs défaites. Il se réjouit
tellement de cette première conquête qu’Il appelle le ciel entier à festoyer
pour sa victoire.
Pendant qu’Il
se réjoui dans cette fête, Il met à la disposition de la créature humaine toute
sa sainteté, tout son amour, toute sa lumière, toutes ses grâces, et lui donne
le droit d’avoir le ciel comme patrie.
De cette façon, même si cette créature de Dieu est sur terre, elle
possède déjà la patrie du ciel, et peut se dire: “Ce que d’autres font au ciel,
moi je le fais sur la terre. Eux le
font avec bonheur et joie, moi je le fais en opérant des nouvelles conquêtes qui
vont servir à porter des nouvelles joies au ciel”.
Je
vous dis donc de dire à tous qu’Il n’y a pas de plus grand prodige, de miracle
plus retentissant, que de vivre dans le Vouloir divin. Nous nous
mettons à la disposition de Dieu, et Dieu se met à notre
disposition.
Les
mers infinies du Vouloir divin ne sont pas encore connues. Si les hommes les connaissaient, ils y
plongeraient tête première pour y passer l’éternité. Alors prions et demeurons en
attente. Jésus tient les siècles en
son pouvoir. Ce qu’Il ne fait pas
aujourd’hui, Il le fera demain.
Même si les esprits d’aujourd’hui sont aveuglés, il y aura demain des
yeux qui sauront soutenir la lumière du Vouloir divin. Jésus fera alors ce qu’Il n’a pas fait
aujourd’hui.
Acceptez mes
salutations. Je vous place tous
dans la mer immense du Vouloir divin.
La fille toute petite du Vouloir divin. »
5. -
L’importance des écrits de Luisa pour l’avenir de
l’humanité.
Quel
rôle les messages de Luisa sont-ils appelés à jouer dans l’avenir? Les vérités sur la Volonté divine
renouvelleront l’Église et changeront la face de la terre, nous dit Jésus. Voici ses paroles.
Jésus à Luisa Piccarreta: «Ma fille, dans mon omniscience
Je peux voir déjà que ces écrits seront pour mon Église comme un nouveau
soleil qui se lèvera au milieu d’elle. Les hommes, attirés par sa lumière fulgurante,
s’appliqueront à se transformer en cette lumière. Ils en seront spiritualisés et divinisés.
L’Église en sera renouvelée, et la face de la terre transformée. La doctrine sur ma Volonté est la plus
pure, la plus belle, et ne donne prise à aucune ombre d’intérêt matériel,
autant dans l’ordre surnaturel que dans l’ordre naturel. Par conséquent elle sera déclarée la bienvenue,
elle sera la plus pénétrante, la plus féconde, et la mieux accueillie à
la manière d’un soleil. Comme
elle est lumière, elle se fera comprendre par elle-même, et v saura se frayer
un chemin par elle-même. Elle
ne sera pas soumise au doute. On
ne la soupçonnera pas d’erreur. Si
parfois un mot ou deux n’étaient pas compris, ce sera à cause de l’excès
de lumière. L’intelligence
humaine pourra se faire éclipser, certains ne réussiront pas à comprendre
la plénitude de la vérité, mais personne ne saura y trouver une parole qui
ne soit pas vérité. Au plus,
ils ne pourront pas tout comprendre entièrement.
Donc en vue du bien que Je vois venir, Je t’encourage à ne pas omettre
d’écrire la moindre parole. Il
arrive parfois qu’une phrase, un effet, une comparaison sur ma Volonté agisse
sur les âmes comme une rosée bénéfique, ait un effet aussi bénéfique qu’une
rosée sur des plantes après une journée de soleil ardant, ou agisse comme
une pluie abondante après plusieurs mois de sécheresse. Seule, tu ne peux comprendre tout le bien,
toute la lumière, toute la force qu’une simple parole peut des fois contenir,
mais ton Jésus, Lui, sait bien à qui cela rendra service, et le bien qu’il
en sortira. [...] Lorsque l’Église recevra cette nourriture
que le ciel lui envoie, cela la fortifiera, et lui permettra de ressusciter
de façon tout à fait triomphale. » [105]
Le panorama de cette
rénovation spirituelle est grandiose.
Jésus le décrit en ces termes:
Jésus à Luisa
Piccarreta: «Ces vérités sur ma
Volonté divine formeront le jour de mon "Fiat" au milieu des hommes. Lorsque les hommes connaîtront les
premières vérités que Je t’ai manifestées, ils s’apercevront qu’à l’horizon se
prépare une aube éclatante de splendeur.
Aussi ces vérités auront le pouvoir de donner la lumière à un grand
nombre d’aveugles.
Ceux qui goûteront à la
paix céleste que ces vérités apportent soupireront après la connaissance
d’autres vérités, qui formeront le commencement du jour de mon Vouloir
divin. [...]
Ce
sera un jour de ciel, plus que ne l’a été la Création elle-même. Il ne s’agira pas de soleil et d’étoiles
matérielles, mais de vérités ayant le pouvoir d’engendrer notre vie dans
la créature humaine. Cette
Vie divine dans la créature humaine surpasse toute la Création matérielle.
»
[106]
Position habituelle de Luisa:
au lit, assise.
Luisa continue à écrire
au nom de la sainte obéissance, mais il lui arrive de songer avec préoccupation
à ce que l’avenir réserve aux pages qu’elle rédige.
Le 20 juin 1938 Jésus
intervient dans ses pensées pour lui dire de ne pas se préoccuper outre mesure
de ce qui pourra arriver aux écrits.
En cette occasion Jésus lui confie que chaque parole qu’elle accepte
d’écrire sur sa Volonté divine double l’amour qu’Il a pour elle et pour ceux qui
plus tard liront les messages.
Voici comment Luisa nous rapporte son dialogue avec
Jésus:
Luisa
raconte: «J’étais préoccupée au
sujet des écrits sur la Volonté divine, car mon aimé Jésus insistait pour que je
continue encore à écrire. Je me
disais: “Après tant de sacrifices, qu’est-ce qu’ils deviendront?” Alors mon
bien-aimé Jésus a interrompu ma pensée pour me dire ceci:
Jésus à Luisa
Piccarreta: Fille de mon amour, sois
sans crainte au sujet de mes écrits.
J’en prendrai soin moi-même.
Ils me coûtent trop. Leur
prix est celui de ma Volonté qui en eux se trouve comme vie primordiale. Je pourrais les appeler. “Testament d’amour de ma Volonté aux
hommes”. Ma Volonté se donne aux
hommes en héritage. Elle s’offre
elle-même, et les façons dont elle se propose sont si attrayantes, si
suppliantes, si pleines d’amour que seulement les cœurs de pierre resteront
indifférents. Il n’y a que ces
cœurs-là qui ne voudront pas profiter d’un si grand
bien.
Luisa, ces
écrits sont remplis de vies divinisées que personne n’a le droit de
détruire. Si quelqu’un voulait les
détruire, c’est comme s’il voulait détruire le ciel. Le ciel courroucé lui tomberait dessus
de toutes parts, et le pauvre serait anéanti. [...] Même chose si quelqu’un
voulait détruire le soleil. Le
soleil se moquerait de quelqu’un qui aurait décidé de le détruire, et il le
brûlerait. Même chose si quelqu’un
voulait détruire les océans. Ces
derniers l’engloutiraient.
Ce que Je t’ai demandé
d’écrire sur ma Volonté est vraiment trop précieux. Cela pourrait s’appeler “Nouvelle
Création vivante et parlante”, ultime démonstration de mon amour envers
l’humanité. Sache que pour chaque
mot que tu acceptes d’écrire sur mon “Fiat”, mon amour pour toi est doublé. La même chose s’appliquera aux gens qui
liront ces mots. Mon amour les
embaumera et les fixera en lui.
Donc, pendant que tu écris, tu me donnes la possibilité de t’aimer
d’avantage.
Je
vois le grand bien qui sortira de ces écrits. Dans les paroles qu’ils contiennent, Je
sens la vie palpitante des hommes qui connaîtront leurs bienfaits, et
accepteront de vivre dans ma Volonté.
Il s’agit de mes intérêts propres.
Donc, place et abandonne le tout entre mes
mains.
Sache
que ces écrits sont sortis du grand soleil de ma Volonté. Les rayons de ce soleil sont remplis des
vérités qui émanent de son centre.
Et ces vérités concernent tous les temps, tous les siècles, toutes les
générations. Ce grand rayonnement
de lumière remplit le ciel et la terre.
Il touche tous les cœurs, les priant et les suppliant de recevoir la vie
palpitante de mon “Fiat”. Les mots
de ces écrits peuvent être considérés comme des chefs-d’œuvre d’amour, des
chefs-d’œuvre se dépassant les uns les autres. Les attaquer serait comme M’attaquer,
attaquer le centre de mon amour, la délicatesse d’amour avec laquelle j’aime
tout être humain. Je saurai pour
cela me défendre, et confondre n’importe quel individu qui songerait à
désapprouver ne serait-ce qu’un seul mot de ce qui est écrit sur ma Volonté
divine. [...] Ces écrits me coûtent ce que Je me coûte
Moi-même. J’en prendrai donc soin,
et pas un mot ne se perdra.» (20 juin
1938).
En 1944, trois ans
avant sa mort, Luisa répond par écrit à l’un de ses correspondants. Elle s’exprime en ces
termes:
Luisa à l’un de ses
correspondants: «Notre Seigneur fera les
plus grands miracles pour faire régner sa Volonté sur la terre. C’est pourquoi nous prions pour qu’Il
abrège les temps, et que tout se change en la Volonté de Dieu. »
Jésus déclare que ceux
qui écrivent en son nom sont la continuation de sa vie évangélique. Il dit:
Jésus à Luisa Piccarreta: “Ce qui n’a pas été dit
dans mon Évangile, Je me réserve le droit de le dire par l’entremise de
ceux qui écrivent en mon nom. Alors
Je n’ai pas fini de prêcher. Je
prêcherai toujours, aussi longtemps que sur la terre il y aura des êtres
humains”. » [107]
Conclusion: Tous les
prophètes chrétiens contemporains affirment qu’à l’horizon se profile l’aube
d’une Ère nouvelle, mais Luisa Piccarreta nous donne des détails
supplémentaires. Elle nous explique que l’Ère nouvelle sera une
conséquence du retour en nous du Vouloir divin. Les hommes qui accepteront de vivre
selon cet idéal connaîtront le bonheur qu’Adam et Ève ont connu au paradis
terrestre avant le Péché originel.
