La
Sainte Messe
Le
témoignage de Catalina
Droits
d'auteur © 2004 par La
Grande Croisade d'Amour et de Miséricorde. Tous
droits réservés. Ce livret est publié en accord avec L'Apostolat de la Nouvelle Évangélisation
(ANE).
Traduit en anglais à partir de l'édition espagnole datée d'avril 2003 et publié
à Merida, Mexico.
La
permission est accordée de reproduire ce livret dans sa totalité sans aucun
changement ou addition et pour autant que les reproductions et distributions
soient faites uniquement dans un but non lucratif.
Ce
document est disponible sans frais en ligne et peut être téléchargé et imprimé
aux sites Internet suivants :
en français à : www.temoins-amour-esperance.fr
en
anglais à : www.loveandmercy.org
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Jésus parle à votre cœur alors que vous lisez ce livre, partagez ces mots
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et en disséminant ce document aux personnes que vous croyez pouvoir être
bénies par ces paroles. Laissez l'Esprit Saint vous guider dans l'évangélisation
selon les dons qu'Il vous a accordés.
DÉDIÉ
À
Sa Sainteté, Jean Paul
II,
Le
premier Apôtre de la Nouvelle Évangélisation
Par
son exemple, nous, les laïques,
apprenons
la foi, le courage et la piété.
Avec
une immense gratitude et un grand amour
À tous les
prêtres :
Le
cordon ombilical de Dieu avec les hommes
qui
transmet la grâce divine par le pardon
et
par la consécration de l'Eucharistie
Catalina
De
l'édition espagnole, la langue d'origine
dans
laquelle ce livre a été écrit / dicté à Catalina
et,
par la suite, vérifié par l'Église
« JE
NE TROUVE RIEN QUI SOIT CONTRE
LA
FOI OU LES COUTUMES DE L'ÉGLISE »
P.
DANIEL GAGNON, OMI
COMMISSION
POUR LA DOCTRINE DE LA FOI.
ARCHIDIOCÈSE
DE MEXICO
AVRIL
2000
IL
NE RELÈVE PAS DE MON MANDAT DE CONFIRMER SON CARACTÈRE SURNATUREL ;
NÉANMOINS,
JE LE RECOMMANDE
POUR
SON INSPIRATION SPIRITUELLE.
Ils
lui dirent alors : « Seigneur,
donne-nous toujours
de
ce pain-là. » Jésus leur répondit :
« Je
suis le pain de vie.
Qui
vient à moi n'aura jamais soif. »
(Jn
6, 34-35 BJ)
[1]
Jésus
leur dit donc : « En
vérité, en vérité, je vous le dis,
si
vous ne mangez la chair du Fils de l'homme
et
ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Qui
mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle
et
je le ressusciterai au dernier jour. »
(Jn
6, 53-54 BJ)
Car
ma chair est vraiment une nourriture
et
mon sang vraiment une boisson.
Qui
mange ma chair et boit mon sang
demeure
en moi et moi en lui.
De
même qu'envoyé par le Père,
qui
est vivant, moi, je vis par le Père,
de
même celui qui me mange
vivra,
lui aussi, par moi.
(Jn
6, 55-57 BJ)
…
Qui mangera ce pain vivra à jamais
(Jn
6, 58 BJ)
LE
TÉMOIGNAGE DE CATALINA
SUR
LA SAINTE MESSE
Dans
une merveilleuse catéchèse, le Seigneur et la Vierge Marie nous ont instruits
tout d'abord sur la façon de prier le Rosaire en le faisant avec notre cœur,
en méditant et en prenant plaisir à ces moments où nous rencontrons Dieu et
notre Sainte Mère. Ils nous ont aussi instruits sur la façon de bien se confesser
et dans ce document est donné un enseignement sur ce qui arrive pendant
la Sainte Messe et comment le vivre avec nos cœurs.
Voici
les raisons pour lesquelles je dois et veux donner ce témoignage au monde
entier : en tout premier lieu, pour la plus grande Gloire de Dieu et
pour le salut de tous ceux qui veulent ouvrir leur cœur à Dieu.
Ensuite
ce témoignage est donné pour que de nombreuses âmes consacrées à Dieu puissent
rallumer le feu de leur amour pour le Christ. Certaines de ces âmes sont propriétaires
de mains qui ont le pouvoir d'amener le Christ dans notre monde, Lui permettant
de devenir notre nourriture.
Puis
ce livret est donné pour permettre à d'autres âmes de briser “la routine” de la
façon avec laquelle elles reçoivent le Christ et pour qu'elles puissent revivre
l'émerveillement de leur rencontre de chaque jour avec Amour. Finalement, il est
donné pour que mes frères et sœurs laïques du monde entier puissent vivre le
plus grand des Miracles avec leur cœur : la célébration de
l'Eucharistie.
Nous étions à la Vigile
de l'Annonciation et les membres de notre groupe étaient allés au Sacrement
de la Réconciliation. Quelques dames de notre groupe de prière n'avaient pu
se joindre à nous ; alors elles remirent leur réconciliation au lendemain
avant la messe.
Le
lendemain, lorsque j'arrivai à l'Église, un peu en retard, l'Archevêque et
les prêtres avaient déjà commencé à sortir de la sacristie. La Vierge Marie
dit de sa voix douce et féminine qui adoucit notre âme :
« Aujourd'hui sera pour toi une
journée pour apprendre et je veux que tu sois très attentive à ce dont tu seras
témoin. Tu devras partager avec toute l'humanité cette expérience que tu feras
aujourd'hui. »
J'étais profondément
émue sans comprendre pourquoi, mais j'ai essayé d'être très
attentive.
RITE
PÉNITENTIEL
La première chose que
j'ai remarquée, fut une chorale de voix merveilleuses qui chantaient comme
si elles étaient au loin. Durant quelques instants la musique se rapprocha
et puis elle s'éloigna tout comme le son du vent.