La Création atteindra son plein épanouissement, et la Rédemption sa
pleine maturité. Le Père, le Fils,
et le Saint-Esprit recevront enfin la gloire qui leur est due de la part des
créatures humaines.
Toujours plus nombreux
sont ceux qui considèrent les écrits de Luisa Piccarreta comme un cadeau
du ciel, le cadeau ultra précieux qui leur permettra d’avoir accès aux avantages
inouïs de la troisième Naissance. [108]
Questions-réponses au sujet de
la Volonté divine.
Adaptées à
partir du
livre de Thomas M. Fahy:
“Book of
Glory”.
Question n.
71
Pourquoi Dieu
a-t-Il choisi de nous faire connaître l’idéal de la Divine Volonté à travers une
révélation privée, celle donnée à Luisa Piccarreta, plutôt que d’avoir inclus
cette importante information dans ce qu’on appelle la Révélation
publique?
Réponse:
Beaucoup de ce que Dieu nous fait connaître à travers la Révélation publique
(les Écritures saintes et la Tradition sacrée) peut être considéré comme une
semence de vérités et non comme tout ce que cette semence offre en
potentiel.
Beaucoup
d’âmes saintes, après avoir profité de la Révélation publique pour établir les
fondements de leur vie spirituelle, en sont venues à préférer les lectures
spirituelles de la révélation privée.
Par exemple, sainte Catherine de Sienne, docteur de l’Église, est très
connue pour sa contribution au corps de vérités de l’Église. Elle a écrit beaucoup à partir des
révélations que le Seigneur lui a faites en privé, et certaines de ces
révélations sont rapportées dans ses fameux “Dialogues”.
Pensons aussi
à toute la gloire rendue à Dieu et à toutes les âmes sauvées grâce aux
révélations privées sur le Sacré Cœur de Jésus, sur la miséricorde divine, par
les apparitions de la Vierge de Guadeloupe, de Lourdes, de Fatima,
etc.
Dieu a
le droit de se manifester comme Il veut, quand Il veut. Il a choisi de nous faire connaître
l’idéal de sa Volonté divine à travers les révélations (dites “privées”) de
Luisa Piccarreta, qui ont été confirmées par l’Église à
travers la récente béatification du Bienheureux Annibale di Francia et celle de
la Bienheureuse Dina Bélanger. Les
deux ont eu des rôles importants pour faire connaître de quelle manière se fera
le Règne de la Divine Volonté sur la terre.
Question n.
93
Quelle
est la différence entre le Saint Esprit et la Volonté divine?
Réponse:
Voilà une question difficile pour laquelle j’invoque le Seigneur afin de la
comprendre davantage de jour en jour.
La
première chose à dire est que le Saint-Esprit est une Personne, alors que la
Volonté divine n’en est pas une. La
divinité de chacune des trois Personne baigne dans l’ambiance de la Volonté
divine, ce qui veut dire que les trois Personnes divines remplissent leurs missions respectives en utilisant la
puissance et la vie de la Volonté divine.
Question n.
94
Quelle
différence y a-t-il entre Volonté divine et Volition
divine?
Réponse: Il
semble que dans la langue italienne il soit plus facile qu’en anglais de
discerner la différence qui existe entre les deux termes. L’explication à ce sujet n’est pas facile
pour moi. [109]
Question n.
101
Vu que
l’ère du troisième Fiat est en train de prendre forme, est-ce que cela
signifie que l’ère de la Rédemption est sur le point de se
terminer?
Réponse: Non,
pas du tout. Le troisième
Fiat sera le couronnement du premier et du deuxième, c’est-à-dire que le
Fiat de la Sanctification sera le couronnement de celui de la Création et
de celui de la Rédemption. Grâce au
troisième Fiat les deux premiers atteindront
leur plénitude.
Question n.
104
Il
semble que l’idéal de Dieu soit que la Volonté divine règne sur toutes
les âmes. Est-ce que cela signifie
que la volonté humaine sera annihilée?
Réponse: Une
telle idée serait une erreur théologique.
La volonté humaine doit absolument exister, autrement nous ne serions
plus des êtres humains. Jésus avait
une volonté humaine. Marie avait
une volonté humaine. La volonté
humaine est comme la maison dans laquelle la Volonté divine veut
demeurer.
L’idéal
proposé par Dieu est que la volonté humaine renonce librement à ses désirs et à
ses décisions, et laisse Dieu accomplir ses désirs et ses activités dans l’âme
humaine, comme il en a été pour Jésus et pour Marie.
Adam
et Ève, avant le Péché originel, eux aussi étaient guidés par la Volonté
divine, mais avec leur Péché ils ont librement choisi de refuser à Dieu la
joie de diriger leurs activités.
Plutôt que de continuer à vivre dans la Volonté divine, parfaite
et glorieuse, Adam et Ève ont librement choisi de se laisser gouverner par leur
propre volonté individuelle, faible et inconstante.
Si une
personne est divinisée par la présence de la Volonté divine, est-ce que
cela signifie qu’elle pourrait faire n’importe quoi, n’importe quand? Par exemple, est-ce qu’elle pourrait
accomplir des miracles ou créer quelque chose à partir de rien?
Réponse:
L’âme ne pourrait jamais, de par elle-même, accomplir des choses divines, mais
si Dieu et l’âme partagent la même volonté, qui est celle de Dieu, l’âme laisse
Dieu utiliser son humanité pour opérer en elle et autour d’elle. Autrement dit, une fois que l’homme
accepte que la priorité soit donnée à la Volonté divine plutôt qu’à la
sienne, la priorité est à Dieu, non à l’homme. Dieu décide, et l’homme est toujours
heureux que Dieu soit le décideur principal.
Trois images
sur la Divine Volonté
(Du livre
“La Guerre Mystique”).
En
parlant de Luisa Piccarreta, nous avons vu que l’objectif de ses écrits est de
nous encourager à vivre dans le Vouloir divin, un thème étroitement lié au
troisième “Fiat” de Dieu, le “Fiat” de l’Esprit Saint.
Poussés par
le désir de bien faire, beaucoup de gens se demandent quelle différence
il y a entre faire la volonté de Dieu et vivre dans la volonté de Dieu. Puisque j’avais ce problème, j’ai demandé
au Bon Dieu [110] de
m’aider à le résoudre. Comme
réponse explicative j’ai eu des images mentales, trois en tout. Voici la première:
Chauffeur
privé.
Tout
d’abord je me suis trouvé au volant de ma voiture, en train de conduire comme je
fais d’ordinaire. Sentant la
présence d’un passager à côté de moi, j’ai tourné la tête vers la droite pour
voir de qui il s’agissait. À ma
grande surprise j’ai découvert qu’il s’agissait de Jésus. De Jésus lui-même!
Il se
tenait là, tranquillement assis, et finissait par me donner toutes sortes de
bons conseils sur quel chemin prendre, où tourner, quand ralentir, etc. Moi je suivais ses conseils avec
gratitude, car je voyais bien qu’ils m’étaient fort utiles. J’ai alors entendu une voix silencieuse
me suggérer de l’intérieur: “C’est cela faire ma Volonté”.
Quelques
instants après je me suis trouvé assis côté passager. En regardant vers ma gauche pour savoir
qui conduisait, j’ai découvert, à ma grande stupéfaction, que mon illustre
Passager d’il y a un instant était devenu mon chauffeur privé. Jésus en personne avait pris place au
volant de mon auto, et la conduisait très bien. Nous avions simplement changé de
place. Et avec Jésus comme
chauffeur j’avais l’impression que le monde n’était plus le même, que jamais
nous n’aurions pu avoir d’accidents graves. Je me sentais en sécurité. J’aurais même pu fermer les yeux et
relaxer pendant que Jésus conduisait.
Et la voix silencieuse m’a alors suggéré: “C’est cela vivre dans ma
Volonté”.
Je me
souviens d’avoir pensé, à haute voix peut-être: “Est-ce normal tout cela?
Est-ce possible que le Bon Dieu devienne maintenant mon chauffeur privé?”
À ces paroles, dites ou pensées, Jésus a répondu: “Qu’est-ce qui est plus
facile, mourir sur la croix ou te servir de chauffeur?” Puisqu’il continuait
à conduire, et de façon très naturelle, je lui ai encore dit: “Si c’est
vous qui conduisez à ma place, aurai-je le droit de relaxer?
De fermer les yeux si je me sens fatigué? Et si je tombe endormi?” Mon divin et adorable Chauffeur a souri,
puis m’a répondu: “Si tu tombes endormi, je m’occuperai Moi-même de tout”.
[111]
Ici
j’ai compris que lorsque l’homme renonce à sa propre volonté pour vivre dans la
Volonté divine, c’est comme s’il cédait au Seigneur le volant de son auto
(c’est-à-dire: la direction de sa propre vie). Les avantages qui en découlent sont sans
nombre.
Image 2
Le
jeu d’échecs.
Je
me suis permis de dire encore à mon Seigneur: “Seigneur, n’avez-vous pas
l’impression qu’il manque quelque chose pour faire comprendre encore mieux, et à
tout le monde, ce que vous me permettez de comprendre par intuition et par
grâce? N’auriez-vous pas une image
supplémentaire pour ceux qui, poussés par la bonne volonté, ont soif de mieux
comprendre? J’ai l’impression que
cette leçon est trop importante pour ne pas... ... ”
Comme
d’habitude, mais jamais sans surprise, une image s’est présentée. J’ai vu deux Êtres qui jouaient aux
échecs. À moi tout seul je n’aurais
jamais imaginé que le Bon Dieu puisse jouer aux échecs avec le Diable, et
pourtant ils étaient là, devant moi...
Mais il fallait comprendre que c’était une image. Je me suis donc appliqué à comprendre
l’image.
Tout
d’abord j’ai compris que les pièces du jeu représentaient des êtres humains.
J’ai pu me reconnaître dans un pion...
Et j’ai réalisé qu’aux échecs même un simple pion peut être précieux,
si par exemple il se trouve à la bonne place, au bon moment. [112] Je regardais le jeu aller quand tout à
coup j’ai réalisé que le Bon Dieu était en position de désavantage. J’ai pensé: “Impossible. Le Bon Dieu est bien plus fort que le
Diable. Le Diable est une simple
créature. Le Créateur d’une
créature est forcément plus intelligent et habile que sa créature, quelle
que soit l’intelligence de cette dernière.
Alors le diable est destiné à perdre la partie. Il ne peut pas gagner contre son Créateur.”
Et
pourtant... Le désavantage
du Bon Dieu était bien visible. Alors
je me suis mis à regarder mon Créateur avec des yeux anxieux, suppliants
et..., oui, j’étais comme un enfant qui regarde son père, il le sait tout
puissant, et malgré tout le voit perdre du terrain devant un mystérieux
adversaire vêtu de noir. Le
pire est qu’à chaque fois que le jeu obligeait mon père à céder l’une de
ses pièces si précieuses, je le voyais pleurer, ou presque.
L’enfant que j’étais se révoltait à l’idée de voir son père si beau
perdre du terrain devant un adversaire si laid. Je découvrais l’existence de la mort,
et je souffrais de sa laideur, de sa cruauté.
Selon ma logique la mort n’avait pas le droit de l’emporter sur la
vie, mais le contraire était en train de se produire. Je le voyais bien, cela se déroulait sous
mes yeux. [113] Tout petit que j’étais, j’avais besoin
d’un secours, d’une explication, d’une lumière, de façon à repousser un
doute aussi atroce et écrasant...
N’en pouvant plus, je me suis mis à supplier:
“Mais
voyons, papa! Ne vous laissez pas
battre! Faites quelque chose. N’êtes-vous pas le Tout-puissant? N’êtes-vous pas le Bon Dieu? Ce n’est pas à vous de perdre. Il faut que vous gagniez. Je veux que vous
gagniez.”
Silence,
puis encore silence. Alors,
sans trop savoir pourquoi mes yeux se sont mis à fixer l’échiquier, et tout
à coup… tiens, la voilà l’explication!
J’ai remarqué que les pièces avec lesquelles mon Père menait son
jeu étaient toutes douées de liberté, si bien que certaines d’entre elles,
se croyant en position de désavantage, se déplaçaient toutes seules vers
un carré voisin, et même plus loin.
Ce manque de confiance et d’abandon finissait par entraîner leur
perte. [114] Mon Papa avait beau être le Tout-puissant!
La liberté qu’exigeait la loi de son amour à l’égard de toutes ses
pièces rendait son jeu extrêmement vulnérable face au camp adverse, où la
loi de la peur maintenait chaque pièce solidement ancrée au carré choisi
par l’intelligence diabolique de l’Adversaire.
À
ce moment je suis revenu de ce côté-ci de la réalité, et la voix silencieuse m’a
demandé: “Mon cher petit pion, te souviens-tu d’avoir déjà lu un texte qui
disait que “quoi qu’il arrive Je rebâtirai mon Église”? Oui, je m’en souvenais, mais pas des
mots exacts. Alors je les ai
cherchés, et je les ai trouvés à la page 118 du livret: “Le grand message
d’amour”. J’ai donc relu très
attentivement ce message, et il disait:
“Le
monde moderne renouvelle ma Passion! Cependant, même si tous mes Prêtres me
quittaient, comme mes Disciples ont fait lors de ma crucifixion sur le Golgotha,
même si Je restais avec seulement un seul d’entre eux, comme je suis resté seul
avec Jean, eh bien, à travers celui-là Je renouvellerai le
monde!”
(19 mars 1969).
Ce
texte m’a fait comprendre que la victoire finale appartient à Dieu, mais qu’au
cours de la partie on peut avoir des hauts et des bas qui sont dus aux
conditions que le chrétien adulte est en mesure de connaître.
Je
réfléchissais sur ce que je venais de vivre. Je savais que les messages prophétiques
que je manipulais étaient comme les morceaux d’un puzzle que je m’efforçais
de reconstituer, et que dans ma boîte, qui était ma banque de messages,
il y en avait qui n’étaient pas d’origine divine, car malgré toute leur
apparence de vérité, ils n’allaient bien nulle part. [115] Mais ce dernier message était sûrement
d’origine divine car je ne lui trouvais aucun défaut. Il épousait à la perfection les morceaux
que j’avais déjà reconnus comme valides, et placés patiemment à l’endroit
qui leur convenait.
Je
m’attendais à un commentaire de la part de la voix silencieuse, mais je n’en ai
pas eu. Sans doute que les images
qui venaient de traverser mon esprit étaient suffisamment claires et éloquentes
par elles-mêmes. Pour moi elles
l’étaient, mais pour les autres? Je
sentais que malgré leur puissance et leur clarté, ces images n’auraient pas
réussi à convaincre tout le monde.
Alors je m’interrogeais sur ce qui empêche certaines personnes de se
déclarer satisfaites des explications fournies par la Providence. Or voici la réponse que la voix
immatérielle m’a suggérée:
“Il
y a une différence énorme entre les personnes qu’un rien peut contenter, et
celles qui au contraire ne se contentent jamais de rien. Les premières ont une âme de bonne
volonté, et elles croient à la Providence.
Elles sont comme des fillettes dociles qui inventent leur bonheur à
partir de ce qu’elles reçoivent des mains des adultes. Les deuxièmes, au contraire, ont une âme
qui ressemble à celle des contestataires professionnels. Rien ne parvient à les convaincre de
choisir la Vérité lorsque celle-ci leur est proposée. Pour ces personnes tout est prétexte
pour nier la Vérité, comme si la Vérité n’avait pas le droit
d’exister.
Par
exemple, si un témoin de la Vérité ne donne pas son nom, son témoignage n’est
pas recevable, mais s’il le donne, c’est son nom qui n’est pas recevable. Si un livre qui témoigne de la Vérité se
présente avec “Imprimatur”, c’est du vieux paternalisme, mais s’il se présente
sans “Imprimatur”, malheur à celui qui a osé le diffuser dans cet état!
”
À
ces conditions, me suis-je dit, il vaut mieux que je poursuive mon chemin
sans autres délais, que je suive le conseil que Virgile donnait à son cher
compagnon, Dante Alighieri, au cours du voyage qu’ils ont effectué dans
les méandres de l’enfer: “Évitons de parler d’eux, mais regarde, et passe”.
[116]
Image 3
L’amour à son
meilleur.
Ayant
appris par Luisa Piccarreta qu’au cours de l’Ère nouvelle nous serions capables
d’aimer de la bonne façon, j’avais hâte de savoir comment cet amour nouveau
serait fait. Or voilà qu’un beau
jour j’ai aperçu en esprit trois couples de nouveaux mariés. Les trois étaient dans leur période dite
lune de miel. Dans chaque
couple les deux époux se témoignaient les mêmes gestes d’affection,
d’attachement, de passion amoureuse, mais quand j’ai eu le privilège de “voir”
ce qui se passait à l’intérieur de leur âme, j’ai constaté que, malgré leurs
gestes apparemment identiques, les trois couples ne s’aimaient pas de la même
façon.
Les
époux du premier couple s’aimaient de façon tendre et passionnée, mais uniquement
par suite du besoin instinctif que l’être humain a de RECEVOIR de l’amour.
Les époux du deuxième couple s’aimaient de façon tendre et passionnée
aussi, mais en plus de s’aimer par suite du besoin instinctif de recevoir
de l’amour, ils s’aimaient aussi par suite d’un besoin supérieur, celui
de DONNER de l’amour. Les époux du troisième couple s’aimaient
eux aussi de façon tendre et passionnée, mais en plus de s’aimer par suite
du besoin de recevoir de l’amour et d’en donner, ils s’aimaient comme conséquence
d’un besoin très spécial, supérieur à tout: celui d’aimer Dieu ENSEMBLE.
[117]
J’avoue que l’image du
troisième couple m’a séduit. Leur
façon de s’aimer m’a permis de comprendre que l’amour humain est un amour créé,
et que les plus solides et véridiques des amours créés sont ceux qui acceptent
le moule, l’image, le reflet de l’Amour incréé. Je me suis dit: l’Amour incréé, c’est
Dieu, et Il est au centre de la communion des Saints. Plus les êtres qui sont autour de lui
sont en mesure de refléter son image comme des “miroirs”, et plus ils peuvent
relancer autour d’eux le même rayonnement que Lui, source première de
l’Amour.
Voilà
– me suis-je dit – voilà l’amour à son meilleur, celui qui conviendrait
parfaitement à la période que Luisa Piccarreta nous décrit comme étant celle
du triomphe du Vouloir divin en nous. [118]
Acte
de consécration à la Volonté divine [119]
« Ô
adorable et Divine Volonté, me voici devant l’immensité de votre lumière dans
l’espoir que ses portes s’ouvrent à moi.