L'Archevêque commença
la célébration de la Messe et quand il arriva au rite pénitentiel, la Sainte
Vierge me dit : « Du fond de ton Cœur demande au Seigneur de
pardonner tes fautes qui L'ont offensé. De cette façon, tu seras en mesure
de participer dignement au privilège d'assister à la Sainte Messe. »
En une fraction de
seconde, j'ai pensé : « Bien sûr que je suis en état de
grâce avec Dieu car je me suis confessée hier soir. »
Elle
répondit :
« Penses-tu que depuis hier soir tu
n'as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certaines choses.
Quand tu es partie pour venir ici, la fille qui t'aide s'est approchée de toi
pour te demander quelque chose et puisque tu étais en retard et pressée, tu n'as
pas été très délicate dans ta façon de lui répondre. Il y avait manque de
charité de ta part et tu dis que tu n'as pas offensé
Dieu… : »
« Alors que tu étais en route pour
venir ici, un autobus a empiété sur ta ligne et t'a presque frappée. Tu t'es
exprimée d'une façon peu recommandable contre ce pauvre homme plutôt que de dire
tes prières et te préparer pour la messe. Tu as manqué de charité et tu as perdu
ta paix et ta patience. Et tu dis que tu n'as pas offensé le Seigneur ? Tu
arrives à la dernière minute quand la procession du célébrant est déjà en route
pour célébrer la messe… et tu vas participer sans t'être
préparée… »
J'ai
répondu : « Très bien, ma Mère, ne dis plus
rien. Tu n'as pas à me rappeler autre chose car je mourrais de chagrin et de
honte. »
« Pourquoi devez-vous tous arriver
à la dernière minute : Tu aurais dû arriver plus tôt pour être capable
de prier et de demander au Seigneur d'envoyer son Esprit Saint pour qu'Il
t’accorde un esprit de paix et te purifie de l'esprit du monde, de tes préoccupations,
tes problèmes et tes distractions afin de te permettre de vivre ce moment
si sacré. Pourtant, tu arrives presque au moment où la célébration est sur
le point de commencer et tu participes comme s'il s'agissait d'un événement
ordinaire, sans aucune préparation spirituelle. Pourquoi : C’est ici
le plus grand des Miracles. Tu vas vivre le moment où le Dieu Très Haut donne
son plus grand cadeau et tu ne sais pas comment l'apprécier. »
Cela suffisait. Je
me sentais tellement perturbée que j'en avais suffisamment pour demander pardon
à Dieu. Ce n'était pas seulement pour les offenses de ce jour, mais aussi
pour toutes les fois où, comme tant d'autres personnes, j'avais attendu que
le prêtre termine son homélie avant d'entrer dans l'église. C'était aussi
pour les fois où je ne savais pas ou bien j'avais refusé de comprendre ce
que cela voulait dire d'être là et pour les fois où, peut-être, mon âme était
pleine de fautes plus importantes et où j'ai osé participer à la Sainte Messe.
GLOIRE À
DIEU
C'était jour de fête
et on allait réciter le Gloria. Notre Dame dit : « Glorifie et bénis avec tout ton amour la
Très Sainte Trinité en reconnaissant que tu es une de ses
créatures. »
Combien différent fut
le Gloria ! Soudain je me vis sur une place lointaine remplie de lumière,
devant la majestueuse Présence du Trône de Dieu. Avec tant d'amour, je Le
remerciais tandis que je répétais : « Pour ton immense Gloire, nous Te
louons, nous Te bénissons, nous T'adorons, nous Te rendons grâce, nous Te
remercions, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père tout-puissant. »
Et je me suis
rappelée le tendre visage paternel du Père : « Seigneur Jésus Christ, Fils
unique du Père, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Tu enlèves les péchés du
monde… » Et Jésus était
devant moi, avec un visage plein de tendresse et de miséricorde… « car Toi seul est
Saint, Toi seul est Seigneur, Toi seul est le Très Haut : Jésus-Christ,
avec le Saint-Esprit… » le Dieu du bel
Amour. Lui, qui à ce moment, me fit trembler de tout mon être… et je
demandai :
« Seigneur, délivre-moi de tous les mauvais esprits. mon cœur T'appartient.
Mon Seigneur, envoie-moi Ta paix afin que je puisse obtenir les meilleures
grâces de l'Eucharistie pour que ma vie puisse produire les meilleurs fruits.
Esprit Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi et guide-moi. Ô Dieu,
donne-moi les grâces dont j'ai besoin pour mieux Te servir !
»
LITURGIE DE LA
PAROLE
Le moment de la
Liturgie de la Parole est arrivé et la Vierge Marie me fit
répéter :
« Seigneur, aujourd'hui je veux écouter Ta Parole et produire d'abondants
fruits. Que ton Esprit Saint nettoie l'intérieur de mon cœur pour que Ta Parole
puisse y grandir et se développer, purifiant mon cœur pour qu'il soit mieux
disposé. »
Notre
Dame dit : « Je veux que tu portes attention aux
Lectures et à toute l'homélie du prêtre. Souviens-toi que la Bible dit que la
Parole de Dieu ne revient pas sans avoir porté fruit. Si tu portes attention,
quelque chose de tout ce que tu as entendu restera en toi. Tout au long du jour,
tu devrais essayer de te rappeler ces mots qui t'auraient particulièrement
frappée. Parfois, ce peut être deux versets. D'autrefois la lecture de tout
l'Évangile ou peut-être seulement un mot. Savoure-les tout au long de la journée
et ils feront ainsi partie de toi, car c'est ainsi que l'on arrive à changer sa
vie, en permettant à la Parole de Dieu de te
transformer.
« Maintenant, dit au Seigneur que tu
es ici pour écouter, que tu veux qu'Il parle à ton cœur
aujourd'hui. »
Je remerciai Dieu encore
une fois de me donner l'opportunité d'entendre sa Parole. Et je Lui ai demandé
pardon d'avoir eu un cœur si dur pendant tant d'années et d’avoir enseigné
à mes enfants qu'ils devaient aller à l'église parce que l'Église le commandait
et non pas par amour et pour le besoin d'être remplis de Dieu. J'avais assisté
à tant de célébrations eucharistiques, surtout par obligation et à cause de
cela, je me croyais sauvée. Mais je ne la vivais pas et, encore moins, je
portais attention aux Lectures ou à l'homélie du prêtre !
Quelle douleur je
ressentis pour tant d'années perdues inutilement, à cause de mon
ignorance ! Combien superficielle est notre participation à la Messe quand
nous y allons seulement lorsque quelqu'un se marie ou pour des funérailles ou
pour être vus de la foule ! Que d'ignorance au sujet de notre Église et ses
sacrements ! Quelle perte en essayant de nous instruire et de nous informer
sur des choses du monde, qui dans un moment peuvent disparaître, nous laissant
avec rien et, à la fin de notre vie, ne serviront aucunement à prolonger d'un
seul instant notre existence.
Par
contre, nous ne savons rien de ce qui pourrait nous donner un peu de ciel sur la
terre et après, la vie éternelle. Et nous nous appelons des hommes et des femmes
cultivés !
OFFERTOIRE
Un
moment plus tard, ce fut le début de l'Offertoire et la Sainte Vierge me
dit : « Prie ainsi :
(et je répétai après elle) Seigneur, je T'offre tout ce que je suis,
tout ce que j'ai et tout ce que je peux. Je remets tout entre Tes mains.
Construis-le, Seigneur, avec le rien que je suis. Par les mérites de ton Fils,
transforme-moi, Dieu Tout-Puissant. J'intercède auprès de Toi pour ma famille,
pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de ton Apostolat, pour tous ceux qui
se battent contre nous, pour tous ceux qui se recommandent à mes prières.
Apprends-moi à avoir un cœur accueillant pour eux, pour que leur marche soit
moins pénible. »
« C'est ainsi que les saints priaient et
c'est ainsi que je voudrais que chacun de vous le fasse. »
Ainsi, c'est de cette
façon que Jésus nous demande de prier, comme si nous présentions, pour ainsi
dire, notre cœur ouvert devant eux, afin qu'ils ne ressentent pas sa sévérité
mais que nous soulagions plutôt la souffrance de leurs pas.
Des années plus tard,
je lus un livre de prières d'un saint que j'aimais beaucoup, Jose Maria Escrivá
de Balaguer et dans ce livre j'y trouvai une prière semblable à celle que la
Vierge Marie m'avait apprise. Peut-être que ce saint à qui je me recommande, a
plu à la Vierge Marie avec ces prières.
Soudain,
quelques personnages que je n'avais pas vus, commencèrent à se lever. C'était
comme si, à côté de chaque personne qui était présente dans la Cathédrale, une
autre personne émergeait et bientôt la Cathédrale était remplie de très belles
et jeunes personnes. Ils étaient vêtus de robes blanches et ils commencèrent à
se déplacer vers l'allée centrale et puis vers l'autel. Notre Mère dit : « Observe. Ils sont les Anges gardiens de
chaque personne présente dans l'assemblée. C'est le moment où vos Anges gardiens
transportent vos offrandes et vos supplications devant l'Autel du
Seigneur. »
À
ce moment, je fus complètement abasourdie, car les êtres avaient un visage
tellement radieux et d'une beauté telle, qu'il est impossible à quelqu'un
de l'imaginer. Ils avaient une très belle apparence avec un visage presque
féminin. Toutefois, la vue de leur corps, de leurs mains et leur grandeur
était masculine. Leurs pieds nus ne touchaient pas le plancher mais ils se
déplaçaient comme s'ils glissaient. Cette procession fut très belle.
Certains
transportaient ce qui ressemblait un peu à un bol doré avec quelque chose qui
brillait beaucoup, d'une lumière dorée-blanche. La Vierge-Marie dit : « Ils sont les Anges gardiens des personnes
qui offrent cette messe pour plusieurs intentions, ceux qui sont conscients de
la signification de cette célébration. Ils ont quelque chose à offrir au
Seigneur. »
« Offrez-vous à ce moment là… offrez vos
peines, vous douleurs, vos espoirs, vos tristesses, vos joies, vos
supplications. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie. Alors soyez
généreux en offrandes et en demandes. »
Derrière
les premiers Anges, d’autres vinrent qui n'avaient rien dans leurs mains, ils
s'avançaient les mains vides. La Vierge Marie dit : « Ceux-ci sont les anges des personnes qui
sont ici mais n'offrent jamais rien. Ils n'ont aucun intérêt à vivre chaque
étape liturgique de la Messe et ils n'ont aucun présent à apporter devant
l'Autel du Seigneur. » À la fin de la procession vinrent d'autres
anges qui paraissaient plutôt tristes et avaient leurs mains jointes en prière
mais avec les yeux baissés. « Ceux-ci sont les Anges gardiens des
personnes qui sont ici mais qui ne veulent pas l'être, c'est-à-dire des
personnes qui ont été forcées de venir ici, qui sont venues par obligation mais
sans aucun désir de participer à la Sainte Messe. Les anges avancent avec
tristesse parce qu'ils n'ont rien à apporter à l'autel, excepté leurs propres
prières. »
« Ne contristez pas votre Ange gardien.
Demandez beaucoup ! Demandez pour la conversion des pécheurs, pour la paix
dans le monde, pour vos familles, pour vos voisins, pour ceux qui se
recommandent à vos prières. Demandez, demandez pour beaucoup de choses mais pas
seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour tous les autres. Rappelez-vous que
l'offrande qui plaît le plus au Seigneur est celle où vous vous offrez comme
holocauste pour que Jésus puisse, lors de sa descente, vous transformer par ses
propres mérites. Qu'avez-vous à offrir au Père par vous-mêmes ? Néant et
péché. Mais l'offrande de soi-même unie aux mérites de Jésus, voilà l'offrande
qui plaît au Père. »
La
vision de cette procession était d'une telle beauté qu'il me serait difficile
de la comparer à quelque chose d'autre. Toutes ces créatures célestes se courbant
devant l'autel, les unes déposant leurs offrandes sur le plancher, d'autres
se prosternant à genoux avec leur front touchant presque le plancher. Et dès
qu'ils arrivaient à l'Autel, ils disparaissaient de ma vue.