J’aspire à y entrer pour que ma vie soit une réplique de la vôtre. Prosterné/e devant votre lumière, moi,
la moindre des créatures, je me place dans le groupe d’enfants de votre “Fiat”
suprême. J’invoque sur moi votre
lumière pour que disparaisse en moi tout ce qui ne vient pas de Vous. Ô Divine Volonté, que ma compréhension,
ma vie, mon regard ne soient plus les miens, mais les
vôtres, seulement les vôtres. Ô
lumière éternelle, que votre Volonté soit ma vie, le centre de mon intelligence,
le ravissement de mon cœur et de tout mon être. Je ne veux plus être habité/e par ma
volonté. Je la rejette pour que mon
cœur devienne un abri de paix, de bonheur, et d’amour. Avec la Volonté divine je serai toujours
heureux/se, rempli/e d’une force prodigieuse et d’une sainteté qui orientera
tout vers Dieu.
Prosterné/e,
je demande l’aide de la Très-sainte Trinité pour vivre dans le cloître de la
Volonté divine. Ainsi l’ordre
premier de la Création reviendra en moi, et je serai ce que la créature était
avant le Péché originel.
Céleste Mère
et Reine du “Fiat” divin, prenez-moi par la main, introduisez-moi dans la
lumière du Vouloir divin, soyez mon guide et la plus tendre des mères. Apprenez-moi à vivre dans l’ordre de ce
Vouloir divin, à l’intérieur de ses limites. Céleste Mère, je consacre mon être tout
entier à votre Cœur Immaculé.
Apprenez-moi la doctrine de la Volonté divine. J’écouterai vos leçons très
attentivement.
Couvrez-moi de
votre manteau pour empêcher que le serpent infernal entre dans mon Éden sacré,
me séduise, me fasse tomber dans le labyrinthe de la volonté humaine. Cœur de Jésus, que vos flammes me
brûlent, me consument, me nourrissent; qu’elles m’aident à cultiver en moi la
vie de la Volonté divine.
Saint
Joseph, protégez-moi. Serrez dans
vos mains les clés de ma volonté.
Prenez mon cœur pour toujours, ne me le rendez plus jamais. Je veux être sûr/e de ne pas quitter la
Volonté de Dieu.
Mon Ange gardien,
veillez sur moi. Défendez-moi. Aidez-moi. Que mon Éden fleurisse, et qu’il serve
de moyen à attirer tous les hommes dans le Royaume de la Volonté divine. Amen. »
Extrait du
livre: Témoins de la Croix, de JNSR. «Le monde est une barque à la coque
fendue, prenant l’eau de toutes parts.
Dieu ne peut laisser sa terre sombrer. Il va la retirer des mains des
tyrans. Sa création va subir la
transformation désirée, car la terre ne peut plus subir les contractions de son
enfantement. Sa délivrance est
proche.
Ses
douleurs causées par tant de souffrances humaines, par tant de désordre dans
l’harmonie de la nature, ses douleurs, ses pleurs, ses craintes, vont
cesser. La nouvelle terre va
naître, plus belle que jamais, des mains du Créateur, qui lui donnera la
perfection de son Rédempteur.
Enveloppée de l’Esprit purificateur elle deviendra par son souffle
vivifiant la terre des vivants, elle portera la vie: Dieu aura banni la mort à
jamais. Jointe au ciel, la terre
de Dieu deviendra paradis. Tout
sera renouvelé, comme neuf. Cieux
nouveaux, terre nouvelle baignant dans la connaissance de Dieu qui sera en tout,
pour tous et pour chacun.
L’harmonie régnera, l’amour triomphera. »
La
cause de béatification de Luisa Piccarreta a été introduite à Rome en 1994 par
l’archevêque du diocèse de Trani, Mgr Carmelo Cassati.
Dans sa lettre publique
du 19 novembre 1994, Mgr Cassati invite les témoins de miracles obtenus par
l’intercession de Luisa Piccarreta, à les faire connaître en écrivant au
postulateur de cette cause de béatification:
Mgr Felice Posa,
Casa Divina
Provvidenza,
70052 Bisceglie (Bari)
Italie.
ANONYME :
“Le grand message d’amour”; messages du Ciel à une religieuse
cloîtrée. Librairie Téqui, 53150
Saint Céneré, France. Librairie
Téqui, 82 rue Bonaparte, 75006, Paris, France. Ce livre a reçu l’Imprimatur.
Associazione del Divin
Volere, Via XX Settembre n. 157, 20099,
Sesto S. Giovanni, Milano (Italie). Cette Association a publié une
partie des écrits de Luisa Piccarreta dans de petits volumes, une
douzaine environ, ayant pour titre: Opere, et dans un livret
intitulé Passi Scelti sulla
Divina
Volontà. Celui-ci contient une page
introductive qui se lit: Rimini, 6 febbraio 1971. Sac. Amedeo Polverelli, Cens. Eccl.,
Imprimatur. In Curia
Vesc. Arimini, die 6-2-1971.
Can. Emilio Pasolini, Vicario Generale. Il
s’agit d’éditions hors
commerce.
Bible: Voir Gn
3, 24; Ap 20, 1-6; Is 11: 6-9; et Is
65:17-25.
CESHE, “Cercle Historique
et Scientifique” est une association internationale qui s’efforce de faire
connaître l’oeuvre du savant Fernand Crombette (1880-1970) qui, sous le pseudonyme
“un catholique français”, a éclairé d’un jour nouveau de nombreux domaines
de la connaissance, et notamment la Géographie, l’Histoire de l’Egypte,
la Chronologie antique, l’Astronomie et l’Exégèse. Le CESHE édite des Cahiers
qui présentent les diverses thèses de Fernand Crombette, et une revue trimestrielle
dont le titre est Science et Foi. Au besoin, consulter l’URL Internet: http://ceshe.chez.com/
Crombette, Fernand
(1880-1970). L’œuvre de Fernand
Crombette est vaste et remarquable.
L’auteur y aborde plusieurs disciplines contemporaines avec un esprit de
synthèse extraordinaire, et prouve l’inerrance scientifique et historique de la
Bible. La vision que Crombette nous
offre de la Création et du Monde Antique résulte conforme aux Livres
Saints. Au besoin, consulter
Internet à l’adresse:
http://ceshe.chez.com/crombette/travaux.htm
De
Parvulis, Johannes: Les Temps à
venir ; Éditions du Parvis, CH 1648, Hauteville, Suisse. Tél.: 0041 (0)26 915 93 93 ; fax: 0041 (0)26 915 93 99 ; adresse Internet:
http://www.parvis.ch ;
e-mail librairie@parvis.ch . On peut aussi lire ce livre sur Internet
sous le titre: Monde Nouveau Prophétisé, à l’adresse: http://www.parvulis.com/Documents/1-FRA-1.html
Fahy, Thomas M.:
Book of Glory.
Ce
livret est disponible chez : Center of the Divine Will, P.O. box 5, Ortega
Station, Jacksonville, Florida 32210, USA, Tel.: (904) 389-2426. Il existe aussi une
traduction française de ce livret, intitulée: Le Livre de Gloire;
disponible au Canada chez: L’Eau Vive, 11, rue St André Est, Gramby, Qc, J2G
8R8, Tél.: (450) 372-1161
Isaïe : La Nouvelle
Création. Voir la Bible: Is 11: 6-9; et Is
65:17-25.
Piccarreta, Luisa: Passi Scelti sulla Divina
Volontà.
Ce livret, rédigé en italien,
contient des passages écrits que L’Associazione del Divin Volere a
recueilli pour diffusion privée (hors commerce). À
la première page on peut lire: “ Pro manuscripto. A cura dell’Associazione del Divin Volere,
Milano. Rimini, 6 febbraio
1971. Sac. Amedeo Polverelli, Cens.
Eccl., Imprimatur.
In Curia Vesc. Arimini, die 6-2-1971. Can. Emilio Pasolini Vicario Generale”.
Piccarreta, Luisa: Opere. Ces livrets, environ une
douzaine, et rédigés en italien, ont été diffusés vers la fin des
années ’70 par l’Associazione del Divin Volere, et contiennent
environ un tiers des écrits de Luisa. Internet: bookofheaven.com/Italiano/MENU
GENERALE.htm
Saint
Jean
l’Évangéliste: Le
Millénaire de Paix.
(Voir: Ap 20, 5-6).
Sanguiao, Pablo-Martin: Luisa Piccarreta, la piccola
figlia della Divina Volontà; publié en 1992 par les Éditions Segno,
Udine, Italie. Consulter
l’adresse Internet: http://www.edizionisegno.it (Dans ce livret, rédigé en
italien, l’auteur nous parle de Luisa Piccarreta en s’appuyant sur de nombreux
extraits tirés des écrits de Luisa).
Sanguiao, Pablo-Martin: Vi annunzio una grande
gioia. Ce livret
contient 38 extraits choisis par l’auteur dans les cahiers de Luisa Piccarreta. Il existe une traduction
française de ce livret, intitulée: Je vous annonce une grande
joie. Elle est disponible
au Canada chez: L’Eau Vive, 11, rue St-André Est, Gramby, Qc, J2G 8R8, Tél.:
(450) 372-1161
Sevray Marie:
Divins Appels. Colloques divins confiés à Mme
Sevray. 204 pages; 1991. Éditions du Parvis, CH 1648, Hauteville,
Suisse. Tél.: 0041 (0)26 915 93 93 ; fax: 0041 (0)26 915 93 99 ; adresse Internet:
http://www.parvis.ch ;
e-mail librairie@parvis.ch .
“Stella
Maris”: révue mensuelle publiée par les Éditions du Parvis, CH 1648,
Hauteville, Suisse. Tél.: 0041 (0)26 915 93 93 ; fax: 0041 (0)26 915 93 99 ; adresse Internet:
http://www.parvis.ch ;
e-mail librairie@parvis.ch .
Valtorta, Maria
(1898-1947): I Quaderni.
La Valtorta a écrit aussi: L’Évangile tel qu’il m’a été
révélé. Éditeur: Centro Editoriale Valtortiano, Viale
Piscicelli, Isola-del-Liri, FR, Italie.