SANCTUS
La
fin de la Préface arriva et quand l'assemblée répondit « Saint ! Saint !
Saint ! », soudain, tout ce qui se trouvait derrière le célébrant
disparu. Derrière le côté gauche du célébrant, des milliers d'anges apparurent
en ligne diagonale, des anges petits, des anges grands, des anges avec des ailes
immenses, des anges avec de petites ailes, des anges sans ailes. Tout comme les
précédents, ils étaient tous vêtus d'une tunique qui ressemblait à l'aube des
prêtres ou des servants de messe.
Tous
s'agenouillèrent, leurs mains jointes pour la prière et leur tête inclinée en
signe de révérence. On entendait une merveilleuse musique comme si plusieurs
chorales de voix mixtes chantaient à l’unisson avec l’assemblée :
Saint ! Saint ! Saint !
CONSÉCRATION
Lors
de la Consécration, le moment du
plus merveilleux des miracles arriva. Derrière le côté droit de l'Archevêque
apparut une multitude de personnes placées aussi en diagonale. Elles étaient
revêtues de la même tunique mais de couleurs pastels : de rose, vert, bleu
pâle, lilas, jaune, bref, de couleurs différentes et très douces. Leurs visages
aussi étaient brillants et pleins de joie. Elles semblaient toutes avoir le même
âge. Vous pouviez remarquer (je ne peux dire pourquoi) qu'il y avait des
personnes d'âges différents mais leurs visages étaient tous semblables, sans
rides et heureux. Elles s'agenouillèrent toutes, aussi, lors du chant :
« Saint ! Saint ! Saint ! le
Seigneur… »
Notre-Dame
dit : « Ce sont tous les Saints et Bienheureux du
Ciel et parmi eux se trouvent les âmes de tes parents qui jouissent déjà de la
Présence de Dieu ». Puis j'ai vu Notre-Dame, exactement à la droite
de l'Archevêque, un pas derrière le célébrant. Elle était comme suspendue un peu
au-dessus du plancher, s'agenouillant sur ce qui semblait être un tissu très fin
et transparent mais en même temps lumineux, qui ressemblait à de l'eau
cristalline. La Sainte Vierge, les mains jointes, regardait le célébrant avec
beaucoup de respect et d'attention. Elle me parla de cet endroit, mais en
silence, directement de son cœur, sans me regarder :
« Cela te surprend de me voir me tenir un peu
derrière Monseigneur
[2]
(l'Archevêque), n'est-ce pas : Il doit en être ainsi…
Avec tout l'Amour que me donne mon Fils, Il ne m'a pas conféré la dignité
qu'Il a donnée aux prêtres d'être capables d'opérer à chaque jour avec mes
mains le Miracle comme le font les prêtres. À cause de cela, je ressens un
profond respect pour les prêtres et pour le miracle que Dieu opère par leur
entremise, ce qui me porte à m'agenouiller derrière eux. »
Mon
Dieu, quelle dignité et quelle grâce le Seigneur accorde aux âmes des prêtres
et ni nous, ni même plusieurs d'entre eux n'en sont conscients.
Devant
l'Autel, apparurent comme des ombres de personnes en gris avec les mains élevées. La Sainte
Vierge dit : « Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui
attendent vos prières pour les rafraîchir. N'arrêtez pas de prier pour elles.
Elles prient pour vous mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C'est à
vous de prier pour elles afin de les aider à sortir pour qu'elles puissent
rejoindre Dieu et en jouir éternellement. »
« Maintenant, tu le vois que je suis toujours
ici. Les gens vont en pèlerinage, recherchant des endroits où je suis apparue.
Cela est bon à cause de toutes les grâces qu'ils y reçoivent. Mais en aucune
apparition, en aucun autre endroit, je ne suis autant présente que durant
la Sainte Messe. Vous me trouverez toujours au pied de l'Autel
où on célèbre l'Eucharistie. Également au pied du Tabernacle,
j'y reste avec les anges car je suis toujours auprès de Lui. »
L'apparence
si belle de la Mère au moment où furent dits les mots « Saint ! Saint ! Saint !
… » ainsi que tous les
autres avec leurs visages radieux, leurs mains jointes, attendant le miracle qui
se répète continuellement, étaient comme se retrouver au Ciel même. Et dire que
des personnes peuvent être distraites par des conversations à ce moment !
Cela me peine de vous dire que plusieurs hommes et femmes, se tiennent debout,
les bras croisés, comme s'ils rendaient hommage au Seigneur comme étant égal à
eux. La Vierge Marie dit : « Dis aux gens qu'un homme n'est jamais
autant homme que lorsqu'il s'agenouille devant
Dieu. »
Le
célébrant prononça les paroles de la Consécration. Il était une personne de
grandeur normale mais soudain, il se mit à grandir, devenant rempli de lumière,
une lumière surnaturelle entre le blanc et l'or qui l'enveloppa et devint très
dense autour de son visage. À cause de cela, je ne pouvais plus voir ses
traits.
Lorsqu'il
éleva l'Hostie, j'ai vu ses mains et le dos de ses mains. Il avait des marques
desquelles émanait une grande lumière. C'était Jésus ! C'était Lui qui
enveloppait le célébrant de son Corps comme s'Il enveloppait amoureusement les
mains de l'Archevêque. À ce moment l'Hostie commença à grandir et devint énorme
et dessus apparut le visage merveilleux de Jésus qui regardait son
peuple.
D'instinct,
j'ai voulu incliner la tête mais Notre-Dame me dit : « N'abaisse pas tes yeux. Regarde pour Le
voir et Le contempler. Échange ton regard avec le Sien et répète la prière de
Fatima : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'ai confiance et je T'aime. Je Te
demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'ont pas
confiance et qui ne T'aiment pas. Pardon et miséricorde… Maintenant, dis-Lui
combien tu L'aimes et rends hommage au Roi des
rois ».