L’Internet de cet éditeur
est:
http://www.mariavaltorta.com/cev/pagine/francese/homefra.php
Vassula Ryden: La Vraie
Vie en Dieu, supplément n. 11. Éditions du Parvis, CH 1648, Hauteville,
Suisse. Tél.: 0041 (0)26 915 93 93 ; fax: 0041 (0)26 915 93 99 ; adresse Internet:
http://www.parvis.ch; e-mail librairie@parvis.ch .
Venturella, Carolina :
Puissance Divine d’Amour.
Éditeur: Centro per la
Glorificazione dello Spirito Santo, Via delle Piagge, n. 68, Palestrina, (Rome)
Italie. La Révérende Mère Carolina
Venturella, auteur des messages du Saint Esprit, est décédée en 1984, à
Palestrina (Rome). Internet:
http://www.spiritosanto.org/scritti/frames_it.htm
Ussher, James, ancien évêque
de Armagh et insigne exégète.
D’après lui la création d’Adam et Ève remonte à l’an 4004 avant J.C. Voir: Annals of the
World, formé de deux
volumes.
[1] Lorsque Jésus
parle avec Luisa Piccarreta, Il utilise l’expression Vouloir divin pour signifier: “L’action
concrète de la Volonté divine”,
ou “La Volonté divine en action”. Il y a donc une petite différence entre
Volonté divine et Vouloir divin, la première étant l’équivalent
d’un concept abstrait, le second la traduction concrète (ou version
concrète) de ce même concept. (V.
aussi les notes 47 et 109)
[2] L’un de ces témoins
est le Père capucin Bernardino Giuseppe Bucci. Il connaissait
Luisa à qui il rendait visite à l’occasion, car sa tante, Rosaria Bucci, était l’amie et la
servante volontaire de Luisa, avec qui elle partageait le travail de dentelle.
Après la mort de Luisa, Rosaria raconta
à son neveu que Pie X avait lui-même exhorté le Père Annibale à publier
tout ce qu’il pouvait des écrits de Luisa, en particulier L’Horloge
de la Passion. (La source
de ces renseignements se trouve dans le livret : “Luisa Piccarreta : recueil de mémoires”,
publié par le Père en 1980).
[3] Ce qui
concerne la vie et l’œuvre de Luisa Piccarreta
est traité au chapitre n. 3, sections # 1 et # 2.
[4] “Novelle Donne”
ici est une expression
qui signifie “nouvelle mise”, “nouvelle entente”, “nouveau contrat”.
[5] Le
Royaume messianique peut s’appeler aussi Royaume temporel du Christ. Il s’agit du Royaume terrestre que Dieu
a conçu pour nous donner un avant goût de son Royaume céleste. Cette vérité est présente dans presque
chaque page de l’Évangile.
[6] Maria Valtorta (1898 - 1947) est
une mystique italienne. Elle
a écrit les dix volumes de: “L’Évangile tel qu’il m’a été révélé”. Elle a écrit aussi d’autres livres dont
les trois volumes de “I Quaderni”, d’où provient cet extrait. (Vol.
1: 27-08-1943).
[7] Selon
Maria Valtorta l’anti-Christ qui viendra après le “Millénaire de Paix” sera
Satan lui-même (“Satan en soi”).
[8] Toujours
selon Maria Valtorta l’anti-Christ qui viendra avant le “Millénaire de Paix”,
sera une personne possédée par Satan (“Satan dans sa créature”).
[9] Hitler, Staline, etc. (“Satan dans les
précurseurs de sa créature”).
[10] D’après
la tradition catholique le Royaume messianique est le Royaume
temporel du Christ. (Au
besoin relire la note n. 5).
[11] Ce texte du 15 septembre 1922 a été publié
en italien par P. M. Sanguiao, dans: “Luisa Piccarreta, la piccola figlia della Divina Volontà”, p. 57.
[12] Cf.:
Ap 20, 1-6. Les prophètes disent
que ce Royaume pourrait s’étendre sur mille ans. Des renseignements supplémentaires au
sujet de la signification eschatologique de ce texte sont accessibles dans
le volume: Les Temps à venir; de
J. De Parvulis. (Éditions
du Parvis, CH 1648, Hauteville, Suisse).
Accessible aussi à l’adresse:
[13] Pour en
savoir plus sur cette question, lire la section intitulée: L’Équation
triple du Créateur trinitaire, qui se trouve dans le livre: Les Temps
à venir; ch. 1, section # 2. Voir la note
précédente.
[14] On sait
que le sang amène la vie dans le corps physique où il circule. Or la Volonté divine communiquait
à l’homme la Vie divine, comme si elle avait eu la puissance d’un
“sang” divin.
[15] Notre vie
actuelle est physique, intellectuelle, spirituelle, mais pas divine. Avec le Péché originel de nos Premiers
Parents nous avons perdu la Vie divine. Nos Premiers Parents ont préféré leur
propre volonté à la Volonté divine, leur propre “sang” au “sang”
divin, et cela nous a fait perdre la Vie divine. (Le “sang” d’Adam et Ève, corrompu par
le Péché originel, s’est communiqué par la suite à l’humanité entière).
[16] La chronologie
des étapes principales qui font l’histoire de l’humanité est présentée par
Jésus à Luisa Piccarreta en un résumé fort intéressant qui est reproduit
à la section # 4 du chapitre n. 3. Dans ce résumé Jésus confirme les thèses
de Fernand Crombette, et
aussi celle de Mgr James Ussher, ancien évêque de Armagh et insigne exégète,
selon laquelle la création d’Adam et Ève remonte à 4004 ans avant J.C.
[17] Nos divisions,
nos luttes, nos maladies, notre souffrance, notre mort… sont une conséquence
de la Faute originelle, mais nos fautes individuelles répétées les rendent
plus graves et plus néfastes.
[18] Est-ce
que cela signifie que la volonté humaine sera annihilée? Non. Je partage la réponse qui paraît dans
le livre de Thomas M. Fahy: Book of Glory, et qui se lit
comme suit: «Une telle idée serait une erreur théologique grave. La volonté humaine doit absolument exister,
sans quoi nous ne serions plus des êtres humains. … » (Question-réponse n. 104, citée à la fin
de ce livre, dans l’appendice).
[19] Mère Carolina
Venturella, une religieuse italienne que Jésus appelait parfois la “Pauvre
Âme”, aurait reçu de Jésus des messages prophétiques selon lesquels l’Ère
du Saint-Esprit, qui est imminente, débutera par une Grande Pentecôte, dite
“Pentecôte Universelle”. Cette
Pentecôte marquera le début d’une spectaculaire résurrection de l’Église
catholique, et donc de l’humanité entière à travers elle. Suite à ces révélations, un mouvement
de piété populaire s’est organisé en Italie.
(Ce mouvement est à l’origine d’un projet grandiose, la construction
d’un temple dédié à l’Esprit Saint.
Le tout se passe à Palestrina, une petite ville d’Italie située aux
environs de Rome).
[20] Les âmes
qui souhaitent entrer dans la salle des noces (le Royaume messianique)
s’arrangent pour maintenir allumée la lampe de leur Foi.
Comment expliquer que certaines des jeunes filles, les cinq qui étaient
sages, songent à prendre de l’huile en réserve, alors que les autres n’y
pensent pas? Tout s’explique par la présence ou par
l’absence d’un ingrédient miraculeux qui s’appelle “amour”.
[21] Offrir
à Dieu notre volonté humaine en sacrifice d’holocauste, c’est un peu refaire
le geste d’Abraham, qui prouva à Dieu qu’il était prêt à lui offrir ce qu’il
possédait de plus cher et de plus précieux: son fils unique, Isaac. (Le terme holocauste n’est pas sans nous
rappeler les holocaustes d’animaux – sacrifices d’animaux – que les Juifs
offraient à Dieu dans l’ancien Temple de Jérusalem).
[22] Vivre au
paradis terrestre comme citoyen, qu’est-ce que cela comporte, ou pourrait
comporter? Nous savons que
les âmes qui vivent au paradis céleste vivent unies à Dieu et unies entre
elles, et que leur état de bonheur vient de cette merveilleuse union réciproque,
laquelle est basée sur une volonté unique.
Selon le même principe, si tous les habitants de la Terre vivaient
en utilisant la même volonté que leur voisin, personne ne serait tenté d’agir
contre son voisin (ce serait agir contre soi-même). Le résultat logique serait l’unité et
la paix dans le monde, surtout si cette volonté commune était d’origine
divine plutôt qu’humaine. Or
Dieu sait que pour unifier des êtres humains de façon efficace, l’unification
des volontés individuelles ne peut être forcée.
Elle doit être proposée, ce qui est typique de l’amour. L’accueil aussi est censé s’effectuer
dans l’amour et la liberté. (L’union
fait la force, mais une véritable union ne se réalise qu’à travers l’amour).
[23] St Pierre
dit dans sa 2e épître que nous allons partager la nature divine. St Augustin dit: “Si Dieu s’est humilié
pour devenir homme, c’est pour exalter les hommes et en faire des Dieux”. Et dans l’Évangile de Jean, au verset
34 du ch. 10, nous pouvons lire: «Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit
dans votre loi: “J’ai dit: Vous êtes des dieux.”? »
[24] Rien
n’empêche une personne de commencer tout de suite à vivre selon cet idéal.
Un arbre a bien droit à ses prémices.
(Au besoin, voir aussi la note 18, et la note 52).
[25] La perfection
originelle de l’être humain est celle que l’homme possédait au moment
de sa création, avant que le Péché originel ne soit commis. Elle pourrait être appelée aussi: perfection
primordiale.
[26] Jn: 3:
3.
[27] Le Christ
s’est offert en sacrifice d’holocauste re pourrait pour l’avènement de son
Royaume. (Les biblistes appellent
ce Royaume: “Royaume mes-sianique”. Il est temporel, c’est-à-dire réalisable
dès cette terre).
[28] Non seulement
Luisa Piccarreta mais tous les prophètes chrétiens contemporains, y compris
Carolina Venturella et Vassula Ryden, disent que cet événement est imminent.
Assez récemment Jésus aurait donné à Vassula Ryden le message suivant:
«Moi qui suis l’auteur d’inestimables merveilles, Je suis sur le point
d’ouvrir les cieux, et de vous faire connaître le mystère de mon dessein:
l’effusion de mon Saint-Esprit. C’est la promesse qui est dans les Écritures.
Mon Esprit agira sur ma création comme jamais auparavant.
Il l’élèvera vers le ciel de toutes les manières. Il amènera aussi près que possible du
ciel tout ce qui est sur la terre.»
(Cf.: “La Vraie Vie en Dieu”, …).
[29] La perfection
humaine initiale, ou primordiale, est celle que l’homme avait en lui avant
le Péché originel.
[30] Le propre de
la Volonté divine, c’est d’être unifiante, alors que le propre de
la volonté humaine est le contraire: de par son individualisme elle ne fait
qu’engendrer divisions, jalousies, guerres, souffrances, surtout si l’orgueil
s’ajoute par-dessus tout le reste.
[31] Le Royaume
de Dieu ne saurait être fondé sur des divisions, ce qui explique que
les personnes qui ne veulent pas que le Vouloir divin remplace leur vouloir
humain ne pourront pas être admises au Royaume messianique.
[32] Pour avoir
une réponse plus détaillée au sujet du Plan de Dieu, voir le livre
de J. De Parvulis, Les Temps à Venir, ch. 1, sect. # 2: L’Équation
triple du Créateur trinitaire.
(Disponible aussi sur Internet à: http://www.parvulis.com/Documents/1-main-fr-MNP.htm#N_2_
).
[33] Après
sa résurrection, le Christ avait un corps glorieux. Il en sera de même pour chaque nouveau
ressuscité.
tre
jugés dignes de ce Royaume)t est-il rattaché? du Christe, la Nouvelle Église.[34] L’homme qui accepte
cette vie comme venant de Dieu repousse d’emblée toute idée meurtrière et
suicidaire.
[35] L’être qui croit
à la Rédemption opérée par le Christ et l’accepte, devient vivant
au sens spirituel. Son âme
reçoit la vie
spirituelle comme une ampoule électrique reçoit l’énergie électrique qui
l’allume. (La Foi c’est l’énergie
électrique; la Vie qui s’en dégage c’est la lumière…).
[36] Les
humains ont perdu même le souvenir de cette forme de Vie parce que
le jour où Adam et Ève ont été chassés du Paradis terrestre Dieu a verrouillé
les portes de l’Éden, et placé à cet endroit deux Chérubins chargés d’empêcher
tout contact indu entre le monde du surnaturel (l’au-delà) et le monde naturel
(le monde d’ici-bas). (Gn 3,
24).
[37] Si
nous considérons que la vie physique est précieuse, et que la vie
spirituelle l’est encore plus, que dire de la vie divine! (Voir ch. 3, section # 1, note n. 76).
[38] Dans
la résurrection du Corps mystique du Christ est comprise la résurrection
de l’humanité entière.
[39] Au besoin, lire
le début du 20e chapitre de l’Apocalypse: “C’est la première résurrection. Heureux
et saints ceux qui seront admis à la première résurrection! La seconde mort n’aura pas de pouvoir
sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, avec qui ils régneront
pendant mille ans”. (Ap: 20, 5-6).
[40] Comme
toute résurrection, celle-ci implique une mort préalable. Comme le Christ est mort, l’Église aussi
mourra (ses structures matérielles s’effondreront) mais vu que Jésus a dit:
“Les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle…”, nous savons
qu’elle ressuscitera dans un corps semblable à celui qu’avait le Christ
après sa résurrection. (Cette
résurrection marquera le commencement du Royaume messianique).
[41] La Volonté divine
doit être greffée à notre âme à la place de la nôtre. “Greffe mystique” peut donc signifier
“remplacement par le moyen d’une greffe que Dieu réalisera en nous de façon
mystique ”. (Pour plus d’explications,
consulter la section # 1 du ch. 2).
[42] Notre divinisation
se fera lorsque nous accepterons de vivre avec le Vouloir divin à
la place du nôtre, et pour l’éternité. (L’homme n’est divinisé que si le Vouloir
divin est greffé en lui).
[43] Il
n’y a que l’amour qui soit
susceptible de gérer la Puissance divine dans l’unité. Vu que l’amour se nourrit de liberté
il est important pour Dieu que les futurs habitants de son Royaume, le Royaume
messianique, y adhèrent de façon volontaire, non par obligation.
En d’autres mots: pour que la Puissance divine demeure ce
qu’elle est, la communion des Saints entre eux et avec Dieu doit être à
l’image de l’Unité trinitaire, c’est-à-dire totale et absolue.
Cette Unité se réalise dans l’amour, elle en est le fruit.
[44] Pour
pouvoir se préparer à la divinisation il serait souhaitable que chaque individu
connaisse les messages que Dieu a envoyés au monde par l’entremise de Luisa
Piccarreta, à qui Dieu a réservé l’appellatif de: “Première des enfants
de lumière de la Seconde Génération”.
(Voir aussi au chapitre 3, la section # 2).
[45] Cette
“récolte” n’est pas celle de la Fin du Monde mais celle de la “Fin des Temps”.
Les deux se ressemblent mais ne sont pas la même chose.
La Fin du Monde est censée arriver juste après le Royaume
messianique, la “Fin des Temps” juste avant le Royaume messianique.
[46] Cette note en
est une de synthèse. Monothéisme
signifie qu’il n’y a qu’un seul Dieu, mais l’homme ordinaire se demande:
Comment Dieu est-Il unique si en lui cohabitent trois Personnes?
Personnellement je vois la chose ainsi: L’unicité de Dieu vient du
fait que les trois “Personnes” divines, tout en étant bien distinctes, partagent
entre elles la même Volonté. (Elles
la partagent à la perfection, car l’amour qui les habite est parfait). On peut donc dire qu’en raison de cette
Volonté qui est unique,
et partagée à la perfection, les trois Personnes divines sont
Un seul Dieu. Par exemple: Ce que veut le Père
est aussi voulu par le Fils et par le Saint-Esprit; ce que veut le Fils
est aussi voulu par le Père et par le Saint-Esprit; ce que veut le Saint-Esprit
est voulu aussi par le Père et par le Fils.
Poussons le
raisonnement un peu plus loin pour l’appliquer aux êtres humains. La logique veut que la Volonté divine et la Puissance divine soient inséparables,
si bien que les hommes qui adopteraient la Volonté divine adopteraient
aussi la Puissance divine qui la suit. Étant donné que Dieu ne peut se
permettre de partager sa Vie avec des fils adoptifs qui abuseraient de sa
Puissance divine, si un homme veut partager avec Dieu la Volonté
divine il faut qu’il soit rempli d’amour, comme son Dieu, à l’image de
Dieu. L’amour unit les êtres, alors
que l’égoïsme et la haine les séparent.
[47] En
langue italienne le “Volere divino” (en français: Vouloir divin) est la
Volonté divine en action, tel qu’expliqué à la note n. 1. Le terme Volition divine n’est pas bien choisi
ni pour traduire “VolontÀ divina”, ni pour traduire
“Volere divino”. Malheureuse-ment des traducteurs improvisés, autant en anglais
qu’en français, ont employé ce terme très abondamment
et à toutes les sauces. (Les
traductions réalisées en français entre 1995 et 2002, à Montréal, Canada,
l’ont été à partir des traductions américaines du groupe de St Cloud, Florida,
que Mgr Carmelo Cassati, évêque de Trani, avait précédemment déjà désavouées
à cause de leur piètre qualité. V.
les notes 1 et 109).
[48] Au
besoin, lire en appendice le récit contenant l’explication imagée de la
différence qui existe entre faire
la Volonté divine et vivre
en elle.
[49] Le
Royaume messianique sera comme un paradis terrestre. Or pour vivre au paradis l’homme doit
être habité par la Volonté divine, être comme Adam et Ève étaient avant le Péché originel.
[50] De
même que pour honorer la volonté de Dieu le Père, Abraham a accepté de donner
la vie d’Isaac, son fils unique, ainsi de même Jésus a accepté de donner
sa propre vie.
[51] Plus il
y a de personnes divinisées dans un corps social, plus ce corps ressemble
au Christ ressuscité (au Corps glorieux du Christ ressuscité). De même que le corps humain est sain lorsque
toutes les cellules qui le composent sont saines, de même le Corps mystique
est divinisé lorsque toutes les personnes qui le composent sont divinisées.
[52] Notre
volonté humaine, héritage du Péché originel, pourrait être comparée à une
branche sauvage qu’il vaut mieux remplacer. Pour “couper” cette branche – nous la
coupons en vue de la “greffe” divine que Dieu promet de pratiquer en nous
mystiquement – il suffit de formuler mentalement une prière spontanée de
donation (V. la note 24) ou de réciter l’Acte de consécration à la Volonté
divine qui se trouve à la fin du livret.
[53] Nous savons que l’homme est fait à limage
de Dieu, et dans l’homme il y a effectivement trois dimensions, unifiées
au point de former un tout unique.
Ces trois dimensions sont: 1) Intelligence, ou capacité de discerner, 2) Volonté,
ou capacité de décider,
3) Action, ou capacité d’agir. Le choix de vivre dans le Vouloir divin
se fait par le concours des trois. Cela, à mon avis, se produit de la façon
suivante:
#
1. - L’intelligence de la personne intervient pour discerner. Au moment de la prise de contact avec le
message sur la Volonté divine la personne utilise son discernement pour
évaluer le message, important ou pas.
Si dans la personne il y a de l’humilité, cette personne finit par
reconnaître la valeur du message.
Elle finit par se rendre compte que les volontés humaines en général, et
sa propre volonté en particulier, sont comme des pousses sauvages qui
gagneraient à être remplacées par des “pousses divines”. L’humilité joue un grand
rôle à ce stade. Sans humilité,
l’intelligence de la personne n’est pas en mesure de percevoir les avantages
offerts par la “greffe mystique”.