Je
le Lui ai dit et il semblait que j'étais la seule qu'Il regardait de cette
énorme Hostie. Mais j'ai appris que c'est ainsi qu'Il regardait chaque personne
avec amour, en plénitude. Puis-je baisser la tête jusqu'à ce que mon front
touche le sol, comme l'avaient fait tous les anges et les bienheureux du
Ciel ? Peut-être que, pour une fraction de seconde, je me suis demandée
comment Jésus pouvait prendre le corps du célébrant et en même temps être à
l'intérieur de l'Hostie : Et tandis qu'il rebaissait l'Hostie, elle reprit
sa grosseur normale.
Des
larmes coulaient le long de mes joues ; j'étais incapable de sortir de mon
émerveillement. Immédiatement, Monseigneur (l'Archevêque) dit les paroles de la
Consécration du vin et tandis qu'il prononçait les mots, des éclairs apparurent
dans les cieux et dans l'arrière-plan. Les murs et le plafond de l'église
avaient disparu. Tout était noir à l'exception d'une brillante lumière qui
venait de l'Autel. Soudain, suspendu dans l'air, j'ai vu Jésus crucifié. Je L'ai
vu de la tête jusqu'au bas du torse. Le bras horizontal de la croix était
soutenu par des mains larges et fortes. De l'intérieur de cette brillante
lumière, une petite lumière, comme une très brillante et toute petite colombe
émergea et survola rapidement toute l'église. Elle vint se reposer sur l'épaule
gauche de l'Archevêque, qui continuait d'apparaître comme Jésus car je ne
pouvais distinguer que ses longs cheveux, ses blessures lumineuses et son corps
élancé, mais je ne pouvais pas voir son Visage.
Au-dessus
se trouvait Jésus crucifié, sa tête retombant sur son épaule droite. Je pouvais
contempler son visage, ses bras meurtris et sa chair déchirée. Du côté droit
de son thorax Il avait une blessure et du sang en surgissait allant vers le
côté gauche et vers le côté droit, ce qui ressemblait à de l'eau mais était
très brillant. Ils ressemblaient plus à des jets de lumière qui se dirigeaient
vers les fidèles, se déplaçant de droite à gauche. J'étais ébahie de voir
la quantité de sang qui coulait vers le calice. Je croyais qu'il allait déborder
et qu'il tacherait l'Autel, mais pas une seule goutte ne se renversa.
À
ce moment, la Vierge Marie dit :
« Ceci est le miracle des miracles.
Je t'avais dit auparavant que le Seigneur n'est pas contraint par le temps et
l'espace. Au moment de la Consécration, toute l'assemblée est transportée au
pied du Calvaire, à l'instant de la crucifixion de
Jésus. »
Quelqu'un
peut-il imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous
là à l'instant même où ils crucifient Jésus. Et Il demande pardon à son Père,
non seulement pour ceux qui L'ont tué, mais aussi pour chacune de nos
fautes : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce
qu'ils font. »
Depuis
ce jour, je m'en fiche si le monde peut penser que je suis folle, mais je
demande à tous de s'agenouiller et d'essayer de vivre, avec leur cœur et avec
toute la sensibilité dont ils sont capables, d'éprouver ce privilège que Jésus
nous accorde.
NOTRE
PÈRE
Au
moment où nous allions prier le Notre Père, le Seigneur parla pour la première
fois depuis le début de la célébration et dit : « Attends ! Je veux que tu pries avec la
plus grande profondeur que tu puisses ressentir. À ce moment, rappelle-toi la
personne ou les personnes qui t'ont fait le plus de tort durant ta vie pour que
tu puisses les enlacer, les prenant sur ton cœur et que tu leur dises de tout
ton cœur : “Au Nom de Jésus, je te (vous) pardonne et te souhaite la paix.
Au Nom de Jésus, je te (vous) demande pardon et souhaite ma paix.” Si la
personne est digne de cette paix, alors la personne la recevra et s'en sentira
mieux. Si la personne est incapable de s'ouvrir à cette paix, alors la paix
retournera à (votre) ton cœur. Mais Je ne veux pas que tu reçoives ni que tu
offres la paix si tu n'es pas capable de pardonner et de ressentir cette paix
dans ton cœur en premier. »
« Faites attention à ce que vous
faites »,
poursuit le Seigneur, « vous répétez dans le Notre Père :
pardonne-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes
capables de pardonner mais pas d'oublier comme le disent certaines personnes,
vous posez des conditions sur le pardon de Dieu. Vous dites : Pardonne-moi
seulement dans la mesure où je suis capable de pardonner mais pas plus.
»
ÉCHANGE DE LA
PAIX
Je
ne peux expliquer mon chagrin au fait de savoir combien nous pouvons blesser le
Seigneur. Et aussi, combien nous pouvons nous blesser en gardant des rancunes,
des mauvais sentiments et des choses peu flatteuses, nées de nos propres
préjugés, ou de notre trop grande sensibilité. J'ai pardonné, j'ai pardonné du
fond de mon cœur et j'ai demandé pardon pour toutes les personnes que j'avais
blessées à un moment ou à un autre, pour pouvoir sentir la Paix du Seigneur. Le
célébrant dit : « Donne-nous la
paix et l'unité… » et puis, « la Paix du Seigneur soit avec vous
tous. »
Soudain
je vis que parmi quelques personnes (pas toutes) qui se donnaient l'accolade,
une lumière très intense vint se placer entre eux. Je savais que c'était Jésus
et je me suis presque jetée pour enlacer la personne qui se trouvait à côté de
moi. Je pouvais vraiment ressentir l'enlacement du Seigneur dans cette Lumière.