(On sait que “l’orgueil rend l’esprit aveugle”).
#
2. - La volonté de la personne intervient pour décider quoi faire. La décision concerne le message, que
l’intelligence a déjà jugé important ou pas. La volonté décide si elle veut agir ou
rester inactive sur ce plan. Si le
message l’a vraiment attirée, elle est prête à faire un effort et même des
sacrifices pour le mettre en pratique.
Pour ressembler à Jésus (une folie aux yeux du monde) elle est même prête
à renoncer à elle-même. À ce
stade c’est l’amour qui joue le plus grand rôle. Au lieu de nous pousser vers nous-mêmes,
l’amour nous pousse vers Dieu et vers les autres.
#
3. - La personne tout entière intervient
pour agir. À ce stade la personne agit. La décision prise devient action
concrète totale, même physique. La
personne prie Dieu, lui parle avec amour, lui dit d’accepter l’offrande qu’elle
lui fait, etc. À ce stade c’est
la persévérance qui joue le plus grand rôle, et Dieu finit par
répondre à l’âme qui persévère. Il
répond par des signes toujours plus clairs. Soudainement la Pentecôte d’Amour
vient changer la personne qui s’est préparée à ce changement.
[54] La
portée de cet acte, j’en suis sûr, équivaut à celle du Péché originel,
mais en sens contraire afin de neutraliser les effets délétères de celui-ci.
(Il faut que notre acte de donation soit le fruit d’un amour sincère,
non de la peur, ou d’un calcul mental teinté d’égoïsme).
[55] Ce
texte se trouve en version originale italienne, aux pages 59-60 du livre:
“Luisa Piccarreta, la piccola figlia della Divina
Volontà”. L’auteur dudit livret, le révérend Pablo-Martin
Sanguiao, l’a pris dans le cahier n. 14 de Luisa, à la date du 16 juillet
1922.
[56] Jésus
appelle Luisa: “Première des Enfants de lumière de la Seconde Génération”.
Il est évident que la “Première Génération des Enfants de
lumière” est formée par les Justes de l’A. T. et par les Saints du N. T., et que la “Seconde
Génération …” est celle des personnes qui choisiront de vivre dans la
Divine Volonté, et qui par conséquent seront admissibles au Royaume
messianique. (Il nous était
difficile avant aujourd’hui de comprendre ce que Jésus voulait dire par
les paroles: “Cette génération
ne passera pas, que tout cela n’arrive” – Mt 24, 30, et Mc 13, 30 – mais à la lumière de cette révélation tout devient
plus clair).
[57]
Cf.: “Stella Maris”, mai 1999, p. 23.
[58] Ce
message fait partie des dictées reçues par Vassula Ryden entre le 21 mai
1997 et le 22 juin 1998. (V.
“La Vraie Vie en Dieu”, supplément n. 11, pp. 61-64). Vassula vit à Rome depuis 1997. La mission que Dieu lui a confiée concerne
la réunification des Églises chrétiennes. Bien que de foi orthodoxe elle n’hésite
pas à publier les messages que Jésus lui donne, et qui invitent les chrétiens
de toutes dénominations à demeurer fidèles au magistère de Jean-Paul Il. Cela lui attire beaucoup d’ennemis. Sa situation fait penser aux paroles de
Jésus: “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi”.
[59] Le
Royaume messianique ne saurait exister sans la présence du Vouloir
divin dans les êtres qui l’habitent.
(Le Vouloir divin a pour effet de transformer en Paradis le
terrain où il s’implante, l’âme d’un individu ou celle d’une collectivité).
[60] “Fiat”
est un mot latin qui signifie: “Que cela soit”. Exemple: “Fiat lux” = “Que la lumière
soit”. (Luisa ne savait pas
le latin – elle n’avait que deux ans d’école primaire – mais Jésus l’instruisait
au fur et à mesure des besoins).
[61] Nous savons
que les trois Volontés des Personnes Trinitaires forment l’équivalent d’une
seule et unique Volonté, cela grâce à l’amour parfait qui unit les Trois.
En raison de cette perfection d’unité nous pouvons dire qu’il n’y
a qu’un seul Dieu, et non trois. (Voir
les notes 30 et 46).
[62] La terminologie
du N. T. n’est pas identique à celle de l’A. T. Par exemple, on parle des “Saints
du N. T.”, mais des “Justes de l’A. T.”.
[63] Isaïe décrit
cette ère comme le résultat d’une “Nouvelle Création”. (Voir: Is 11: 6-9; et Is 65:17-25: “La
Nouvelle Création”).
[64] La Fin
des Temps, c’est la Fin des Temps que la Race juive a dû vivre en exil
à partir de l’année 70 après J.C.
(PETITE DIGRESSION: L’expression Fin des Temps est liée à
l’histoire du Peuple juif. En
l’année 70 après J.C. les légions romaines ont pris Jérusalem, détruit le
Temple de Salomon, et obligé les rescapés juifs à s’exiler. La somme des siècles que les Juifs ont
dû passer en exil après ces événements constitue le “Temps des Païens” ou
“Temps des Nations” païennes, (Lc 21, 24). Puisque ce temps achève – car en 1948
les Juifs ont pu rentrer à Jérusalem et réorganiser leur ancien État – cela
signifie que les Juifs sont maintenant rendus à la fin des Temps qu’ils
ont dû passer en exil, au sein des nations dites païennes”. Cette Fin des Temps est une étape
très importante pour le Peuple juif, mais aussi pour l’humanité entière. FIN DE LA DIGRESSION).
[65] Au besoin,
voir plus loin les sections # 1 et # 4 du 3e chapitre, surtout la section
# 4: “Luisa Piccarreta: Jésus lui révèle l’âge véritable de l’humanité”.
[66] Maria Valtorta
(1897-1961) peut être considérée comme un instrument de Dieu malgré l’incompréhension
de plusieurs. Non seulement
elle nous fait aimer davantage les Évangiles grâce aux dix volumes de: “L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé”, mais en plus elle nous aide à comprendre
le livre de l’Apocalypse, à travers les instructions surnaturelles des trois
gros volumes intitulés: “I Quaderni”.
[67] “Satan
en soi”. Dans les écrits de
Maria Valtorta: “I Quaderni”, il est dit que l’anti-Christ qui viendra
à la fin du “Millénaire de Paix” sera “Satan en personne”.
[68] “Satan
dans sa créature humaine”. Dans
les écrits de Maria Valtorta: “I Quaderni”, il est dit que l’anti-Christ
qui doit venir juste avant le “Millénaire de Paix” sera une personne “possédée
par Satan”.
[69] En lisant
“I Quaderni”, on comprend que les précurseurs de la créature de Satan
(l’anti-Christ) sont assez nombreux, et que Hitler en était un. Au sujet du temps présent Jésus ajoute
ceci: Jésus à Maria Valtorta: “Je me dois de vous faire savoir
que Satan a demandé votre évaluation, et l’évidence montre que vous êtes
aussi corrompus qu’au temps du Déluge, avec une augmentation de culpabilité
due au fait que vous avez eu le Christ et son Église, tandis que les contemporains
de Noé ne les ont pas eus. [...] La Présente sélection, qui tire à sa fin
[2e guerre mondiale] est une des premières parmi celles qui sont
destinées a séparer les bons des mauvais.
Malheureusement la récolte des élus est petite par rapport à l’autre.
Lorsque le Christ viendra pour vaincre son Adversaire dans la Personne
de son Prophète, il trouvera bien peu de personnes marquées dans leur esprit
du signe de la Croix.” (Maria
Valtorta: “I Quaderni”, vol. I, p.
183).
[70] Ap 20, 1-6: “Le Millénaire de Paix”.
Ce texte peut aussi
être lu au premier chapitre de ce livre (au début de la section # 1).
[71] Pablo-Martin Sanguiao: “Vi annuncio
una grande gioia”, pp. 21-23. L’auteur a pris
cet extrait dans le cahier n. 19 de Luisa.
[72] Idem, p.
28. Cet extrait vient
du cahier n. 12 de Luisa.
[73] Cette expression
nous aide à comprendre qu’au moment de nous créer “à son image”, Dieu a
agi par amour. Étant donc conçus
par l’Amour, et aussi “à l’image” de cet Amour, nous ne pouvons pas réaliser
notre bonheur réel loin de cet Amour.
(Saint Augustin a écrit: “Tu nous a créés pour Toi, Seigneur, et
notre esprit n’est pas tranquille tant qu’il ne se repose en Toi”).
[74] Une partie du
contenu de ce chapitre est aussi présente dans le livre de J. De Parvulis:
“Les Temps à venir”.
[75] Ces phénomènes
surprenants étaient de nature mystique, et venaient du fait que Luisa s’était
volontairement offerte à Dieu comme âme victime. Ce phénomène de nourriture, comme celui
de sa rigidité nocturne périodique, étaient liés à la mission que Dieu lui
avait confiée, sauf que personne ne pouvait l’admettre, d’où les multiples
incompréhensions.
[76] C’est la grâce
des grâces. C’est l’équivalent
d’une troisième naissance, conçue pour couronner les deux qui l’ont précédée,
et qui sont: 1) naissance physique et 2) naissance spirituelle.
Si
on considère précieux le don de la vie physique et ultra précieux le don de la
vie spirituelle, que dire du don de la Volonté divine! Ce troisième don nous fait renaître à la
Vie divine, celle-là même que l’homme s’est aliénée par le Péché
originel. (Relire au besoin la section # 5: Notre vie en trois
naissances, au premier chapitre).
[77] On dirait que
plus les projets de Dieu sont grandioses, plus les acteurs choisis pour
les mener à terme sont petits, humbles, effacés, silencieux. Est-ce possible que Dieu le fasse par
exprès? Que Corato soit une
version récente de l’ancienne Bethléem?