C'était Lui qui m'enlaçait, me donnant sa Paix, parce qu'à ce moment là, j'avais
été capable de pardonner et d'enlever de mon cœur toute la peine que j'éprouvais
envers d'autres personnes. C'est ce que veut Jésus, de partager ce moment de
joie, nous enlaçant et nous souhaitant sa Paix.
COMMUNION
Le
temps pour la Communion des célébrants arriva. Là je remarquai encore une fois
la présence de tous les prêtres près de l'Archevêque. Lorsqu'il communia, la
Vierge Marie me dit :
« Voici arrivé le temps où nous devons prier
pour le célébrant et pour les prêtres qui l'accompagnent. Répète après
Moi : “Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les,
prends soin d'eux et supportes-les de ton Amour. Souviens-toi de tous les
prêtres du monde, prie pour toutes les âmes
consacrées.” »
Chers
frères et sœurs, c'est à ce moment que nous devrions prier pour eux, car ils
sont l'Église tout comme nous, les laïcs, le sommes. Tant de fois, nous les
laïcs, demandons tant des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour
eux, de comprendre qu'ils sont humains et de pouvoir apprécier la solitude
qui, bien des fois, peut les entourer. Nous devrions comprendre que les prêtres
sont tous des personnes comme nous et qu'ils ont besoin d'être compris et
soutenus par nous. Ils ont besoin d'affection et d'attention de notre part,
car ils consacrent leur vie pour chacun de nous, tout comme Jésus, en Lui
étant consacrés.
Le
Seigneur veut que les gens du troupeau que Dieu Lui a confié, prient pour la
sanctification de leur pasteur et lui soient une aide. Un jour, lorsque nous
serons de l'autre côté, nous comprendrons les merveilles que le Seigneur a
faites, nous donnant des prêtres qui nous aident à sauver nos
âmes.
Les
gens commencèrent à quitter leurs bancs pour se diriger à l'endroit de la
Communion. Le grand moment de la rencontre était arrivé. Le Seigneur me
dit : « Attends une minute ! Je veux te faire
remarquer quelque chose… » Une motion intérieure me fit lever les
yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, de la main
du prêtre. Je devrais préciser que cette personne était une des dames de notre
groupe, qui n'avait pu se confesser le soir précédent, mais avait pu le faire
avant la sainte Messe, ce matin. Lorsque le prêtre plaça l'hostie sacrée sur sa
langue, un flash de lumière, comme une lumière blanche très dorée passa au
travers de cette personne, d'abord de son dos, puis l'entourant à partir du dos,
autour des épaules et ensuite la tête. Le Seigneur dit : « C'est ainsi que Je me réjouis d'enlacer une
âme qui vient Me recevoir avec une âme
propre. »
Le
ton de voix de Jésus était celui d'une personne heureuse. J'étais étonnée
de voir mon amie retourner à son banc entourée de lumière, enlacée par le
Seigneur. Je pensais à la merveille que nous manquons tant de fois en allant
recevoir Jésus avec nos offenses petites ou grandes alors que cela devrait
être une fête. Plusieurs fois nous disons qu'il n'y a pas
de prêtre vers qui nous pourrions aller nous confesser à n'importe quel
moment. Mais le problème n'est pas
d'aller nous confesser à chaque instant, il réside dans notre facilité à tomber
encore dans le mal. Par contre, de la même façon que nous faisons un effort
pour rechercher un salon de beauté ou pour les hommes un barbier, quand nous
avons une fête, nous devons aussi faire l'effort de chercher un prêtre pour
enlever tout ce qui nous souille. Nous ne devons pas avoir l'audace de recevoir
Jésus, en aucun temps, avec nos cœurs remplis de choses laides.
Lorsque
je suis allée recevoir la communion, Jésus me dit : « Le Dernier Repas fut le moment de la plus
grande intimité avec les miens. Pendant cette heure d'Amour, J'ai réalisé ce qui
pourrait être considéré, aux yeux des hommes, comme le plus grand acte de folie,
celui de Me faire prisonnier d’Amour. J'ai institué l'Eucharistie. Je voulais
demeurer avec vous jusqu'à la fin des siècles, car mon amour ne pouvait
supporter de vous laisser orphelins, vous que J'aimais plus que ma propre
Vie. »
J'ai
reçu cette Hostie qui avait une saveur différente. C'était un mélange de sang et
d'encens qui m'inondait entièrement. Je ressentais tellement d'amour que des
larmes coulaient le long de mes joues sans que je puisse les retenir. Quand je
suis retournée à ma place, alors que je m'agenouillais, le Seigneur me
dit : « Écoute… ». Un instant plus
tard, je commençai à entendre les prières de la dame qui était assise devant moi
et qui venait de recevoir la communion. Ce qu'elle dit sans ouvrir la bouche
ressemblait à ceci : « Seigneur, souviens-Toi que nous
sommes à la fin du mois et que je n'ai pas d'argent pour payer le loyer, les
paiements pour la voiture ou l'école des enfants. Il faut que Tu fasses quelque
chose pour m'aider … Je T'en prie, fais que mon mari arrête de tant boire. Je ne
peux plus supporter son intoxication si fréquente et mon plus jeune garçon va
recommencer son année encore, si Tu ne viens pas à son aide. Il a des examens
cette semaine… Et n'oublie pas notre voisin qui doit déménager. Fais que cela se
fasse tout de suite. Je ne peux plus le supporter …
etc. »
Puis
l'Archevêque dit : « Prions ». Évidemment toute
la communauté se leva pour une dernière prière. Jésus me dit d'un ton triste :
« As-tu remarqué sa prière ? Elle ne m’a
pas remercié une seule fois. Pas une seule fois, elle ne M'a dit qu'elle M'aimait
pour le cadeau que je venais de lui faire en abaissant ma divinité jusqu'à
sa pauvre humanité pour pouvoir l'élever jusqu'à Moi. Pas une seule fois elle
n'a dit :“Merci Seigneur”. C'était une litanie de requêtes … et ainsi
font presque tous ceux qui viennent me recevoir. Je suis mort par amour et
je suis ressuscité. Par amour j'attends chacun de vous et par amour je reste
avec vous … Mais vous ne réalisez pas que j'ai besoin de votre amour. Rappelez-vous
que Je suis le Mendiant d'Amour dans cette heure sublime pour l'âme. »
Réalisez-vous
que Lui, l’Amour, mendie notre amour et nous ne le Lui donnons pas !
Et qui plus est, nous évitons d'aller à cette rencontre avec l'Amour des amours,
avec le seul Amour qui se donne Lui-même dans une oblation permanente !
CONCLUSION
Lorsque
le célébrant allait donner la bénédiction, la Sainte Vierge dit : « Fais attention ! Écoute bien !
… Vous faites n'importe quel signe plutôt que le Signe de la Croix. Souvenez-vous
que cette bénédiction pourrait être la dernière que vous receviez des mains
d'un prêtre. Vous ne savez pas si vous aurez encore l'opportunité de recevoir
une bénédiction d'un autre prêtre. Ces mains consacrées vous donnent une bénédiction
au Nom de la Sainte Trinité. Ainsi, faites le Signe de croix avec respect,
comme s'il allait être le dernier que vous alliez faire pour le reste de votre
vie. »
Combien
nous perdons, en ne comprenant pas et en ne participant pas chaque jour, à
la Sainte Messe ! Pourquoi ne pas faire l'effort de commencer notre journée
une demi-heure plus tôt et courir à la Sainte Messe et recevoir toutes les
bénédictions que le Seigneur veut verser sur nous ?
Je
suis consciente qu'à cause des obligations de chacun, ce n'est pas tout le
monde qui peut aller à la Messe tous les jours, mais au moins deux ou trois
fois par semaine. Tant de personnes manquent la Messe le dimanche pour les
moindres excuses :
ils ont un enfant, ou deux ou dix et alors ils ne peuvent assister à la Messe.
Comment les personnes s’organisent-elles quand elles ont d'autres engagements
importants : Ils amènent tous leurs enfants ou ils y vont chacun leur
tour et le mari va à une heure et son épouse à une autre. Ainsi accomplissent-ils
leur devoir envers Dieu.
Nous avons du temps pour étudier,
pour travailler, pour recevoir, pour nous reposer mais NOUS N'AVONS
PAS DE TEMPS AU MOINS LE DIMANCHE, POUR ALLER À LA SAINTE MESSE !
Lorsque j'étais enfant quelqu'un
m'avait dit que le Seigneur restait avec nous cinq ou dix minutes après la
communion. Je Lui ai demandé à ce moment
là : « Seigneur, dites-moi
vraiment, combien de temps
restez-vous avec nous après la communion ? » Je suppose que le
Seigneur doit avoir ri de mon étourderie car Il me répondit : « Tout le temps que tu veux avoir avec Moi.
Si tu Me parles tout au long du jour, Me disant quelques paroles alors que tu
vaques à tes occupations, Je t'écouterai. Je suis toujours avec toi. C'est toi
qui Me quittes. Vous quittez la Messe et votre journée d'obligation est
terminée. Vous avez gardé le Jour du Seigneur et c'en est fini pour vous. Vous
ne pensez pas que Je pourrais aimer partager votre vie de famille, au moins
cette journée :
« Dans
vos demeures vous avez une place pour chaque chose et une pièce pour chaque
activité : une chambre pour dormir, une autre pour la cuisine, une autre
pour manger, etc. Quelle place avez-vous préparée pour Moi ? Ce ne devrait
pas être un endroit où vous avez seulement placé une image qui ramasse toujours
de la poussière, mais un endroit où au moins cinq minutes par jour, la famille
se rencontre pour remercier pour la journée et pour le don de la vie, pour
demander pour les besoins du jour, pour demander des bénédictions, de la
protection, de la santé.
« Tout
a sa place dans vos maisons, tout, sauf Moi.
« Les
hommes planifient leur journée, leur semaine, leur semestre, leurs vacances,
etc. Ils savent quelle journée ils se reposeront, quelle journée ils iront
voir un film ou iront à une partie, ou bien visiter la grand-maman ou les
petits-enfants, les enfants, leurs amis et leurs divertissements. Combien
de familles diront au moins une fois par mois : “C'est aujourd'hui notre
journée pour aller visiter Jésus dans le Tabernacle”, et toute la famille
vient pour me parler ? Combien viennent s'asseoir devant Moi et ont une
conversation avec Moi, me disant comment ça s'est passé depuis leur dernière
visite, me racontant leurs problèmes, les difficultés qu'ils ont, me demandant
ce dont ils ont besoin … me faisant participer à toutes ces choses ?
Combien de fois ? Je sais tout. Je lis même les plus profonds secrets
de vos cœurs et de vos pensées. Pourtant, il Me fait grand plaisir de vous
entendre Me raconter votre vie, me laissant participer comme un membre de
la famille, comme votre ami le plus intime. Oh combien de grâces l'homme perd
en ne Me donnant pas une place dans sa vie ! »
Quand
je suis restée avec Lui, cette journée là et plusieurs autres journées, Il
continua à nous donner des enseignements. Aujourd'hui je veux partager avec
vous cette mission que le Seigneur m'a confiée.
Jésus
dit : « Je
voulais sauver ma créature car au moment où devait s'ouvrir la porte des Cieux,
elle était trop imprégnée de souffrance…
« Souvenez-vous
qu'il n'y a pas une seule mère qui ait nourri son enfant de sa propre chair. Je
suis allé à ce point extrême de l'Amour pour communiquer mes mérites à chacun
d'entre vous.