Nous savons que c’est à partir de la grotte de Bethléem, une petitesse
presque absolue, que Dieu a inauguré le Règne de son deuxième “Fiat”, le
“Fiat” de la Rédemption. De
même, tout laisse croire que le troisième “Fiat” de Dieu ait été lui aussi
inauguré à partir d’une petitesse presque absolue, Corato. Le 8 septembre 1889, à Corato, Luisa a
reçu du Père Éternel le don de la Divine Volonté.
[78] Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta,
la piccola figlia della Divina Volontà”, pp. 40-41.
[79] Idem, p. 29.
[80] Idem, p. 16.
(L’auteur a pris cet extrait dans le cahier n. 12 de Luisa, à la
date du 23 mars 1921).
[81] “Stella Maris”, mai 1999 (n. 348), p.
21.
[82] Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta,
la piccola figlia della Divina Volontà”, p. 47. L’auteur a pris
cet extrait dans le cahier n. 36 de Luisa, à la date du 19 mai 1938.
[83]
“Stella Maris”, mai 1999 (n. 348), p. 22.
[84] Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta,
la piccola figlia della Divina Volontà”, p. 49. L’auteur a pris
cet extrait dans le cahier n. 36 de Luisa, à la date du 11 juillet 1938.
[85] Idem, p.
110. L’auteur l’aurait pris
dans le cahier n. 15 de Luisa, à la date du 20 avril 1923.
[86] Idem, pp. 100-101. L’auteur a pris cet extrait dans le cahier
n. 13 de Luisa, à la date du 19 novembre 1921.
[87] Idem, p. 109. L’auteur l’aurait pris dans le cahier
n. 15 de Luisa, à la date du 20 avril 1923.
[88] Au besoin, revoir
la note n. 55.
[89] Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta,
la piccola figlia della Divina Volontà”, pp. 105-106. L’auteur a pris
ce dialogue dans le cahier n. 14 de Luisa, à la date du 6 octobre 1922.
[90] Le 19 novembre
1921.
[91] Jésus a
renoué la volonté humaine à la Volonté divine, non seulement la sienne mais
aussi celle des humains qui plus tard le reconnaîtront et l’accepteront
comme Messie et sauveur.
[92] Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta,
la piccola figlia della Divina Volontà”, pp. 102-104. L’auteur a pris
ce dialogue dans le cahier n. 13 de Luisa, à la date du 26 novembre 1921.
[93] Idem, p. 60. L’auteur a pris cet extrait dans le cahier
n. 14 de Luisa, à la date du 16 juillet 1922.
[94] Idem, pp. 112-113. L’auteur a pris ce dialogue dans le cahier
n. 16 de Luisa, à la date du 20 février 1924.
[95] Idem, pp. 115-116. L’auteur a pris ce dialogue dans le cahier
n. 17 de Luisa, à la date du 1 mai 1925.
[96] Idem, pp. 109-110. L’auteur a pris ce dialogue dans le cahier
n. 15 de Luisa, à la date du 20 avril 1923.
[97] Passi Scelti sulla Divina Volontà;
p. 60-62. Ce livret est rédigé
en italien. À la première page on peut lire: “ Pro
manuscripto. A cura dell’Associazione
del Divin Volere, Milano. Arimini, 6 febbraio 1971. Sac. Amedeo Polverelli Cens. Eccl. Imprimatur.
In Curia Vesc. Arimini, die 6-2-1971.
Can. Emilio Pasolini Vicario Generale”.
[98] Idem; p. 69-75.
[99] Idem: pp. 62-69.
[100] Luisa Piccarreta: Opere, vol VI;
pp. 72-73. Ce livret est une
édition Pro manuscripto qui contient la version originale
italienne de ce texte. Il
a été diffusé en 1977 par l’ “Associazione del Divin Volere”, sise à Sesto-San-Giovanni,
Milano (Italie).
[101] Don Pablo-Martin: “Vi annunzio una
grande gioia”. Ce
livret hors commerce contient 38 extraits choisis par l’auteur dans les
cahiers de Luisa Piccarreta. L’extrait: Appel du Roi divin
qui promulgue le Règne de sa Volonté, fait partie
des pages introductives.
[102] Idem, extrait n.
30. Cet extrait porte la
date du 26 mai 1928.
[103] Idem,
extrait n. 31. Cet extrait
porte la date du 21 sept. 1923.
[104] Idem,
extrait n. 38. Cet extrait
porte la date du 15 janv. 1945.
[105]
Pablo-Martin Sanguiao: “Luisa Piccarreta, la piccola figlia della
Divina Volontà”, pp. 51-52. L’auteur a pris
ce dialogue dans le cahier n. 16 de Luisa, à la date du 10 février 1924.
[106] Idem, pp.
65-66. L’auteur a pris
ce dialogue dans le cahier n. 35 de Luisa, à la date du 7 novembre 1937.
[107] Idem, p. 54. L’auteur a pris ce dialogue dans le cahier
n. 14 de Luisa, à la date du 14 février 1922.
[108] Cette
“naissance” à la Vie divine est une grâce, la Grâce des grâces. C’est la troisième des naissances auxquelles
aspire le chrétien convaincu. (Voir
au premier chapitre la section n. 5: Notre vie en trois naissances).
[109] Thomas
Fahy éprouve des difficultés à répondre à cette question. À mon avis, c’est la traduction anglaise
réalisée par le groupe de St Cloud qui en est responsable. En italien il existe deux expressions
similaires, mais non identiques; “Divina Volontà” et “Divin Volere” (Divine
Volonté et Divin Vouloir). L’expression
“Divin Volere” (littéralement: Divin Vouloir) signifie Divine
Volonté en action. En introduisant
le terme “Volition”, la traduction anglaise mêle toutes les cartes.
L’expression anglaise “Divine Volition” ne traduit pas assez
bien l’expression italienne “Divin Volere”.
Au début
des années 1990 l’évêque Mgr Cassati avait dénoncé par écrit la piètre qualité
des traductions des écrits de Luisa Piccarreta réalisées en anglais par le
groupe de St Cloud (Florida). Entre
1995 et 2002 un groupe de Montréal (Canada) s’est contenté de faire traduire en
français les livres de Luisa à partir de la version anglaise déjà condamnée, et
non à partir de la version originale italienne. (Voir au besoin la note 47).
[110] Pour
dire “Dieu”, le saint Curé d’Ars avait l’habitude de dire: “Le Bon Dieu”.
Cette habitude est restée dans le parler de plusieurs francophones
d’Amérique.
[111] Après
avoir lu ces paroles une personne plutôt sceptique se demandait si cela
n’était pas du “Quiétisme” pur et simple.
Un peu préoccupé par la question suffisamment pertinente j’ai demandé
l’aide du Seigneur. Le lendemain,
en voulant ranger un livre qui dépassait de son rayon, je l’ai d’abord ouvert,
et mon regard s’est posé sur une phrase de Jésus, qui semblait vouloir me
répondre, en disant: “Cette vie intérieure ne consistera pas tant à suivre
telle ou telle méthode d’oraison, mais plutôt à accepter volontairement
et librement de se laisser travailler à l’aise. Qu’on chasse toute crainte inutile: cette
"passivité" n’a rien de répréhensible, car dans l’accomplissement de leurs
devoirs ces âmes seront actives, et cela dans la mesure même où elles se
laisseront travailler par l’Esprit Saint.” (Divins Appels, p. 178).
[112] Aux
jeu d’échecs, les pions sont les pièces les moins puissantes, mais le jeu
est tel que parfois un simple pion peut tenir la clé de la victoire; tout
dépend de sa position dans l’échiquier, et du plan stratégique conçu par
Celui qui mène le jeu.
[113] Au
cours de mon enfance j’ai découvert l’existence de la mort, et peu après,
sur le plan spirituel, l’existence du mal.
Je me suis rendu compte que la mort semblait l’emporter sur la vie,
et que le mal pouvait l’emporter sur le bien.
Même si je devinais que les victoires du mal sur le bien ne pouvaient
être que temporaires, elles me causaient des douleurs profondes.
[114] Les
bons prêtres nous parlent souvent de la nécessité de nous abandonner à Dieu
avec confiance. Les deux images
décrites, celle du “chauffeur privé” et celle du “jeu d’échecs”, illustrent
ce concept d’abandon.
[115] Ils
avaient toujours un petit défaut, parfois invisible à l’œil nu, et qui me
rappelait le travail sournois du fameux semeur de zizanie de la parabole
évangélique. (L’objectif de
ce semeur de zizanie est de confondre nos idées en glissant du faux parmi
le vrai).
[116]
Dante Alighieri: “La Divina Commedia”, vol. 1: Enfer, 3, 51.
[117] Il y a
une différence substantielle entre aimer Dieu chacun pour soi,
et aimer Dieu ensemble.
Jésus aurait dit à Vassula Ryden que rien ne le glorifie autant que
l’amour que nous lui vouons comme collectivité unie (unie par son amour).
[118] Cette période
est celle du Royaume messianique, qui à son tour semble correspondre
au Millénaire de Paix décrit par saint Jean dans l’Apocalypse (Ap
20, 1-6). L’amour présent dans
toutes nos relations au cours de ce millénaire sera un amour sanctifiant.
Il faut bien que cet amour soit sanctifiant, vu qu’il est celui du
septième millénaire de l’histoire de l’humanité, l’équivalent du dimanche,
jour de sanctification!
Voir au
besoin le livre de J.
De Parvulis: Les Temps à venir, chapitre 1, section # 2, où l’actuel
millénaire a été identifié comme étant le septième de l’histoire de l’humanité,
ce qui pourrait lui valoir l’appellation de: “Millénaire dominical”. (Le Dimanche, c’est le “Jour du
Seigneur”, c’est-à-dire “Jour de sanctification” ).
[119] La traduction
de cette prière, à partir de l’italien, est fidèle, mais elle a été un peu
embellie au point de vue du style.