« La
Sainte Messe est le prolongement de ma Vie et de mon Sacrifice sur la Croix
parmi vous. Sans les mérites de ma Vie et de mon Sang, qu'avez-vous pour vous
présenter devant mon Père ? Rien, sinon la misère et le
péché…
« Vous
devriez dépasser en vertu les anges et les archanges, parce qu'ils n'ont pas
la joie de Me recevoir en nourriture comme c'est le cas pour vous. Ils boivent
une goutte de la source, mais vous qui avez la grâce de Me recevoir, vous
avez tout l'océan pour boire. »
L'autre
sujet abordé par le Seigneur, avec beaucoup de douleur, concernait les personnes
qui venaient le rencontrer par habitude, ceux qui ont perdu leur émerveillement
dans chacune des rencontres avec Lui. Cette routine refroidit tellement ces
personnes, qu'elles n'ont plus rien de neuf à dire à Jésus quand elles Le
reçoivent. Il a dit qu'il y avait aussi tellement d'âmes consacrées qui perdent
leur enthousiasme de tomber en amour avec le Seigneur, qu’elles ont fait une
occupation de leur vocation, une profession à laquelle elles n’apporte rien
sauf ce qui leur est exigé, mais sans intérêt.
Puis
le Seigneur m'a parlé des fruits qui viennent de chaque communion que nous
faisons. Il arrive parfois que des personnes reçoivent le Seigneur tous les
jours, mais leur vie ne change pas. Ils passent des heures en prière et font
beaucoup de travaux, etc. mais leur vie ne va pas en se transformant et une
vie qui ne se transforme pas ne peut pas porter de vrais fruits venant du
Seigneur. Les mérites que nous recevons dans l'Eucharistie devraient porter
des fruits de conversion en nous et des fruits de charité envers nos frères
et nos sœurs.
Nous
les laïcs, avons un rôle très important à jouer dans notre Église. Nous n'avons
pas le droit de rester silencieux car le Seigneur nous a envoyés, comme tous
les baptisés, pour aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n'avons pas le droit
de garder toute cette connaissance et ne pas la partager avec les autres et
laisser nos frères mourir de faim quand nous avons tant de pain dans nos mains.
Nous ne pouvons pas regarder notre Église s'effondrer alors que nous demeurons
confortablement dans nos paroisses et dans nos maisons, recevant et recevant
tant du Seigneur : sa Parole, les homélies des prêtres, les pèlerinages,
la Miséricorde de Dieu dans le sacrement de Réconciliation, la merveilleuse
union avec la nourriture de la communion, les conférences des prédicateurs.
En
d'autres mots, nous recevons tant et nous n'avons pas le courage de quitter
notre zone de confort et aller en prison ou dans une maison de correction,
pour parler aux plus démunis. Aller leur dire de ne pas désespérer, qu'ils
sont nés catholiques et que leur Église a besoin d'eux là où ils sont souffrants,
parce que leur souffrance servira à en sauver d'autres car ce sacrifice leur
gagnera la vie éternelle.
Nous
pouvons aller rencontrer les patients en phase terminale dans les hôpitaux
et réciter le chapelet de la Divine miséricorde. Nous les aidons de nos prières
pendant ce temps de lutte entre le bien et le mal, pour les libérer des embûches
et des tentations du démon. Chaque personne mourante a des peurs. Prendre
seulement leur main et leur parler de l'amour de Dieu et des merveilles qui
les attendent au ciel auprès de Jésus et de Marie et près de leurs chers disparus,
les réconfortera. L’époque dans laquelle nous vivons ne nous permet pas d'être
indifférents. Nous devons être une extension des mains de nos prêtres et aller
là où ils ne peuvent pas pénétrer. Mais pour faire cela, il nous faut du courage.
Nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus, nous nourrir de Jésus.
Nous
avons peur de nous engager un peu plus et quand le Seigneur dit : « Cherchez d'abord le Royaume des Cieux et le
reste vous sera donné par surcroît », Il dit tout, frères et sœurs. Cela veut
dire de chercher le Royaume de Dieu de toutes les façons possibles et avec
tous les moyens possibles, d'ouvrir nos mains afin de TOUT recevoir en surcroît.
Tout cela parce qu'Il est le Maître qui paie le mieux, le seul qui est attentif
à nos moindres besoins.
†
Frères
et sœurs, merci de m'avoir permis de poursuivre la mission qui m'a été confiée,
celle de vous faire parvenir ces pages…
La
prochaine fois que vous assisterez à la Messe, vivez-la. Je sais que le Seigneur
accomplira sa promesse que “votre Messe ne sera plus jamais la même.” Et quand
vous Le recevrez, aimez-Le ! Faites l'expérience de la douceur de vous
sentir reposer dans les plis de son côté, transpercé pour vous afin de vous
laisser son Église et sa Mère et pour vous ouvrir les portes de la Maison de son
Père. Faites-en l'expérience afin de pouvoir ressentir pour vous-mêmes son Amour
miséricordieux par l'entremise de ce témoignage et essayez de le Lui rendre par
votre amour d'enfant.
Puisse
le Seigneur vous bénir,
Votre
sœur en Jésus-le-Vivant,
Catalina
Missionnaire laïque du Cœur
eucharistique de Jésus
La
Grande Croisade d'Amour et de Miséricorde –
des messages de
grande profondeur venant de Jésus à la stigmatisée Catalina (Katya) Rivas
de Cochabamba, Bolivie, qui ont été rapportés lors d'une émission de deux
heures sur la chaîne FOX TV Network broadcast “Les Signes de Dieu - La science met la foi
à l'épreuve”.
L'Archevêque
de Cochabamba a donné son Imprimatur aux huit livres originaux des messages
de Katya écrits en espagnol et maintenant disponibles en anglais à www.loveandmercy.org.
L'ostensoir
avec la Sainte Eucharistie est représenté sur un côté de la médaille de l'Apostolat
avec l'inscription : « Nous T'adorons éternellement dans le Très
Saint Sacrement de l'Autel » et de l'autre côté comme insigne du
travail qui caractérise l'identité de notre charisme se trouvent les Sacrés
Cœurs encerclés d'une couronne d'épines avec l'inscription suivante :
« Gloire et honneur aux Sacrés Cœurs de Jésus
et de Marie. »
Apostolate
of the New Evangelization
Spanish: www.a-n-e.net
- http://www.jesucristovivo.org/
ane@a-n-e.net
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